Bonjour à tous,
Bon j'ai squatté par impulsion une discussion déjà en cours, et j'ai maintenant l'impression d'avoir parasité un bel échange alors je reposte ici :
Je suis hélas en train de passer de trois à quatre boites de tussipax par jour (plus phénergan)(la ruine). J'ai pris rendez-vous en addictologie parce que ça ne peut plus durer.
Je réfléchis à 2 solutions : cold turkey du jour au lendemain (je l'ai déjà fait mais j'étais seul et à seulement 2 boîtes par jour)(mais maintenant difficile de dissimuler un tel
sevrage à ma femme !) ou alors je ne sais quelle autre solution, qu'on me fera envisager en addictologie..
La
codéine ne me rend plus du tout cool. Est-ce une dégringolade classique ? Arrive-t-il toujours un moment où l'on pourchasse le zen voluptueux pour n'obtenir qu'une vague déception épuisée ?.. Je sens que je m'enfonce dans la dépression, c'est terrible parce que je ne me sens pas non plus la force d'affronter la colossale fatigue ressentie lors de mon dernier
sevrage en solo. Sans parler des diarrhées !... Et de la déprime abyssale... Même si je sais que ça ne dure quelques jours.. Comment faire avec un bébé ?
L'idéal serait de pouvoir partir une semaine je crois... en chier tranquille sous une couette... avec un chiotte pas loin et personne pour poser des questions... dormir pendant les heures d'ouvertures des officines..
Je m'interroge quant aux
TSO, pas mal de gens ont l'air de penser que c'est une folie de les envisager pour se sevrer de la
codéine... Qu'en pensez-vous ?... On ne parle pas (ou je n'ai pas trouvé) de l'éventuelle toxicité du
subutex. Qu'en est-il ? Est-ce que la libido revient quand on est sous
subu ?... Est-on toujours aussi constipé ?... Amis de la poésie...
Ce qui m'inquiète c'est cette déprime vers 2-3 jours après l'arrêt.. J'avais vraiment envie de sauter par la fenêtre mais je me disais c'est rien, c'est juste l'absence de la molécule qui te fait penser ça, que la vie est vraiment foireuse, qu'il n'y a rien à en tirer, qu'on est seul toujours, et que ça n'a pas grande importance...
Et puis ça passe, rapidement, ce sont les pensées du manque, pas les tiennes, et on pense à nouveau que bah oui la vie est difficile mais y'a plein de choses à en faire. En fait je ne sais pas si c'est la vie le problème, en
descente comme en montée. Mais plutôt la réalité.
Bref, j'espère que vous me donnerez votre avis... en rapport avec ces 4 foutues boites... chaque nouvelle pharmacie dégottée pas trop loin m'est comme une fontaine en plein désert. Nous sommes un pays à pharmacies ! Punaise ! C'est une chance et une malédiction !