Ces chiffres ne sont pas surprenants, toutefois ils appellent quelques commentaires.
1) le
depistage systematique est en principe obligatoirement proposé.
2) Toutefois, comme indiqué, l'infection est en général ancienne et donc le dépistage ne vas pas changer ces chiffres. Ce qui pourrait changer les chiffres est plutot la politique de
RdR en milieu ouvert, mise en place dès le début de la consommation.
3) D'experience assez peu de prisonniers acceptent un traitement de l'hepatite C en prison, en partie parce qu'il n'est pas proposé et en partie parce que les circonstances ne s'y prêtent pas. Ce serait interressant de pouvoir augmenter ce nombre.
4) La prevention de la transmission à
d'autres prisonniers (RdR) est largement perfectible, c'et un euphemisme.
D'une part accès aux
TSO, généralement OK pour ceux qui en ont deja à l'entrée mais accessibles de façon très inégale à ceux qui ne sont pas traités avant l'entrée en prison.
Mais aussi programme d'echange de seringues, surveillance des activités de tatouage etc..
5) Enfin, ne pas oublier, l'amélioration générale des conditions d'incarcération, notamment le régime cellulaire qui confine les prisonniers en cellule jusqu'à 23h/24.
Regardez sur wikipedia l'article en anglais "rat park " (
http://en.wikipedia.org/wiki/Rat_Park) qui montre que des rats élevés en cage "ordinaire" ont un fort appétit pour toutes les drigues, alors que quand ils sont élevés dans un environnement moisn hostile, cet appétit disparait.
La forte appétance de la pluspart des prisonniers pour les
psychotropes (le plus souvent les médicaments) n'est PAS une fatalité mais le resulat de notre indifférence à des conditions anormales d'incarceration !!!
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (05 novembre 2013 à 17:20)