Comment vous dealez avec le craving ?

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nokkloom
Psycho junior
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Yo les amis.

La question est déjà  posée. Ca fait quelques semaines que j'ai laissé tomber la coke, tout simplement parce que j'ai déménagé et que j'ai absolument aucun contact ici. Pas l'choix, quoi.

Je vous explique si vous voulez.

Comment vous faites, vous, pour supporter le craving ou le rendre plus agréable ? Ou, j'sais pas, au moins pour pas avoir l'impression d'être 24/7 dans une prison dégueulasse et que toute bonne émotion doit être accompagné d'une ou deux traces.

Balancez les conseils et les expériences, j'vous écoute les amis. big_smile

Ne pas s'éterniser dans la même merde, car même si la merde est une bonne école, on en connaît qu'elle a engloutis pour toujours. | Bukowski.

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Psilosophia homme
Banni
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871 messages
Jamais eu de vrais problèmes avec la coke, mais je suppose que le craving doit être puissant. S'occuper l'esprit est le maître mot pour relancer la machine. Tu sors, tu vas courir, tu manges des nouvelles choses avec des nouvelles personnes... Les façons sont multiples, mais j'aurai tendance à  dire que la nouveauté au sens large stimule l'eprit dans le bon sens.
Quand j'ai du plusieurs fois faire des pauses avec certaines amphétamines, je me suis progressivement mis à  jongler pour m'occuper. Et bien maintenant je te garantis que mes fleurs du diable me suivent de partout...
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Avec la coke, comme avec toutes les "Drogues" (même l'amour) le meilleur moyen
 
Tu as raison

"Vieil océan, aux vagues de cristal ... tu rappelles au souvenir de tes amants, sans qu'on rende toujours compte, les rudes commencements de l'homme, où il fait connaissance avec la douleur, qui ne le quitte plus."

Les Chants de Maldoror Isidor Ducasse

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ji air
mutafukaz
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572 messages
contre le craving faire tout ce qui est possible pour ne pas penser à  la coke.
une petite substitution à  la ritaline/concerta ça fonctionne pas mal
ou fumer de la weed toute la journée, ça te déphase tellement que t'en oublies la coke
rester bien à  l'écart des lieux de deal, pas évident à  l'heure internet.
Le craving à  la coke et parfois redoutable, il m'est arrivé de me taper 1200km A/R juste pour acheter quelques cailloux de crack (que parfois je fumais sur le chemin du retour et hop plus rien à  l'arrivée tongue, face à  ce genre de craving y'a pas grand chose à  faire, tu subis.
Bizarrement aujourd'hui je ne ressent plus trop le craving alors que je consomme au moins 2 fois par semaine de la coke. Quand c'est fini ben c'est fini, c'est clair pour moi. Mais je pense que si je le supporte aussi bien c'est en partie du au traitement à  l'abilify que je suis.
Avec le temps aussi on finit par relativiser, mieux accepter ce craving, on trouve des petites ruses pour se mettre à  l'abri. Mais faut du temps.
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Ah oué ... 1200 A/R! Concurrence! Isabelle

j'ai trouvé la vérité, et elle est simple: la vie est étonnante.

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nokkloom
Psycho junior
Inscrit le 27 May 2015
358 messages
Yep. Les changements, tenter de me ressourcer avec des choses nouvelles et des gens nouveaux, je l'ai toujours fait, craving ou pas. Je suis bien plus heureuse que quand je consommais quotidiennement, que ce soit coke ou autres prods ; mais pendant que je suis bien y a toujours cette envie d'en reprendre qui vient latter mon bonheur. Donc comme dit ji air, j'me dis que je devrais peut-être juste subir en attendant ? Vu ce que tu dis, je pense qu'en fonction des gens il y a une période d'habituation plus ou moins grande.

Psilosophia, là  où c'est puissant que le sentiment de bonheur qui t'arrive en pleine tronche juste à  la fin d'une trace de bonne coke, tu l'oublies pas. Si t'y repenses, ça fout les boules parce qu'après ça laisse place à  une putain de frustration quand tu dis que tu vas plus avoir ça pendant quelque temps.

Dernière modification par nokkloom (05 juillet 2015 à  23:34)


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LLoigor homme
Modérateur a la retraite
Inscrit le 08 Aug 2008
10073 messages
Après chaque session base pour le craving moi c'était : un peu de métha ou héro ou benzo mais surtout beaucoup de sexe :)

LLoigor merci-1
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Remède contre craving bien atroce: Du SEXE. Intéressant (Jugo)

Вам не нужно делать ничего, кроме перевода подписи

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
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1935 messages
pour moi ça s'est soldé par plus aucune prise de C ou de crack depuis bientot 2 ans révolu et au final c'est mieux comme ca, car justement plus besoin de dealer avec l'indealable... :) mais comme Lloigor, sexe mais surtout gros taquet d'opiacé surdosé pour mettre fin aux aspérités.

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

Pour le craving à  un produit... J'ai toujours compensé... Par un autre produit !

Je sais bien que c'est une solution pas top... Mais c'est la seule que j'ai trouvé.

Et je me fixe des objectifs comme par exemple, pas de consommation avant telle heure... Ca me permet de dire à  mon cerveau : " soit un peu patient, pense à  autre chose, l'heure va arriver ".

Pis pour le sexe... Vu que l'homme propose et que ma femme dispose ( ou non )... Ben, je m'abstiendrai de répondre wink

@ +


Reckling.
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On est vraiment pareil c'est clair

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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finzzz homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 29 Nov 2014
106 messages
moi du coup j'aimerais bien savoir si yen a qui arrive a gerer s'en rien prendre:thinking: ... peut etre faire du yoga lol tonguedrapeau-blanc

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
Inscrit le 09 Jul 2012
2280 messages
salut,

pour moi qui ai été accro pendant 10 piges, quand j'ai decidé d'arreter, evidement le craving a été terrible jusqu'a ......l'arrivée de la beuh !! methode imparable et garantie sur facture contre le craving de coke !!

sinon, tu peux essayer de te faire prescrire de la ritaline, ou faire de l'auriculotherapie (de l'acupuncture au niveau des oreilles, comme ca :

/forum/uploads/images/1436/1436183155.jpg


ca marche aussi tres bien.....

mais la chose la plus facile est quand meme de te trouver de la bonne beuh, te rouler un pet' et enfin decompresser fume_une_joint wink

bon courage en tout cas, le craving de coke, c'est redoutable

amicalement,

snoop'
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oui la beuh ça marche!

Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...

"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

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psychocrack2 homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 08 Aug 2014
192 messages
ça dépend ce que vous appelez craving!!!!

faut pas confondre craving (qui disparait assez "vite)" et dépendance psychique!


de façon simplifier:

le craving c'est quand tu prend un truc et en décente t'a envie d'en reprendre!

la dépendance (qui découle du craving) c'est quand t'es complétement redescendue et que ta envie d'en reprendre.

enfin ça c'est quand on débute, après ça peu se déformer e: craving en monté ou plateau! je l'ai vécus, mais pas avec la c!

pour les consseille, pour tromper l'envie, les jeux vidéo, la machine à  perdre sont temps!

Dernière modification par psychocrack2 (06 juillet 2015 à  15:05)


"jour de noà«l de l'an 1560 nous traversons le dernier défiler des Andes, à  nos pieds pour la 1 er fois nous voyons la jingle, ce matin j'ai dit la messe et nous avons commencer notre descente dans les nuages........."

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nokkloom
Psycho junior
Inscrit le 27 May 2015
358 messages
La weed est une assez bonne idée, yep. Mais je réagis très très vite et j'y suis vachement sensible, donc ça peut pas être une solution agréable à  long terme. Un pétard de temps en temps oui, mais malheureusement pas plus. Mais c'est cool, j'avais pas pensé à  ça.

J'ai toujours eu l'habitude de compenser le craving/manque par un autre prod mais actuellement, j'ai accès à  rien du tout. Des opiacés, c'est ce pour quoi je me bouffe les doigts aussi. Ca calmerait tout, directement.

J'ai pas besoin de me fixer de limites puisque de toutes façons j'ai plus rien. Je me suis pas laissé le choix, sinon j'aurais craqué facilement. Et perso', quand je consomme, c'est plutôt dans une optique de liberté et de rentabilité du temps qui semble perdu. Je bosse toute la journée dans un boulot assez physique, donc pas le temps de perdre de mon temps pour m'occuper la tête. C'est pendant les activités que le manque me casse la gueule. Pas spécialement quand je m'ennuie.

Snoopy, la ritaline j'en ai bouffé aussi, j'en suis assez dégoûtée maintenant. Ca a aggravé ma dépression et m'a rendu désintéressée d'un tas de choses parce que mon accoutumance était telle que j'étais toujours en descente quand j'en prenais. L'acupuncture ça peut être pas mal. Je suis obligée d'expliquer à  l'acupuncteur/trice que c'est parce que je suis à  sec de produits ? super

psychocrack : Appelons plutôt ça du manque psychologique, alors. Mais ça vient par "à -coups". La plupart du temps je le ressens, et je "crave" une trace justement ; mais y a des fois où c'est vraiment puissant.

Dernière modification par nokkloom (06 juillet 2015 à  17:13)


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similana homme
Psycho junior
Inscrit le 08 Sep 2014
395 messages

Comme le dit psychocrack, le craving est à  court terme. Mais l'intensité est disproportionnée à  mille de mille...

Un des trucs les plus horribles que j'ai connu, pour moi les benzo ont aidé. En même temps que baser devenait si fréquent, je me suis habitué au craving jusqu'à  ce que ça devienne presque anecdotique. Dans mon souvenir de mes années base, le craving n'y a qu'une toute petite place.

Par contre l'envie de coke reste longtemps, et le meilleur moyen d'eliminer une tentation est d'y céder. J'ai eu de la ritaline que beaucoup plus tard, mais c'est vrai que ça peut faire office de substitut efficacement.


Les ténèbres n'existent pas. Nous errons dans le noir car aveuglés par trop de lumière !

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wastedreamor2 femme
coz I've Wasted a Dream or 2
Inscrit le 01 May 2015
190 messages
Un truc bête (outre échanger les addictions, j'essaye de garder les moins destructrices), ça peut paraître con à  prime abord, mais le sport m"a aidée. C'était devenu mon obsession du matin, me lever à  7h et enchaîner jusqu'à  4séances de gym en vidéo sur youtube. Après je suis un peu monomaniaque. Tellement excessif que ça a fin par me soûler. Là  j'essaye de me re-sevrer et je me dis que le jour où je sauterais sur mes baskets, ça sera le début des progrès.Là  j'avoue que j'ai pas envie de faire le satellite autour d'un stade.
Quand ça devient une habitude, un rythme de vie et que le corps est plus en forme, c'est plus facile. Je voyais ça comme mon garde-fou. Sue, sécrète tes endorphines et tu dormiras bien.
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Bon conseil- fab
 
La même pour moi, tout à  fait d'accord, ça aide. Leaf

"We obey people we don't trust, to buy things we don't need, to impress people we don't like, using money we don't have, for gratifications that don't last, killing animals we don't hate, for pleasures that don't satisfy, dreaming of a life we don't deserve, and praying for an afterlife that doesn't exist : we are a stupid species"   Philip Wollen

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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
Inscrit le 26 May 2015
3358 messages
"Craving" n'est pas un mot technique mais un mot courant qui signifie "désir compulsif". Techniquement il me semble très réducteur de limiter le sens de ce mot au désir du produit pendant la descente. Pour l'état spécifique de la descente, le mot en français serait plutôt "manque" que "compulsion" même si celle-ci l'accompagne généralement. Le mot à  utiliser dans ce cadre en anglais serait donc "withdrawal" et non pas "craving".

Pour moi "craving" est le mot correct à  utiliser pour ces instants de désir intarissable, qui nous prennent entre le ventre et les côtes avec violence et accompagnés du sentiment "j'en ai besoiiiinnn!", et où on ressent dans nos tripes le produit comme étant comme un morceau de nous-mêmes qu'on nous aurait enlevé laissant comme une blessure. Ce truc qui se passe quand on regarde de la coke ou tout autre stimulant qu'on a aimé, ou quand on voit quelqu'un en prendre en espérant "oh il va m'en proposer, aller pitié!". Et ce genre de désirs extrêmement forts ça me prend bien après la descente : même si c'est plus fort pendant la descente ou dans les jours qui suivent, cela se produit quand même parfois des semaines ou mois après la dernière prise du stimulant concerné (pour ma part c'est avec le tabac que je l'ai ressenti le plus longtemps, à  sentir mon ventre se tordre de désir même un an plus tard). Et il suffit parfois d'en reprendre une ou deux fois pour retrouver ensuite la puissance maximale du "craving".

Enfin c'est ainsi que j'entends ce mot anglais et que je ressens le "craving" moi-même. C'est très fort chez moi (comme chez beaucoup apparemment) et ça l'est alors même que je n'apprécie pas tant que ça l'effet "trop bourrin" des stimulants sur mon état. Etrange non? Il y a quelque chose de fou dans tous ces stimulants pour créer une envie si disproportionnée par rapport au plaisir lui-même (en tout cas dans mon cas personnel mais je suis intéressé par les autres témoignages qui diffèrent peut-être, c'est un sujet passionnant et aussi je me demande parfois si je suis un cas isolé particulièrement vulnérable aux stims ou si c'est pareil pour tous - la lecture du forum m'a confirmé en tout cas que je suis pas seul).

Pour le reste je suis d'accord avec ce qui a été dit, à  savoir que ça finit par disparaître complètement et on se demande pourquoi on y était si attaché, cela devient très mystérieux! Pourquoi avoir fait tout un flanc du désir d'un produit alors que manifestement le besoin était imaginaire et qu'on se porte très bien sans? Une fois la compulsion disparue, elle ne semble pas avoir de sens.

Dernière modification par Syam (06 juillet 2015 à  23:28)

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bonne définition effectivement Ziggy
 
j'aime bcp ta description :) 'nrock
 
bien vu
 
Parmis toutes les drogues, seul le craving de stim me fait perdre raison. Harfon

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
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1935 messages

similana a écrit

Comme le dit psychocrack, le craving est à  court terme. Mais l'intensité est disproportionnée à  mille de mille...

Un des trucs les plus horribles que j'ai connu, pour moi les benzo ont aidé. En même temps que baser devenait si fréquent, je me suis habitué au craving jusqu'à  ce que ça devienne presque anecdotique. Dans mon souvenir de mes années base, le craving n'y a qu'une toute petite place.

Par contre l'envie de coke reste longtemps, et le meilleur moyen d'eliminer une tentation est d'y céder. J'ai eu de la ritaline que beaucoup plus tard, mais c'est vrai que ça peut faire office de substitut efficacement.

en fait le craving n'est justement pas à  court terme dans la plupart des substances à  accoutumance, il est meme le principal obstacle à  l'arret des consos et peut survenir de maniere tres impromptu et sans prévenir gare et cela meme à  tres longue distance du sevrage... un moment assez étrange ou l'on se voit téléguidé à  retourner aux capsules de vie...


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'Nrockandrolls femme
Banni
Inscrit le 04 Oct 2014
449 messages
la craving avec la coke c'est vraiment chaud !

En sniff, c'est dure mais j'arrive à  gérer à  peu près et à  en garder un peu  pour mon chéri s'il est au taf par exemple. Mais en base ou shooteuse alors là  impossible mur
Tant que le keps est pas fini je déscotche pas. Je commence pas tout de suite dans ces cas là  et attends le bon moment pour débuter les hostilités !
Impossible de penser à  autre chose tellement le craving est puissant.   Après quand le keps est fini, eh oui ya toujours une fin au meilleure chose ! Pets/bières et quelques traces de meuh. Pas tout le temps tout ca mais au moins à  fumer, si j'ai rien ou peu à  fumer même pas je pense à  faire une soirée coke tellement je sais que la descente va être trop dure !

A Syam, j'ai bcp aimer ta facon de décrire le craving, pour moi la clope aussi c'est affreux, j'ai calmé pas mal de drogues ces derniers temps et la clope c'est une bataille perpétuelle (très fatiguant à  la longue). Plusieurs gros cravings dans la journée depuis plusieurs mois (j'en fume encore 5 et je m'aide de substituts nicotiniques pour pas en fumer trop mais même avec cela si je m'occupe pas l'esprit ca me torture la neurone.

'Nrock

PS : ah oui à  noter car ca vaut le coup d'être dit ! j'ai une pote qui n'aime pas la coke  surpris  véridique ! si si !(si elle lit le message elle se reconnaitra wink c'est la seule personne ou plutôt UD que j'ai rencontrée de toute ma vie qui n'aime pas les effets pour le cœur entre autre. Pourtant le speed pas de problème , j'ai jamais compris ... mais bon comme on dit les gouts et couleurs ca ne discute pas !

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages

'Nrockandrolls a écrit

PS : ah oui à  noter car ca vaut le coup d'être dit ! j'ai une pote qui n'aime pas la coke  surpris  véridique ! si si !(si elle lit le message elle se reconnaitra wink c'est la seule personne ou plutôt UD que j'ai rencontrée de toute ma vie qui n'aime pas les effets pour le cœur entre autre. Pourtant le speed pas de problème , j'ai jamais compris ... mais bon comme on dit les gouts et couleurs ca ne discute pas !

poiurtant ce n'est pas si rare, nombreux sont ceux qui ont fini par laché l'affaire ou à  ne pas etre trop dans le délire de la coke, surtout que la qualité des produits n'est pas toujours au toptimal d'un plan à  l'autre ... bon j'avoue qu'un gros shoot de C c'est  le plus gros flash de tout les temps et c'est impressionnant mais le probleme c'est qu'effectivement, ca active un systeme de "reviens-y" qui est surpuissant et totalement automatique....

pour moi cet effet n'est pas vraiment du craving - mais de la compulsion (de l'effet redrop en quelques sorte) liée à  l'excitation, baisse de celle ci et désir de rester percher en haut le plus longtemps possible avec angoisse quand ca diminue...

le craving pour moi renvoie à  un autre temps de la dépendance : celui ou une idée /pensée te fait dérailler d'un coup et te conduit à  reconsommer de façon totalement incontrolable sans prévenir alors que pourtant ca fait plusieurs jours/semaines que l'arret est entamé...

avec la came, c'est d'ailleurs ça le probleme.

Avec la coke c'est vrai que c'est différent et que le désir compulsif a lieu surtout les premiers temps et fini par s'estomper littéralement....


avec le temps j'ai fini par rejoindre le ressenti de ta pote donc à  ne plus aimer la CC et son effet vasoconstricteur m'insupporte de trop maintenant - et quand on commence à  partir dans des névroses cardiaques - ca peut etre tres moche, surtout avec l'effet "redrop"'...


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similana homme
Psycho junior
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395 messages

Syam a écrit

"Craving" n'est pas un mot technique mais un mot courant qui signifie "désir compulsif". Techniquement il me semble très réducteur de limiter le sens de ce mot au désir du produit pendant la descente.

C'est juste. Je corrigerais ma définition de craving par : désir compulsif dont la fréquence s'espace avec le temps, mais dont l'intensité reste telle que ce désir peut se transformer en besoin compulsif de consommer.

On peut trouver des mots plus adéquats à  cette traduction, mais le sens est plus correct ainsi. La difficulté de traduire ces anglissismes n'en est que plus grande car les effets et les ressentis ne sont pas identiques pour tous les UD.


Et pour répondre à  la question de base : en situation de craving, le plus souvent j'y met un terme en consommant de la coke. Ca ne me pose pas de problème parce que ça reste ponctuel, et ça ne m'entraîne à  y revenir comme à  ma grande époque.


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ji air
mutafukaz
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572 messages
en plus du craving dévastateur le problème avec la coke c'est que je trouve que ça rend con et fait faire de conneries

j'ai trouvé la vérité, et elle est simple: la vie est étonnante.

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nokkloom
Psycho junior
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Quand je parle de "craving", faut voir la définition littérale. "to crave" en anglais est un verbe qui s'utilise pou dire "vouloir énormément". Je suis pas sûre qu'il existe un équivalent en français mais le sens anglais est assez fort. Donc oui, au final ça rejoint l'idée du manque, l'impression de ne pas être complet tant qu'on a pas ce qu'on veut.

J'ai aussi toujours satisfait un craving en y cédant. Sinon, ça fait un peu comme un sevrage à  la dure : ça installe une sorte de frustration très désagréable, qui fait qu'on a constamment l'impression de vivre avec une partie en moins et d'attendre quelque chose qu'on sait qu'on s'interdit d'avoir. Et au pire, ça peut basculer sur une addiction différente et pas forcément bénéfique. Pour ma part en tous cas.

C'est une sorte de désir compulsif oui, mais c'est pas tant le désir du produit. Comme je disais vite fait plus haut, je me suis habituée à  prendre un produit pour assouvir un certain besoin de liberté. S'il y a des drogues que j'ai arrêtées, c'était toujours d'un coup et sec et si ça n'allait pas, j'y retournais pour ne plus être frustrée puis attendais la fin du stock. Et pour le coup, c'est là  que c'est difficile. Car ça en revient ça ce que je voulais dire : Je n'ai plus la liberté de me donner de la liberté, en gros.
Là  où c'est le produit que je crave, c'est que j'ai le souvenir très clair de la montée immédiate dès que la poudre te remonte dans le nez malgré cette petite angoisse à  un moment dans le "plateau" de l'effet mais là  pour le coup, c'est vrai que la sensation de "reviens-y" est assez forte quand on tape une bonne coke.


Ah, ne pas aimer les coke c'est possible (merci moi-captain obvious) et pas forcément étonnant. Certains qui ont un corps plus sensible vont beaucoup plus ressentir les effets désagréables comme les gros gros coups de chaleur, l'angoisse, le coeur qui bat à  fond. D'autre vont être à  fond sur l'effet stimulant, d'autre vont adorer la confiance que ça donne. Puis évidemment, ça dépend aussi de la qualité du produit.

Je pense qu'on peut assez facilement analyser une partie de la personnalité de quelqu'un en regardant les drogues qu'elle aime ou pas et la façon dont elle les consomme. comme on a tous en effet un caractère et des goûts différents qui dépendent évidemment de la personne qu'on est, certains ne vont pas accrocher à  certaines drogues qui ne correspondent pas à  ce qu'ils recherchent dans un produit altérant la conscience.

moi ce que j'ai aimé dans le coke, c'est le fait qu'il faut que je régule ma consommation d'une façon très personnelle pour vraiment obtenir ce que je veux du produit. Au début je pensais ne pas accrocher car mes premières traces m'ont juste fait l'effet d'un speed un peu fort. Mais à  force, en apprenant à  connaître le produit et en testant différentes sortes le craving a vraiment commencé à  me latter la tronche.

Dernière modification par nokkloom (07 juillet 2015 à  21:50)


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Syam homme
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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Nokk : "Quand je parle de "craving", faut voir la définition littérale. "to crave" en anglais est un verbe qui s'utilise pour dire "vouloir énormément". Je suis pas sûre qu'il existe un équivalent en français"

"Désir compulsif" est je pense une très bonne traduction, la compulsion implique que le désir est impérieux, qu'on ne peut pas y résister et qu'on aura tendance à  l'accomplir même si c'est contre notre intérêt. C'est au moins aussi fort que le "craving" anglais. Mais "craving" a quelque chose de plus imagé (comme souvent l'anglais), plus émotif. Une traduction n'est jamais 100% fidèle.

Nokk : "J'ai aussi toujours satisfait un craving en y cédant. Sinon, ça fait un peu comme un sevrage à  la dure : ça installe une sorte de frustration très désagréable, qui fait qu'on a constamment l'impression de vivre avec une partie en moins et d'attendre quelque chose qu'on sait qu'on s'interdit d'avoir. Et au pire, ça peut basculer sur une addiction différente et pas forcément bénéfique. Pour ma part en tous cas."

Je dirais que si vraiment on ne veut pas se priver effectivement le sevrage à  la dure n'apporte rien de bon et risque de se finir par un transfert et une situation finale pire encore. Mais si c'est réellement notre désir, alors la confrontation avec le manque, et la découverte de notre force de volonté intérieure illimitée, est vraiment une expérience qui vaut le coup. Ca peut être un plaisir de se priver et d'apprendre à  supporter la douleur. Ca peut aussi donner tout l'inverse.

Conclusion, comme souvent, cela dépend des raisons. Quand on fait les choses pour de mauvaises raisons, avec hypocrisie, quelle que soit notre bonne volonté, c'est avancer pour mieux reculer. Mais quand on les fait de manière éclairée, toute expérience peut devenir très positive.
Le problème c'est qu'on n'est pas capable de détecter notre propre hypocrisie. On peut seulement faire de notre mieux (ce qui est suffisant à  vrai dire).

Dernière modification par Syam (08 juillet 2015 à  10:02)


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psychodi homme
Pour ma santé :5 weed et j'les fume par jour
Inscrit le 24 Jul 2013
981 messages
salut toutes et tous

fil de discussion super intéressant, oscillant entre le craving de récompense, le craving de soulagement (du manque ?) et toutes les sortes de craving possibles et imaginables...
en plus, c'est sujet voire LE sujet à  la mode chez les addictologues en ce moment...

moi qui adore le langage, je trouve qu'utiliser un mot anglais difficile à  traduire..nous permet d'en tirer ce que l'on veut en fait...applicable à  la coke comme à  la cigarette (2 prod les + redoutables à  mon avis au sujet de l'envie (ou le besoin ?) irrépressible et à  assouvir rapidos...même si je ne suis pas consommateur de C, j'ai bien ressenti le truc à  propos du tabac...et ne parlons pas de la weed, là  je craque dès que possible fume_une_joint )
dans un ouvrage "La méthode facile pour en finir avec la cigarette", ce craving est comparé à  un petit monste intérieur (le grand monstre étant le lavage de cerveau des marchands de clopes). C'est ce petit monstre qui tape à  la porte dès que possible avec pleins d'arguments convaincants pour inciter à  consommer...si l'on perçoit le besoin/envie de consommer comme le fait que ce petit monstre a faim, est en souffrance..et que nous, tout attendris, on lui donne ce qu'il demande...on consomme...MAIS...si l'on arrive à  se dire que ce petit monstre, certes souffre mais se ratatine, devient tout laid...et que si on attend un peu il finira par rester derrière la porte (qu'il ne faudra alors plus ouvrir..sinon c'est la rechute !)...alors on peut se dire que ne pas consommer est une reprise de liberté vis à  vis du petit monstre (même si on continue à  le trouver bien sympa des fois...ça, c'est l'effet du grand monstre)

enfin bon moi je divague, je pars en sucette un peu là  mais ça me parle ces questions de craving à  partir du moment où on se contente pas de dire que tout est neurobiologique (tendance actuelle chez les addicto)

il y a des jours étranges
il y a des jours, j'm'étrangle
Surtout...ne pas se biler sur la route...
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nokkloom
Psycho junior
Inscrit le 27 May 2015
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Je reviens sur vos messages plus haut. Le sexe c'est un bon plan. Mais le craving revient quand même. Et on peut pas sauter comme des lapins toute la journée. C'est aussi un façon de contourner le problème et donc de ne pas le laisser s' "évaporer" doucement.

Et là  j'en viens à  ce que dit bijord, par là  : "Ils expliquent qu'il faut "surfer" sur le craving lorsqu'il monte. C'est à  dire qu'il ne faut pas lutter contre, ça aurai pour effet de le renforcer. Il ne faut pas non plus y céder, car c'est la rechute (je dit il ne "faut" pas, mais la rechute fait partie du sevrage hein, c'est pour simplifier mon propos of course). Ce qu'il faut réussir à  faire, c'est d'observer la montée de ce craving sans y réagir et sans y ajouter de pensées parasites! "Tiens, j'observe en moi la montée d'une forte envie, voyons combien de temps va t-elle durer". Si tu te dit "hoo putain encore une forte envie, je suis faible, je vais craquer...", ça lui donne de la force." C'est super intéressant. C'est comme faire un pas en arrière pour s'observer soi-même dans un environnement nouveau, où la seule chose possible serait de s'en sortir ou de passer à  l'étape suivante.

J'te mets une étoile verte parce que c'est vraiment une façon de penser qui fonctionne. Et c'est là  où on a tendance à  se dire : "mouais c'est facile à  dire" et à  penser que le plus difficile est d'agir. Sauf qu'il faut observer et ressentir avant d'agir. C'est mon avis sur le principe. edit : "mes credits rating sont épuisés pour la journée" super

je pense qu'il y a vraiment plusieurs façon de dealer avec le craving. Là -dessus aussi on peut noter des choses intéressantes sur la personnalité de la personne par rapport à  sa façon de gérer le manque ou l'envie.

psychodi, je pense que ta métaphore est très pertinente. J'suis la reine des métaphores d'habitude et pour le coup je suis totalement d'accord avec toi.

Le craving peut être présent dans beaucoup de cas en fait, et je pense que le sevrage sec est le pire à  faire si on veut faire disparaître ce manque. Certes, je pense qu'il faut une force de caractère assez rare pour tenir le coup lors d'un sevrage à  la dure, et au niveau physique c'est peut-être ce qui fonctionne le mieux ; mais le niveau psychologique est une autre histoire.

J'hésitais un peu à  en parler mais au final ça va dans la discussion et je me dis que ça pourrait en aider certains. 

Je m'explique, le plus brièvement possible.
J'ai été anorexique pendant pas mal de temps et il y a un moment où j'ai simplement saturé.
Alors du jour au lendemain, j'ai re-mangé normalement, je me suis clairement forcée à  accepter les choses telles qu'elles étaient (à  travers ma vision biaisée de la réalité car la pathologie déforme vraiment la vision des choses). C'était un peu comme de l'auto-persuasion, de la doctrine assez floue, puisque je m'auto persuadais sur des choses dont j'étais pas encore sûre.
J'ai fait des crises de boulimie, plusieurs fois par jour, ai mangé n'importe comment pendant quelques mois puis c'est après la tempête qu'est venu le calme. Ca allait mieux, tout simplement.
L'histoire, la morale, c'est que j'en ai tellement eu marre que j'ai soigné l'apparence du problème et non sa source. Et maintenant je sais que s'il y a un moment où je me retrouve seule et que je vais vraiment mal, je retomberai pour sûr dans l'anorexie. Car c'est pas soigné. Vous voyez le principe du sevrage dangereux ? Vu que j'ai soigné le problème qu'au niveau extérieur donc physique, il est encore bouillonnant au niveau psychologique.

Dernière modification par nokkloom (08 juillet 2015 à  23:19)


Ne pas s'éterniser dans la même merde, car même si la merde est une bonne école, on en connaît qu'elle a engloutis pour toujours. | Bukowski.

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Scorpion973 homme
Banni
Inscrit le 05 Apr 2015
4 messages
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Salut les Psychos.
Çà  fait un petit moment que je n'ai pas pointé le bout de mon nez sur le site... Mais j'ai trouvé le sujet sur le craving, très Important, et puis aussi, je me suis senti très concerné, le "craving" il est partout.
Moi-même, accro à  l'héro pendants de longues années, tu vois, tu vas pas croire, mais après plus de 30 ans d'abstinence au produit, (j'ai 58 ans) je ressent parfois le manque, dans le creux de mes bras, là  ou l'aiguille, s’enfonçait pour chercher la veine, c'est un truc presque sexuel... J'ai beau savoir que c'est dans ma tête, c'est comme ça ! Depuis j'ai été accro à  d'autres prods, mais j'ai toujours réussit à  m'en sortir, et je ne veux pas avoir l'air de faire le malin, mais rien n'est meilleur que la blanche. Et elle a beau t'avoir emmenée dans les pires galères, t'avoir fait mené une vie de gangster puis de clochard, dans les moment de blues, elle est comme une ancienne maitresse qu'on a tant aimé, et qui nous tire par le bout du cœur. Une sirène qui te murmure à  l'oreille : " Souvient toi des bons moments qu'on a passé ensemble" C'est la "Suzanne" de Léonard Cohen pour ceux qui connaissent...
En ce moment j'ai un peu le Blues, ça doit pour ça que je m'épanche ainsi, et je voulais dire aussi que
"l'amour" c'est pareil, pour décrocher c'est dur, mais, quand il vous apporte plus de douleur que de plaisir, il faut ! Bisous à  tous Scorp.
Reputation de ce post
 
J'aime ta façon d'écrire & trouve tes posts intéressants,écris ici + souvent! Lf

Il y a dans chaque instant de notre vie une parcelle de vérité, aucun événement n’est anodin, il retient en lui-même la réponse a une de nos questions.

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Mister No homme
Pussy time
Inscrit le 04 Aug 2014
8598 messages

Depuis j'ai été accro à  d'autres prods, mais j'ai toujours réussit à  m'en sortir, et je ne veux pas avoir l'air de faire le malin, mais rien n'est meilleur que la blanche - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 84#p188684

Sans parler du rapport au plaisir, pour les injecteurs, la 4 parait beaucoup plus facile à  gérer. A mon avis, c'est pour cette raison qu'elle trouve sa place dans les programmes médicaux et qu'elle a quasi disparu du marché noir.
Pour en revenir au craving et à  la C, je trouve que la coke illustre bien les différents aspects du craving qu'une prise de produits peut développer et aussi comment nous les vivons. C'est assez sympa de placer des mots derrières ces différents types d'envies.

Dernière modification par Mister No (09 juillet 2015 à  09:19)


Just say no prohibition !

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trouduck homme
Banni
Inscrit le 18 Jun 2015
21 messages
Superbe photo Scorpion. Elle illustre beaucoup de choses, sexe, addiction (?), la mort, le désir, l'envie, l'abandon de soi et j'en passe... super

@ Snoopy : l'auriculothérapie a effectivement de bons résultats dans plusieurs domaines, j'en ai bénéficié aussi avec de bons résultats mais pas sur une longue durée malheureusement.

Dernière modification par trouduck (09 juillet 2015 à  11:08)

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
Inscrit le 09 Jul 2012
2280 messages
oui, pour la methode de l'auriculotherapie, le mieux est d'en faire au moins 2 fois par semaine, par seances de 30 minutes pour avoir des repercussions interessantes sur le craving, et qui durent !!

moi perso, c'est a ce rythme là  que j'en fait, meme apres 6 années a ne pas toucher a la coke (le reste ne compte pas hein wink ) et je peux dire que mon craving a la coke est presque totalement hs, meme si je sais que mon craving, ou desir compulsif, de coke restera je pense a vie, au moins j'arrive a "surfer sur la vague" pour ne pas me faire noyer par elle.......c'est l'essentiel

mais je reviens sur les effets je dirai quasiment miraculeux de la beuh sur le craving de coke, moi, c'est vraiment ca qui m'a "sauvée" les 2 premieres années qui ont suivi ma decro de cc !! je trouve important de le re ecrire car c'est vraiment une methode qui marche du tonnerre de dieu et qui est si simple qu'on n'ose pas y croire avant de l'avoir vraiment testée (et tester, c'est l'approuver), alors les nanas et les gars, si vous etes en proie au craving de cc, FUMEZ DE LA BEUH !! CA FONCTIONNE !!

amicalement,

snoop'

Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...

"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

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Mister No homme
Pussy time
Inscrit le 04 Aug 2014
8598 messages

meme si je sais que mon craving, ou desir compulsif, de coke restera je pense a vie - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p1890 … ml#p189022

T as le droit d'imaginer que le craving disparaisse et laisse même juste la place à  une bonne sensation de bon souvenir plutôt qu'une envie désagréable résiduelle. Forcément tu garderas des souvenirs, l'envie peut-être pas. ça peut être bien aussi des fois les souvenirs.


Just say no prohibition !

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
Inscrit le 09 Jul 2012
2280 messages
oui c'est sur qu'il peut disparaitre un jour reellement, mais je sais que pour l'instant, rien que d'en voir ou en parler "serieusement" ca me fait rememorer certains bons souvenirs suivis d'un......craving surpris et cela fait quand meme 6 ans que je n'y ai plus touché donc ca semble loin en date, mais encore frais dans mes envies, c'est là  le probleme !
et j'avoue qu'animer ce forum (cocaine crack) est en quelque sorte une therapie a moi pour justement pouvoir surfer sur mon craving......et si, tout simplement, en parler, serait une solution en soi ? pourquoi pas, ca marche bien pour moi, et j'aime ce que je fais, en parler, que ce sois pour temoigner ou faire de la rdr, c'est ma facon a moi d'evacuer mon craving ...... pourquoi ne le serais ce pas pour toi aussi un des multiples moyens de toi aussi surfer dessus ! par l'auto support !! pourquoi ne pas militer plutot que subir ? (pas si con, non ?) wink

essayes, peut etre que ca pourrai aussi marcher pour toi (avec un gros spliff de weed fume_une_joint )

amicalement,

snoop'

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psychocrack2 homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 08 Aug 2014
192 messages
bon je reviens sur ce que j'ai dit!!!

mais à  paul brousse, ils fonctionne comme ça craving = n'éxiste que apres consso.

du coup je me suis rapeler que j'ai effectivement eu un craving bien apres la décente (quand j'était en cure).


Dernière modification par psychocrack2 (10 juillet 2015 à  15:06)


"jour de noà«l de l'an 1560 nous traversons le dernier défiler des Andes, à  nos pieds pour la 1 er fois nous voyons la jingle, ce matin j'ai dit la messe et nous avons commencer notre descente dans les nuages........."

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