4O jours et toujours 30 à  0 contre la metha, mon avatar, mon icone etc

Dernière modification par Malang (19 février 2014 à  22:50)

Laura Zerty a écrit

Ok pour l'intrigue mais c'est quoi l'énigme à  résoudre ?

J'ai pas l'habitude de mettre des cartons (ou des étoiles) rouges mais là  franchement....
Pour faire court, d'abord y'a pas d'intrigue ensuite si t'arrive pas à  trouver l'énigme comment tu comptes la résoudre???
J'avais vu ton avatar dans un forum sur l'alcool et je suis allé vérifier pour être sur que c'était bien toi. Hélas oui. D'abord, manque de respect flagrant pour les gens qui témoignent à  cœur ouvert, mettent leur tripes sur la table et comme le faisait remarquer quelqu'un tu n'as même pas compris à  quoi servait ce site. Ensuite ce côté donneuse de leçons "y'a qu'a""Moi je" "Bien fait pour ta gueule" etc...Apparemment tu maitrise tout toi, l'alcool, le pétard, une petite ligne pour rééquilibrer et je suppose qu'après tout ça tu prends ta voiture (payée par tes parents ? Dis moi si je me trompe...) tu passe à   l'éthylomètre-tu sais ce ballon qui change de couleur quand on souffle dedans-,lèche une petite languette qui s'avère négative tant tu es géniale dans la gestion de ton corps,de ton, esprit et de tous les produits. La tu arrive dans la cuisine tu surprends ta mère la main dans le frigo et tu bondis "C'est mon Yoplayt!!!"
J'ironise comme un vieux con mais franchement quelle expérience tu as de l'alcool ?  Quelques binge-drinking- et du shit : tu préfère le pneu ou le cirage ? Quant à  la poudre que tu sniffes ça doit être au mieux 98% de lactose. Ce qui nous ramène au sevrage dont ta seule expérience est celui du lait maternel. Tu devrais être déjà  tellement chiant qu'elle en avait marre et c'est pour ça que tu ne supporte pas qu'elle touche à  ton Yoplait. Normalement les conneries que je viens de te raconter c'est 100 euros chez un psy...
En fiat, si j'ai repéré tes inepties c'est à  cause de ton avatar. Une pochette du Velvet Undergroud ? Qu'est ce que tu connais des paroles de chansons ? Un mot : héroïne. ?!
En parlant de ce produit qu'apparemment tu ne connais/maitrise pas encore, lis un peu les témoignages des gens qui ont de l'expérience sur le site. Entre nous, c'est justement les personnes qui croient tout maitriser qui sont les plus fragiles.
Pour conclure et au cas ou tu ne l'aurais pas remarqué j'en suis à  40 jours sans méthadone. De 30mg à  0 sans paliers de décompression mais comme tu dis souvent "J'avais qu'à  pas..." Pour résumer il te suffit d'écouter une chanson du Velvet qui s'appelle "Beginning to see the light" J'attends avec impatience la traduction de cette chanson que tu connais évidemment par cœur. Et pas une traduction Google ou gogol je rectifierais...Le Velvet comme la dope, je suis tombé dedans quand j'étais petit...!
Allez, à  bientôt et sans rancune aucune.
Rendez vous "Au coin du Comptoir" c'est peut-être là  que tu trouveras la solution de cette intrigue qui n'existe pas.

LLoigor a écrit

PS : l'étoile rouge a Laura zerty me semble un peu sévère

Tkt ya pas de soucis, Laura elle aime bien l'équilibre, c'est bon pour son image autant de vert que de rouge..

Malang :

Pour faire court, d'abord y'a pas d'intrigue ensuite si t'arrive pas à  trouver l'énigme comment tu comptes la résoudre???

J'ai effectivement mal compris ton premier message je m'en excuse, je me suis emmêlé les pinceaux avec ton histoire de crayon seringue, de psychanalyse de comptoir et d'antidote personnelle contre la déprime, ça m'a intrigué...d'ailleurs ça m'intéresse, et c'est pour cela que j'ai répondu une question, ok c'est une manière étrange d'engager la discussion, mais je ne pensais pas que tu étais aussi susceptible, j'ai toujours tendance à  m'embrouiller avec les gens susceptibles...bref.

Je ne pensais pas que le sujet sur l'alcool avait autant remué les esprits, mais effectivement c'est vrai que si les internautes parlaient de dépendance à  l'alcool et moi de black out, le quiproquo était inévitable, je suis désolé d'avoir blessé les personnes s'étant livré sur ce topic...étant moi même en prise à  quelques abus d'alcool menant à  des black out, je trouvais juste d'exprimer le fait que lorsque l'on boit trop on est juste con, ça m'est encore arrivé il y a deux semaines et je m'en suis voulu...j'ai abusé j'ai payé.

Bon tu la compris je ne maitrise pas tout, mais j'essaye au maximum de tirer leçon de mes erreurs histoire de me sortir des pièges dans lesquels je tombe, en premier lieu je cherche des justifications à  mes actes pour détourner mon attention d'un problème lié uniquement à  mes décisions, et en second lieu je me dis que le seul fautif c'est moi, donc je n'ai qu'à  pas recommencer.

J'ai été un bon couleur de douille mais je m'en suis sorti, j'ai aussi fumé des joints quotidiennement mais c'est fini (de la qualité off course), je me suis laissé aller dans les psychés, les stimulants et les dissos, et comme je m'en suis plutôt bien sorti même si j'en prends toujours (des dissos), je me permet d'ouvrir ma gueule et de dire aux gens au travers d'une morale à  deux balle, qu'en se forçant on peut se sortir de ces petites addictions...(toi même tu sais, wesh !)

Bon sinon je n'ai pas de voiture et non je n'ai jamais conduis bourré, c'est dangereux et un piège trop évident quand à  la loi, pas question de perdre mon permis à  cause d'un verre de trop...c'est arrivé à  des potes, ils sont joués ils ont perdus...ils ont été cons, mais ils assument et sont prêt à  te faire la morale pour ne pas conduire en état d'ivresse arf.

Oula je commence à  en faire une véritable affaire personnelle, mais je ne peux pas ne pas répondre sur le sujet du Velvet, j'aime ce groupe autant que toi et je trouve ça bien que tu en sois à  écouter "Beginning to see the light"...l'espoir fait vivre, je repense à  tous ces moments à  écouter cette chanson, espérer m'en sortir, me croiser dans un rêve et pouvoir toucher du doigt la lumière, enfin savoir ce que ça fait d'être aimé...ou peu être tout simplement de s'aimer...j'espère que tu tiendras le coup...pareil ça fait deux mois que j'ai arrêté de couler des douilles...bon je me suis permis un ou deux extras pour dessiner, mais je ne suis plus tyrannisé par mes envies comme avant....hum hum, comme le chantait Lou "I'm set free"...

Ps : ce n'est pas moi qui t'es collé une étoile jaune, 40 jours sans métha ça met les nerfs à  vif ou quoi arf ?

Dernière modification par Laura Zerty (20 février 2014 à  15:17)

A TRAVERS LES BARREAUX, PAR DELA LES FRONTIERES
LES LIVRES NOUS LIBERENT

Joà«l Williams a été condamné pour  le meurtre de son père. NON pas au sens freudien du terme, il a vidé son chargeur calibre 22. sur cet homme qui lui avait donné la vie…Son père était un grand malade, un sale Blanc taré de la pire espèce, toxicomane, sadique, amateur de porno et qui se vengeait sur sa famille de sa vie de minable. Il avait pour habitude de frapper son chien a coups de planche parce qu’il bandait. Quand il en avait assez de frapper le chien il passait à  Joà«l. Quelquefois La Planche cassait alors il envoyait son fils en chercher une autre et s’il ne la trouvait pas assez grosse à  son goût il doublait le châtiment. Joà«l Williams ne s’est jamais senti aussi libre que pendant les 4 ans que son père à  passé en prison pour un trafic de voiture. Quand son père est sorti, Joà«l avait commencé une vraie vie d’adolescent presque normal, et tout a recommencé…Alors, Joà«l Williams a fugué. Il est parti à  Hollywood, A 18 ans il a reçu 20 000 dollars du Bureau des Affaires Indiennes. Il a tout flambé en fêtes clinquantes et dérisoires, s’est offert une Porsche d’occasion  qu’il a massacrée dans un accident. Puis il s’est retrouvé dans les bas- fonds de L.A., dans  les égouts du rêve hollywoodien. Il a bu comme un trou, s’est défoncé avec tous les produits qui lui tombaient sous la main. Il voulait oublier, tout oublier, mais les souvenirs étaient trop forts, comme tatoués dans sa mémoire. Un jour, Joà«l Williams a rencontré son père qui l’a traité à  nouveau de minable, de raté, de bon à  rien, de petit salaud, sournois. Il était furieux parce que Joà«l n’avait pas partagé avec lui la Prime des Affaires Indiennes. Lui, son père qui l’avait si bien élevé ! Quel petit égoïste ! Alors comme il l’écrit “une pensée a germé en moi puis s’est développée, limpide et hideuse : j’allais me venger et tuer mon père“
Alors OUI, Joà«l Williams a tué son père et il à  été condamné au maximum : la perpétuité assortie d’une peine de peine plancher de 27 ans. Il n’a pas cherché à  fuir et pourri depuis 1986 dans les plus dures prisons de Californie. Il pourrait être sorti mais il a écopé de 15 mois de plus pour une bagarre. En prison il est devenu écrivain et la Justice ne le lâche pas bien au contraire. En 2011 la liberté conditionnelle lui a été refusée pour la 3ème fois Principal motif : le détenu devrait travailler sur lui-même plutôt que de perdre son temps à  écrire. C’est sans doute cette phrase qui a déclenché chez moi, auteur intermittent de petites nouvelles et ex-libraire impénitent, cette colère sourde qui aujourd’hui m’habite, ce phénomène d’empathie qui parfois me dépasse.
Si Joà«l  Williams avait été blanc, issu de la classe moyenne, avec un peu d’argent, il aurait pu se payer un avocat, des experts psychiatres qui aurait pris en compte son passé. Il aurait négocié une peine de 10 ans dans une prison confortable, serait sorti au bout de 5 ans en conditionnelle. A 26 ans il aurait pu refaire sa vie. Mais il est Amérindiens, pauvre n’a eu droit qu’à  un avocat commis d’office. Il a été broyé par le système judiciaire américain. Perpétuité et au suivant ! Le jury a bien noté la préméditation pour lui mettre le maximum mais personne n’a évoqué les raisons de son geste. Putain ! Mais c’est son père qui aurait du être enfermé à  vie !

Depuis que j’ai lu " Du sang dans les plumes “ Joà«l Williams  est entré dans ma tête et il n’est pas près de la quitter Cela tient peut-être à  mon histoire personnelle (J’ai fait de la prison France et en Inde : je n’en suis pas plus fier que n’en ai honte. Cela fait simplement partie des diverses expériences de ma vie), à  ma passion quasi-toxicomaniaque de le la lecture aussi.  Toujours est-il qu’à  force de lire et relire ce livre une idée a finie par jaillir. Cet homme qui s’est forgé un style par lui-même, juste en lisant les quelques bouquins intéressants trouvés dans les bibliothèques de prison manquait furieusement de livres. J’ai pensé en collecter et les lui envoyer. Renseignements pris chez les éditeurs c’est quasi-impossible : il faut passer par Amazon…Prison Haute Sécurité en Californie.
-Allo, Barack, freedom, you know ?
-Yes I can! See you later, French fucker.
Alors j’ai eu une autre idée…
Vous n’avez jamais attendu un dealer au coin d’une rue pendant des heures, chaque seconde vous semblant une éternité ? Tant mieux ! Vous n’avez jamais fait de prison ? Dommage ! C’est une expérience passionnante à  condition d’en sortir ou que ça ne dure pas trop longtemps. Par contre, tous, toutes, vous vous êtes retrouvé dans une petite piaule à  attendre la personne que vous aimez. Vous attendez en essayant de ne pas attendre mais vous guettez chaque bruit dans le couloir. Grincement dans l’escalier…Est-ce lui, elle ? Vous doutez jusqu’à  ce que la porte s’ouvre Et il ou elle apparaît. Instant magique, non ? Oubliez tout ça ! Vous êtes dans une cellule en béton de trois mètres cinquante sur deux mètres, a droite un chiotte, et deux lits superposées, a gauche deux placards au fond une table et un tabouret. Le tout fixés aux murs. Vous êtes seul et vous attendez…
Je ne connais pas les taules Haute Sécurité des Hyper-démocratiques Etats Unis, et tant mieux pour moi. N’empêche, en Avril 1981, je suis à  Fresnes et je m’attends à  prendre 2 ou 3 ans. Quand le soir, je guette les pas d’un dealer en uniforme qui ouvre toute les portes…ou presque, aboie un nom et verrouille les loquets, mon cœur accélère. S’il passe et ne s’arrête pas je vais prendre un sacré coup de blues. Je vais fumer une autre clope, regarder le soleil se déchirer sur les barbelés. Si la porte s’ouvre c’est Le Grand Flash !
Voilà   pourquoi je vous demande tous, toutes, de dégainer vos stylos, de tracer quelques mots, et de tirer  en rafale, pour que vos cartes postales trouent la nuit carcérale. Pour, ensemble, retapisser les murs de sa cellule de paysages, de rêves. Et surtout pour rendre à  Joà«l Williams sa dignité. Pour qu’il ne soit plus l’enfant martyrisé, ni l’assassin de son père, ni le n° D-59854, mais ce qu’il est devenu : JOEL WILLIAMS, ECRIVAIN,  reconnu en France comme tant d’autres avant lui.   

JOËL WILLIAMS, D-59854
Mule Creek State Prison, A1-237
P.O. Box 409020
Ione, CA 95640
Etats-Unis

filousky a écrit

Même Debord se retourne sans cesse, sensible au fait qu'il y a outrage des jeunes générations sur le savoir vivre.
Malang me comprendra, peut être pas tous, c'est pas grave.
Fil

Salut Fil, effectivement, et si ce n'était que le savoir vivre. Il faut savoir penser aussi et ça apparemment c'est trop compliqué pour certaines personnes. Je ne perd plus mon temps à  répondre à  des gens comme Laura. On dirait qu'il y a des gens qui ne s’intéressent qu'a ce qui est estampillé DROGUES. Tant pis pour eux, c'est dommage d'être aussi limité, aussi peu curieux intellectuellement.

Malang a écrit

Salut Fil, effectivement, et si ce n'était que le savoir vivre. Il faut savoir penser aussi et ça apparemment c'est trop compliqué pour certaines personnes. Je ne perd plus mon temps à  répondre à  des gens comme Laura. On dirait qu'il y a des gens qui ne s’intéressent qu'a ce qui est estampillé DROGUES. Tant pis pour eux, c'est dommage d'être aussi limité, aussi peu curieux intellectuellement.

C'est sur qu'avec ce genre de message on sent la curiosité intellectuelle...l'ouverture d'esprit du mec qui a tout vu tout vécu..

Ça me donne une putain d'envie d'être vieux tout ça, j'ai vraiment hâte !