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Gaspardo a écrit
Bonsoir Laurent,
Je ne suis pas toxico, ne suis pas de traitement, c'est mon fils qui est toxico. Depuis une semaine, j'ai rencontré 3 médecis différent qui prescrivent de la méthadone. L'un d'entre eux me disait que 2mg était une dose homéopathique et que l'arrêt total était purement psychologique. malheureusement, souvent le psychologique prend le pas sur le physique mais avec seulement 1, tu dois pouvoir y arriver; tiens nous au courant, cela donnera espoir à tous.
Oui ils sont sympa ces médecins mais il faudrait qu'il se mette à jour... car on sait maintenant que le syndrome déficitaire lié à l'arret d'une cnsommation opiacés n'a rien de psychologique. Si je prends en compte mes expériences des sevrages subtex, je ne peux assurer qu'en arretant à 0.4mg cela n'avait rien de psychologique : état de délabrement physique, alterné de sueurs froides, d'hyperthermie suivi d'hyopthermie (thermoregulation en vrac), sans parler d'un mois avec les jambes eclatés et mal de rein avec en prime des diarhées extrêmement violentes...
il serait temps d'arreter de se voiler la face : meme à petite dose, les symptômes ne sont pas psychologiques comme il pourrait letre avec le cannabis. Rien à voir.
Par contre si j'ai galéré avec le sub, la métha 1 mg j'ai pu l'arreter sans rien sentir.... niquel !:)
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ziggy a écrit
Oui ils sont sympa ces médecins mais il faudrait qu'il se mette à jour... car on sait maintenant que le syndrome déficitaire lié à l'arret d'une cnsommation opiacés n'a rien de psychologique. Si je prends en compte mes expériences des sevrages subtex, je ne peux assurer qu'en arretant à 0.4mg cela n'avait rien de psychologique : état de délabrement physique, alterné de sueurs froides, d'hyperthermie suivi d'hyopthermie (thermoregulation en vrac), sans parler d'un mois avec les jambes eclatés et mal de rein avec en prime des diarhées extrêmement violentes...
il serait temps d'arreter de se voiler la face : meme à petite dose, les symptômes ne sont pas psychologiques comme il pourrait letre avec le cannabis. Rien à voir.
Par contre si j'ai galéré avec le sub, la métha 1 mg j'ai pu l'arreter sans rien sentir.... niquel !:)
Merci Ziggy pour ces infos, c'est ce que me dit mon fils, mais j'avais tendance à plus croire les médecins.
Il me dit qu'un sevrage brutal est pratiquement plus difficile avec la méthadone qu'avec l'héroïne.
J'aimerais bien avoir votre avis là -dessus
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Dernière modification par Ricoson (28 janvier 2014 à 11:49)
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Dernière modification par stella (28 janvier 2014 à 10:01)
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C'est vrai que le sevrage brutal de métha ou de sub est très dur pour l'organisme (et le psychisme).
C'est aussi dur que la came, mais ça dure plus longtemps.
Mais c'est parce que ce n'est pas un traitement que l'on arrête brutalement.
Ca se fait sur la longueur, tranquillement, histoire d'avoir le temps de se poser, de refaire plein de choses à côté, de retrouver une vie "normale" (j'aime pas ce mot là mais c'est l'idée)
Tu ne peux pas couper avec les problèmes d'addictions en un claquement de doigts.
Faut réapprendre à vivre, d'une autre manière, et le tso est là pour t'aider à prendre ce temps.
C'est aussi pour ça qu'il est bon d'avoir un suivi psychologique avec, dans les premiers temps au moins.
Ca aide à comprendre pas mal de choses sur ce soi, si on se donne la peine de le faire correctement, et qu'on a la chance d'être tombé sur de bons professionnels.
Voilà , j'espère avoir répondu à ta question.
Ton fils ne t'a pas menti sur ce coup là
Amicalement
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ziggy a écrit
Enfin bon juste pour compléter, j'apporterai quand même un gros "BEMOL" sur l'idée que la méthadone est un sevrage "horrible" et surtout je m'oppose farouchement à cette légende qui nous dit que la méthadone est plus difficile à sevrer que l'héroïne. A mon sens, et c'est mon point de vue, c'est largement FAUX et archi-faux pour tout un tas de raisons et de faits... ca me rappelle l'époque ou j'en avais marre du sub et j'avais décidé de me remettre dans la came pour tenter de mieux me sevrer. J'avais rien compris, mais vraiment rien.. et j'ai ramassé sévère.
oui ,si j'ai bien tous compris,dans tous les cas il y a sevrage..!!??
il semblerai logique que la difficulté de celui ci dépendes de la duré de l’addiction?non?
une personne qui (par exemple) consommerais des opiaces depuis mois d'un ans ,aurais plus de faciliter qu'une autre qui en consommerais depuis plusieurs décennies???
le temps n'a aucune influence dans l’adaptation du produit sur le corps ??
ou la douleur (probable) ressentie en cas de sevrage et tel proportionnel aux temps d’emplois du produit??
que de question a la veille du RDV de demain pour entamer cette fameuse cure a la méthadone
Shaolin a écrit
Faut réapprendre à vivre, d'une autre manière, et le tso est là pour t'aider à prendre ce temps.
oui,il me semble en effet aussi que c'est une part importante, changer ce "rituel",qui pour ma part me donnais une place confortable dans top 10 de la déstructuré hiérarchie des zombie du quartier. qui arrangeais bien ma fainéantise naturel,(adieu monde cruel snif!!)
@Laurent290882,je pense qu'il y a d'autre calment pour finaliser ,même des homéopathique assez efficace (tester et approuver il y a longtemps après une decro a l'ancienne
en tous cas lâche pas l'affaire,tu est sur la ligne d'arriver
Manu.
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mortfine a écrit
oui ,si j'ai bien tous compris, dans tous les cas il y a sevrage..!!??
il semblerai logique que la difficulté de celui ci dépendes de la duré de l’addiction? non?
une personne qui (par exemple) consommerais des opiaces depuis mois d'un ans ,aurais plus de faciliter qu'une autre qui en consommerais depuis plusieurs décennies???
le temps n'a aucune influence dans l’adaptation du produit sur le corps ??
ou la douleur (probable) ressentie en cas de sevrage et tel proportionnel aux temps d’emplois du produit??
que de question a la veille du RDV de demain pour entamer cette fameuse cure a la méthadone
Manu.
salut manu, et oui forcément des questions se posent et je vais essayer à la hauteur de mes moyens d'éclairer ta lanterne...
1) dans tous les cas, il y a sevrage?
Evidemment la métha est un agoniste, un dérivé synthétique puissant de la morphine, aussi si tu l'arrêtes n'importe comment, en plein milieu, cela induit forcément une réaction de syndrome de sevrage qui , avouons le, en a traumatisé plus d'un effectivement... il s'agit d'un syndrome de manque atténué mais décuplé dans le temps. Si ça a l'avantage d'être beaucoup plus modéré qu'un keuch d'hero, ça a le malheur de durer 6 à 8 semaines pour la simple partie physique.
C'est pour cela qu'il y a un protocole médical précis qui vise à intelligemment réduire au maximum les désagréments et qu'il faut faire les choses correctement et surtout arrêter de faire de la merde. C'est le maitre mot dans un TSO : se laisser guider par son addicto et faire ce qu'il dit. En faisant ce qu'il faut, j'ai fait une cure méthadone complète il y a quelques années, et je te jure que je me suis sevré sans la MOINDRE SUEUR alors que j'étais croché depuis des années à des doses gargantuesques...
pourtant j'y croyais plus car j'avais fait X tentatives de décro de subu ou c'était l'horreur totale... et je m'accrochai dans la souffrance mais je finissais toujours par m'écrouler, toujours plus bas. Plus je m'agitai, plus je chutais... Aussi dynamisé par tant d'échec, j'avais fini par me persuader qu'il me serait impossible de sortir des opiacés, quelles que soit leur forme, et ça me déprimait totalement.
Certains m'ont mis en garde contre la métha en me disant que le sevrage en était extrêmement dur. Et ben, sérieux, pour moi, de mes 30 sevrages toutes molécules opiacés confondues, le sevrage méthadone est de très loin ma meilleure expérience et de loin... j'ai descendu sans galérer jusqu'à 1 mg et break : de là , j'ai RIEN senti (à part du stress) et pour la première fois depuis 10 ans, j'ai réussi à m'abstenir de tout opiacés pendant deux ans (un record pour moi) sans jamais y penser... jusqu'à croiser un vieux potes un samedi soir et avoir la faiblesse de me dire "pourquoi pas ce soir exceptionnellement". Un shoot qui a ouvert la voie à une série de plus 1000 taquets et je suis actuellement en train de me battre contre ça et aujourd'hui je fête l'anniversaire de ma première pleine sans shoot :) et 40 de metha cool...
2) il semblerai logique que la difficulté de celui ci dépendes de la duré de l’addiction? non? une personne qui (par exemple) consommerais des opiaces depuis mois d'un ans ,aurais plus de faciliter qu'une autre qui en consommerais depuis plusieurs décennies??? le temps n'a aucune influence dans l’adaptation du produit sur le corps ??ou la douleur (probable) ressentie en cas de sevrage et tel proportionnel aux temps d’emplois du produit??
Bien évidemment, forcément cela joue... mais en fait ce n'est pas si évident que ça. En fait, cette notion de temps joue un rôle essentiel au début mais ensuite cela s'écrase. C'est pour cela que la durée de TSO n'a aucune importance et que partant de là , autant prendre le maximum de temps pour renforcer les acquis et diminuer le plus doucement possible pour "tromper le corps"...
Je m'explique : avant la contraction du manque, le temps est effectivement un facteur essentiel. Plus tu consommes jour après jour, plus ton corps s'habitue et plus le manque sera féroce. Aussi un mec qui a consommé une dizaine de jours aura une petite grippette alors que celui qui tape quotidiennement depuis 6 mois risque de se vider par tout les trous... Ok...
Par contre, ensuite une fois bien bien croché, il n'y a plus vraiment de différence. Ton corps est habitué et une fois adapté, il est adapté. Si bien que si tu ne changes pas ton dosage, il n'y a pas vraiment pour le sevrage physique de différence entre un an, deux ans, cinq ans... et même après 30 an d'hero au quotidien, le sevrage ne durera que 7-10 jours quand même et ne sera pas forcément pire qu'à la fin de la première année...
j'en veux pour preuve mes expériences personnelles. Sur le subutex par exemple, la première fois que je m'y suis substitué alors que ça m'aidait vraiment, tout le monde m'a mis la pression pour que j'arrête au plus vite, car soi disant plus j'attendrais plus ce serait dur (=idée reçue de MERDE). En 2 mois j'ai réduit de 16 à 0.4 puis lâchage... crois moi ou pas, ça a été le pire sevrage de ma vie, le seul ou j'ai chialé de keuche, tant j'en pouvais plus au huitième jour après 5 nuits sans dormir sans manger : l'horreur. J'ai tenu 20 jours et un matin en me levant, après une heure sur le gog, j'ai dit stop : j'ai pris 150e et me suis acheté 5 gr de marron. Ensuite je me suis stabilisé une année pleine et après 12 mois sans un extra, j'ai décidé de stopper pour voir : j'étais à 2 mg et j'ai très bien vécu ce sevrage, cinquante fois mieux après un an plein de subutex qu'après 8 semaines.......................... des anecdotes j'en ai des dizaines de la sorte...
cette semaine encore je viens d'arrêter ma conso de came en IV, et malgré plus de dix piges, ça a été plus facile que bien des sevrages du début de mon intoxication il y a 10 piges....
Car tout ceci est plus complexe et beaucoup plus multifactoriel.
En fait ce que mon addicto m'expliquait c'est que ce qui "excite" le manque c'est les changements d'états, les variations soudaines qui hypersensibilisent les récepteurs. C'est pourquoi quand on consomme un jour sur deux, on vit l'enfer et le sevrage est hyper hardcore et bien plus horrible que quand on consomme quotidiennement...
Par contre, sur la question de la durée d'une addiction, si le temps n'a pas un role très important pour le manque à proprement parler, par contre le temps joue bien un rôle dans le syndrome déficitaire évidemment ... plus on a passé du temps dans la came plus le corps peine à refonctionner par lui même après le sevrage...
voila pour les infos mec,
Ziguan
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noibé a écrit
salut,
tu fais partie des 3 ou 5 % qui ne garderont pas leur traitement métha a vie,je trouve ca plutot courageux de ta part car moi mon TSO(400mg de sken en IV),et bien ca me terrifie rien que d'envisager de l'arreter)
Pourtant mon corps commence a etre fatigué de ces années de drogues dures et d'injections.
en fait il faudrait que je passes a la métha et que surtout j'arrete de shooter
Je sais pas encore vers quoi m'engager ,
Amitiés,
NOIBé
Salut Noibé,
Je pense qu'il est illusoire de te demander de diminuer tes shoots de sulfate de morphine par toi-même, donc il faudrait un produit que tu ne puisses pas shooter, je pense. Donc, la méthadone est à peu près ta seule porte de sortie.
Moi, au début, je n'étais pas vraiment un adepte de la métha, mais en revenant de Thaïlande il me fallait minimum 5g de la brown hollandaise pour être déblanchi (alors que les autres à côté de moi, piquaient du nez avec 1g). J'ai tenu 3-4 jours puis je suis allé dans un centre où ils m'ont filé 150mg de métha tout de suite.
Maintenant, je prends ma métha (100 le premier jour, puis 50) et environ une fois par semaine je consomme de la came et si une semaine ça ne s'arrange pas, je remets à la semaine suivante. Il n'y a plus d'urgence, t'es pas obligé de prendre le premier truc qui vient, ton mental change également, ta santé s'améliore, tu fais d'autres trucs.
Donne-toi une chance et imagine le cauchemar si ton médecin prescripteur disparaissait, prenait sa retraite, se faisait taper sur les doigts par la Sécu ou déménageait. Tu serais, je pense, dans une belle m****.
Amicalement,
seba59
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