Bonsoir à vous deux, et tout d'abord merci d'avoir pris le temps de me répondre!
Pour la blanche, j'en ai eu un moment (cela doit faire un an, un an et demi), je n'en ai plus vu depuis! C'était bien de l'
héroïne IV car elle se mélangeait à l'eau sans acide, contrairement à la
brown. Par contre elle était loin d'être à 27%!! Donc bien coupée, ça, j'en doute pas... J'en ai peut-être touché 5g en tout, pas une quantité énorme, et elle était quand même plus costaude que la
brown qui traine, peut-être deux fois plus à vue d’œil mais c'est peut-être en partie du au placébo... Pas à 27% ça c'est sûr, je dirais 15 maxi! Ah j'oubliais, oui, je suis en France!
Pour le vif du sujet, maintenant...
Le hic, c'est que j'ai très peur que mon médecin ne veuille pas me prescrire quelque chose qui me convient et me refuse même toute prescription, ou veuille monter mon dosage, ou... Je me fais des idées, j'en suis sûr, ça n'ira pas aussi loin, mais c'est pas pour autant que ça ne m'inquiète pas...
En tout cas je ressens vraiment le besoin de deux prises par jour, j'ai l'impression que l'effet ne dure pas assez longtemps, et comme je l'ai dit plus haut une augmentation du dosage (x2,5) n'a rien donné. Là , par exemple, j'ai peur qu'il veuille augmenter encore...
Est-ce que ça arrive, que l'effet soit trop court? Est-ce qu'en pratique, la
buprénorphine est parfois prescrite en deux prises par jour?
L'idéal pour moi, je pense que ça serait 2x0,4mg par jour et 0,4 si besoin... J'ai déjà peur qu'il ne veuille pas pour les deux prises, mais alors pour le +0,4 je suis presque sûr de sa réponse... Seulement j'en ai marre de chez marre de l'illégalité et j'ai pas envie d'enrichir un profiteur de guerre...
Mais j'ai vraiment besoin de cette option, je préfère ça que m'abrutir avec 100mg de
Tercian ou 2mg de
Xanax... Ca me permet de mettre mes pulsions suicidaires dans ma poche (il fut un temps, quand je n'avais pas cette option, je m'asseyais parfois au milieu de la route dans la nuit, ou je marchais en équilibre sur le bord d'un pont, je grimpais sur les toits et je m'asseyais au bord,...) et d'avoir une vie "normale": j'ai eu la chance de pouvoir réintégrer une formation en cours d'année, je ne veux pas tout gâcher... Même en amour: ma pathologie m'a conféré une froideur émotionnelle terrible, j'ai beaucoup de mal à tirer du plaisir de quoi que ce soit et à ressentir quelque chose pour quelqu'un alors qu'avant, j'étais très émotif... Eh bien la
buprénorphine (et les
opiacés en général) me permet de me débarrasser, au moins en partie, de ces désagréments
Est-ce que vous pensez que c'est possible? Est-ce que, prescripteur, si un patient te présentait cette doléance, tu consentirais à y céder? (si il y a derrière cette histoire de double-diagnostic, etc).
Merci beaucoup
Dernière modification par Phoenix (07 février 2013 à 20:03)