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Dernière modification par Alain Will (12 septembre 2009 à 15:18)
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Les Centres de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG), répartis sur tout Paris, permettent à toute personne de savoir si elle est atteinte par le VIH, l'hépatite B ou C. Certains CDAG sont aussi des Centres d'Information, de Dépistage et de Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles (CIDDIST), qui permettent de dépister des Infections sexuellement transmissibles (IST) plus spécifiques.
La démarche est la suivante :
• rencontrer un médecin, qui peut être son médecin traitant ou le médecin du CIDAG. Celui-ci évalue les risques et détermine le meilleur moment pour réaliser le test. C´est à cette occasion qu´on peut également s´informer auprès du médecin des risques et de la prévention.
• si le test est nécessaire, il sera réalisé au laboratoire d´analyses (pour une prescription de ville), ou directement au CIDAG. L´examen biologique est remboursé à 100 % aux assurés sociaux. Au CIDAG, l´ensemble de la démarche est gratuite (et anonyme) que l´on soit ou non assuré social.
Le résultat est rendu quelques jours après. Quel que soit le résultat, c´est le médecin qui l´a prescrit qui doit en expliquer le sens (un test positif ne veut pas dire qu´on a une hépatite et un test peut être négatif alors qu´on vient d´être contaminé), et donner les conseils (réalisation d´examens complémentaires, vaccination contre l´hépatite B, recommandations de prévention) nécessaires.
Attention :
• Les tests des hépatites ne sont pas réalisés lors d´un « bilan complet ». Il s´agit toujours d´une prescription spécifique donnant lieu à un résultat écrit.
Un dépistage du vhc ne peut être fait que sur votre demande. Tout comme celui du vih. Le médecin peut le proposer. Mais si vous faites un bilan pour toute autre raison, le test ne sera pas effectué.
• Le résultat ne donne d´indication que sur la situation de la personne qui a fait le test. Si vous avez un test négatif pour une hépatite, cela ne veut pas dire que votre partenaire ne l´a pas.
Référence des deux posts ci-dessus : http://www.soshepatites.org/infos/depistage.htm
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les risques pour les patients d'être contaminés (pendant des soins dentaires) sont incontestablement plus important que dans les autres spécialités médicales... tout d'abord parce que la presque totalité des actes sont sanglants... et que d'autre part, certains instruments nécessitent l'utilisation de sprays aqueux pour le refroidissement... (d'ou) la formation d'aérosols chargés de sang... De plus les fluides - sang salive - sont aspirés à l'intérieur de la turbine et de son cordon par le mécanisme d'aspiration... les canalisation d'arrivée d'eau et d'air sont ainsi contaminées. L'utilisation d'une canule stérilisée est donc parfaitement insuffisante car l'intérieur de cette turbine va être contaminé par l'eau et l'air des canalisations souillées (gazette de la transfusion de janvier 1996)
En contre partie et beaucoup plus récent (mai 2009) :
L'absence de stérilisation des porte-instruments rotatifs (PIR) utilisés lors de soins dentaires pourrait entraîner chaque année en France environ 200 infection virales liés à l'hépatite B, moins de deux infections liées à l'hépatite C et moins d'une contamination liées au VIH, selon une analyse réalisée par l'Institut de veille sanitaire (InVS) à la demande de la Direction générale de la santé (DGS), et révélée ce mercredi 27 mai.
L'objectif de cette analyse était d'évaluer le risque de transmission de ces virus d'un patient à l'autre. Ce travail d'évaluation fait suite à la publication en 2006 d'un guide de recommandations par la Direction générale de la santé (DGS).
Cette dernière a engagé plusieurs actions dans ce sens, en concertation avec les organisations professionnelles concernées. L'Ordre des chirurgiens dentistes s'est engagé à rendre des visites régulières dans des cabinets dentaires.
L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a été saisie pour estimer les porte-instruments rotatifs (PIR) proposés sur le marché, par rapport aux procédés de stérilisation recommandés. La formation des chirurgiens-dentistes dans ce domaine sera renforcée.
Réf. : http://sante-medecine.commentcamarche.n … alite.php3
J'y connais rien en bucco-dentaire et j'ai horreur du dentiste Des progrès semblent donc avoir été faits dans la réduction des risques de contamination.
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Cette enquête a permis de décrire la situation et les besoins des usagers de drogues en Francevis-à -vis des virus du sida et des hépatites afin d´améliorer la prévention et la prise en charge de ces maladies.
Un des points forts de l´enquête était de disposer de données biologiques (obtenues à partir de l´autoprélèvement de sang au doigt que vous aviez effectué). Des entretiens complémentaires en face-à -face ont permis d´approfondir certains résultats quantitatifs, principalement autour des prises de risque. L´ensemble des données obtenues était totalement anonyme et confidentiel. Merci encore pour votre participation qui a été importante puisque sur les 2 389 personnes à qui il aété proposé de participer, 61 % d´entre vous ont accepté d´y participer, ce qui représente 1 462 personnes. Près de 100 personnes ont accepté de passer un entretien en face-à -face.
Où il en ressort que 6 usagers sur 10 (soit 60 %) sont contaminés par le VHC (et que 11% seraient contaminés par le VIH)...
En fonction de l´âge, il apparaît que plus les usagers de drogues sont âgés, plus ils sont nombreux à être contaminés par l´hépatite C. À noter que les contaminations par l´hépatite C sont déjà très fréquentes chez les jeunes de moins de 30 ans.
Un autre point :
Globalement, vous êtes nombreux à être dépistés puisque plus de 9 usagers sur 10 ont déjà effectué un test au cours de leur vie. Cependant, la date du dernier test est en moyenne ancienne d´un an et demi.
Ce qui veut dire qu'il est donc important de se faire dépister régulièrement...
Dernière modification par Alain Will (12 septembre 2009 à 15:39)
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Dernière modification par Alain Will (08 novembre 2012 à 23:43)
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paf le chien a écrit
Heuuu @mikykeupon suis désolé mais là concernant le café et la contamination c'est une super c... (sachant que tu es modérateur je vais peut-être me faire jeter aux ordures sans passer par la case départ et sans toucher 20.000 €)
Le café est un excellent anti-fibrosant question contamination il ne joue que dalle!!!
Quand on boit ou que l'on est infecté, boire trois tasses de café voire plus est une bonne habitude pour ralentir la fibrose mais on sait que tu peux boire 100 L de café par jour (courage, je n'y suis pas parvenu et il n'y a aucune étude là -dessus du coup) tu ne vas pas passer de F3 à F0 :)
L'étude que j'ai trouvé montrait que boire 3 tasses (et non pas 100L./jour) diminuaient les risques de contamination.
Je vous remets l'étude où j'ai trouvé cette info.
Mais merci de m'avoir fait la remarque.
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Dernière modification par paf le chien (09 novembre 2012 à 09:51)
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Dernière modification par prescripteur (09 novembre 2012 à 12:19)
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