Marseille: Du cannabis en vente libre pour endiguer la violence?
Publié par filousky,
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- filousky
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LÉGISLATION - A l’initiative des Verts, militants et associations demandent la légalisation de la fumette...
Une photo de rentrée stupéfiante. Dans le cadre des journées d’été des Verts, à Marseille jusqu’à samedi, des militants EELV et des membres d’associations, regroupés derrière une banderole «Fumer tue, prohiber le cannabis aussi», ont réclamé la légalisation du cannabis lors d’une action en haut des marches menant à la gare Saint-Charles (1er). Selon eux, la légalisation du cannabis pourrait stopper les trafics de drogue et endiguer la violence à Marseille.
>> «Ils volent, se droguent et tuent dans la rue», reportage dans le quartier de l'Estaque à Marseille est à lire ici
«Les jeunes qui en vendent actuellement pourraient être formés à la production locale»
Outre le danger de «la consommation du cannabis coupé à la paraffine ou à la colle», d’après Michèle Rubirola, médecin et élue EELV dans le 2e secteur, légaliser «est une solution intermédiaire pour éviter cette guerre du cannabis», estime Sébastien Barles (EELV), un élu marseillais. «Les jeunes qui en vendent actuellement pourraient être formés à la production locale par exemple», ajoute-t-il.
>> Pour Marie-Arlette Carlotti (PS), à Marseille «les violences physiques baissent, les choses bougent» est à retrouver par là
«Démanteler les trafics va encore coûter vingt, trente vies humaines»
Plus encore, pour Mohammed Bensaada, de l’association marseillaise Quartiers nord/Quartiers Forts, les coups de filet policier contre le trafic sont des «condamnations à mort: les dealers stockent de la drogue, mais ils l’ont empruntée. Elle n’est pas à eux, on leur a prêtée et s’ils ne la rendent pas, ils sont morts.» En légalisant le cannabis, trafics et violences seraient donc stoppés. «Non, il faut faire un travail en amont, précise Mohammed Bensaada. Il faut organiser le rattrapage républicain dans les quartiers: garantir l’accès aux soins, à l’emploi, à l’éducation, la culture, etc. Mais continuer à mettre la police et démanteler les trafics va encore coûter vingt, trente vies humaines».
«Ce n’est pas possible que les jeunes continuent de mourir sous les balles, sortons de la vision moraliste de la consommation de cannabis, préconise Stéphane Gatignon (EELV), maire de Sevran (Seine-Saint-Denis), ville qui compte, selon lui, «le même nombre de morts par habitants que Marseille». Alors, pour «essayer une autre politique», la proposition de légaliser et la photo de classe vont être envoyées au gouvernement. Avec le ferme espoir d’être entendu. La dernière fois qu'elle en avait parlé, Cécile Duflot la ministre écologique du Logement avait surtout réussi à mettre Jean-Marc Ayrault en pétard.
A Marseille, Amandine Rancoule
Une photo de rentrée stupéfiante. Dans le cadre des journées d’été des Verts, à Marseille jusqu’à samedi, des militants EELV et des membres d’associations, regroupés derrière une banderole «Fumer tue, prohiber le cannabis aussi», ont réclamé la légalisation du cannabis lors d’une action en haut des marches menant à la gare Saint-Charles (1er). Selon eux, la légalisation du cannabis pourrait stopper les trafics de drogue et endiguer la violence à Marseille.
>> «Ils volent, se droguent et tuent dans la rue», reportage dans le quartier de l'Estaque à Marseille est à lire ici
«Les jeunes qui en vendent actuellement pourraient être formés à la production locale»
Outre le danger de «la consommation du cannabis coupé à la paraffine ou à la colle», d’après Michèle Rubirola, médecin et élue EELV dans le 2e secteur, légaliser «est une solution intermédiaire pour éviter cette guerre du cannabis», estime Sébastien Barles (EELV), un élu marseillais. «Les jeunes qui en vendent actuellement pourraient être formés à la production locale par exemple», ajoute-t-il.
>> Pour Marie-Arlette Carlotti (PS), à Marseille «les violences physiques baissent, les choses bougent» est à retrouver par là
«Démanteler les trafics va encore coûter vingt, trente vies humaines»
Plus encore, pour Mohammed Bensaada, de l’association marseillaise Quartiers nord/Quartiers Forts, les coups de filet policier contre le trafic sont des «condamnations à mort: les dealers stockent de la drogue, mais ils l’ont empruntée. Elle n’est pas à eux, on leur a prêtée et s’ils ne la rendent pas, ils sont morts.» En légalisant le cannabis, trafics et violences seraient donc stoppés. «Non, il faut faire un travail en amont, précise Mohammed Bensaada. Il faut organiser le rattrapage républicain dans les quartiers: garantir l’accès aux soins, à l’emploi, à l’éducation, la culture, etc. Mais continuer à mettre la police et démanteler les trafics va encore coûter vingt, trente vies humaines».
«Ce n’est pas possible que les jeunes continuent de mourir sous les balles, sortons de la vision moraliste de la consommation de cannabis, préconise Stéphane Gatignon (EELV), maire de Sevran (Seine-Saint-Denis), ville qui compte, selon lui, «le même nombre de morts par habitants que Marseille». Alors, pour «essayer une autre politique», la proposition de légaliser et la photo de classe vont être envoyées au gouvernement. Avec le ferme espoir d’être entendu. La dernière fois qu'elle en avait parlé, Cécile Duflot la ministre écologique du Logement avait surtout réussi à mettre Jean-Marc Ayrault en pétard.
A Marseille, Amandine Rancoule
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- bighorsse
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a marseille le problème n'est pas que le traffic de stup..c'est la misère totale et cela s'aggrave sans cesse
l angoisse est le vertige de la liberté
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Je crois en effet que le problème est que notre société telle qu'elle s'est faite reste un must pour ceux qui sont "dedans" (sécurité sociale, mutuelles, chômage, travail etc..). Mais il ya de plus en plus de personnes et surtout des jeunes dont notre société ne sait pas quoi faire. Pour beaucoup, il est peu probable qu'ils rentrent jamais sur le marché du travail et certains (je dis bien certains, pas tous loin de là ) ont des comportements anti-sociaux qui pourrissent la vie de leurs voisins.
Or, la logique voudrait que ces personnes évitent les produits pour la charge financière que cela impose, pour les risques judiciaires qui n'arrangent pas les difficultés et pour les effets sur la santé (tabac notamment), malheureusement ce qu'on constate est le contraire. Les personnes en difficulté sociale fument et consomment en moyenne plus que ceux qui n'ont pas de difficultés.
Les USA en profitent pour mettre en place leur "solution" à cette problématique, ils mettent massivement en prison les jeunes des quartiers défavorisés, grâce à une lutte contre la drogue qui est essentiellement un instrument de repression sociale, bouffi d'hypocrisie.
En France, c'est plutot le contraire, le traffic de cannabis est largement toléré, au nom (avoué par certains politiques) de la paix sociale dans les quartiers défavorisés. Et puis un petit peu de pub sur la repression et l'assurance qu'on luttera eternellement contre les drogues etc.(et pas seulement de la pub bien sûr , de la repression avec prison etc.. mais comme aux USA assez ciblée sur certains profils) . est là pour rassurer" les honnêtes gens". Il est vrai que nous avons le RSA et la CMU qui assure aux laissés pour compte (adultes et possédant des papiers) la survie matérielle et l'accès aux soins. Mais le problème est que cela ne leur donne pas une place sociale et cette place sociale il n'est que trop facile de la trouver dans les traffics illégaux, la délinquance et pour certains dans la religion ou le militantisme anti-social.
Quelle serait la bonne solution ?? Je propose de modifier notre cadre reglementaire et administratif pour arriver à donner une place sociale à tous ceux qui sont actuellement en dehors du systeme. Cela ne veut pas dire etendre encore le RMI, la CMU qui supposent un public "passif" etc..mais donner à tous les moyens d'etre actifs dans la construction de leur vie, mais de façon légale et bénéfique à l'ensemble de la société.
OK c'est de l'utopie et cela demande de l'imagination et de la creativité mais quand les problemes deviennent vraiment sérieux, l'utopie rend parfois service.
Amicalement
Or, la logique voudrait que ces personnes évitent les produits pour la charge financière que cela impose, pour les risques judiciaires qui n'arrangent pas les difficultés et pour les effets sur la santé (tabac notamment), malheureusement ce qu'on constate est le contraire. Les personnes en difficulté sociale fument et consomment en moyenne plus que ceux qui n'ont pas de difficultés.
Les USA en profitent pour mettre en place leur "solution" à cette problématique, ils mettent massivement en prison les jeunes des quartiers défavorisés, grâce à une lutte contre la drogue qui est essentiellement un instrument de repression sociale, bouffi d'hypocrisie.
En France, c'est plutot le contraire, le traffic de cannabis est largement toléré, au nom (avoué par certains politiques) de la paix sociale dans les quartiers défavorisés. Et puis un petit peu de pub sur la repression et l'assurance qu'on luttera eternellement contre les drogues etc.(et pas seulement de la pub bien sûr , de la repression avec prison etc.. mais comme aux USA assez ciblée sur certains profils) . est là pour rassurer" les honnêtes gens". Il est vrai que nous avons le RSA et la CMU qui assure aux laissés pour compte (adultes et possédant des papiers) la survie matérielle et l'accès aux soins. Mais le problème est que cela ne leur donne pas une place sociale et cette place sociale il n'est que trop facile de la trouver dans les traffics illégaux, la délinquance et pour certains dans la religion ou le militantisme anti-social.
Quelle serait la bonne solution ?? Je propose de modifier notre cadre reglementaire et administratif pour arriver à donner une place sociale à tous ceux qui sont actuellement en dehors du systeme. Cela ne veut pas dire etendre encore le RMI, la CMU qui supposent un public "passif" etc..mais donner à tous les moyens d'etre actifs dans la construction de leur vie, mais de façon légale et bénéfique à l'ensemble de la société.
OK c'est de l'utopie et cela demande de l'imagination et de la creativité mais quand les problemes deviennent vraiment sérieux, l'utopie rend parfois service.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (25 août 2013 à 16:38)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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- Ricoson
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Je voulais écrire André Gorz et RCS.....
une masse d'oisifs vivant du travail des autres ?
des activités de contre-prestation ?
l'intelligence, l'imagination, le niveau général des connaissance comme force productive principale
toujours plus de richesse produite avec toujours moins de travail et de capital
mourir de faim aux portes du Paradis.
mettre en commun les richesse socialement produites.
Pour un revenu inconditionnel suffisant
Une utopie, mais mais....
une masse d'oisifs vivant du travail des autres ?
des activités de contre-prestation ?
l'intelligence, l'imagination, le niveau général des connaissance comme force productive principale
toujours plus de richesse produite avec toujours moins de travail et de capital
mourir de faim aux portes du Paradis.
mettre en commun les richesse socialement produites.
Pour un revenu inconditionnel suffisant
Une utopie, mais mais....
Dernière modification par Ricoson (26 août 2013 à 13:01)
Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!
La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.
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En effet, le revenu minimum d'existence est un de mes dadas, dans sa forme universelle (un peu comme les allocations familiales tout le monde devrait avoir un revenu minimum de droit, le travail apportant en plus un revenu variable). Je pense que cela favoriserait la mobilité professionnelle et le droit à la formation continue au cours de la vie ainsi que l'utilité sociale "gratuite" hors marché.
Mais si ce revenu minimum est défendu par des sociologues et politiques de gauche, n'oublions pas qu'il l'est aussi par Milton Friedman , c'est donc une utopie peut etre pas si utopique que ça.
Amicalement
Mais si ce revenu minimum est défendu par des sociologues et politiques de gauche, n'oublions pas qu'il l'est aussi par Milton Friedman , c'est donc une utopie peut etre pas si utopique que ça.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (26 août 2013 à 18:19)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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- Ricoson
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Holala, prescripteur est un ultra gauchiste......
En tout cas, je vois que le concept utopique mais pas tant que ca continue son petit bonhomme de chemin.
Il vaudrait mieux le mettre en place avant l'accident... Ca éviterait un gouvernement autoritaire et beaucoup de sang......
En tout cas, je vois que le concept utopique mais pas tant que ca continue son petit bonhomme de chemin.
Il vaudrait mieux le mettre en place avant l'accident... Ca éviterait un gouvernement autoritaire et beaucoup de sang......
Dernière modification par Ricoson (26 août 2013 à 18:30)
Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!
La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.
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- prescripteur
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- 12147 messages
C'est un concept malheureusement catalogué comme exclusivement ultra gauchiste, alors que je crois qu'il est certes "révolutionnaire", mais sans excès. Il peut très biien être mis en place sans révolution politique, par une "simple" évolution du RMI/RSA.
Amicalement
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S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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- Ricoson
- Adhérent PsychoACTIF
- Inscrit le 28 Jun 2012
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D'ailleurs, va expliquer le concept a un militant de LO. C'est justement le moyen d'éviter l'éternel révolution violente avec ses dérapages et ses petits Napoléons....
Par contre, a gauche, ils ne sont pas nombreux non plus a s'engager dans cette voie...
Je comprend pas, mais voila.
Amicalement prescripteur.
Par contre, a gauche, ils ne sont pas nombreux non plus a s'engager dans cette voie...
Je comprend pas, mais voila.
Amicalement prescripteur.
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- Ricoson
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- Inscrit le 28 Jun 2012
- 1820 messages
Le monde possède déjà le rêve d'un temps dont il doit maintenant posséder la conscience pour le vivre réellement.
La Société du spectacle/Le temps spectaculaire : Guy Debord.
La Société du spectacle/Le temps spectaculaire : Guy Debord.
Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!
La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.
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