Prenant le temps ... avant qu'il ne me prenne ! (ce n'est pas de moi mais j'en aurais été fière !)
Merci à tous pour le soutien. J'en ai besoin d'une barre chaque matin pour arriver à ne pas me laisser aller à l'arrêt médical ! (Malheur à moi, c'est un lexo qui m'accompagne car j'ai peu ou pas de discours cocon qui puisse m'accompagner aux portes du taf ... )
ZombyWoof, malgré tout je ne m'en sort pas si mal. Comme le dit mon post d'introduction je me pose la question. Oui j'ai évité la cata économique, la perte de mon droit d'exercice, la case ANPE voir l'accrochage avec la justice. C'est déjà ça mais c'est loin d'être la panacée j'y reviendrais plus loin.
Miky, j'ai l'immense honneur que la personne qui m'est secourue et qui fait tout pour que mon bosse me vire soit l'une des seule personne activiste d'un point de vue syndicale. Si d'activisme on puisse parler au sein d'une boite âgée de 23 ans avec des salariés qui sont gravés sur la dalle de construction du bâtiment.Et comme le dit Rico dans la branche les syndicats traînent la patte dépassés par les nécessités des terrains qui ne peuvent être couverts...
Rico, j'ai hésité avant l'ouverture d'un nouveau sujet, d'autant que le texte que tu y affiches me laisse comprendre au combien mon boss et moi même nous tenons par bien plus que de bons sentiments ( je reste polie là mais c'est pas l'envie qui me manque d'utiliser les termes exactes de notre relation actuelle !). Allez laissons nous aller, on se tient par les couilles tant lui à fait preuve de laxisme dans sa réaction et tant à mon grand malheur pour ma part le monde paramédical et tout petit comme tu le soulignes si bien !
Sphax, je prends l'espoir que tu me tends comme un veux que je laisse grandir sous mon oreiller. Merci à toi, vraiment.
Malheureusement vieille bâtisse, vieille équipe, et les mentalités suivent et se font gorges chaudes de tant de déprave surtout de la part de la personne qui devrait être exemple de sagesse et responsabilité.
Sagesse je ne le suis pas, j'ai bien du mal à ne pas faire d'écart afin de supporter la situation. Responsable, je m'y cantonne. Je me lève pour partir au taf, je fais mon travail consciencieusement et bien mieux que bon nombre de tous ceux que j'y croise ( je me permets un jugement qui n'est pas de valeur mais une réalité ).
Conclusion je suis dans la merde. Je ne veux pas baisser les bras et rester planquée sous le couvert d'un certif médical bien au chaud à la maison.
Je ne peux pas non plus prendre les jambes à mon cou et changer de taf, ce n'est pas si simple que cela, d'une part suite à mes antécédents (mon boss à beau ne pas être très apprécié de ses confrères, il en reste un boss avec tous ses possibles) et pour d'autres raisons personnelles comme on peut tous en avoir ( maison, école des enfants, proximité de la famille ...).
Et d'un autre côté je n'en peux plus de me justifier ainsi à tout instant, je n'en peux plus de me sentir dans un nid de vipères qui n'ont mêmes pas les crochets de mordre, je n'en peux plus tant et si bien que j'ai failli demander le licenciement à ma dernière entrevue avec mon directeur...
A la recherche d'une riposte à la hauteur de ce que je subit actuellement, d'arguments de défenses solides et circonstanciés, voilà à quoi je devrais m'affairer actuellement...au cas où je fasse chier trop de monde et qu'on me colle une tonne de merde sur le dos.
Mais sous
substitution depuis 4 mois, au sein d'un couple qui essaie de se remettre de la claque que je lui ai mis dans la gueule, j'ai pas trop de force. D'autant que ma carcasse n'est plus trop solide ....
J'en reviens à un de tes très vieux post Miky. Je ne sais si ça te parlera, mais la seule chose qui me tienne à ce jour dans mon taf c'est l'amour que je porte aux vieillards desquels je m'occupe. Et là je t'assure que pas un seul des stagiaires n'a intérêt à les torcher à ma place, parce que c'est mon job, parce que c'est à moi d'assurer leur bien être et que je le fais avec une bienveillance tendre. Ils me rendent si bien le peu que je peux leur apporter !
Sur toutes ces paroles je vous souhaitent de doux rêves et vous remercient d'être présents à nouveau.