Bucy j'ai été refusé parce que j'étais sous métha, mais après avoir rencontré des dizaines (au moins 40) anciens et entendus leurs récits de douleur, la mentalité 'pas de cachet même un doliprane..." surtout je ne connais aucun qui en est sorti clean un an après.
Aujourd'hui on sait que plus on fait de l'abstinence un but et même une condition pour l'atteindre....(déjà c'est absurde comme raisonnement et si tu peux être clean 8 mois tu n'as pas d'addiction!).
D'ailleurs les cas les plus lourds que j'ai connu et qui ne s'en sortent pas, on fait le patriarche et le père jaouen, très bien, mais ils mettent souvent la prison comme moment le plus clean (quand bien même ils y ont chopé le dass), qui a abouti à une abstinence qu'on ne vise plus en addictologie.
Par contre le récit de vie, et l'entre aide sont intéressants, maisd pourquoi pas les deux, l'addictologie avec
TSO et la psycho-entre aide.
Le problème est la vision unique aujourd'hui c'est la psychiatrisation avant c'était la prison entre les deux on a fait ce qu'on pouvait.
Cela n'a pas marché...Kate est morte et les encadrants pas plus que les médecins n'ont par leur expérience aucune légitimité totale à vous soigner.
Ce qui manque c'est la place qu'avaient les anciens consommateurs évincés depuis l'arrivée de 'l'addictologie' sans psychologie, mais un psychiatre et des
neuroleptiques.
Pour moi Psychoactif c'est l'expression de la volonté des UD et addicts (pas pareil) d'être au centre du soin. Le soin qui n'est pas que médical, puisqu'il y a une
stigmatisation et une prohibition et un contexte social il faut s'occupper de chacun avec tous les moyens disponibles (12 cures sans psy et sous
tercian, 10
sevrages à secs, j'ai fait, et l'abstinence n'est pas le but de tous, la drogue étant une solution à des problèmes prééxistants et pas le problème en soi, focaliser sur le coté psychiatrique ou pénal, ou social ou psychologique, pourquoi ne pas articuler tout cela (comme c'est fait dans les centres chers, privés ou quelques bons servicres, de plus en plus psychiatriques).
Pour résumer la situation mon
csapa ne connait pas Anne Coppel mon psychiatre ne connait pas Freud ni Olivenstein et mon psychanalyste connait mon compte en banque...
Non psychoactif est interdit dans le
csapa où j'allais, parler de drogue est tabou dzans certains ctr, dans d'autres centres comme APTE on a des phases quasi sadiques où l'on te fait craquer par des réunions de 8 heures où dix contre un te font ton 'auto' critique...et si t'arrives en manque...
Il y a un temps pour chaque seuil et parler en manque ou sous
neuroleptique n'a pas tellement d'intérêt. Si une personne a fait une bonnde expérience là-bas, très bien, tout le monde est différent. Mais traité soit en psychiatrie soit en addicto (pareil mangé par la psychiatrie je peux en parler je sors de 2 cures et je ne les compte plus ce qui aide le plus dans le cas des pauvres surtout c'est la sortie de l'illégalité retrouver une place dans la société et de l'amour, c'est déjà pas évident pour toute personne...la souffrance rédemptrice du manque et la volonté dans l'abstinence sont très datés comme logiciels (plus on fait d'échecs ou vus comme tels plus c'est dur, et la camisole chimique ok mais pourquoi pas de l'
héroïne au moins ça marche! En Suisse et au UK)) regardez les conférences américaines on est très loin encore derrière au niveau de la connaissance (neurologique) des comportements addictifs, qui ne sont pas tout ou rien (sinon l'addiction au sexe aurait pour réponse l'abstinence?). Un jour on parlera de plaisir et de soulagement de la souffrance dans un contexte social. Et tout doit s'articuler autour de la personne qui se soigne ou a un problème, et pas se conformer à un système qu'il soit ceux des 'sobres exemplaires' ou des 'substitués heureux sous
tercian sans thérapie psy, ni aide sociale...'. La contrainte et la verticalité des structures est malheureusement contre productive, le but étant de retrouver le choix, pas de prouver qu'on est 'clean'.
Enfin je résume car j'en aurais à dire...
a
O