Bonjour,
En principe l'effet sur le foie est celui du
Paracetamol, souvent associé à la
Codeine, mais pas celui de la
Codeine ou de l'Ethylmorphine (le Tussipax est une combinaison des 2). Si tu ne prends que du Tussipax cp la dose est de 10 de
codeine mg/cp soit 150 mg par jour (boites de 15 en principe), ce qui n'est pas enorme. Mais ne prends tu que du Tussipax ?? (nb= il est déconseillé d'associer l'
alcool au Tussipax)
Il y a plusieurs discussions la dessus dans ce forum, avec certains qui s'élévent violemment contre la pratique de transformer l'addiction à la
codeine en addiction à la
Methadone ou au
Subutex (TSO).
Ils preconisent donc une baisse progressive de la
Codeine (en plusieurs mois) , ce qui est certainement l'idéal.
Toutefois, certains usagers n'y arrivent pas donc tout ceci se discute...............
Justement je pense que le mieux est de voir un addictologue expérimenté (CSAPA notamment) à moins que ton médecin ait l'habitude du traitement des addictions et d'en discuter............
Amicalement
ci dessous la description detaillée des effets secondaires de la
codeine et de l'ethylmorphine (pour cette derniere en anglais, désolé)
CodeineEffets secondaires
La
codéine peut produire un état général de somnolence, il est généralement déconseillé de prendre un médicament contenant de la
codéine avant de conduire une voiture ou tout autre engin mécanique nécessitant une attention soutenue. En France, une mention de mise en garde figure sur les boîtes de médicaments incluant de la
codéine (niveau 1 et niveau 2). L'effet apparaît le plus souvent comme fonction de la dose et en début de traitement. Bien qu'avéré, il reste rare et éventuellement peu marqué. Cependant de manière occasionnelle, la simple prise de 15 mg de
codéine peut déclencher cette sédation avec une intensité gênante. L'état potentiel d'une fatigue initiale de l'individu peut s'avérer prédéterminant, la
codéine levant certaines barrières de résistance à la fatigue en agissant de manière non spécifique comme un hypnotique. Elle n'en montre cependant pas de qualité adaptée ni constante dans un tel usage. En outre elle provoque parfois une difficulté d'endormissement du fait de certaines de ses propriétés excitantes, ce qui peut sembler paradoxal par rapport à son effet sédatif. D'autres facteurs sont à prendre en compte tel que le sexe, l'âge, le poids ou encore l'éventualité d'un métaboliseur fort ; on parle de sensibilité individuelle. Au cours du traitement, ces signes disparaissent généralement en quelques jours. À défaut, il est recommandé de réviser la posologie.
La
codéine peut également induire un état d'euphorie caractéristique des
opiacés, mais rarement sur des doses usuelles, même considérées comme modérées à fortes (30 à 60 mg de
codéine phosphate par prise). Le soulagement apporté par le médicament en est souvent la manifestation dominante et cela ne doit pas être confondu avec un effet
psychotrope présumé. En l'absence de maux, les manifestations symptomatiques sur l'humeur sont généralement absentes aux doses thérapeutiques d'usage.
Des dosages plus élevés peuvent laisser apparaître un début d'état narcotique et des effets histaminiques importants (à partir de 60 mg par prise, plus typiquement entre 80 à 150 mg) et n'ont de raison qu'en cas de douleur sévère. De tels dosages ne sont plus en vigueur dans les formes galéniques, bien qu'un médecin puisse ordonner une préparation magistrale sans limite de dose maximale, mais des analgésiques majeurs, plus spécialement la
morphine, ou des antalgiques puissants sont préférés et se sont démocratisés en France depuis 1994 dans le cadre de la campagne nationale pour la prise en charge du traitement de la douleur8,9. À ces doses, d'importants effets secondaires de type histaminique puis opiacé apparaissent. Ceci peut se produire d'autant plus en cas de renouvellement trop rapide des prises ou de surdosage réitéré (démangeaisons et picotements, rash cutané, bouffissure du visage, irritabilité, mais aussi nausées, troubles gastriques, sédation invalidante...). Ces effets indésirables découragent souvent le patient de persister sur un dosage ressenti comme trop fort. Dans l'éventualité de leur apparition, la posologie doit être réévaluée ainsi que la forme galénique administrée s'il est besoin de conserver un apport suffisant de
paracétamol ou d'autres produits associés dans le médicament. Les
antihistaminiques contenus dans certaines préparations couvrent une partie des effets secondaires mais inhibent aussi les effets stimulants des
opiacés tout en majorant des effets sédatifs.
La
codéine produit en outre un effet sédatif sur les muscles de l'intestin comme la grande majorité des
opiacés. Elle ralentit l'activité du tractus gastro-intestinal et favorise l'absorption de l'eau contenue dans le bol alimentaire au cours de sa digestion. Elle est considérée comme un antidiarrhéique au schéma pharmacologique classique. Quand elle est utilisée dans un traitement concomitant, elle potentialise ou suppléante de fait la lopéramide dont l'association est à surveiller. Elle n'est cependant pas indiquée ni prescrite comme antidiarrhéique puisque des médicaments plus spécifiques de première intention en ont la vocation et une sécurité accrue. La prise régulière de
codéine peut entraîner une constipation forte à sévère suivant la durée et les doses administrées au patient. L'arrêt de la prise entraine généralement un retour de toutes les fonctions de l'intestin à échéance très brève. Au besoin, l'indication d'un médicament contre la constipation peut accompagner la prise de
codéine quand son usage se fait au-delà d'un court terme.
Suite au décès d'un nourrisson alors que sa mère prenait de la
codéine et du
paracétamol, la Food and Drug Administration a mis en garde le 17 août 2007 sur le danger d'un traitement par
codéine au cours de l'allaitement10.
La
codéine aurait également un effet spastique parfois extrêmement douloureux (évoquant une crise cardiaque) chez certaines personnes cholécystectomisées (ayant subi une ablation de la vésicule biliaire)11
.
Ethylmorphine
Problems
Tolerance to the drug's effects develops fast. That is why ethylmorphine is normally used only as a temporary medicine to treat e.g. cough. Patients may develop addiction. Side effects, which are rare for medical doses but normal for recreational doses, include the classical opiate side-effects: nausea, vomiting, urinary retention, miosis and constipation. Also, some people are hypersensitive or allergic to ethylmorphine and should never take it. Additionally, the same dose of ethylmorphine can have completely different effects on two different people because of large individual differences in metabolism.
Opioids are known of causing severe physical dependence, in addition to psychological addiction. This type of addiction is hard to treat.
Taking ethylmorphine in combination with alcohol or other drugs that have a suppressive effect on the central nervous system boosts both drugs' effects, creating a dangerous combination. Possible outcome is death through respiratory arrest.
In recreational use the most common problem, however, is liver damage and other effects caused by other compounds besides ethylmorphine. Some analgesics with ethylmorphine also contain indometacin (e.g. Indalgin), which is toxic in high doses.
Antidepressants such as fluoxetine (Prozac) inhibit the enzyme that metabolizes ethylmorphine. Taking ethylmorphine while using such an antidepressant may therefore lead to major changes in ethylmorphine's effects. Conversely, barbiturate compounds such as phenobarbitone induce the same enzyme, which rapidly increases the metabolism of ethylmorpine. Other current medications therefore always have to be taken into account when using this compound.