La majorité des français est favorable au cannabis, sous conditionsL’opinion de la population française vis-à -vis du
cannabis est en pleine évolution. Selon les résultats de la dernière étude EROPP, « Perception et Opinion des Français sur les Drogues », publiée le 12 Novembre dernier par l’Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies (OFDT), la proportion de français favorables à la consommation du
cannabis sous certaines conditions, a doublé entre 2008 et 2012, passant ainsi de 30 à 60%.
Cette évolution peut s’expliquer de plusieurs façons, la première étant simplement que de plus en plus de français refusent désormais de se faire manipuler et désinformer par les médias classiques, et font le choix de s’informer plus intelligemmentnotamment grâce à Internet.
Les français sont de plus en plus ouverts au cannabisCe changement peut aussi s’expliquer par la récente évolution de la situation légale du
cannabis à travers le monde, notamment au niveau du
cannabis thérapeutique qui est de plus en plus utilisé de manière légale, mais aussi pour le
cannabis récréatif qui commence enfin à être encadré, avec la
légalisation en Uruguay, au Colorado, et dans l’État de Washington. (source: lemonde.fr)
Enfin, il est intéressant de remarquer dans cette étude que les personnes les plus opposées au
cannabis, sont celles qui n’en ont jamais consommé. La peur de l’inconnu limite depuis toujours les capacités intellectuelles et logiques de l’être humain, et certains politiques ne se gênent hélas pas pour imposer leur avis sur un sujet qu’ils ne connaissent absolument pas.
Débat: Faut il légaliser le cannabis? TV5Monde, le 4 Janvier 2014, avec Laurent Appel (ASUD) et Dr Lebeau, addictologueEn France, des mères réclament du cannabis médical pour soigner leurs enfants
Sandrine Simmini est maman de la petite Lola, 10 ans, atteinte du syndrome de Dravet, une forme rare et sévère d’épilepsie. Elle subit un lourd traitement médicamenteux, qui selon Sandrine « n’arrange rien et dont les effets secondaires aggravent son état ». A bout de solutions, Sandrine a effectué des recherches sur internet et a découvert une alternative: le
Cannabidiol CBD, un phyto-cannabinoïde que l’on trouve dans la plante de
cannabis, qui possède de grandes propriétés thérapeutiques, mais pas d’effet psychoactif.
Les témoignages de parents satisfaits par le traitement au
CBD sont déjà nombreux aux États-Unis, et les essais cliniques viennent d’y être autorisés. Sandrine explique que « le
Cannabidiol accroît l’effet des médicaments que les enfants prennent déjà . Petit à petit, on peut diminuer leur dosage, et in fine, supprimer si possible un ou plusieurs médicaments, et leurs effets secondaires comme l’anorexie dont souffre Lola depuis deux ans ».
Sandrine et sa fille Lola, atteinte du syndrome de DravetMarie-Christine Ballot souhaiterait elle aussi pouvoir donner du
Cannabidiol à Louis, son fils de 14 ans atteint de la même maladie. Les deux femmes souhaiteraient cependant le faire en toute légalité, pour être suivies par un médecin et prouver médicalement les bienfaits du
CBD.
GW-Pharmaceuticals, la firme pharmaceutique connue pour son médicament
Sativex, qui sera disponible en France en 2015pour certains patients sous conditions (sclérose en plaques, en seconde intention, et avec prescription initiale par un neurologue ou rééducateur hospitalier), teste actuellement son nouveau produit Epidiolex sur des enfants. Prévu pour lutter contre l’épilepsie et plus particulièrement contre le syndrome de Dravet, les principes actifs de l’Epidiolex sont composés à 98% de
CBD, et ne contiennent pas de
THC.
Baby Bree, un bébé américain sauvé par le cannabis médical Face à la grande ignorance des médecins sur le sujet du
Cannabidiol, Sandrine a finalement décidé d’écrire une lettre au Président François Hollande, écrivant clairement « Je vous demande d’autoriser l’Epidiolex ». Elle n’a pas reçu de réponse, mais elle garde l’espoir et le sourire, en avouant que « dans peu de temps, si rien n’évolue, je m’en procurerai illégalement. Pour voir ma fille aller mieux. » (source: Est Republicain)
Un grand bravo à ces mères de famille pour leur courage, qui pourra servir d’exemple pour de nombreux autres patients ou proches de patients souhaitant bénéficier des nombreuses propriétés médicinales des cannabinoïdes.
ViDÉODes médicaments à
base de
cannabis? (France Télévisions)
Selon Obama, le cannabis est moins dangereux que l’alcoolLors d’une interview accordée au magazine The New Yorker, publiée le 19 Janvier 2014, le Président des États-Unis Barack Obama a déclaré « J’ai fumé de l’herbe lorsque j’étais enfant et je considère cela comme une mauvaise habitude et un vice, pas très différent de celui des
cigarettes que j’ai fumées lorsque j’étais jeune et jusqu’à un âge avancé de mon existence d’adulte.
Je ne pense pas que ce soit plus dangereux que l’alcool. »
Selon le Président des Etats Unis, le cannabis n'est pas plus dangereux que l'alcoolLe Président regrette que les jeunes issus des minorités pauvres de son pays, soient d’avantage susceptibles de subir des peines de prison pour avoir fumé de la
marijuana, que les jeunes issus des milieux riches. Enfin, Obama a salué la récente décision du Colorado et de l’État de Washington de légaliser le
cannabis, et ajoute qu’ « il est important pour une société de ne pas avoir une situation dans laquelle une grande partie des gens ont à un moment ou un autre enfreint la loi, et que seulement une petite partie est punie pour cela. » (source: lemonde.fr)
De nombreux États vont suivre l’exemple du Colorado et de Washington en légalisant le
cannabis récréatif en complément du
cannabis médical, et on peut supposer qu’il y a aura prochainement un grand changement dans la législation fédérale américaine concernant le
cannabis.
Publicité américaine pour le cannabisPublicité américaine pour le cannabisLa prohibition du
cannabis dans le monde s’étant faite sous l’impulsion des USA il y a plusieurs dizaines d’années, une fois que ceux ci auront légalisé le
cannabis au niveau fédéral, le reste du monde suivra rapidement les nouvelles directives américaines.
Liquid Board State ControlLiquid Board State Control
Par ailleurs, l’administration américaine de contrôle des boissons de l’État de Washington, recommande désormais aux patients de cultiver leur propre cannabisthérapeutique. Ce conseil figure dans la liste de recommandations pour le nouveau système de contrôle du
cannabis médical au niveau de l’État. (source: SeattlePi)
Enfin, le ministère de la santé du Canada, a publié sur son site internet des renseignements très complets en français sur le
cannabis et les cannabinoïdes, destinés aux professionnels de la santé.
N’hésitez donc pas à imprimer ces renseignements sur le
cannabis thérapeutique pour votre médecin, le corps médical étant hélas trop souvent mal renseigné sur le sujet. (source: Ministère Canadien de la Santé)
Du cannabis pour remplacer les médicaments ou l’alcoolUne étude publiée dans le journal Addiction Research and Theory, montre que la majorité des consommateurs de
cannabis médical le font pour remplacer des substances nocives telles que les médicaments pharmaceutiques (67.8%) ou l’alcool (41%).
Les trois principales raisons invoquées par les 404 patients de cette étude pour consommer du
cannabis ou des extractions de cannabinoïdes, sont la dépendance moins forte (67,7%), les effets secondaires réduits (60,4%), et la meilleure amélioration des symptômes.
Le cannabis peut remplacer avantageusement de nombreux médicaments nocifsL’étude fut conduite par les chercheurs du Centre de Recherche sur les Addictions de Colombie Britannique, de l’Université de Californie, et de l’Université d’État de New York. Elle conclue qu’« avec 75,5% des patients utilisant le
cannabis pour remplacer au moins une autre substance, et en prenant en compte le nombre croissant d’études aux résultats similaires, et les mécanismes biologiques crédibles expliquant ces résultats, des essais cliniques randomisés d’utilisation du
cannabis en
substitution de substances problématiques, paraissent justifiés ». (source: Informa Healthcare)
Le cannabis au volant, 30 fois moins dangereux que l’alcoolUne grande étude scientifique a été menée sur plusieurs milliers d’individus parmi 6 pays de l’Union Européenne (Belgique, Danemark, Finlande, Italie, Lituanie, et Hollande), pour comparer les risques d’accidents graves après la consommation de différentes drogues, que celles ci soient légales (alcool, médicaments..) ou pas (cocaïne,
héroïne,
méthamphétamine,
cannabis…)
Les résultats indiquent que les risques d’accidents graves sont les plus élevés lors de la consommation d’alcool, alors que le
cannabis est de loin la substance la moins dangereuse avant de prendre le volant, parmi tous les
psychotropes étudiés.
Il est ainsi 30 fois plus dangereux de conduire avec 0,8 gramme d’alcool par litre de sang (environ 3 verres) que de prendre le volant après avoir consommé du
cannabis, quelque soit la quantité. Dans certains cas, la consommation de
cannabis aurait même amélioré les performances de conduite! (source: Accident Analysis & Prevention, Volume 59, October 2013, Pages 346–356)
Le cannabis cause beaucoup moins d'accidents que l'alcoolLe cannabis cause beaucoup moins d’accidents que l’alcoolCes résultats sont en totale contradiction avec le discours servi depuis longtemps par les politiques et les prohibitionnistes, dont l’un des principaux arguments contre le
cannabis est d’invoquer le danger sur la route.
Alors qu’il est possible de conduire sous l’influence
psychotrope parfois très lourde de médicaments parfaitement légaux, les patients qui font le choix de se soigner naturellement avec la plante de
cannabis risquent hélas de se faire contrôler en conduisant et de subir de lourdes conséquences administratives ou pénales. Le risque majeur du consommateur de
cannabis au volant, reste donc finalement de subir un contrôle.
Si l'alcool est légal, pourquoi pas le cannabis ?Si l’alcool est légal, pourquoi pas le cannabis ?Nous pouvons également remarquer une fois encore la désinformation dont font hélas preuve la plupart des médias, qui ont choisi d’ignorer totalement ou de passer sous silence les résultats de cette étude, ces mêmes médias s’empressant pourtant de publier de gros titres sensationnalistes dès qu’un consommateur de
cannabis est impliqué dans un accident, même si ce dernier n’a bien souvent aucun rapport avec la plante.
Bien qu’il soit moins dangereux de conduire sous influence du
cannabis que de l’alcool, nous vous déconseillons bien sûr cependant de prendre le volant lorsque vous ressentez les effets de la plante, et de patienter le temps de retrouver vos pleines capacités.
La ville de Turin demande au gouvernement italien de légaliser le cannabisLors du conseil communal du 13 Janvier 2014, la ville de Turin a voté en faveur de la
légalisation du
cannabis.
Ce vote demande au gouvernement italien d’abolir la loi Fini-Giovanardi qui interdit la culture et la consommation de
cannabis, et de revoir la législation du
cannabis en Italie de matière totale, que ce soit pour les médicaments à
base de
cannabis, dont les expérimentations sont en cours actuellement dans plusieurs régions italiennes, mais également pour le
cannabis récréatif.
[small]Cannabis en Italie[/small]
Bien que ce vote symbolique n’ait hélas pas de valeur légale ni d’application directe, il permet toutefois de relancer le débatsur le
cannabis au sein du pays. Une
légalisation du
cannabis aurait bien sûr des répercussions économiques très importantes, notamment au niveau du tourisme. (source: The local.it)
Le cannabis à nouveau dans le catalogue officiel de la Pharmacopée VégétaleMonographie du cannabisL’association Américaine de Pharmacopée Végétale (AHP) vient de publier une monographie très complète sur le
cannabis, écrite par les meilleurs experts mondiaux, et fournissant les standards d’identification, de pureté, d’analyse, de qualité, ainsi que des informations sur la culture et la conservation de la plante de
cannabis.
Selon le Président de l’AHP, Roy Upton, « le
cannabis a été utilisé en tant que médecine tout au long de l’histoire écrite, et selon les preuves archéologiques, depuis très loin dans l’antiquité. Dans toutes les cultures ayant eu accès au
cannabis, que ce soit localement ou par le commerce, partout où il s’est développé, il fut utilisé à la fois de manière médicale et de façon récréative ».
Nous pouvons remarquer que la première monographie sur le
cannabis avait été présentée aux USA en 1850, mais qu’elle fut retirée en 1942, il s’agissait alors de la 12e édition. La monographie sur le
cannabis est donc enfin disponible à nouveau, plus de 70 ans après sa disparition forcée, soutenant ainsi la fin de la prohibition cannabique aux États-Unis et dans le monde.
L’information fournie dans cette monographie sera utile pour tous ceux impliqués dans l’usage médical du
cannabis, incluant les cultivateurs, médecins, patients, praticiens, laboratoires d’analyse, chercheurs… en détaillant notamment de manière précise différentes méthodologies de quantification de cannabinoïdesspécifiques. (source: American Herbal Pharmacopoeia)
Histoire du cannabis medicalLe cannabis réduit le risque de dysfonction érectileUne des causes les plus fréquentes de la dysfonction érectile, est un taux élevé de cholestérol. Une étude réalisée sur des souris et publiée dans le journal Clinical & Developmental Immunology, explique que le
cannabis pourrait aider à résoudre ce problème, en influant sur les récepteurs CB2, présents également dans les tissus du pénis.
Les chercheurs déclarent que « pour résumer, l’activation du récepteur CB2 réduit les caractéristiques histologiques associées à la dysfonction érectile chez les souris hypercholestérolémiques ».
Le cannabis réduit les risques de problèmes d'érectionBien qu’elle n’en soit qu’à ses premières étapes, cette recherche prometteuse aidera la communauté à éclairer le débat sur lesrelations entre le
cannabis et le sexe. (source: Hindawi)
Le CBD protège le foie des dommages liés à l’alcoolUne nouvelle étude, menée au sein d’universités chinoises et américaines, et publiée dans le journal Free Radical Biology and Medicine, montre que le
Cannabidiol CBD protège le foie des dommages causés par la consommation d’alcool.
Les chercheurs déclarent « nous avons trouvé que le
CBD, qui avait été reporté pour agir en tant qu’antioxydant, peut protéger le foie de la stéatose hépatique causée par le stress oxydatif généré par l’alcool».
Cette protection s’effectue par de multiples mécanismes, incluant la diminution du stress oxydatif, mais aussi via la prévention de l’activation de la voie métabolique JNK MAPK, et l’augmentation de l’autophagie. (source: Science Direct)
Alcool vs Cannabis
Les cannabinoïdes efficaces contre le cancer de l’estomac et du côlonUne étude publiée dans le journal Phytomedicine, et publié sur le site National Institute of Health, montre que le
Cannabidiol CBD représente un nouveau traitement contre le cancer du côlon.
Les chercheurs déclarent que « le
CBD réduit la carcinogenèse du côlon et inhibe la prolifération des cellules cancéreuses colorectales via l’activation des récepteurs CB1 et CB2. Ces résultats pourraient être d’un grand intérêt pour l’usage demédicaments à
base de
cannabis dans la lutte contre le cancer. » (source: ncbi)
Les cannabinoïdes sont efficaces contre un certain nombre de tumeursPar ailleurs, une nouvelle étude menée sur des souris, et publiée dans le journal Chemotherapy, montre que l’activation des récepteurs cannabiques peut mener à la destruction des cellules cancéreuses de l’estomac. (source: ncbi)
Enfin, une nouvelle étude financée par le gouvernement des États-Unis, et publiée dans le Journal of Biological Chemistry, montre de manière surprenante que le
THC peut modifier certains gènes du corps humain, ce qui pourrait résulter en une amélioration d’un certain nombre de conditions, et plus particulièrement concernant les maladies inflammatoires telles que le cancer.
Les chercheurs ont identifié que le
THC modifie de manière positive 13 brins de micro-ARN, incluant le mir-690, fortement lié aux réponses inflammatoires, et concluent que « ces résultats indiquent que le
THC pourrait soigner les maladies inflammatoires telles que le cancer. » (source: jbc.org)
Cultivatrice de cannabis medicinalLe cannabis ne provoque pas la schizophrénieUne nouvelle étude de Harvard, réalisée sur 4 groupes de patients et publiée dans le journalSchizophrenia Research, montre que l’usage de
cannabis, quelle que soit la quantité, ne mène à aucune augmentation des cas de schizophrénie, malgré des dizaines d’années de propagande prohibitionniste certifiant le contraire.
Les relations observées auraient en fait une origine familiale, et ne seraient donc pas causées par la consommation de
cannabis elle-même. (source: schres-journal)
La Jamaïque se lance dans le cannabis médicalLe pays de Bob Marley, connu aussi pour sa célèbre
ganja, vient de créer la toute première entreprise de
cannabis médical, appelée MediCanja.
La compagnie va concentrer ses premières recherches et développements autour du
cannabidiol CBD, un cannabinoïde aux nombreuses propriétés thérapeutiques, et sans effet psychoactif.
Medicanja, première entreprise jamaïcaine de cannabis médicalMedicanja, première entreprise jamaïcaine de cannabis médical
Henry Lowe, un scientifique local à la direction de Medicanja, précise qu’ils n’enfreindront aucune loi ou convention locale ni internationale, et qu’ils ont « eu la permission de fonctionner, et que le Parlement Jamaïcain met en œuvre une législation qui permettra à certaines choses de pouvoir se faire. »
Il ajoute que la
marijuana médicinale est reconnue pour traiter une diversité de maladies incluant l’insomnie, l’anxiété, les nausées et vomissements, la douleur, les symptômes de certains types de cancer, ainsi que le glaucome. (source: Reuters)
Documentaire sur les enfants consommateurs de
marijuana thérapeutique aux USA
Reportage sur les personnes âgées consommant du
cannabis médical aux États-Unis
Source :
ALCHIMIA WEB