J'ai besoin d'un medecin qui m'engueule pas d'un qui me comprenne

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prescripteur homme
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Bonjour,
Je me permets de vous solliciter sur un point un peu discutable.
Je fais une formation à  l'education therapeutique et j'ai un exercice à  faire
definir les qualites d'une bonne relation therapeutique, puis relater un exemple personnel qui illustre l'importance de ces qualités.
J'ai pensé que dans la relation avec les usagers de psychotropes, TSO notamment, il y a une bonne part d'education therapeutique sur tout ce qui concerne la RdR, le medico social etc...
Et naturellement la tolérance et "l'acceptation" des pratiques, même néfastes, est une qualité au service de l'alliance thérapeutique. D'ailleurs elles sont en général en rapport avec les changements positifs provoqués chez l'usager.
Toutefois, j'ai parfois entendu la remarque que je mets en titre. Je n'ai evidemment pas l'intention de rejeter la tolérance et la bienveillance,  mais je me demande si, parfois, il pourrait être plus efficace d'aider un patient qui est dans cette demande, d'être plus "paternaliste" et plus exigeant.
Avez vous une idée la dessus ?? Bien sûr il ne s'agit pas d'approuver le "pouvoir medical", tel que vous le connaissez trop, mais d'imaginer si une relation plus exigeante pourrait vous etre profitable et, surtout si oui,  à  quelles conditions ??
Cela rejoint un peu les demandes de sevrage en hospitalisation , qui souvent revêtent pour l'usager, un caractère "magique" (j'arreterai tout sans avoir à  le vouloir), alors que les résultats sont rarement au rendez vous (en tous cas après la sortie).
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (16 octobre 2013 à  18:57)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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drugstore cowboy homme
Repose en Paix
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Bonjour !
De mon "vécu", je m'aperçois qu'entre mon médecin traitant (depuis environ 20 ans) et moi, au début on ne parlait pas du tout de rdr, à  l'exception que nous avons basculé d'un commun accord du subutex à  la méthadone pour arrêter les injections systématiques de buprénorphine. Et je pense lui avoir beaucoup appris en matière de produits (licites ou non) ensuite, il a suivi régulièrement des stages ou formations afin de se "spécialiser" dans la toxicomanie.
Il y a quelques mois, j'avais imprimé une circulaire sur le skénan en tso que j'avais trouvé sur psychoactif, cette dernière démontrait que, exceptionnellement, la prescription de skénan pouvait remplacer celle d'un tso autorisé.
Quand j'ai fait lire cette circulaire à  mon médecin, il a fait la gueule et il était hors de question qu'il m'en prescrive, d'ailleurs je n'en voulais pas je visais plutôt un autre médicament en tso.
Alors au début et pendant longtemps mon médecin m'écoutait, s'intéressait, se renseignait... mais depuis quelques temps nos rdv sont devenus juste "formalité", je veux dire par là  que je m'assois, dis bonjour, échange deux ou trois mots le temps qu'il remplisse son ordonnance de méthadone (ne sachant jamais à  quel dosage je suis) et finir par un : "au revoir, à  dans 14 jours..."
Plus récemment, je me suis rendu au csapa à  côté de chez moi pour solliciter un traitement au baclofène afin d'arrêter ma consommation d'alcool, l'addictologue en face de moi n'a même pas discuté ni essayé de comprendre, aucunes questions, c'était un NON catégorique étant donné que c'était hors A.M.M sad
Pour conclure, je dirais que dans mon cas et celui de mon médecin traitant nous avons appris ensemble, je lui apportais beaucoup d'infos et vice versa.
@ prescripteur : j'espère avoir bien compris le sujet lancé et ne pas être H.S sinon je m'en excuse wink

DC

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Disturb homme
Anim' à  la retraite
Inscrit le 21 Aug 2013
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Salut à  tous les deux.

  Encore une fois Prescripteur , j'ai bien peur de devoir répondre...Ca va dependre des gens ...

  Certains , vont effectivement avoir besoin d'une fessée , ou d'un comportement paternaliste effectivement .
 
   Mais pour d'autres patients , il va falloir etablir une relation de confiance et compréhension avant toute chose.

  Je pense , qu'un bon doc', ou psy' , doit savoir justement se positionner et jongler avec les deux !!! en gros , doit savoir quand un patient à  besoin d'une tape sur les doigts , et quand il a besoin d'encouragement ou de reconnaissance.

  Tres bonne question ceci dit.  Désolé de ne pouvoir apporter plus...

Tout ce qui monte doit redescendre...

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Ricoson homme
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Bonjour a tous. Bonjour Prescripteur.

Je vais répondre comme les autres coté patient.
Par exemple, je prends mon dentiste. J'y vais quand ça va bien, ou mieux du moins.
Bien sur, quand cela ne va pas, je laisse tout aller aux vents mauvais.

JE n'aimerai pas qu'elle m'engueule. Elle ME connait depuis longtemps, et s'adapte a chaque fois a ma posture. La dernière fois, je lui avait parlé d'une forte dépression comme excuse a mon laisser aller et aux dégâts de ma dentitions. La, je lui ais tout dit, et elle l'a pris sans aucun jugement. Elle m'a compris et je savais qu'elle allait faire ainsi. Et c'est pourquoi j'y vais dès que ça va.

S'adapter a son patient en trouvant la façon d’aborder sa santé est peut être au sens large ce qu'un thérapeute devrait pouvoir  faire.  Allier le "savoir faire" et le "savoir être". En a il le pouvoir ?
En imaginant que le patient te le demande, en serais tu capable ?

J'ai pris le dentiste pour essayer de sortir ton questionnement de l'addictologie. Il n'est pas question de RDR, mais de pratiques hygiéniques, et pourtant, il conseille de se laver les dents, de venir régulièrement a ceux qui lui semblent avoir la nécessité du message. Je l’entends quand je suis dans la salle d'attente.

En revenant a nos moutons, et a mon CSAPA, j'ai un peu l'impression que le psychologue et le prescripteur se sont mis d'accord pour tenir les deux positions.  Le prescripteur étant avec MOI plus directive que le psychologue.
Par exemple, quand j'ai raté mon dernier sevrage et que je suis revenu vers elle, elle m'a un peu cassé en me disant : " Ah, qu'est ce que je vous avais dit. d'un air un peu sec". Et elle m'a avancé mon rendez-vous.
Elle a passé son temps a me dissuader de faire mes baisses systématiques a un moment. Elle l'a respecté, mais sans ménagement. "Vous n'en faites qu'a votre tete !!!".
EN revanche, bien qu'elle m'ait déconseiller de prendre mon traitement en deux fois, et qu'elle me l'ai dit sans ambages, elle a accepté ma gestion en deux fois. Et je sais que cela sera plus difficile a diminuer, mais elle m'a néanmoins compris.

JE ne sais pas si c'est une adaptation a ma personne, mais , pour MOI, cela ME va a merveille.

Voila ma petite pierre a ton questionnement.
Je manque d'expérience ( tout juste 1 an et 3 mois) et j'ai toujours pris mon TSO comme il m'était prescrit.

Bon, ca n'a pas du beaucoup t'avancer, et c'était comme disait DC peut etre un peu HS.

Amicalement.
Rico-Son

Dernière modification par Ricoson (17 octobre 2013 à  13:31)


Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.

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prescripteur homme
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Merci à  tous de vos réponses..  qui montrent en partie que ma question etait incompletement renseignée.
En fait, cela part d'une formation à  l'education therapeutique où on défend l'idée de respecter l'autonomie du patient, où on essaie de creer une alliance thérapeutique etc.. Donc ce n'est pas du tout dans la relation médicale' autoritaire, non respectueuse etc.. pas du tout !!
Toutefois j'ai pris l'exemple d'un patient que je suis depuis 5 ans environ avec qui j'ai une relation satisfaisante sur le plan confiance mutuelle etc.. (bien que je l'ai pris en charge parce que son comportement l'avait exclu du centre methadone). Et c'est vrai qu'il a progressé à  de nombreux points de vue.
Toutefois il n'arrive pas à  arrêter l'alcool, malgré son désir exprimé de le faire, et il tend à  "piétiner" sur le plan des activités quotidiennes.
Ma question est donc (et je la  lui poserai à  l'occasion) "En étant dans le non jugement et la tolérance , est ce que je lui rends vraiment service ?? Ou devrais je plus fortement lui montrer les méfaits de sa consommation d'alcool et de sa non motivation ?? S'il avait 12 ans, 15 ans j'aurais probablement, en relation avec ses parents, une "obligation éducative". Disparait elle à  la majorité ??
Il existe des techniques thérapeutiques qui ont une efficacité démontrée sur les consommations chez certains patients, mais qui dépassent la simple écoute et non jugement, dois je lui proposer s'il veut les essayer ?? (sachant que je me démarque ainsi du non jugement en estimant négativement sa consommation).
Je rassure = Il ne s'agit que de proposer , le respect de l'autonomie, le consentement éclairé restent totalement d'actualité. Mais la question est d'agir un peu comme un enseignant, si le patient le demande.(avec eventuellement le rappel au contrat et des sanctions educatives)
Cela vous parait peut maltraiter les pauvres mouches . mais la reaction au paternalisme médical, au peu de place laissé au patient , au non respect du patient a conduit à  prôner une attitude totalement à  l'inverse valorisant totalement l'autonomie du patient. Or, en matière de toxicomanie comme de tabac, de mauvais suivi du traitement etc.., et uniquement dans la mesure où le patient vient consulter librement , cela indique qu'il est ambigu sur son autonomie, désireux de faire certaines consommations mais aussi conscient des conséquences négatives. Il peut vouloir arreter et n'y arrive pas et aimerait que le soignant qu'il consulte l'aide à  reussir.
Vous avez exprimé que chez certains patients c'est une attitude qui serait autorisée au médecin, ce qui me conforte dans mon interrogation. Mais, notamment, quelles seraient les conditions pour que ce ne soit pas le retour du pouvoir médical ?? J'ai evidemment quelques idées la dessus et je peux, si vous le voulez, avancer des idées.
Je vous presente mes excuses si cela vous semble confus mais c'est une question qui me preoccupe et qui dépasse la cadre de la consommation de psychotropes. Et pour certains usagers c'est peut etre l'occasion d'exprimer au corps médical d'exprimer ce qu'ils  souhaiteraient  y trouver.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (17 octobre 2013 à  19:39)


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angeplume femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 27 Jul 2013
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Bonjour prescripteur,

Ayant suivi bon nombre de module de formation en therapie, je me demande si tu ne pourrais pas plutôt que de prendre comme tu dis une place plus paternaliste avec tes patients, essayer, par exemple, de travailler avec la reformulation. Je m'explique : ok monsieur si j'entends bien même si vous êtes conscient que vos patriques vont avoir ça ou ça comme conséquences ( points que tu peux toi même amenés dans l'entretien )vous souhaitez néanmoins les poursuivre ? Sur base de la réponse que donnerons les patients, tu pourras voir s'ils sont dans l'optique de travailler ou non un changement même si minime soit il.
Sans pour autant avoir pris une position haute sur eux.

Par contre lorsque tu parles de techniques thérapeutiques particulières, entends tu de faire réaliser des tâches au patient ou doit on l'entendre autrement ?
Bon voila, ce n'est que mon avis, en même temps, je ne crois pas avoir été très claire et suis peut être aussi très hs.
N'hésites pas à  me le dire prescripteur si c'est le cas ;-)
Bisous

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Merci de ta réponse.
Pour les tâches je pense en effet à  celles de thérapie brève, puisque tu sembles connaitre, (type injonction paradoxale, par exemple prendre 2 cigarettes si on en prend une). ou de TCC type noter la situation, les sentiments, les pensées, les comportements.
Pour la reformulation, bien sûr, c'est un outil classique d'education therapeutique.
Ma question etait simplement, en etant seulement dans la tolerance et le non jugement, est ce que cela convient à  tous.. ou est ce que pour certains il faut etre plus "jugeant".
Amicalement

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Disturb homme
Anim' à  la retraite
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Re salut !

  Je pense encore une fois que tu ne dois pas generaliser , pour certain oui sans doute cela peut il marcher , pour d'autres cela n'aura pas forcement l'effet escompté.

  A toi de sentir le truc...

  J'ai pas trop compris en revanche le coup des " taches "  avec ton exemple de cigarettes ...???surpris

Tout ce qui monte doit redescendre...

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
Inscrit le 09 Jul 2012
2280 messages
salut prescripteur,
je suis assez d'accord avec les autres quand ils disent qu'il faut etre comprehensif et tolerant,
mais moi j'ai vecu mes addictions aux medocs et a la cocaine differement aparement des autres, dans le sens où j'avais le coté tres clinique/medical avec ma psy ET le coté medical/conseils avec ma toubib addicto
et l'une comme l'autre, et là , je realise ma chance, ont toujours tolerées mes comportements en matiere de conso croisée, MAIS m'ont toujours fait comprendre avec ce fameux petit coté paternaliste (ou maternaliste dans mon cas) que ce n'etait pas bon pour moi....et ca me trottais dans la tete, ca a fini par faire son chemin....et j'ai compris que parfois, il faut quelqu'un pour nous montrer nos propres limites, et que c'est uniquement pour notre bien.....
c'est le coté educatif que j'ai eu la chance d'avoir, et sans doute ce qui m'a le plus aidée a m'en sortir!!
et oui, pour les exercices, c'est aussi parfois necessaire (j'ai connu) ne serait ce que pour pouvoir poser et voir les choses et la situation de maniere concrete, niveau psychologique, là  aussi, moi personnellement, ca m'a aidée!!

Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...

"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
A Disturb,
excuse moi j'avais résumé pour Angeplume qui semblait bien connaitre.
Les tâches en psychothérapie sont
Les Prescriptions de tâches

Peut-être avez-vous entendu parler d’un praticien en hypnose Ericksonienne ou d’Erickson lui-même qui prescrivait des tâches étranges voire loufoques.

Ces tâches sont de différents ordres :

Tâches métaphoriques : il s’agit d’exprimer le changement sous une forme métaphorique. A quelqu’un qui rêve de couper les liens avec une maman trop possessive, on peut tout à  fait demander d’acheter une corde et d’en couper un bout chaque jour. L’inconscient comprend très bien ce type de message (détruire, enterrer, couper voire brûler, sont des tâches symboliques par excellence).

- Taches ordaliques : il s’agit de prescrire une tâche plus pénible que le symptôme, à  l’apparition du dit symptôme. Par exemple, Erickson prescrivait des tâches insensées aux insomniaques en cas de réveil la nuit, ce qui fait qu’ils préféraient inconsciemment… ne pas se réveiller.

- Tâches paradoxales :Le but est de prescrire le symptôme au sujet. Le but est de réintroduire l’idée de contrôle du symptôme, de demander au sujet de le produire à  la demande.

- Tâches d’apprentissages : proches du comportementalisme, tâches qui permettent de développer les compétences nécessaires à  la résolution du problème.



L'exemple que je prenais "fumer 2 cigarettes chaque fois qu'on en fume une" repond + ou - aux tâches ordaliques et paradoxales ci dessus.

A Snoopy,
Merci de ta réponse. Le but de mes questions n'est pas evidemment de repondre à  mon exercice mais de dégager des modes de relation soignant-soigné, de soins et d'education therapeutique qui rendent reellement service à  certains usagers qui ont des objectifs et des demandes(sevrage, mieux etre etc..).
C'est pourquoi la réponse de Snoopy est interressante car cela l'ai aidé.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (18 octobre 2013 à  19:36)


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Julie femme
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salut Prescripteur,

Je ne sais pas si tu te souviens de moi, on avait eu une conversation en Mp, dans laquelle je t'avais expliqué ma forte dépendance au stilnox et tu m'avais donné de nombreuses pistes pour y réfléchir. J'avais d'ailleurs réussi à  arrêter... Mais j'ai commis une énorme erreur, celle de me croire capable d'une conso "festive"... bref, je ne suis pas là  pour parler de ma petite personne!

Pour répondre à  ta question, je pense que tu es dans le vrai. Personnellement, j'ai un jour rencontré un médecin qui m'a bien engueulée (attention, je dis "engueulée, pas méprisée!), et j'avais réussi à  m'en sortir. ça m'a donné une grosse patate et la motivation que j'attendais pour arrêter.

C'est très appréciable un médecin qui te comprends et qui est dans l'empathie, mais moi, ça ne m'aide pas à  décrocher. Car justement, quand il comprend trop, et est trop gentil, quelque part tu te dis "s'il me comprends si bien, c'est qu'effectivement il sait que c'est presqu'impossible d'arrêter, il comprends toutes mes raisons car il voit que je ne peux pas faire autrement".

Mais je ne parle que de mon cas perso bien sûr.

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Merci de ton post, Julie,
je suis en train de rediger mon "devoir" et je le mettrai en ligne quand il sera fini.
Je cois que de toutes façons une exigence de toute methode qu'elle soit "tolérante" ou plus musclée est l'accord du patient ou sa demande.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (27 octobre 2013 à  22:38)


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seba59 homme
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959 messages
Salut Prescripteur,

Déjà  tu veux parler des 5% de généralistes auto-proclamés qui acceptent de soigner des UD? Ou des 95% qui nous méprisent, nous infantilisent, nous insultent, nous enferment, nous dénoncent ou nous rembarrent vite fait (au faciès)?

Moi, je demande simplement qu'ils respectent le Serment d'Hippocrate qu'ils ont tous prêté avant d'être Docteurs en Médecine: pas de commerce, pas de refus de soins quelle qu'en soit la raison (race, religion, UD ou pas UD, etc.) et secret médical absolu.

Ce n'est pas à  toi Prescripteur que je vais apprendre qu'on ne fait pas le bonheur des gens malgré eux...

Amicalement,

Seb

"Ils ont cru s'enivrer des Chants de Maldoror, et maintenant ils s'écroulent dans leur ombre animale." H.F. Thiéfaine

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prescripteur homme
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Comme le l'ai bien précisé (du moins je pense) il ne s'agit pas du tout de valider ce que font ces médecins agresseurs. On part bien d'une attitude de tolérance et de non jugement. Toutefois, comme le dit Julie cela peut etre vu aussi comme une autre sorte de mépris, comme l'adage "toxicomane un jour, toxicomane toujours".
Ma question est donc = Est ce qu'une attitude plus exigeante est souhaitée par certains (la réponse semble oui) et alors dans quelles cas et avec quelles garanties éthiques = notamment l'accord voire la demande du patient.
A vrai dire, d'après les réponses, j'avais pratiquement abandonné l'idée mais la réponse de Julie montre qu'il y a une demande et, en tous cas, une perception d'une trop grande tolérance comme une forme de mépris.
Amicalement

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seba59 homme
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Déjà , parler d'alcool, de benzos ou de drogues illégales, change radicalement les rapports puisque ce sont des collègues qui ont prescrit les benzos (par exemple) et on ne se tire pas dans les pattes entre collègues (autre article bien intéressant du S d'H, qui apparente les toubibs à  une mafia légale).

Je crois qu'en cas de drogue illégale, la personne est automatiquement référée à  un addicto et ou psychiatre, qui normalement devrait être apte à  juger de la "posture" à  adopter avec tel ou tel "caractère" ou pathologie. La réaction "musclée" du médecin est sans doute le moindre des soucis de personnes qui ont déjà  côtoyé les forces de l'ordre.

Amicalement,

seba59

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psychodi homme
Pour ma santé :5 weed et j'les fume par jour
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981 messages
Bonjour prescripteur

je vais pour ma part te répondre du côté "soignant" en CSAPA et en secteur hospitalier..et comme psychologue...
ta question m'a renvoyé à  une discussion que j'ai eu l'autre jour avec un collègue médecin addicto qui évoquait la "fonction holistique" du médecin, son côté un peu magicien, que les patients respectent pour tel...et qui lui permet d'être parfois "paternaliste" pour reprendre ton terme...
mon avis (même si le positionnement est différent) est que certaines personnes (je ne dis pas "usager") ont plus besoin d'un cadre que d'autres...et j'irais même jusqu'à  dire que celles et ceux qui mettent le plus à  l'épreuve le cadre qu'on leur propose sont celles et ceux qui en ont le plus besoin.
Je constate tous les jours dans ma pratique qu'être dans le non jugement peut avoir aussi sa contrepartie, à  savoir que certaines et certains se sentent déconsidérés tant qu'on ne leur met pas leur problème sous le nez de façon un peu brutale, avec tact mais dans une certaine forme de jugement bienveillant quand même(qui voudrait tout de même s'extraire des normes et de la morales).
Un patient (au cours de sa Xième rechute dans l'alcool) m'a dit un jour  :"Je sais bien que vous ne portez pas de jugement...mais quand même, vous devez en porter à  un moment donné quand même ?!"...comme s'il l'attendait en fait !!
Je me demande s'il n'avait pas raison...
Une étude a démontré que, qu'elle que soit la technique employé en psychothérapie...c'est le style relationnel mis en place qui sera opérant !! Donc ton questionnement ne trouvera peut-être pas réponse trop précise mais il a le mérite de m'agiter la carafe plus qu'à  l'accoutumée (donc ça turbine)

à  plus

il y a des jours étranges
il y a des jours, j'm'étrangle
Surtout...ne pas se biler sur la route...
Psychoactif ? Faut s'abonner là, vite !!

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Melanie85 femme
Nouveau Psycho
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Bonjour Prescripteur,

Cette discussion est trés intéressante et complexe parce que chaque personne a des besoins différents .

Dans mon cas,ainsi que mon conjoint ,on n'est tout les deux dans le besoin d'avoir un médecin exigeant mais bienveillant .

J'ai été suivi par différents médecins depuis que je suis sous tso méthadone ,7èmes années pour moi.
A l'époque ou le 1er médecin  m'a suivi j'étais enceinte d'a peine 3 semaines .

Quelques mois plutot ,mon conjoint c'étais fais viré de ce csst par ce médecin suite a ses analyses d'urines positive,donc, j'avais bien conscience que dans ce centre,on n'avais pas le droit aux erreurs répétés.

Celà  m'allai trés bien car j'avais besoin de limite.
Mais quand j'ai eu ma  première erreurs de consommation après l'initialisation du traitement,j'ai voulu etre franche et l'avoué au médecin.

Là  je m'en suis pris plein la tete,il a appelé mon médecin généraliste pour lui dire ,tout en étant en face de moi, que je faisais n'importe quoi!

A partir de ce moment là ,alors que j'étais trés motivé et en confiance,tout c'est écroulé.
Petit a petit ,mes consommations on repris avec de moins en moins de temps entre chaque.

Mais comme j'étais enceinte et dans un vrai désir d'arret,j'ai fais des démarches pour etre suivi dans un autre csst (à  Reims)

Là  bas,on m'a proposé une post cure et un appartement thérapeutique pour la suite.

Et heureusement,je suis tombé sur des soignant (médecin et psy) bien moins méprisant mais exigeant.

Donc ,dans mon cas et celui de mon conjoint,l'exigence nous aide beaucoup a avancé,mais il faut aussi se sentir en confiance et respecté

D'ailleurs ayant déménagé ,changé de médecin pour en retrouver d'autres moins impliqué,actuellement on avance plus vraiment.

Je n'ai plus l'impression d'etre dans un travail pour me soigné mais plutot dans l'ordo vite fais ,bien fais, sans réel intérêt du médecin pour son patient.

Alors heureusement,niveau conso,je n'ai plus vraiment de problème par rapport a celà  ,mais niveau social,travail,arret du tso je ne me sent pas vraiment poussé a avancé.

Dernière modification par Melanie85 (28 octobre 2013 à  15:28)

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Disturb homme
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Salut Mélanie ,

" exigence du médecin " mais dans quel sens ??

Car par exemple , mon nouveau psy, tous les 28 jours , essaie de vouloir me faire diminuer tel ou tel médoc . C'est de l'exigence , mais que j'assimile plutôt comme une volonté de résultat de sa part.

Au début , j'ai accepté de baisser un peu les benzo et un switch suboxone ( au lieu de metha car il ne voulait pas ) , mais à  la longue , ses concessions, ou pire le fait de me justifier sur le fait de ne pas me sentir près à  diminuer , devient un peu pesant...

Mais bon , encore et toujours , chaque cas est différent...

Tout ce qui monte doit redescendre...

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
A Melanie,
Bien entendu je ne propose pas ce qu'avaient fait tes premiers médecins (exclusion etc..) et dans mon CSAPA je prêche la tolérance vis à  vis des analyses d'urines.
C'est pouquoi ce qui me parait interressant dans cette discussion ce n'est pas tant "faut il mettre des limites ?" que "comment mettre des limites intelligemment et quelles sont les limites de la recherche de limites, notamment quelles sanctions sont envisageables ??". Et pour moi si sanction il y a ce ne peut etre que des sanctions negatives acceptées par le patient et surtout des sanctions positives (felicitations).
A Diturb,
même remarque que pour Melanie,
Vouloir baisser arbitrairement les doses n'est PAS dans les bonnes pratiques.
A Seba,
Bien sûr, le consommateur voit des professionnels de sante mais justement ma question (qui peut guider leur formation à  ces Professionnels de Santé) est "est ce que l'attitude de tolérance et de non jugement est celle qu'il faut avoir dans tous les cas ?, ou est ce que pour certains patients une attitude plus "exigeante" n'est pas souhaitable.? Et comme je le dis + haut, avec des limites strictes, dont l'acceptation et/ou la demande par la seule personne interressée , le soigné.
nb= ma formation est dans le cadre d'un programme regional et la discussion peut deboucher eventuellement sur un debat regional.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (28 octobre 2013 à  16:56)


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Snoop' femme
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salut prescripteur,
je viens remettre mon grain de sel, avec MON avis et Mon ressenti, par rapport a MON experience:
mes addictions etaient pour moi un "symptome" d'un probleme plus profond, que maintenant (enfin!) on considere comme une maladie : la depression (avec grosses tendances a l'auto destruction)
pour ce qui est des "limites", j'ai tout eu! de l'hospitalisation d'office (apres de tres grosses conneries) où on m'a fait COMPRENDRE qu'on faisait ca pour M'AIDER, a la chambre d'isolement (quand j'echangeai les medocs et faisais rentrer des prods' dans l'hosto) où on m'a fait COMPRENDRE que si j'etais là  c'etait pour que j'aille MIEUX et que partout y'a des regles a respecter (ca pour le passage de prods') en passant par les tests "positifs" (oups) avec l'addicto, qui me faisais COMPRENDRE que bah non, c'est pas bien, je vais pas vous felliciter, MAIS n'oubliez pas que si vous venez en csapa, c'est parce que JE l'ai decidé, que J'AI demandé de l'aide, et que finalement, oui ma toubib pouvait s'en tenir a me filler une ordo, et point.....mais que c'etait MOI qui y perdait le plus, en ME detruisant......
bref, les "sanctions" etaient NECESSAIRES pour M'AIDER A COMPRENDRE le vrai but de ma demarche de soins, et surtout, ne pas l'oublier, et ne jamais lacher!!
ma toubib addicto, comme ma psychiatre, se sont "permises" de me donner de temps en temps, quand c'etait necessaire, une bonne "claque", parce qu'il y avait eu beaucoup de DIALOGUES entre nous, et qu'elles savaient ce dont j'avais BESOIN: la meme chose qu'une gosse a qui on mettrait une fessée si elle s'approche d'une falaise, d'une digue, d'une route, n'importe quoi de dangereux!! normal quoi!!
a preciser quand meme qu'apres chaque "sanction" negative, une fois que c'etait fait, ben JAMAIS ce n'etait de nouveau remis sur le tapis! c'etait FINI! un faux pas, une chute, on se releve et on se remet a marcher sans boiter.....
par contre, TOUTES les "limites" positives elles, revenaient systematiquement!! a chaque rendez vous, des encouragements, des petites remarques du genre "vous voyez, vous etes capable de ....", et meme en cas de rechute, c'etait des "c'est deja arrivé, n'oubliez pas que vous avez la force de remedier a tout ca, puisque vous l'avez deja fait/prouvé"
le "soigné" n'est pas toujours forcement lucide quant a ce dont il a BESOIN (comme un enfant), et je pense, pour repondre "enfin" a ta question, qu'un bon soignant doit etre en mesure via LE DIALOGUE de savoir quand mettre des limites et quelle facon sera la plus adaptée.....chaque personne est differente.....
et pour terminer, je pense que pour "eduquer" les soignants, il faudrait faire ce que tu fais en postant ce sujet : faire une sorte de sondage du point de vue des usagers, de leurs besoins et de leurs attentes....qui peux mieux y repondre??
d'ailleurs, j'ai devant moi un document venant de mon csapa (evry) qui concerne un séminaire Oppelia qui doit se derouler le 28 novembre, auquel je me suis inscrite; le titre : "Dialogues interdisciplinaires autour des addictions et savoirs experientiels des usagers" (avec stipulé en dessous "les usagers de vos structures sont les bienvenus")!!
c'est JE pense LA solution pour "apprendre" aux soignants : qu'ils puissent rencontrer et ecouter les soignés, afin de les comprendre, et de savoir comment "gerer" les differentes situations......
en esperant n'avoir choqué personne avec mon point de vue qui pourrai passer pour limite maso (l'UD qui apprecie de se faire remettre a sa place)
et precisant que ce n'est que MON point de vue, et que pour MOI c'etait NECESSAIRE....(me connaissant bien, mes toubibs auraient frolées la non assistance a personne en danger en ne "reagissant" pas)

allez, je sors.....hmm

Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...

"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

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Julie femme
Nouveau membre
Inscrit le 10 Feb 2013
27 messages
Le plus difficile serait peut être, pour le médecin, de trouver la limite entre une saine exigence, qui nous porte vers le haut, et le mépris, voire même une certaine violence morale. ça semble simple tant que ce ne sont que des mots mais en pratique...

L'histoire de Mélanie montre bien que c'est plus compliqué qu'une simple engueulade! Ce que tu as vécu, je l'ai vécu aussi (j'ai vu tant de médecins pour me guérir de mon addiction...), et le fait d'appeler un confrère devant nous, en parlant de nous en mal, c'est très violent, même humiliant!

pour résumer un peu, je dirai qu'une saine engueulade, qui va nous pousser à  la réflexion et nous sortir de ce côté "addict passif" ne doit jamais nous infantiliser. Mais bon, c'est facile pour moi de dire tout ça, et j'imagine bien que ça doit être bcp plus compliqué pour toi "sur le terrain", Prescripteur!

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
A snoopy et Julie,
Merci de vos réponses qui me semblent commencer à  cerner le problème.
Comme promis, je mettrai en ligne mon memoire , avant 15 jours environ.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Melanie85 femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 14 Mar 2013
186 messages
A Distrib,

Je ne parle pas d'une exigeance dans l'arret des traitement mais plutot une exigeance globale d'avancé, se resociabiliser,trouvé du travail,évité les consommations.

Là  ,je parle encore de mes besoins personnelles,ainsi que ceux de mon conjoint.D'ailleurs comme Snoopy,on as des tendances à  la dépression,es ce ses patients là  qui sont plus en demande de limite  et de repère,peu etre?

Mais il est vrai pour l'avoir aussi vécu, que nous demander des choses qu'ont se sent incapable de faire,comme la demande de ton médecin Distrib, de baissé tes traitements avec insistance, peu au contraire nous faire perdre confiance en nous.

Après ,je ne connais pas ton histoire,es que tu es stabilisés,es que tu fais des abus de médok!
Ton médecin est peu etre quelqu'un qui pense que les tso ne doivent pas etre pris a vie et que étant stabilisé,il serait temps pour toi de baissé.
Il y'a surement une raison a cette obstination a te faire baissé.

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Comme promis je joins le document que je vais envoyer comme "devoir".
Toutefois pour des raisons de confidentialité j'ai supprimé les détails sur la personne. (bien que ce soit anonyme mais certains détails pourraient le faire reconnaitre).
Vous verrez que j'ai cité (à  la fin) des interventions faites sur le forum. Je n'ai pas mis les pseudos, mais si vous le souhaitez je peux les rajouter. Je peux aussi supprimer des interventions si leur auteur le souhaite
Amicalement

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
Inscrit le 09 Jul 2012
2280 messages
merci prescripteur pour ce document!
ca serra bien utile!!
deux/trois toutes petites remarques : au tout debut du document, le terme "client" pourrait il etre remplacé par "patient" ou "soigné"?
dans la citation du premier intervenant/suite (moi tongue) quand je parle du seminaire Oppelia, ce n'est pas "savoir exponentiels" des usagers mais "savoir experienciel" des usagers....pas pareil.....
en tout cas, j'espere qu'il serra utile et efficace dans la modification necessaire de la "vision" des soignants sur les soignés....
et....moi, perso, tu peux citer mon pseudo si tu veux, j'assume pleinement tout ce que j'ai ecrit :)
bye !! salut

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Oui le terme de client est questionnable. Mais il faut remarquer qu'à  la base il s'agit bien d'une relation client professionnel contractuelle. Elle devient soignant soigné par les autres qualités. Mais il faut probablement que je le précise.
Amicalement

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Disturb homme
Anim' à  la retraite
Inscrit le 21 Aug 2013
1363 messages
Salut Prescripteur ,

  tout d'abord félicitation pour la synthèse !

  En revanche je n'ai pas bien capté où allait atterrir ce rapport ? Tu parles de débat régional, mais via quel " service " de l'état ? le ministère de la santé ? Qui va recevoir ton travail ? Car selon moi tous les acteurs médicaux en lien avec l'addiction devraient y avoir accès.

bye !
Disturb

Tout ce qui monte doit redescendre...

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
A Disturb,
Je me suis peut etre un peu avancé. Il s'agit basiquement d'un devoir dans le cadre d'une formation à  l'education therapeutique qui me permettra de mettre en place des actions d'education therapeutique.
Toutefois la structure qui donne la formation est une plate forme regionale qui non seulement fait la formation mais aussi aide à  la mise en place d'actions d'education therapeutique, au suivi etc...
Et au dela, clairement, defend dans les soins en général une nouvelle relation soignant soigné et entre soignants. D'ailleurs le devoir porte sur une relation de soins, pas spécifiquement sur l'éducation thérapeutique.
Donc, dans ce cadre, les principes énoncés dans le devoir pourront être défendus. On peut aussi envisager d'en tirer un texte plus général qui serait par exemple placé dans le psychowiki.
Le but etant en effet de changer les comportements, ce que je ne ferai evidemment pas tout seul mais ce que peut faire notre militantisme à  tous.  Donc, j'espere  que ce devoir ne sera pas, comme tu le craignais un simple coup d''épée dans l'eau et il ya des raisons d'esperer.
Amicalement

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
12147 messages
Bonjour à  tous,
J'ai reecrit mon texte mais en le prenant du côté de l'usager = quelles relations avec le soignant doit il promouvoir ?? C'est une maniere, à  mon avis, de mieux faire passer les choses avec les soignants.
Si vous etes OK je le proposerai pour le wiki à  Pierre.


ex1-rfc.pdf

Amicalement
PS je compte aussi le placer sur notre plate forme regionale addiction
http://www.addictions-franchecomte.org/

Dernière modification par prescripteur (13 novembre 2013 à  18:21)


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