similana a écrit
A noter que j'ai toujours une certaine quantité d'amphétamines dans l'organisme, because le TDAH.
Oui ça doit pas mal compenser quand tu arrête de consommer. :)
Tu dois avoir développé une sacré tolérance pourtant. Après est ce que c'est lié à ton traitement, est ce que c'est ta tolérance (ou inconsciemment ta dépendance) qui te font naturellement préférer une dose plus légère mais dans la longueur plutôt qu'un gros rush beaucoup plus court. Je sais pas ça pourrait aussi être une habitude de consommation que tu as pris avec le temps, préférer un stade intermédiaire d'effet pour mieux en profiter et plus longtemps. Tes amis avec qui tu consomme et qui ont aussi un TDAH il fonctionnent pareil que toi à ce sujet.
similana a écrit
En thaï c'est la drogue qui rend fou, et le plus souvent ça porte bien son nom.
Ah oui perso je trouve que dans le principe c'est comme le crack, ça doit vraiment pas tomber entre toutes les mains. Autant ponctuellement c'est bien sympa mais c'est vrai que les rares fois où j'enchaîne 2 nuits blanche quand j'essaye d'imaginer ceux qui en prennent continuellement je me dit wow. On comprend tout de suite mieux les fameux avant/après des Américains.
similana a écrit
La différence entre l'ADN humain et porcin est plus infime encore, mais seuls quelques hommes sont comparables à des porcs.
C'est joliment dit.
Dernière modification par BedBug (29 septembre 2015 à 18:28)
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similana a écrit
. La différence entre l'ADN humain et porcin est plus infime encore, mais seuls quelques hommes sont comparables à des porcs.
Oui, mais si on compare tout ce qui est mesurable sur un corps humain à ce qui est mesurable dans le corps d'un porc, on trouvera des différences. Carl Hart n'a pas trouvé de différence significative entre les personnes qui avaient consommé des méthamphétamines et celles qui avaient consommé des amphétamines. Et il a reproduit plusieurs fois l'expérience...
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Jean Croisier a écrit
Carl Hart n'a pas trouvé de différence significative entre les personnes qui avaient consommé des méthamphétamines et celles qui avaient consommé des amphétamines. Et il a reproduit plusieurs fois l'expérience...
Alors j'ai pas regardé la vidéo que tu donne mais j'ai lu le rapport sur l'étude qu'il a fait en 2012, il faut que je finisse de regarder les résultats de l'étude. Il faudrait comparer mais personnellement voila ce que j'ai compris pour l'instant.
Déjà il travaille sur les addictions et l'abus de drogue, ça a son importance. Les recherches en question ont été faites pour dissiper certains mythes au sujet des effets de la méthamphétamine et notamment le mythe de la dépendance extrême dès la première prise qui expliquerait cette épidémie d'après les croyances populaire. Il fait d'ailleurs le parallèle avec la médiatisation du crack aux US dans les années 80 où les arguments étaient les mêmes, etc. Ca lui permet au final de pointer du doigt la médiabolisation, l'absence de bon sens des mesures mise en place et de proposer des axes de réflexion notamment en ce qui concerne la réduction des risques. Une partie de son étude concerne des facteurs contextuels fabrication, disponibilité, prix, etc bref.
Comme il le dit lui même les effets de la Meth sont globalement connu depuis très longtemps. Des études sérieuse en laboratoire sur la d-amphétamine et la méthamphétamine ont déjà été effectuées. Ces études montrent que les 2 produits ont des effets physiologiques et comportementaux presque identiques (augmentation de la pression artérielle, du pouls, euphorie, craving).
D'une part "presque identique" ne veut pas dire "aucune différence", d'autre part à ce stade il parle principalement de constantes physiologiques basiques. Avec ce genre de points de comparaison deux molécules peuvent présenter des résultats relativement similaires sans pour autant être identique.
Pour le mythe d'une puissance hors norme qui peut empêcher de dormir plusieurs jours il fait référence aux résultats de tests qu'il a menés en 2012 sur des volontaires à qui il était administré une dose allant de 0 à 50mg de Meth avant de les observer, leur faire faire des tests cognitifs, tests à l'effort, etc. A ce stade on est toujours sur des constantes physio, toujours similaires aux autres dérivés amphétaminique. Sa constatation est, je résume, que la méthamphétamine (la dose témoin de 50mg) a produit les effets escomptés par rapport aux études pré existantes cependant les volontaires ne sont pas restés éveillés plusieurs jours (en même temps avec 50mg), leurs signes vitaux n'ont pas atteint des valeurs anormale et l'expérience n'a pas nuit à leur capacité de jugement. Il en vient à la conclusion que, je cite, les résultats suggèrent que la plupart des effets néfastes immédiats causés par la consommation de méthamphétamine ont été grandement exagérés.
Ensuite il parle de la très forte dépendance/craving ce qui est vrai mais qui est principalement liée à la ROA (comme pour le crack) et à l'abondance d'un produit inhabituellement pur (en moyenne 80% face à des produits classiques à 5%, 10%, 20%) la dessus on est d'accord. Pour finir vite il reprend aussi le sujet de la neurotoxicité et l'impacte sur les capacités cognitives qui serait largement supérieur à tout autre produit avec des risques de pathologies neurologique accru (mythe du zombie) et en arrive à la conclusion que les seules données existantes en faveur de cette croyance sont biaisées ou ne sont étayé par aucune preuve.
.
Même s'il désigne l'Amphétamine et la Méthamphétamine comme des molécules très proche l'une de l'autre avec mode de fonctionnement globalement similaire à aucun moment il ne les considère comme identique. De toute façon c'est vrai globalement si on schématise la Meth c'est du speed fumable qui dure un peu plus longtemps et avec un after effect un peu plus marqué. Bref c'est un dérivé amphétaminique donc forcement une bonne partie des effets observables sont similaires avec quelques nuances.
Qui plus est d'après ce que j'ai vu pour l'instant les tests ne sont pas forcement toujours très poussés (pas d'imagerie du cerveau, etc) mais là je ne m'avancerais pas trop avant il faut que je continue à creuser l'études.
Dernière modification par BedBug (30 septembre 2015 à 00:05)
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Dernière modification par Jean Croisier (30 septembre 2015 à 01:25)
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Mirkov a écrit
Je peut vous assurer que les effet sont carrément pas les même j'en avait déjà pris quand j'avais était en Thaïlande mais la j'en ai repris un tout petit peu ce soir un mec m'a envoyer presque un demi j'ai du fumer 10mg et un pote 25 mg et ba sa a rien avoir avec le speed même si les effet çe ressemble un peu avec la méth ta une putin d'euphorie avec un bon flash quand tu la fume a la pipe je l'ai fait ce soir 10 mg m'ont envoyer une putin de bonne monter
Ca principalement due au fait que tu la fume, moi aussi je trouve le rush plus euphorisant mais c'est lié à la roa et non pas à la molécule elle même, prend une trace ou un para tu verra la montée est différente. Comme dit précédemment c'est comme pour le crack ce n'est pas que le crack est en lui même plus puissant ou euphorisant. La principale différence c'est qu'il est fumé la cocaïne arrive donc plus vite au cerveau, en plus grande quantité et d'un coup ce qui donne un effet plus fort mais aussi plus addictif.
De nombreux exemple existent avec d'autre produits comme la cocaïne et le crack, l'héroïne (sniffée, fumée, injectée). On peut même citer des exemples de drogue qui ne procure pas vraiment de rush quand on la sniff ou l'ingère et qui en procure un (pouvant même aller jusqu'au flash) quand on les fume ou injecte.
Pour ce qui est de la quantité c'est du à une différence de pureté mais sur des produits à pureté égale le dosages sont les mêmes.
Mirkov a écrit
Sa dépend comment tu gère certe sa peut devenir compulsif mais tout autant que l'est la coke ou tout autre stimulant alors sa c'est des cliché
Tout ce qui se fume est plus addictif et compulsif (rien que le geste l'est), le crack plus que la C, la Meth plus que l'Amphétamine, etc.
Mirkov a écrit
Des soit disant nouvelle drogue alors qu'en faite tu va sur Wikipedia et il disent sa a était synthétiser la première fois en 1932 comme quoi c'est pas de nouveau truc c'est juste que c'es a la mode
Personne ne dit que c'est nouveau sauf peut être les médias à sensation et ceux qui les regardent. C'est relativement nouveau en Europe de l'Ouest mais c'est tout. Sans parler de l'utilisation militaire pendant la guerre, aux US c'est grandement consommé (à titre récréatif) depuis les années 80 (première saisie d'un labo c'est 85 je crois), pareil pour l'Asie. Personnellement la première fois que j'en ai vu c'était dans les pays de l'Est (la perva et le pozor) il y a une quinzaine d'années et pour eux c'était loin d'être nouveau. Ils ont étés inondés de Pervitine (nom pharmaceutique) à l'époque de la seconde guerre puis pendant toute l'époque communiste.
Mirkov a écrit
comme quoi c'est pas de nouveau truc c'est juste que c'es a la mode c'est tout eux les américain c'est les pire en mode exagération car ils veulent captiver le lecteur et c'est pour vendre c'es pour sa elle a bon dos la meth mais voilà d'où naissent c'est clicher en 1 an ta plein de clicher sauf que les clicher reste en vie pendant 300 ans alors maintenant va enlever sa de la tête des gens c'est impossible tu leur dit tu connais la meth il va te dire oui sa tue et sa fait que du mal les gens croient connaître mais ils connaissent rien c'est pas en regardant ces reportage de mèrde d'américain plein de graisse que tu apprend des chose c'est juste que c'est des fadas de la peur il veulent apeurer les gens en montrant des photo de gens bien avant et 2 ans apres il çe sont fait écraser par le Tgv tout sa parce que y ont fumer la meth 2 ans c'es des connerie sa si on les écoute eux on s'en sort pas
Bon là je vais répondre en vrac, désolé, c'est illisible ton truc (merci la Meth ).
Déjà c'est pas question de mode puisque là bas ça se vend depuis les années 80. Maintenant ils ont bon dos les Américains, quand t'a un produit comme la Meth à vendre à tous les coins avec une pureté hors norme par rapport aux autre produit. Faut pas chercher beaucoup plus loin c'est logique qu'il y ai des gens qui accroche, ce qui ne veut pas dire que ce sera le cas de tout le monde mais c'est mathématique.
Encore une fois je comparerais ça au crack, ce n'est pas parce que des personnes réussissent à contrôler leur consommation que l'on juge une drogue comme étant addictive ou pas. C'est en regardant la proportion de consommateur qui au contraire ne la gèrent plus (plus d'autres facteur) que l'on voit ça. Et puis franchement c'est un peu facile de dire de la Meth que ce n'est pas addictif vu que l'on n'en trouve pas à vendre en France. Forcement si t'en chope une fois le pochon fini c'est pas dur d'arrêter, mais si tu avais un plan au coin de la rue ça ne serait peut être pas le même son de cloche.
Quand à la dégradation du consommateur c'est plus compliqué que de simple photos. Ces photos sont vrai là n'est pas le problème, la Meth comme toutes les amphétamines ça sèche bien le corps à long terme mais il y a d'autres facteurs environnementaux à prendre en compte comme l'hygiène, les conditions de vie, ""l'alimentation"", les violences, etc. Mais ce que l'on oublie quand on voit ça en France c'est que ce sont des consommateurs réguliers qui prennent ça quasiment à plein temps pas juste un week end sur deux. Si on prend du speed h24 pendant 1 ou 2 ans on aura pas vraiment une meilleure tête mais ça c'est un peu valable pour tous les produits.
Dernière modification par BedBug (30 septembre 2015 à 21:57)
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Jean Croisier a écrit
Dans plusieurs de ses conférences, où il synthétise les résultats de ses longues années de recherche, il dit clairement qu'il n'y a pas de différence SIGNIFICATIVE entre les deux produits (ce qui signifie qu'il peut y avoir de petites différences insignifiantes) et que la seule différence au niveau de la molécule est le groupe métallique dans la composition de la méthamphétamine, mais que ce groupe n'a aucun impact sur l'effet de la drogue.
Ce n'est pas un groupement métallique c'est un groupement méthyle c'est un radical provenant du méthane. Ensuite il dit que leur mode de fonctionnement au niveau du cerveau est le même, on est d'accord mais encore une fois c'est légèrement différent. Il y a des différences notamment dans la métabolisation et dans l'élimination ce qui jouerait sur l'after effect. J'avais aussi vu quelque chose sur la rapidité de fixation au niveau du cerveau mais je sais plus trop il faudrait que je cherche les textes.
Dernière modification par BedBug (30 septembre 2015 à 16:30)
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BedBug a écrit
Ce n'est pas un groupement métallique c'est un groupement méthyle c'est radical provenant du méthane. Ensuite il dit que leur mode de fonctionnement au niveau du cerveau est le même, on est d'accord mais encore une fois c'est légèrement différent. Il y a des différences notamment la métabolisation et dans l'élimination ce qui jouerait sur l'after effect. J'avais aussi vu quelque chose sur la rapidité de fixation au niveau du cerveau mais je sais plus trop il faudrait que je cherche les textes.
Pour le groupe méthyle, c'est surement moi qui ai mal compris (je n'ai pas vraiment de connaissances en chimie, et, au niveau de la prononciation en anglais des USA Methyl et Metal se ressemblent), mais quoiqu'il en soit, selon lui, ce groupe n'a aucune influence sur l'effet. En ce qui concerne la métabolisation et l'after effect, tu noteras qu'on ne parle pas de l'effet à proprement parler,mais ça peut simplement être lié à la forme de la substance, comme si on fait le parallèle avec le chlorhydrate de cocaïne et la cocaïne base. Ce que tu dis par rapport à la rapidité de fixation au niveau du cerveau, selon C. Hart, c'est dû au mode d'administration: le fait de fumer au lieu de sniffer ou d'ingérer...
Ainsi, comme je le disais, il peut y avoir des différences insignifiantes, mais pas SIGNIFICATIVES.
Dernière modification par Jean Croisier (30 septembre 2015 à 16:41)
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Dernière modification par BedBug (30 septembre 2015 à 17:00)
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Dernière modification par Jean Croisier (30 septembre 2015 à 17:08)
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Dernière modification par BedBug (30 septembre 2015 à 17:14)
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Mirkov a écrit
Mais c'est vrai que sa délabre un peu physiquement le lendemain j'avais des bouton dégeulasse et une sale geul toute sèche
Tu vois toi même tu le dis, alors imagine après 1 ou 2 ans de consommation régulière et soutenue.
Dernière modification par BedBug (30 septembre 2015 à 20:52)
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Dernière modification par Jean Croisier (30 septembre 2015 à 20:57)
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Jean Croisier a écrit
A part ça, nous ne pouvons pas avoir une connaissance complète d'une thématique.
Oui je sais et heureusement quelque part. Ce que je veux dire c'est que n'ayant pas de formation médicale ma compréhension du corps humain reste un assemblage de connaissances acquises au fil du temps, de recherche, etc. Ce genre de sujet dépend d'énormément de facteurs et en maîtriser un sans en maîtriser un autre peut vite amener à des erreurs d'interprétation ou de raisonnement. C'est pour ça que je préfère le repréciser régulièrement (et puis je me le rappel à moi même comme ça).
Dernière modification par BedBug (30 septembre 2015 à 21:13)
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BedBug a écrit
Pour la Meth je vais chercher mais c'est pas gagné, ça commence à dater et avec la masse de documents que je vois je me souviens pas toujours bien de tout. C'était pas sur la fixation sur les neurotransmetteurs mais sur le passage de la barrière encéphalique. A priori le groupe méthyle facilite le passage de la barrière encéphalique, comme pour la codéine et la morphine. Mais je laisse ça au conditionnel vu que je ne m'en souviens pas bien et que j'ai pas la source sous la main, on verra si je la retrouve.
D'ailleurs pour rester dans les si. En reprenant l'exemple de la codéine, si je dis pas de connerie, lors du passage de la barrière encéphalique le groupe méthyle saute (via le foie aussi) et la codéine redevient de la morphine. Si le phénomène est transposable sur la méthamphétamine cela veut dire qu'une partie se transforme en Amphétamine, pareil en ce qui concerne le foie. Mais là pareil on reste dans l'extrapolation (il faut que je retrouve cette doc).
Dernière modification par BedBug (30 septembre 2015 à 21:59)
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similana a écrit
[
@Bedbug : yep, the nazi method est effectivement lié à la pervitine et le régime en place à l'époque. Wikipédia n'est pas Psychowiki hein :
.[/justify]
putin c'et le père Jimmy qui va se retourner dans sa tombe:/
je ne sais quelle est la bonne réponse (pour moi les 2 sont plausibles) mais à la
décharge de Jimmy Kempfer l'auteur de l'article pré-cité, il était hyper bien documenté et c'est certainement pas sur Wikipédia qu'il avait ses sources.
Ceux qui l'ont connu pourront le comfirmer..
bon je suis pas chimise alors je vais pas rentrer dans le débat technique, mais pourquoi ce qui se vend sous le nom de Ice coute 5 fois plus cher voire plus que le "classique" crystal-meth?
La dernière fois que j'ai tapé du crystal, je me suis fixé 1g/24H et je suis resté 4 nuits sans dormir,
mais c'était pas déagréable. Et à un prix abordable: 70€ le g à un vendeur français du deep.
Et oui avec le deep l'accès au crystal est bien facilité
et ça vait cette gueule là
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http://www.illinoisattorneygeneral.gov/methnet/understandingmeth/basics.html#Anchor-Ho-43198 a écrit
The most common meth "recipe" in Illinois is called the "Birch reduction method" or, more commonly, the "Nazi method" (because the German government used it during World War II). A second method that is common in the western United States but less common in Illinois is known as the "red phosphorous" or "red-P" method.
Par ailleurs historiquement du peu que j'en sais les Hells Angels n'ont jamais été très réputés pour leur production de Meth. Leur production semble relativement anecdotique car à la fin des 80's ils ont quasiment arrêtés de produire pour distribuer la Meth des cartels Mexicains qui commençaient à arriver sur le marché avec leur produit à prix cassés.
ji air a écrit
bon je suis pas chimise alors je vais pas rentrer dans le débat technique, mais pourquoi ce qui se vend sous le nom de Ice coute 5 fois plus cher voire plus que le "classique" crystal-meth?
Ca ça dépend de la qualité du produit et de la situation du vendeur, au niveau géographique mais surtout au niveau de la chaîne d'approvisionnement. Pourquoi on trouve des cocaïnes à 60€/g et d'autres à 150€/g. Meth, ice, crystal, glass, crank, shabu, etc quelle que soit le nom et/ou la qualité au final c'est toujours de la même molécule dont on parle.
Dernière modification par BedBug (02 octobre 2015 à 23:00)
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ji air a écrit
les Hells Angels (et d'autres gangs de biker) ont joué un rôle très important dans la fabrication et la diffusion du "crank" dès 1967 année ou une loi interdit leur vente sans prescrition.
Tout à fait, cela a déjà été dit précédemment, mais globalement dans la durée ils ont surtout joués le rôle de distributeur, beaucoup plus que de fabriquant. Ils ont effectivement étés les principaux producteurs aux US pendant toutes les années 70 mais c'est un domaine dans lequel ils n'ont jamais particulièrement brillés. Le fameux crank était d'ailleurs de qualité assez moyenne c'était de la meth sulfate sous forme de poudre, ont était plus proche du speed que de la forme HCl appelée ice qui elle venait généralement d'Asie (Philippines, Japon,..) et qui s'est généralisée bien plus tard.
Qui plus est, cette période n'était pas ce que l'on pourrait appeler l'âge d'or de la production/consommation de Meth. Lorsque la consommation a commencée à exploser dans les années 80 avec l'arrivé des nouvelles méthodes de fabrication, la fameuse ice qui provenait d'Asie notamment via Hawaï, etc l'offre en gros a très rapidement augmentée mais les réseaux de distribution eux étaient globalement toujours les mêmes. Ils ont donc assez vite réduit leur production pour se concentrer sur la distribution, puis les Mexicains sont arrivés peu de temps après avec leur Meth ultra pure à prix cassé.
C'est pour ça que j'ai dis que leur rôle en tant que producteur était relativement anecdotique. Mais tu as raisons, c'est un peu exagéré, ils ont eu leur période.
Dernière modification par BedBug (03 octobre 2015 à 02:09)
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BedBug a écrit
les sciences humaines et la politique c'est pas mon truc. Je préfère l'aspect scientifique ça met moins à mal mon "objectivité".
Les sciences dures ne sont pas non plus complètement objectives: nous sommes toujours dans l'interprétation et chaque science interprète selon sa représentation du monde ou, dans le cas de la médecine occidentale, selon sa représentation du corps et de la santé. Premièrement, cela a une influence sur les aspects sur lesquels on va se focaliser (p.ex: traiter les symptômes ou, au contraire, tenter de guérir la "cause" de la maladie).
Mais deuxièmement, quand un scientifique observe une molécule au microscope, son œil commence par envoyer une image inversée à son cerveau, qui, après avoir remis l'image à l'endroit, traite l'information et en déduit que ce qu'il a vu est une molécule. Mais s'il a vu une molécule, c'est en raison de tout un savoir sur les molécules et le corps humain, les symptômes d'une maladie, etc. qu'il aura appris pendant sa formation. Dans ce sens, je crois que l'on ne peut pas dire que cela soit le propre des sciences sociales de contenir une part de subjectivité...
Et étudier la construction sociale de la réalité est par ailleurs très intéressant.
C'est juste en passant...
Fin de la parenthèse.
Dernière modification par Jean Croisier (03 octobre 2015 à 03:02)
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ji air a écrit
putin c'et le père Jimmy qui va se retourner dans sa tombe:/
je ne sais quelle est la bonne réponse (pour moi les 2 sont plausibles) mais à la
décharge de Jimmy Kempfer l'auteur de l'article pré-cité, il était hyper bien documenté et c'est certainement pas sur Wikipédia qu'il avait ses sources.
là où on se rejoint, c'est qu'à coup sûr il y a plusieurs bonnes réponses à la même question. Ce qui différencie le cranck de l'ice, du shabu ou du yaba, mythes et réalité se confondent. Même certains dealers ne savent pas vraiment ce qu'ils vendent.
à Rotterdam je me suis retrouvé devant de la coke et de la MD, que le vendeur apellait crystal. Un jour peut-être, on aura un label AOC pour les drogues. D'ici-là il faut accepter ces incertitudes...
jolis cristaux!
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BedBug a écrit
En fait la "nazi method" c'est la première méthode pour synthétiser la Meth, découverte par un chimiste Allemand et massivement utilisée pendant la guerre. A la fin de la guerre le processus en lui même, encore inconnu, fut étudié et baptisé réduction de Birch. Il y a des variantes en fonction du précurseur mais c'est, à ma connaissance, la méthode la plus utilisée (amination amoniac anhydre/lithium) surtout pour les grosses productions
Petite rectification la première méthode découverte, utilisé par un chercheur Japonais c'est la méthode au phosphore rouge. La méthode des allemands fût développée plus tard.
Pour en revenir à l'histoire de barrière encéphalique je cherché vite fait mais il semblerait bien que le groupe méthyle supplémentaire rende la substance plus lipophile ce qui améliore le passage de la BHE. Elle passerait également mieux la barrière MAO, mais ce gain de "puissance" serait compensé par une affinité différente avec les récepteurs sérotoninergiques/dopaminergiques. Il y a pas mal de références à ce sur le net.
En outre la méthamphétamine est bien métabolisée en amphétamine mais cela varie énormément en fonction de la roa. C'est généralement une quantité assez faible mais il y a pas mal d'autres métabolites apparentés.
The Biochemical Journal, 1972 Aug;129(1):11-22.
Metabolism of (14C)*-methamphetamine in man, the guinea pig and the rat.
* note that 14C indicates labelling with a radioactive isotope of carbon, not a modification to the chemical structure.
Caldwell J, Dring LG, Williams RT
Abstract:
1. The metabolites of (+/-)-2-methylamino-1-phenyl[1-(14)C]propane ([(14)C-methamphetamine) in urine were examined in man, rat and guinea pig.
2. In two male human subjects receiving the drug orally (20mg per person) about 90% of the (14)C was excreted in the urine in 4 days. The urine of the first day was examined for metabolites, and the main metabolites were the unchanged drug (22% of the dose) and 4-hydroxymethamphetamine (15%). Minor metabolites were hippuric acid, norephedrine, 4-hydroxyamphetamine, 4-hydroxynorephedrine and an acid-labile precursor of benzyl methyl ketone.
3. In the rat some 82% of the dose of (14)C (45mg/kg) was excreted in the urine and 2-3% in the faeces in 3-4 days. In 2 days the main metabolites in the urine were 4-hydroxymethamphetamine (31% of dose), 4-hydroxynorephedrine (16%) and unchanged drug (11%). Minor metabolites were amphetamine, 4-hydroxyamphetamine and benzoic acid.
4. The guinea pig was injected intraperitoneally with the drug at two doses, 10 and 45mg/kg. In both cases nearly 90% of the (14)C was excreted, mainly in the urine after the lower dose, but in the urine (69%) and faeces (18%) after the higher dose. The main metabolites in the guinea pig were benzoic acid and its conjugates. Minor metabolites were unchanged drug, amphetamine, norephedrine, an acid-labile precursor of benzyl methyl ketone and an unknown weakly acidic metabolite. The output of norephedrine was dose-dependent, being about 19% on the higher dose and about 1% on the lower dose.
5. Marked species differences in the metabolism of methamphetamine were observed. The main reaction in the rat was aromatic hydroxylation, in the guinea pig demethylation and deamination, whereas in man much of the drug, possibly one-half, was excreted unchanged.
Dernière modification par BedBug (07 octobre 2015 à 16:42)
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BedBug a écrit
Tu dois avoir développé une sacré tolérance pourtant. Après est ce que c'est lié à ton traitement, est ce que c'est ta tolérance (ou inconsciemment ta dépendance) qui te font naturellement préférer une dose plus légère mais dans la longueur plutôt qu'un gros rush beaucoup plus court. Je sais pas ça pourrait aussi être une habitude de consommation que tu as pris avec le temps, préférer un stade intermédiaire d'effet pour mieux en profiter et plus longtemps. Tes amis avec qui tu consomme et qui ont aussi un TDAH il fonctionnent pareil que toi à ce sujet.
Le seuil de tolérance à tout produit s'évalue, à mon avis, quantitativement et qualitativement. Pour mon cas, je pense que les facteurs sont les suivants : deux décennies (et des poussières) d'usage de drogues, hyperactivité et hyposomnie. Je suis habitué aux drogues ; les amphétamines s'entendent à merveille avec les machins dopamine-noradrénaline de mon cerveau ; faible ratio sommeil/veille (~ 4,5h en semaine).
Doses légères ou sévères, pour ce qui est des drogues "classiques" j'ai beaucoup diminué les fréquences et les quantités, c'est comme l'appétit, on a pas faim en permanence.
La meth c'est particulier, c'est un peu, beaucoup, très beaucoup, pas du tout. Et ça n'est pas dicté par mes moyens d'en avoir, plutôt pour le plaisir d'y revenir à chaque fois et éviter de m'en lasser. J'ai pas l'habitude de compter ce que je consomme, j'en ai parlé avec la personne qui. Certains jours 1 à 1,5 g de meth, ou une quinzaine de thaï parfois accompagnées d'un peu de meth. Plus souvent 5 à 8 thaïs, quelques fois 3 pièces. Moi, s'il m'en reste deux le lendemain, je les fume pas. (deux c'est trop, ou c'est pas assez hein).
Voilà , c'est assez juste pour ce qui est des quantités. Je parle de gens pour qui 15g, c'est ce qui se perd au lavage final.
Mon pote qui est hyperactif consomme tous les jours depuis des années, sans incidence avérée sur sa vie sociale et professionnelle. Sous crystal, j'ai eu : rdv médical, entretien avec psychothérapeute, contrôles routiers au volant et autres sans problèmes en lien avec le truc. Ca ne se voit pas.
Un autre pote que je vois à l'occase et avec qui je partage un peu de matos est tout speedé après avoir fumé une pièce. Si je lui en donne trois, c'est la fête toute une nuit pour lui. J'en ai jamais conclu de conneries genre c'est moi qui pisse le plus loin, à chacun son altitude de croisière...et ça doit être cool d'avoir besoin de petites quantités pour être bien. Les autres gens, en majorité ils partent en vrille.
Pour replacer le tout dans un contexte plus global, mon seuil de tolérance actuel au THC doit se situer environ à 1/5 de joint, les RC étaient synonymes d'assurances civiles avant mon inscription sur ce forum et hormis alcool et tabac, mes drogues actuelles se comptent sur les doigts d'une main.
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