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Intervenant Nuit Blanche a écrit
Il faudra bien t y confronter un jour ou l autre !
Pas forcément.
Il me semblait qu'on avait un peu avancé avec cette vision du sevrage absolu et que les mentalités acceptaient un peu mieux l'idée de maintenance sous tso comme alternative
Perso, je me suis usée physiquement et moralement avec ce sevrage comme but ultime, je me suis cassée et recassée la gueule pour finalement accepter qu'on pouvait prendre son temps, même si ca devait durer des années, et même si ça devait durer toute la vie, tant qu'on est bien dans ces pompes. Mon but ultime, c'est d'être bien, heureuse, et si pour ça je dois prendre des tso ad vitam eternam, et bien c'est comme ça.
Il faut accepter que certains ne se sevreront jamais ou alors en plusieurs années. Chacun son rythme et ses attentes du tso, chaque parcours est différent, tout comme chaque usager.
Caïn, ton médecin ne peut rien faire sans ton accord, sois rassuré.
Tu peux prendre tout le temps qu'il te faut pour diminuer, c'est même très sage de ta part de faire comme ça.
On est tellement nombreux à avoir voulu descendre trop vite
Si tu expliques à ton doc que tu n'es pas prêt, il devrait comprendre. De toute facon, c'est toi qui vois.
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Caïn a écrit
Voilà , je réapparais après quelques mois. Je voulais vous faire part d'un problème. Jusque là , tout allait à peu près bien comme je l'ai décrit sur ce fil. Mais voilà , mon toubib semble s'être mis en tête de me faire baisser mon traitement et de l'arrêter. Moi je le sens pas du tout même si j'estime les risques de rechute peu probables. J'ai trouvé un équilibre que je n'ai aucune envie de changer. A-t-il le droit de me "couper les vivres" au bout d'un moment. J'ai maintenant 1 an et deux mois de suboxone. Pas d'extra à part une fois, des subs achetés dans la rue. Et des petits dépassements de traitement quand j'ai dû chevaucher à cause des vacances.
Ton toubib voyant que tu t'es stabilisé a peu être justement fait en sorte de te mettre en tête de redescendre d'un cran pour aller vers le sevrage complet...dans ce cas là ça ne serait uniquement pour ton bien, en gros continuer dans ta lancée et arriver à te sortir définitivement de ta dépendance à un substitut.
Émettre l'idée fait partie de son métier, après je ne sais pas si il t'incite vraiment ou si c'est toi qui te sens incité...la culpabilité ça en fait penser des choses, mais bon d'un point de vue extérieur, s'arrêter en si bon chemin serait dommage, après tu fais comme tu veux bien sur, et si tu expliques à ton médecin que tu te sens bien et que tu ne veux pas changer d'état, il le comprendra normalement.
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Shaolin, tu fais de mon avis une généralité ! Ça n engage que moi de tenir ces propos !
Je peux comprendre que certaines personnes aient besoin de plus de temps mais quand on arrête la dope et qu on passe a un substitut, le but n est il pas le sevrage complet ? Et je sais bien que dans les dires c autre chose que dans les faits...
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Amarnath a écrit
C'est fou à quel point la société, se martèle l'idée qu'un consommateur d'opiacés ne va pas bien et qu'il lui faut vraiment, retrouver un état normal.
Je trouve parfois pénible cette vision religieuse, qui s'impose en sauveur.
Les gens sont soient catholisés, soient new agisés. Dans les deux cas ce sont les mêmes croyances de la perfection dans l'apparence, avec les notions de bien et de mal pour les uns et de karma ou libre arbitre pour les autres.
Mais pourquoi croire qu'il existe une normalité ?
C'est peut-être ces personnes là , qui auraient besoin de se sevrer du jugement ?
Be free, be happy !
Je ne suis pas ce que je paraîts être, mais bien ce que je suis, et rien de ce que le corps peut vivre, n'entachera la conscience mystérieuse.
La plus grande dépendance sur terre, qui accompagne une importante déchéance et violence, c'est l'addiction de l'homme aux jugements.
Tu n'as pas besoin de changer quoi que ce soit, pour être toi-même et être parfait.
Alors rappel à ton médecin traitant, que rien ne t'oblige à quoi que ce soit.
Tout va bien.
Amarnath
Je suis qu'en partie d'accord avec toi Amarnath !
La normalité ne me branche pas, mais pas du tout, je me suis même assez battu tout au long de ma vie pour ne pas rentrer dans la norme... ce qui veux rien dire puisque nous sommes tous différents. Je parlerais plus de conventions et de comportements devant être acceptés et ne pas trop déranger la société !
Mais un point me dérange profondément qui m'amène non pas des jugements mais des questionnements (facile de tout mettre dans le mot "jugement" dès qu'on se sent attaqué dans ses croyances ou convictions). L'homme non pas "normal", mais l'homme primordial, de par sa nature divine (dans l'idéal qu'on est loin de vivre à notre époque), ne devrait pas avoir recours à une chimie externe puisqu'il est baigné dans une chimie interne (son cerveau) qu'il méconnait. Dans ce cas, je parlerais pas d'un homme normal, mais d'un homme affranchi.
Je me suis drogué pendant près de 13 ans et je vis sans drogues depuis près de 13 ans. Or je ne me suis ni senti libre pendant ma consommation, ni après. Car la liberté est une question d'actions et de conscience. A partir du moment ou on est dépendant on ne peux s'émanciper complètement, d'ou mon questionnement sur le sevrage ! Un TSO pour moi est une étape intermédiaire qu'un jour il faut diminuer, voir stopper, en prenant bien sur le temps nécessaire.
Mais comme Caïn l'a stipulé, il ne se sent pas prêt et je suis ok avec ça, j'ai pas de jugements à avoir. Je voulais juste comprendre (et il a répondu dans son dernier post) pourquoi il flippait par rapport aux propos de son médecin.
Je voulais répondre, car j'ai aussi senti des jugements à mon égard mais je suis assez grand pour les entendre tout en exprimant mon point de vu.
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Dernière modification par Caïn (24 septembre 2014 à 12:36)
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Caïn a écrit
Mais la société dans laquelle on vit impose l'idée que ce n'est pas bien d'avoir besoin de chimie pour vivre mieux.
pas de Drogues veut tu dire (pas celle des big pharma), car sinon on en bouffe un max!
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Dernière modification par prescripteur (24 septembre 2014 à 13:08)
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Caïn a écrit
Mais la société dans laquelle on vit impose l'idée que ce n'est pas bien d'avoir besoin de chimie pour vivre mieux.
Non il y a juste une chimie légale et prescrit par la médecine et une chimie illégale (évidemment mal vue et dérangeante) car hors contrôle
Sans les drogues légales, qui souvent, anesthésient les émotions, mais qui peux aussi apaiser un mal être (étant aide soignant je sais de quoi je parle), les foules se mobiliseraient d'avantage pour changer les choses donc il est préférable pour le gouvernement de les maintenir en place.
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prescripteur a écrit
C'est vrai que les médecins ont vite l'idée que c'est leur mission de sevrer les usagers, mais il faut bien répéter que ce n'est PAS scientifiquement correct.
Amicalement
Merci Prescripteur de ramener une position scientifique, sans obstacles moraux.
Ayant vècu un vrai sevrage opiacés et benzodiazépines et ses conséquences à court, moyen et long terme dont le syndrome prolongé de sevrage qui aura duré deux grosses années,aujourd'hui, 25 ans après, sous méthadone depuis 14 ans à un bon dosage, je n'envisage pas, même en rêve de diminuer ma posologie.
Pour quoi faire ? Pour changer quelque chose qui marche bien ?
Caïn, je suis à 100% en accord avec ta position de non changement qui devrait convaincre ton toubib, si ce dernier est ouvert au dialogue. Il luit faut comprendre ce que Prescripteur démontre avec les pièces jointes sur, entre autres, la mortalité après sevrage d'un TSO par rapport à celle des patients en maintenance.
Amicalement
Fil
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Dernière modification par ziggy (24 septembre 2014 à 16:20)
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Topmax a écrit
On voit bien que INB n'a jamais souffert d'une affection psy chronique comme la schizophrénie, 50% des schizophrènes (dont je fais partie) utilisent des drogues pour se "stabiliser"... Jusqu'à présent, à ma connaissance, il n'y a rien qui marche aussi bien que les opiacés.
QUE DEVRAIS-JE FAIRE INB??? ME SEVRER ET DELIRER ?!!!
@ Topmax,
Il y a toujours des cas particuliers donc faire des généralités ne sert pas à grand chose. Je répondais juste à Caïn pour son cas de sevrage aux opiacés.
Et j'ai aussi dis cela : "Sans les drogues légales, qui souvent, anesthésient les émotions, mais qui peuvent aussi apaiser un mal être (étant aide soignant je sais de quoi je parle)"... donc je sais que parfois c'est une solution que la drogue soit légal ou illégal !
Non je n'ai pas d'affection psy chronique, je suis juste border line :-) mais je me soigne. Chacun ses souffrances et ses méthodes pour les apaiser ! J'ai maintenant choisi la voie naturelle, donc je refuse tout médicament, mais crois moi, j'en ai bavé et j'en bave encore... Je confronte mes problèmes Topmax car j'en ai aussi même si je suis pas schizo !
Dernière modification par Intervenant Nuit Blanche (25 septembre 2014 à 02:31)
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[ Forum ] Dihydrocodéine en TSO - Substitution au Dicodin (380mg/jour) - Bilan après un an de traitement
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