Pour renverser un peu la vapeur... les drogués du travail

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drugstore cowboy homme
Repose en Paix
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1744 messages
Salut !

Pour renverser un peu la vapeur sur le sujet "la drogue au travail" je vous propose les "drogués du travail", sujet très intéressant à  mon avis qu'on pourrait, peut être, essayer de développer.
Ca reste aussi une addiction !


Certaines personnes travaillent 60, voire 70 ou même 80 heures par semaine. Elles emmènent du travail au lit, en week-end et en vacances. Aux Etats-Unis, on les appelle les workaholics, et certains « désintoxiqués » ont même fondé une association intitulée Workaholics Anonymous, basée sur le même principe que les Alcooliques anonymes.
Al Gini, qui enseigne la philosophie à  l'université Loyola de Chicago, estime que ces personnes correspondent bien au profil psychiatrique standard de la toxicomanie ou de l'alcoolisme. Pour elles, le travail devient « une fin en soi, un moyen d'échapper à  la famille, à  la vie intérieure et aux troubles du monde ». Elles ont adopté un mode de vie qui conditionne toute leur existence : l'action peut varier, mais l'attitude envers l'action reste identique, à  tel point que les enfants des drogués du travail décrivent les vacances comme une tornade d'activités épuisantes.
Al Gini décrit diverses catégories de dépendance au travail. Certains sont inquiets de perdre leur emploi ; pour eux, travailler 60 heures par semaine vaut mieux que ne pas travailler du tout. D'autres sont motivés par « l'éthique protestante du travail » : le travail est bon en soi, c'est une condition inhérente à  l'humanité, à  la fois comme punition et comme moyen de salut. D'autres encore sont aiguillonnés par une faible estime de soi : ayant peur de ne pas mériter l'amour des autres, ils travaillent dur pour démontrer leur compétence et justifier ainsi leur existence à  leurs propres yeux et à  ceux des autres. Plus rares sont ceux qui travaillent vraiment par plaisir : pour eux, il n'y a pas de véritable frontière entre travail et loisir.
Ce mode de fonctionnement entraîne fréquemment des conséquences néfastes : fatigue, voire épuisement, dépression, troubles du sommeil, perte de la libido, irritabilité, difficultés de concentration, baisse de la performance professionnelle, absentéisme. Au Japon, le karoshi, terme nippon désignant la mort par excès de stress professionnel, frappe 30 000 personnes par an et est aujourd'hui, selon le ministère japonais de la Santé, la deuxième cause de mortalité, après le cancer, chez les employés japonais.
Selon Al Gini, « nous louons les personnes qui recherchent l'équilibre dans leur existence, mais nous récompensons seulement celles qui se dirigent de manière appliquée vers la mort ».

REFERENCES
Al Gini, « Working Ourselves to Death: Workaholism, Stress, and Fatigue », Business and Society Review, n° 100-101, 1998.

https://www.google.fr/url?sa=t&rct= … 3540,d.d2k

DC

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melodynelson femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 17 Aug 2013
190 messages
Salut Drugstore Cowboy!

C est carrement vrai. J ai un ami tres proche qui est completement accro au travail.
Partir avec lui en vacances est un vrai calvaire car il ramene des paquets de dossiers a faire, son ordi, son portable pro...
Pas cool du tout quand on prevoit deux jours de rando et que tous les 10 metres on est interrompu par ses clients affoles...
Il ne s accorde aucun repos intellectuel...
Resultat des courses : Burn out....
Il est actuellement hospitalise....

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cristaline femme
Psycho junior
Inscrit le 25 Mar 2013
219 messages
Merci DC d'avoir lancé ce sujet que je trouve bien intéressant.

Pour ma part c'est le père de ma fille qui est comme ça!
C'est un gros anxieux à  la base. Il se focalise sur le boulot jusqu'à  l'épuisement! Je n'ose même pas imaginer ce qui se passerait si il devait arrêter! une dépression sans doute.

Moi je pense que c'est gens là  ont, à  peu près , les mêmes angoisses que nous, usagers. Dès qu'ils cessent de travailler la réalité de leur vie leur saute à  la figure et ça fait mal! Comme quand nous, nous cessons de consommer.

Mon meilleur ami qui vivait un enfer familial préférait travailler comme un dingue plutôt que d'affronter sa femme! (mdr mais c'est vrai, elle était insupportable).
Lorsqu'il en a rencontré une autre il s'est arrêté de travailler pour profiter de la vie et de ses enfants!

Je suis d'accord avec toi lorsque tu dis que le travail peut être une addiction.

Mais qu'importe l'éternité de la damnation à  qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance

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drugstore cowboy homme
Repose en Paix
Inscrit le 27 Feb 2013
1744 messages
Merci beaucoup les filles !
Je croyais m etre plante avec ce sujet :)

DC

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cristaline femme
Psycho junior
Inscrit le 25 Mar 2013
219 messages
Mais non c'était une bonne idée. Ca fait longtemps que je me fais cette réflexion et je vois que je ne suis pas la seule!!

Mais qu'importe l'éternité de la damnation à  qui a trouvé dans une seconde l'infini de la jouissance

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manolo33 homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 14 Dec 2012
97 messages
Salut DC,

Pas d'inquiétude, tu ne t'es absolument pas planté en lançant ce sujet.

Le travail est effectivement une drogue pour certains. Heureusement, j'ai échappé à  celle là !!!big_smile

Par contre, l'un des mes super vieux pote est lui, tombé dedans à  deux pieds joints. Nous avons commencé ados à  fumer nos premiers joints  et à  prendre nos premières caisses ensemble. Et un beau jour, il a fallu aller travailler. Il a donc arrêter le bédo complètement mais est resté très attaché à  l'alcool, qui lui servait encore de béquille.

Puis il a stoppé l'alcool et, comme le disais très justement Cristaline, pour ne pas prendre la réalité de la vie quotidienne en pleine tronche, il a commencé à  bosser comme un malade : jamais moins de 75 heures/semaine!!!
Alors certes, il est aujourd'hui directeur d'hôtel, mais à  quel prix! Il a recommencé à  avoir une vraie vie sociale à  32 ou 33 ans. Il a connu sa première "vraie" copine (pas juste une amourette d'adolescent) vers 28 ans... Et je ne vous raconte pas tout!

Enfin bref, tout ça pour dire que le travail en excès relève pour moi d'un réel comportement addictif. Il est parfois/souvent difficile de garder un pote UD (j'en sais qque chose, certains de mes anciens amis ont finis par me tourner le dos, n'arrivant plus à  supporter mon statut de "toxico"), tout comme il est difficile de garder un pote accro au travail.

Ma conclusion : une belle saloperie ce travail (heureusement que le mien me plaît à  peu près)! Si je tenais le mec qui a inventé ce concept, je l'empalerai bien volontiers à  côté des inventeurs de l'argent et du réveil matin big_smile

Enfin bon, tout ça n'engage que moi...

Allez, des bécots les psychos

Manolo

Dernière modification par manolo33 (10 septembre 2013 à  13:16)


Si on mettait tous les cons dans un placard, il n'y aurait plus grand monde pour en fermer les portes.

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Ricoson homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 28 Jun 2012
1820 messages
Oh lala, c'est un vaste sujet.

Tout d'abord, s'épanouir au travail, ca peut le faire, mais force est de constater que peut etre 5% ont cette chance, le reste faisant ce qu'on lui propose en fonction de ses moyens, compétences, et savoir faire..

Donc, effectivement, 95% n'ont pas cette chance.

Mais, s'épanouir dans son travail, peut aussi avoir un autre sens.
Quand on écrit ou réponds a un poste ou un sujet, en s'appliquant, se documentant, ou en témoignant, c'est aussi un travail.

Le concept du travail n'est pas a jeter, mais a revoir, a revisiter.....

Après, il y a ceux qui ont l'addiction du travail en y trouvant du pouvoir, de l'occupation, du faire valoir, du pouvoir, etc etc.... et qui en deviennent dépendant...
On les retrouve d’ailleurs souvent en fin de carrière en dépression, venant tous les midis voir ceux qui sont encore dans leurs "carrières", cherchant le lie, qu'ils ont établis dans ce rapport a la société.

Finalement, je dirai : pas de jugement sur le sujet. C'est aussi leurs droits de se défoncer par le travail, autant qu'avec autre chose.

RicoSon...

PS : Je ne dirai plus jamais "jugement de valeurs", car un jugement l'est toujours par rapport a des valeurs.

Dernière modification par Ricoson (12 septembre 2013 à  13:00)


Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.

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Ricoson homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 28 Jun 2012
1820 messages
Allez, je reprends.

Ma première décroche totale et durable avec l’héroïne, après moult essaie avec les amphétamines et le rohypnol 2mg, qui m'ont valu deux pertes de boulot, c'est justement le boulot et une nana qui me l'ont fournis.
Le boulot (micro-informatique) m'a  tellement accroché, que de coursier, je suis devenu ingénieur, puis responsable d'un service ingénierie.

Et j'y ai passé des heures a apprendre dans l'atelier le Week-end. J'y prenais vraiment plaisir.
J'étais carrément boosté et fier. Les clients me réclamaient et je marchais sur la tète des rois.
Je changeait de patron tous les ans avec augmentation a la clef et j'amenai mes clients avec moi.

Et puis, a un moment, la lune de miel c'est terminé, parce que c'était plus comme avant.
Plus d'autonomie, ni d'imagination. Des financiers s’appropriaient nos savoir faire.
C'est devenu tout de suite moins plaisant.
J'ai levé la pédale d'accélérateur et suis retourné a mes instruments et mes  bouquins.

J'ai peut être levé le pied trop vite....et retrouvé mes vielles addictions............
Les financiers m'ont quand meme bien cassé les reins.

RicoSon.

Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.

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LLoigor homme
Modérateur a la retraite
Inscrit le 08 Aug 2008
10073 messages

Ricoson a écrit

Oh lala, c'est un vaste sujet.

Tout d'abord, s'épanouir au travail, ca peut le faire, mais force est de constater que peut etre 5% ont cette chance, le reste faisant ce qu'on lui propose en fonction de ses moyens, compétences, et savoir faire..

Donc, effectivement, 95% n'ont pas cette chance.

Tout a fait ! super

Qu'est ce que j'aurai aimé déjà  tout petit savoir ce que je voulais faire comme travail, avoir une vocation par exemple, même aujourd'hui je serai incapable de trouver un boulot (dans la mesure du "possible") qui me plaise.

Donc c'est clair que j'envie les gens qui ont eu l'envie de faire tel travail, et qui ont réussi a l’exercer.

Pour sur, que eux le matin quand il faut se lever, cela doit être bien plus facile, que pour des millions de gens.

Et je comprend tout a fait qu'ils y prennent beaucoup de plaisir et que cela puisse devenir une addiction.

Mais de nos jours, cela va être de plus en plus difficile a trouver.

Pour info je bosse depuis 10 ans dans un métier qui ne me plais pas vraiment mais ne me déplait pas (dans le sens ou y a pire, je bosse devant un écran, dans un bureau parfois) : télé-conseiller et tout ses dérivés (pas les appels sortant du genre vendeur qui harcèle (bien que je l'ai fait), maintenant je ne fait dans la mesure du possible que les appel "entrant" donc les services clients etc ...)

Sur 10 ans, quand j'ai commencé les annonces ne demandaient aucun diplôme, il y avais toujours la mention "débutant accepté".

Ensuite ça c'est mit a demandé d'avoir X mois, ou X années d'expériences.

Depuis 3 ans, et encore plus cette année ou la ça deviens un truc de dingue, ils exigent des BAC+2 minimum !!!

Et j'en reviens donc a la "vocation", je ne vous dit pas le nombre de personne avec qui j'ai bossé (heureusement y a des patrons qui regardent l'expérience plutôt que les diplômes), qui avais des master en marketing, de grosse formation dans le design, etc ... Et qui étaient vraiment passionné par ces études.

Mais comme y a rien de rien niveau boulot ou alors parfois de leurs aveux car marre de chercher après même pas 1 ans, et en plus n'avais pas d'impératif, ils étaient chez leurs parents, comptaient y rester, bref certains auraient franchement pu continuer de chercher, moi en tout cas j'aurai eu une vocation, j'aurai pas baissé les bras si vite, comme certains le font (et donc poussent dehors des personnes qui elles ont vraiment besoin de bosser, mais bon c'est pas eux les fautifs faut pas exagérer non plus).

Donc beaucoup de gens très qualifiés et passionnés par tel ou tel métier : finissent tous dans les centres d'appels, et fatalement pour un boulot qui n'est pas bien compliqué quand on est bien formé (hormis peut être psychologiquement, parfois c'est difficile), et bien des personnes sans diplômes qui pourraient faire ces boulots, aujourd'hui n'ont strictement aucune chance de passer la pré-sélection (oui car bientôt faire 10 entretiens pour un CDD de 2 mois roll )

En gros aujourd'hui bosser en cours et avoir les diplômes qu'on vise, est ce que cela va vous servir pour faire le métier de vos rêves ? NON.

Est ce que cela va vous servir a trouver du boulot ? OUI, les boulots basique plutôt destiné de base au personnes sans trop de diplômes.

Bon j'avoue je suis un peu parti en HS, mais bon pour revenir dans le sujet, ben moi j'aimerai bien être accro a un taf !! Au moins une fois pour tester quoi ... En plus c'est une addiction qui rapporte de l'argent (y en a pas beaucoup) big_smile

LLoigor


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Ricoson homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 28 Jun 2012
1820 messages
Les câbleurs chez France Telecom faisaient des cauchemars de finir au 1014, soit le centre d'appel.

Leur métier, qu'ils aimaient bien quand même, et dont certains avaient une certaine fierté, celle du travail bien fait, du travail accomplis, et pour le bien commun. Il n'y a plus grand chose a câbler en cuivre, et la fibre est sous traité.

Donc, ils sont dépossédés de leur savoir faire et le centre d'appel est pour eux un calvaire qui en a amené certains a picoler encore plus voir a raccourcir leurs existences.

Se faire engueuler, sans marge de manœuvre avec un casque sur la tète, enregistrer, et chronométrer, et bas chapeau IIogor. Çà , je pourrai plus maintenant avec mes 57 printemps.

Faut avoir vingt ans et temporairement pour faire ca !!

La, effectivement, on est dans les 95%. Et ca va du chiant a l'utra pénible.

Rico

Dernière modification par Ricoson (13 septembre 2013 à  10:36)


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Gaspardo
Nouveau Psycho
Inscrit le 10 Sep 2013
154 messages
Ricoson,
Je me retrouve un peu dans ton parcours. A part, que je ne suis pas consommatrice. Je suis dans l'informatique. j'ai beaucoup donné pour mon boulot, obligée de lever le pied quand les enfants sont arrivés. Puis, l'évolution des technos et le monde de rapaces m'ont un peu ecoeurée.
Puis, après quelques années, c'est reparti, je vois mon boulot différemment, on m'a proposé des évolutions que je n'aurais jamais imaginées et dont je n'aurais pas eu envie, il y a 10 ans. Je crois que je n'étais pas loin de l'addiction aussi qd j'étais plus jeune, tellement besoin de bien faire. Après avoir beaucoup donné, maintenant, je vis le boulot plus sereinement, et franchement, dans les moments difficile, le boulot m'a obligée à  me lever le matin à  garder une vie sociale. Ceci étant, le jour où je peux m'en passer, j'arrête tout de suite. Ma vie est maintenant suffisamment occupée.
Je fais un boulot qui me plait et je crois que c'est hyper important, je pense souvent aux personnes qui ont un travail difficile, mal payé avec la trouille de le perdre chaque jour et de se retrouver dans la galère...
Quand je vois certains de mes collègues ou de mes amis toujours en train de se plaindre alors qu'ils sont dans une situation pro confortable, ça m'agace ...
Après, c'est comme tout, il faut savoir doser, mais les employeurs sont parfois impitoyable et pressent le citron au maximum. Quand j'étais plus jeune, un de mes directeurs me mettaient toujours la pression car disait-il, c'est qd j'avais la pressions que j'étais la plus efficace.
Bonne journée

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Ricoson homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 28 Jun 2012
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La technique de la mise sous pression !!!

Un vieux concept sans fondement. Çà  marche pour certains, mais il n'est alors pas nécessaire de leur mettre, car le gars qui vit comme cela se la met tout seul en général.

Et j'entends bien que l'on puisse découvrir dans son savoir faire des portes a ouvrir pour évoluer ou changer.

Les situations sont multiples, et par exemple, pour ma part, je détesterai faire chef de projet.
Mais, cela a beaucoup plu a d'autres.

Il faut juste trouver un équilibre quand on la chance de faire un boulot intéressant, et ne pas oublier de cultiver son jardin pendant, pour après.....

Moi, ce qui m'a plu, c'était déléguer la technique a une équipe et l'animer par une hiérarchie horizontale et équilibrée.
On était une équipe soudée (dix personnes) et la réputation de notre qualité de service suffisait a ce qu'on nous laisse nous organiser sans entrave.
Ça a duré 14 ans, et il ne me reste plus qu'un gars qui part dans 1 mois.
Mais je m'en fiche un peu, car tous on trouvés chaussure a leurs pieds, et tout cela grâce a notre unité.
C'était mon engagement quand la réorganisation a grondé il y a cinq ans.

Une gréve totale du service leur a fait un peu peur.
Puis un procès organisé par le CHSCT les a contraint a faire une expertise
Un droit d'alerte sur ma personne qui a mal vécu quand on lui a annoncé que son équipe ne serait plus son équipe a la fin du mois (il y a un an et demis).
Enfin, le rapport d'expertise en notre faveur.

Ils étaient a genoux. Ils ont payés cher (procès, dédommagement, expertise, primes a tous les salariés, augmentations, promotions) car cette réorganisation était dans leurs objectifs, et qu'ils avaient prévu de la faire en une petite année. Tout en haut, ils étaient furax.

RicoSon.

Dernière modification par Ricoson (13 septembre 2013 à  12:24)


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psychodi homme
Pour ma santé :5 weed et j'les fume par jour
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981 messages
Post très intéressant qui permet l'ouverture à  toutes ces "addictions sans drogues" dont on parle beaucoup dans le (petit) monde de l'addictologie

perso, j'ai reçu des gens accros :
- au sexe
- à  internet (sites pornos surtout, ce qui renvoie à  la catégorie au dessus...le net remplaçant selon moi les "livres de fesses" mais en plus crado et sans limite, c'est un peu le souci...même s'il n'y pas les pages qui collent haha...)
- aux jeux vidéo (classique ça, à  se demander parfois si c'est bien une addiction ou plutôt un loisir contemporain un brin envahissant à  un certain moment de la vie)
- aux jeux d'argent (surtout depuis 2008 avec l'ouverture des jeux en ligne), dont le poker mais surtout le PMU et les gratte-gratte ou le loto sportif, le rapido, etc...à  ce propos, sachiez-vous qu'il y a plus de points de vente de la française des jeux que de boulangerie ? étonnant non ?
- au trading compulsif, si si, ça existe, des gens qui spéculent en bourse comme dans un casino (c'est rare quand même, faut des compétences en gestion assez balaise)
- au portable (mais bon là  c'est la faute à  Steve Jobs)
- aux autres : on rentre là  dans le domaine des dépendances affectives...est-ce bien des addictions ? On peut en causer des heures
- au sport, mais ça c'est bien valorisé à  l'heure actuelle, même si les marathoniens ou les adeptes du trail (j'habite dans un région montagneuse) sont parfois accrocs total et se sentent mal s'ils ne courent pas tous les jours...dépendance à  leur propres endorphines, ho misère, comment s'en défaire ?
Et puis y les gens accros au sucre...
Bref, les accros du boulot ne sont pas les seuls à  être repérés comme des individus ayant un problème...mais demain nous aurons tous et toutes un problèmes, que le monde médical s'empressera de classifier pour mieux nous noyer...pardon, nous soigner..."tous addict, tous addict, ouais, ouais !!"

psychodi

il y a des jours étranges
il y a des jours, j'm'étrangle
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drugstore cowboy homme
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plus-un  et ouais...........

DC

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Ricoson homme
Adhérent PsychoACTIF
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On pourrait en rajouter

Ah, la moto, et la griserie de la vitesse (Mon Pshy est motard), l'adrénaline, ......... des tonnes et des tonnes.

Mais ne rentrons pas dans le sécuritaire pour le sécuritaire.
Pas de jugement, bien sur, mais de la réflexion....

J'ai rencontré en Vacances une vielle dame très sympathique et très bavarde.
On parlait des addictions en partant sur l'alcool. Elle me dit : Oh, mais moi, j'étais devenu dépendante. J'ai du me faire interdire dans la France entière.

Elle c'était mise a jouer. Ca n'a rien de bien, ni de mal, mais elle, elle avait du mal a supporter l'image qu'elle ce faisait alors d'elle, c'était devenu compulsif (craving) et elle engloutissait des sommes considérables qui dépassaient ses revenues plutôt conséquents. Elle habite Lacanau et c'est une région assez riche par le biais des vignes.

Son addiction la gênait, et elle était en souffrance. Elle l'a fait a la "coold turkey" si j'ose dire, sans consulter personne, trop digne pour appeler au secours.

Tout est la. Avoir des addictions et parfois des dépendances, ce n'est pas spécialement un soucis si ca ne dérange pas son MOI et/ou les autres par son comportement.

C'est un rapport bénéfices/risques.

Qu'est ce que je risque a passer mon temps devant un PC. Qu'elle satisfaction cela me procure t'il ?
Est ce que ca en vaut la peine ? Suis je finalement en souffrance ou pas ??
Et au diable les redresseurs tordus.

Rico.

EDIT: Désolé, je suis partis un peu HS.

Dernière modification par Ricoson (13 septembre 2013 à  14:23)


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Ricoson homme
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1820 messages
Alors, revenons a nos moutons.

On va dire, les droguées du travail, mais pour qui cela se passe mal.

Un terme a la mode : Le "burn out" qui signifie un salarié qui a force de pression, de fatigues, de stress, part en vrille assez sérieusement pour devoir cesser de bosser.

J'en connais dans ma boite qui sont au bord de cette perte de contrôle toujours a la limite, regardant leurs Mails professionnels en vacances, et surtout en y répondant.

Certains sont multi tache, et peuvent mener d'autres activités a coté. Eux, c'est l'action qui les défonce.
L'action nous change disait ;.. Qui au fait.

Certaines Boites bloquent les messagerie le Week-End afin d'éviter que les salariés travaillent tout le temps. Dans ma boite, il y a des directeurs qui envoient leurs ordres émanent de leurs réflexion nocturne le matin a 2h30 par exemple.
Et celui qui réponds le premier a gagner a se faire bien voire.

Maintenant, cela dépends ce que l'on fai comme travail. Si je suis Médecin urgentiste, ca fait partie de ma passion... (Toujours les 5%).

Très complexe tout cela. Parfois, je me demande si je ne suis pas un peu addicte au travail que je fais sur Psychoactif, et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai coupé quelques jours.
Un petit breack....rasta

Mais la, c'est reparti. Je tape, j'écris, je suis accroché......
Il me faut un substitut par procuration......

Rico au bord du Burning Out.........

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drugstore cowboy homme
Repose en Paix
Inscrit le 27 Feb 2013
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Rico tu m'énerves !!! ce n'est pas la première fois que tu me coupes l'herbe sous le pied (et malheureusement pas la dernière wink )
Donc, je pense aussi que l'effet "psychoactif" joue sur nous, parce que même en vacances ou ailleurs il faut qu'on aille fouiner, lire, rigoler, râler etc...
Sacré centre émotionnel et addictif que voilà  ! :)
super fume_une_joint

DC merci-1

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psychodi homme
Pour ma santé :5 weed et j'les fume par jour
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981 messages

drugstore cowboy a écrit

Donc, je pense aussi que l'effet "psychoactif" joue sur nous, parce que même en vacances ou ailleurs il faut qu'on aille fouiner, lire, rigoler, râler etc...
Sacré centre émotionnel et addictif que voilà  ! :)

alors est-ce que, parce que l'on répète quelque chose que l'on apprécie, on est forcément "addict" ?
Et être alors "accroc", "addict" ou ce que vous voulez...c'est pas bien ? Je sais que sur le forum, pas de jugement de valeur...mais force est de constater que même s'il l'on fait des efforts (surtout du côté du UD), la morale vient toujours recouvrir les discours...

moi je mets ça en lien avec le message paradoxal de la société qui nous enjoint d'être libre, c'est à  dire totalement indépendant de toute entrave (ce qui est impossible, nous sommes bien d'accord, non ?) alors même que le marché ne cesse de nous mettre sous le nez des engins à  dépendre (portables, ordi, télé,...)


psychodi, qui devient un peu accroc à  Psychoactif là , ça va pas ça, faut que j'consulte...


il y a des jours étranges
il y a des jours, j'm'étrangle
Surtout...ne pas se biler sur la route...
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Ricoson homme
Adhérent PsychoACTIF
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1820 messages
Toi aussi psychodi ? Moi, j'ai déjà  pris rendez vous.

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BASE95 homme
Banni
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76 messages
Décidement on trouve de tout sur ce site, bonne idée ce sujet de "drogues et travail" je n'ai pas encore tout lu mais je reviendrai parler d'un cas personnel à  ce sujet.

drugstore cowboy

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Anaka femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 09 May 2013
81 messages
Bonsoir

J ai fait un burn out ll y a 6 mois, suivie de problèmes perso graves. Grosse depression, je me sentais complement incapable. Je gérais plus du tout ma vie. J ai eu la force de demander ma mutation dans un autre secteur..
Ça fait 2 mois que je bosse et je revis.. Car le boulot équilibre bien sur. Plus de pression, du contact avec les gens quand je les prélèvent. Je suis parfaitement a ma place sur ce nouveau site. Alors que j avais un poste a haute responsabilité que tout le monde m enviait.. Et bien, aucun regret, et ça c est le point positif de ma vie en ce moment.. Par contre, je déconne de plus en plus avec les opiaces que je prends le soir uniquement.. Suis passer a l oxycodone en ayant été addict au tramadol pendant des années. C mon équilibre aussi les drogues c la vie. C est pour cette raison que j ai pris rendez vous prochainement avec une addicto. Dans le but non d arrêter mais de vivre mieux avec un TSO.

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