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Dexter23 a écrit
a mon avis,un medicament pour aider les toxicomanes cela n'existe pas,le probleme avec les toxicomanes,c'est qu'ils sont(c'est ce que j'etais...):imprevisibles,incontrolables,dangeureux pour eux meme mais surtout pour les autres...
Bonjour Dexter ,
Je ne t'adresserai pas mon traditionnel "welcome" que je lance aux nouvelles et nouveaux inscrits .
-Ta phrase que j'ai "quôté" pue la méconnaissance de l'utilité des TSO , et tes 20 ans d'expérience dans la substitution montre seulement que ça à mal marché pour toi , mais cela ne représente que dalle par rapport à toutes et ceux que ces traitements ont "sauvés " !
-La suite de ta phrase pleine de clichés éculés , elle me débecte ! Que tu es à tort ou à raison , une piètre image de toi même ; et bien soit ! Mais d'en faire une généralité , c'est du grand n'importe quoi ...
J’espère pour toi que tu n'as pas confondu ce site avec "je cherche des copains.com " , parce que là , mon petit coco , tu vas allez aux devant de terribles désillusions ...
Ah oui , et tes conseils foireux
( : "alors deux conseils,reflechissez a deux fois avant de vous lancer dans ce genre de traitement,des personnes s'en sortent certes,mais peu d'elus et a quel prix(perdre le controle de sa vie et decliner doucement " )
, t'es grand et expérimenté , alors tu te les mets ou tu veux , mais pas sur notre site ! Capiche ?
Dernière modification par La lie (11 décembre 2013 à 14:29)
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la realité nouvelle que vous vous prenez en plein visage,cet conscience du temps perdu(des amis...) et a mon avis bien plus dure a gerer que la "descente de cet horreur,et le vrai combat va commencer...
En principe, quand on fini son TSO , on a déjà construit ou reconstruit sa vie, ses amis., et il ne reste plus qu'a faire perdurer cet état sans substitution.
Et c'est pourquoi, arrêter la substitution n'est pas un objectif en soit.
L'objectif principal et primordiale, c'est avant tout la construction ou la reconstruction. L'abstinence heureuse n'est pas possible sans ce passage, le bonheur passe avant l'abstinence et non par l'abstinence.
J'ai connu toutes ces années ou la substitution n'existait pas, et JE ne te souhaite pas de revivre cette époque épique, douloureuse, et trop souvent "mortelle".
Rico.
Dernière modification par Ricoson (11 décembre 2013 à 14:24)
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"En principe, quand on fini son TSO , on a déjà construit ou reconstruit sa vie, ses amis., et il ne reste plus qu'a faire perdurer cet état sans substitution.
Et c'est pourquoi, arrêter la substitution n'est pas un objectif en soit.
L'objectif principal et primordiale, c'est avant tout la construction ou la reconstruction. L'abstinence heureuse n'est pas possible sans ce passage, le bonheur passe avant l'abstinence et non par l'abstinence."
Juste ! Très juste ! L'abstinence seule ne peut pas être un objectif en soi.
Cependant, je me souviens très bien que lorsque j'ai arrêté le mien il y a 12 ans, jour après jour, milligramme par milligramme, je l'ai très bien vécu : j'avais l'impression, chaque jour, qu'un voile entre moi et mon moi, ou entre moi et la vie, s'envolait.
Mais c'est si personnel... Les généralités n'ont pas leur place ici. Je voyais autours de moi (en milieu hospitalier), d'autres pairs effectuer leur sevrage et en chier, mais grave !! Congelés, insomnies, vomissements, pleurs... moi je kiffais grave ! je n'ai absolument pas souffert. (mon doc de l'époque m'a dit que ça arrivait à 2 % des personnes en sevrage, ça m'a marquée, que cela soit vrai ou non.).
Ma décision de retourner dans la vie était si profonde, si irrationnelle, si puissante, que je garde un excellent souvenir de ces deux semaines de sevrage à l'hôpital.
Retrouver le plaisir de se réjouir de l'odeur du café, le matin. Remarquer que les perces-neige fleurissent.. c'était au mois de février... la curiosité qui revient, le souci de l'autre, l'envie de partager, de donner, la capacité de recevoir, à nouveau... waow....
Mais ceci est mon expérience.... et la mienne seule.
Après, il y a la vie... avec ses bons et ses mauvais côtés. Et je n'ai pas toujours été armée.. mais c'est une autre histoire !
Des becs !
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- Il est important de nous exprimer en notre nom propre et de parler en "JE", pour éviter au maximum les jugements de valeur.
Hors ton post (qui plus est publié dans la rubrique servant a seulement se présenter) et rempli de généralités, de préjugés et j'en passe.
Sinon rien a rajoute mes camarades on tout dit.
PS : Je t'invite a relire notre charte :
http://www.psychoactif.org/forum/misc.php?action=rules
Et a bien réfléchir, si tu n’adhère pas avec son contenu, la sortie c'est par labas ..
LLoigor
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moi je kiffais grave ! je n'ai absolument pas souffert
Mais, ce passage a zéro, c'est aussi mon histoire et ma cerise sur le gâteau que m'a offert la Méthadone.
Merci la Méthadone. Je n'ai pas encore les "perces neiges", mais c'est remplis de champs de coquelicots.
Rico.
EDIT: Merci Lloigor. Nos postes ce sont croisés. :)
Dernière modification par Ricoson (11 décembre 2013 à 19:19)
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Ricoson a écrit
(et je ne parle pas du sevrage sauvage a la "coold turkey"),
Salut Rico ,
c'est pas la premiere fois que je lis ce terme " cold turkey "
là tu fais référence au film , où à un certain type de sevrage à la dure.
je sais que ce n'est pas le sujet , mais en meme temps vu la présentation ... je me le permet
tu peux m'expliquer un peu peu plus ce que c'est stp ??
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Dernière modification par Ricoson (11 décembre 2013 à 19:57)
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Ricoson a écrit
Et oui, pas de méthadone a l'époque.
Houla, détrompe toi... aux USA, les programmes ont démarré sur les chapeaux de roue début 70, il en ont démocratisé l'accès a quasiment tout le monde... et Lennon n'était pas étranger au sirop magique... bien que cela ne l'empêchait pas de chanter son celebre "36 hours rollin in pain"... :)
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Ricoson a écrit
En principe, quand on fini son TSO , on a déjà construit ou reconstruit sa vie, ses amis., et il ne reste plus qu'a faire perdurer cet état sans substitution.
Et c'est pourquoi, arrêter la substitution n'est pas un objectif en soit.
L'objectif principal et primordiale, c'est avant tout la construction ou la reconstruction. L'abstinence heureuse n'est pas possible sans ce passage, le bonheur passe avant l'abstinence et non par l'abstinence.
J'ai connu toutes ces années ou la substitution n'existait pas, et JE ne te souhaite pas de revivre cette époque épique, douloureuse, et trop souvent "mortelle".
+1 Rico!
Dexter23 :
J'avais envie de te contacter en privé aulieu de te répondre sur cette discussion, pour être sur que tu prends le temps de lire certains arguments et de les prendre en considération.
Tu dis ne pas vouloir faire de ton cas une généralité, mais excuse moi tu le fais en beauté en cataloguant les TSO de cette manière. Sans même me permettre de prôner que c'est être le plus fort que d'en finir avec son TSO loin de là , je te signale qu'énormément de personnes arrêtent définitivement les produits en commençant leur traitement et se soignent dés lors en se reconstruisant totalement, c'est comme un sevrage sec mais sans souffrances physiques, et dés lors qu'ils se sentent assez détachés, ils arrêtent la méthadone en baissant jusqu'à 5mg et oups ... plus rien , plu d'opiacés. J'en ai dans mes connaissances donc ça j'peux te le garantir, sur des conso d'héro de 2 a 5 ans, pour passer ensuite par 1,2, 3 ans de méthadone allant de 60 a 5mg sur la derniere année, et en oubliant de prendre sa gélule de 5 plusieurs jours d'afilé et hop ... terminé le TSO.
Donc tout dépend vraiment de chacun. Si malheureusement le fait d'être sous traitement à base d'opiacé t'as encouragé à continuer à consommer et à ne pas te soigner et a continuer à te couper du monde et à être spectateur de ta vie, je te cite, figure toi que pour énormément de personnes qui prennent plaisir à venir échanger sur ce forum, c'est le CONTRAIRE qui se passe, personnellement (je ferais pas de généralités) j'ai trouvé je pense une énorme "béquille" dans le traitement méthadone, qui dés lors que j'ai bu ma premiere fiole, je n'ai plu reconsommé de produit. J'ai monté prog jusqu'à 60mg et aujourd'hui aprés 5 mois de traitements je suis très bien, je revis et ré-apprend a vivre exactement comme si j'étais sans traitement, c'est mon sentiment. Il m'a permis de quitter l'héro sans le sentir, et aujourd'hui j'épprouve aucun plaisir dans la prise de mon traitement, l'éffort niveau social et psychologique je le fais totalement avec le traitement, ensuite viendra le moment de baisser et de le supprimer, je vais profiter du fait de n'avoir que quelques années de conso .
Voila tout, pense que beaucoup s'épanouissent avec leur traitement, de façon à le diminuer naturellement au fur et a mesure d'une évolution amenant à une stabilité permettant de supprimer la béquille !
Certains vivent avec la béquille toute leur vie tellement qu'elle leur amène une stabilité qu'il ne risquerait pour rien au monde de perdre.
Pas perdre plus de temps à expliquer à quelqu'un que ce qui a été un échec pour lui peut amener a une réussite pour certains. faut pas mettre l'échec sur le dos de la méthadone mon ami dexter, mais bien sur le travail que tu as fait ou justement pas fait a côté de ce traitement en 20ans !
Perd pas espoir et oui il y a une vie après la substitution ... PENDANT aussi figure toi ! elle est même aussi belle et facile.
Au plaisir !
Robin
Dernière modification par Roubz26 (16 décembre 2013 à 23:43)
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