Manque d'Héroine : Extrémités ( mains et pieds) super chaudes

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
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Hello à  tous ici,

C'est sympa que vous ayez tous pris du temps pour un nouveau membre comme Jibé.

Il est vrai que les anciens consommateurs sont toujours très présents quand il s'agit d'aider un jeune consommateur à  ne pas s'entartrer dans la came, même si ça revient souvent à  pisser dans un violon.

Ceci dit, je vous ai peut être mal compris mais je vous trouve un peu "dramatisant" voire carrément "diabolisant" et à  vous lire c'est l'héroïne qui "diaboliquement" intoxiqueraient passivement ceux qui en font usage ? Ca me fait chier de vous voir à  un niveau d'analyse aussi faible et rudimentaire.

Je ne peux être d'accord avec ça, ce discours qui tend à  laisser croire que la came est un piège tue-mouche, qu'on ne peut faire marche arrière, qu'on a un pied dans la tombe quand on consomme etc...  je trouve que c'est un peu un ramassis de clichés qui placent tout dans le produit et rien dans les personnes. Mais ca colle pas avec la réalité.

Je connais des wagons entiers de fêtards qui ont tapé (et tapent) hédoniquement un peu de came et n'ont jamais poussé le truc jusqu'à  la dépendance et ce, depuis des décennies.

Avec le temps qui passe, j'ai vu des potes en évolution - de la dépendance totale à  une abstinence heureuse en prenant conscience qu'ils étaient les "acteurs" eux et eux seuls de leur dépendance et que le produit n'est que l'outil.... mais en aucun cas le mal. C'est pour cela qu'un sevrage ne sert à  rien, tu élimines le "produit" mais la dépendance est toujours active parce que justement, elle n'est pas dans le produit mais dans la personne et son rapport au monde, un rapport souvent un peu flippé...

Donc de ce que j'en connais, la dépendance est un phénomène qui n'a rien de passif mais qui est au contraire activement recherché (souvent pas consciemment) par l'usager en quête de "solution". L'héroïne n'est, dans ces cas, que l'expression d'une souffrance intérieure dévorante, et il vaut mieux un mal contrôlé (comme une dépendance) que de subir la dictature de la souffrance intérieure. A ce titre, on souffre souvent beaucoup moins dans la dépendance qu'en dehors de la dépendance, donc c'est bien que la dépendance est envisagée comme une solution (souvent bancale) à  un mal-être et non l'inverse.

Le discours qui tend à  faire croire qu'on prend de la came d'abord par plaisir et qu'ensuite on devient progressivement un mort-vivant vampyre sans libre arbitre assoiffé d'opiacés prêt à  tuer père et mère pour un microshoot... non mais allo ? C'est d'une pauvreté abjecte et totalement faux.

Tout cela pour moi dire à  Jibé, Ok tu prends de la came de temps à  autre, bon alors bien sûr fais attention mais ce n'est pas un drame non plus, par contre tout ceci est l'expression de quelque chose de bien plus important qui dépasse d'assez loin le fait de consommer un produit (ou non) et qu'il faudra creuser ou soit peut etre accepter de vivre avec, ce qui n'est pas impossible non plus.

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
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Quant au manque, je suis assez d'accord avec le discours tenu ici, à  savoir que la fréquence importe certainement plus que les quantités consommées. Un vieux hippy médecin avait fait un tuto sur internet il y a une dizaine d'années intitulé un truc genre " consommer de l'héroïne sans s'accrocher" et pour lui, il suffisait de respecter deux règles d'or, la première la plus importante c'était "jamais deux soirs de suite" et la deuxième était " jamais plus d'un week end sur deux". Le respect de ces règles permettent à  l'organisme de réguler l'impact de la prise d'heroine, donc sans dérèglement. J'ai consommé occasionnellement pendant des années, sans ressentir la moindre sujétion en respectant ces deux regles.

Par contre, dès lors qu'on consomme ne serait-ce qu'une fois par semaine, on ne laisse pas le temps au cerveau de récupérer totalement de la fois d'avant et là  commence forcément un cycle de dépendance. Mais la vrai question n'est pas de savoir comment on devient dépendant (fréquence, dosage, produit) mais pourquoi à  un moment donné, on s'y laisse aller souvent presque en connaissance de causes donc volontairement.

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PtiDav homme
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329 messages

ziggy a écrit

Mais la vrai question n'est pas de savoir comment on devient dépendant (fréquence, dosage, produit) mais pourquoi à  un moment donné, on s'y laisse aller souvent presque en connaissance de causes donc volontairement.

Parce que c'est trop bon? Bon ok parti pris, mais je pense pas avoir tort non plus...

[Mode délire=on] Le cerveau est tellement friand d'endorphine que quand il l'a naturellement et en plus artificiellement, il ne peut qu'en redemander. Du coup c'est pas notre faute, c'est notre cerveau en fait le coupable.
P**** de cerveau va! Je savais qu'il fallait pas l'ecouter smile[Mode délire=off]


"Le sage cherche la vérité  tandis que l'imbécile l'a déjà  trouvée..." (B.W)

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Ricoson homme
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Salut amis Ziggy.

respecter deux règles d'or, la première la plus importante c'était "jamais deux soirs de suite" et la deuxième était " jamais plus d'un week-end sur deux". Le respect de ces règles permettent à  l'organisme de réguler l'impact de la prise d’héroïne, donc sans dérèglement. J'ai consommé occasionnellement pendant des années, sans ressentir la moindre sujétion en respectant ces deux regles.

Je suis la dessus tout a fait d''accord.

En revanche, je n'ai jamais été capable de les respecter. je sort des clous a chaque fois, la tentation l'a a chaque fois emporté. A 57 Balais, il me faudrait au moins faire un break de 5 ans et retenter a 62 les deux règles. JE n'ai plus envie d'en prendre une nouvelle fois le risque.

Je ne crois pas non plus que Jibé connaissaient ces règle ou qu'il soit capable de les respecter.

Sinon, festivement, rarement et pas dans la durée je suis d'accord avec toi. Il y en a et qui arrêterons un jour sans plus y penser et sans connaitre la dépendance. La quantité n'est que dans la durée, hors OD.

RicoSon.

Dernière modification par Ricoson (03 août 2013 à  16:44)


Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!

La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages

PtiDav a écrit

ziggy a écrit

Mais la vrai question n'est pas de savoir comment on devient dépendant (fréquence, dosage, produit) mais pourquoi à  un moment donné, on s'y laisse aller souvent presque en connaissance de causes donc volontairement.

Parce que c'est trop bon? Bon ok parti pris, mais je pense pas avoir tort non plus...

[Mode délire=on] Le cerveau est tellement friand d'endorphine que quand il l'a naturellement et en plus artificiellement, il ne peut qu'en redemander. Du coup c'est pas notre faute, c'est notre cerveau en fait le coupable.
P**** de cerveau va! Je savais qu'il fallait pas l'ecouter smile[Mode délire=off]

Je trouve ça simpliste et surtout trop déresponsabilisant. A tout mettre tout dans les mécanismes et dans la neurobio (le cerveau), on finit par perdre de vue l'essentiel. La came (et ses dérivés) n'est jamais aussi bonne et efficace que quand il y a quelque chose à  soulager. Alors dire parce que c'est trop bon, ok mais ne pas oublier que c'est trop bon quand il ya quelque chose qui va mal, physiquement ou moralement.

Si je me refère à  mon vécu, dans les périodes ou ca se passe bien, la consommation d'opiacés s'amenuise d'elle meme; Quand on stresse, quand on souffre, physiquement ou moralement, par contre...

Chacun voit midi à  sa porte. J'ai passé des années à  penser que je m'étais "fait" avoir connement, il aura fallu pas mal de temps avec un psy de compétition pour que ce dernier me fasse admettre que dans mon parcours, j'ai eu au moins 50 (sinon plus) occasions manqués d'arrêter mes consommations, que j'ai eu des dizaines de possibilités pour sortir de la dépendance et que je les ai toutes (presque avec acharnement) massacrés.

Si la dépendance était un simple mécanisme d' auto-entretien par le produit comme suggeré dans différentes thèses, alors les sevrages seraient forcément plus efficaces.

Le truc, c'est que la came - on y va et on y reste pas par hasard.


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Fabrice homme
Psycho junior
Inscrit le 25 Jan 2013
306 messages
C'est vrai Ziggy la came on n'y va pas et on n'y reste pas par hasard.
Avant de consommer de l'héroine, je n'avais jamais vu de psy ni pris un seul traitement pour soigner une depression et pourtant je savais que quelque chose n'allait pas chez moi: trop instable, humeur rarement enjouée, aucun plaisir à  exister vivre et travailler, aucune propension à  dialoguer avec autrui ou rechercher la compagnie de mes semblables au travail ou dans la vie privée.
Bre f une vie morne sans relief, la fatigue permanente, un fonctionnement au ralenti qui sont une cohorte de symptômes qui caractérisent une depression, un burnout.

Dans ce cadre, en ajoutant le stress des responsabilités au travail, un mal-vivre quotidien et permanent, ue solitude pesante, l'héroine est devenue la solution bien évidemment.

Ce n'est qu'après quelques années que j'ai pensé les choses sous un autre angle, accepté les traitements psy, accepté ma depression, reconnu l'efficacité des benzo et AD.
Jibé je ne peux pas te dire de prendre de l'héroine de temps à  autre en gérant pour ne pas devenir accros car j'ai la quasi certitude que tu deviendras complétement addict à  la came.
Tout le monde vit un jour ou l'autre un épisode depressif,  a à  faire face à  la mort d'un proche et dans ce contexte de fragilité psychique la fuite dans l'héroine est très probable.

Il y aura toujours quelqu'un pour dire ci et là  pour expliquer qu'il n'est pas accroché à  l'opium car il sait gérer le truc.
Cet individu est rare, la plupart ne contrôlent plus leur consommation après 2 ou 3 ans de lune de miel avec les opiacés.
Jibé, le risque n'en vaut pas la peine, oublie l'héroine, n'y pense plus. Et c'est peut-être parce que tu l'auras  bel et bien oublié que tu pourras te permettre un extra de temps à  autre.
Pour le moment la came est trop présente à  ton esprit pour te permettre de la gérer.
C'est un avis, fais en ce que bon te semble Jibé.
Le cannabis c'est mieux Jibé.

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages
Bonsoir ici,

Je suis un peu d'accord avec Fabrice.

Dans le cas de Jibé, on sait tous bien que c'est déjà  bien à  moitié cramé pour lui. Il s'est déjà  enfoncé trop loin dans le concept pour pouvoir continuer à  moindre frais. Quand on arrive au manque physique, une fois atteint une première fois, l'adaptation cérébrale fait que le manque revient ensuite de plus en plus vite, et de plus en plus intensément. C'est là  que le jeu se complique et devient plus ardu.

Je me souviens encore bien de mes débuts dans l'accroche. Lors de mon premier vrai cycle de consommation quotidienne de deux mois non stop j'avais pu faire le break les doigts dans le nez, 3 jours de fatigue de chiasses et basta.... J'étais encore jeune et je fabriquais de l'endorphine mais en rien de temps, le vent a tourné. Et rien que la fois d'après, 4 jours sur deux boulettes ont suffi pour me rendre deux fois plus malade qu'après ces deux mois. Tout comme Jibé, je me souviens d'avoir été vraiment étonné d'un tel mécanisme au point de ne pas vouloir y croire et de me persuader que j'étais tombé malade à  cause d'autre chose, juste une coïncidence. Tu parles... Tout s'est accéléré à  une vitesse impitoyable, et quelques semaines après, une moindre consommation (1/2 gramme sur une soirée) suffisait pour me mettre mal pour les quatres jours suivants. C'est là  que je me suis dit que le jeu n'en valait pas la chandelle et qu'il était temps de passer à  autre chose. Hélas, j'avais pas percuté que la dépendance mentale était bien ancrée. J'ai donc continué à  consommer malgré tout en devant gérer le fait d'être un peu malade après chaque session. Ca a été plus ou moins gérable pendant quelques mois en appliquant le "pas de plaisir sans peine".... mais le plaisir s'est réduit de plus en plus et la peine n'a fait que croitre, les doses aussi, la fréquence et la durée des prises. Le vendredi soir commençait de plus en plus le jeudi pour se terminer le dimanche, puis rapidement il fallait aussi des traits pour le lundi matin pour amortir au boulot et en rien de temps, le délire de taper 1/2 gramme le vendredi soir pour le plaisir s'est transformé en consommation quotidienne... les premiers vrais sevrage... les premiers vrais cravings...

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PtiDav homme
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329 messages
Salut ziggy, c'est exactement un parcours typique, si je puis dire. Ca m'a fait pareil, en terme d'accoutumance. Malgré le fait d'espacer les prises au début, la manque se fait de plus en plus ressentir peu importe les doses prises. Je crois que pour vraiment remettre la tolérance à  zéro, il faudrait faire des breaks qui durent des mois! Et encore, c'est pas sur que ca marche.

Pour ma part après avoir arrêté tout TSO pendant une grosse année, quand j'ai retapé, j'avais pris je crois 2g de moyenne qualité en deux jours. Je pensais que ca allait le faire les jours suivants, vu que mon corps fonctionnait comme "avant", mais je suis resté bête quand ressenti ce méchant keum le lendemain. Maintenant, je sais que je referais pas cette erreur (dit-il).

Pour ce qui est de mon post précédent, désolé s'il a été mal interprété, je cherchais pas à  faire l'apologie de la came, même si en me relisant et surtout dans le contexte, j'avoue que c’était un peu déplacé, mes excuses.

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
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Salut PtitDav,
Moi aussi j'ai reconsommé après un long break mais ca a pas été aussi radical que toi, en arrêtant 18 mois après un sevrage utraprogressif de la methadone en 5,4,3,2,1,0. 18 mois sans la moindre codéine dans le sang et l'extra s'est passé à  merveille. Ca a rouvert un peu de reve et  lune de miel et j'ai reitéré ensuite chaque semaine, jusqu'à  m'y remettre. Là  t'en es ou ?

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PtiDav homme
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329 messages
Salut ziggy,

actuellement, je suis retourné sous TSO.
Par contre, c'est vrai que les premières semaines étaient super en terme d'effets. J'avais l'impression d'être revenu 10 ans en arrière, à  mes premières prises, mais le manque est revenu tellement plus vite.
Et comme j'avais bien galéré avant, je voulais pas connaitre cette douleur encore, donc, bah j'ai continué (j'avais un plan régulier, des sous, du temps, tout pour retomber). Mais je suis tombé malade entre temps, ca m'a ouvert les yeux un peu, donc me revoilà  à  la case TSO depuis 1 an.
Fin du HS

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jibé homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 23 Jul 2013
63 messages
Bonjour  à  tous!

Après quelques temps je viens vous donner des nouvelles!

Je vous remercie de vos réponses, cela m'a permis d'apprendre pas mal de choses!

J'ai retapé une ou deux fois depuis mon sevrage ; un gramme sur une aprem/soirée maximum et je n'ai eu aucun syndrome de sevrage. Je ne pense plus autant à  la came désormais, je me remet à  fumer du shit comme avant, je ne déprime plus comme lorsque je n'avais plus de came, je suis content d'en taper A l'OCCASION mais ça reste à  titre occasionnel.

La rentrée est proche et je suis bien content de ne plus avoir ces putain d'opiacées dans mon corps, maintenant que je connais les risques je ne m'amuse plus à  jouer avec l’héroïne. De plus si j'en veut je suis obligé de me taper une heure de train et quarante minutes de caisse comme avant, ce qui me fait penser que j'ai vraiment autre chose à  faire. Alors oui je pourrai chercher des plans dans ma ville (Lyon) mais j'ai...la flemme et d'autres envies.

La vie sans opiacées c'est vraiment une vie plus agréable qu'avant (pour ma part), on est heureux pour des choses vraies, des choses que la vie propose, notre vision n'est plus trompée par les opiacées.
Voilà  voilà , j'espère que pour ceux qui cherchent à  s'en échapper cela se passera bien et vite smile
Encore merci à  vous tous!

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
Inscrit le 21 Jul 2008
1935 messages
Salut,
c'est évidemment souvent la conclusion qui s'impose après un sevrage lorsqu'on a passé longtemps dans l'anesthésie opiacé. Au début, on a l'impression de redécouvrir la vie, que tout est plus simple comme ça ans consommer, on se sent plus léger plus heureux. Cette période bien connue est une étape clef du sevrage, la plus agréable, période d'euphorie qui finit tôt ou tard hélas... pour laisser place au vide psychique.... période qui finit par s'estomper une fois que les sensations d'etre clean redeviennent la norme et l'ennui explose pour laisser place à  une assez forte nostalgie. J'espere que tu éviteras ces phases de haut et de bas mais si tu en dois passer par là , il faut tenir bon car ensuite ca se stabilise...

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jibé homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 23 Jul 2013
63 messages
Salut Ziggy, oui, effectivement, j'ai quelque uns de me amis qui se sont sevrés et qui ont rechuté justement à  cause de cette sorte de vide psychique. Depuis mon sevrage je me suis déjà  fait chier et j'ai parfois déprimé, mais à  aucun moment je n'ai voulu recourir aux opiacées afin d'écourter cette "déprime".
J'ai une passion qui me prends pas mal de temps, (la musique, je fais de la Techno depuis 3 ans, j'ai parfois l'occasion d'être booké pour quelques soirées, ce qui me donne une ligne de conduite, je ne peux pas me permettre d'être en keum en plein set) et je redécouvre même cette passion en quelque sorte, rien qu'au niveau de la création je me sens mieux, moins embrumé.
Alors ça plus les cours, honnêtement j'ai quelques fois les pensées qui vont vers la came, mais ce sont juste des pensées, je suis content lorsqu'on me file un meuge à  l'occase (2 fois pas plus depuis mn sevrage) mais ça s'arrête là .
Un vie oocupée est peut-être un garde fou pour ne pas retomber dedans? je ne le sais pas encore.
A voir encore avec le temps, mais pour l'instant, tout va bien :)

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ziggy homme
Michel HAmBurger avec nous
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A mon sens, il est plus facile d'etre abstinent complètement que d'avoir un usage modéré... en tout cas, si tu as retapé une fois ou deux et que derriere, tu n'as pas senti de descente c'est que tu as bien retrocédé sur le plan physique... il faut maintenant s'accrocher et que ca dure ! courage

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jibé homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 23 Jul 2013
63 messages
Oui, je suis d'accord avec toi, c'est soit tout soit rien, taper ne serai-ce qu'une fois une deux par mois il y a toujours un risque de rechute, ou même se mettre des objectifs du genre " je vais me faire un extra tous les.." c'est qu'on a toujours la came dans le collimateur.

J'ai de la chance d'avoir un entourage d'amis qui tapent essentiellement de la MDMA, Kétamine, drogues que je prends quelques fois en soirée ( sauf la kétamine désormais ) mis c'est assez rare, surtout si je joue. Aux platines sous MDMA je pense pas que cela soit agréable. Le truc qui va me manquer c'est la came en descente de MDMA, je déteste cette putain de descente, il va falloir que je compense avec autre chose comme du shit.
Mais c'est vrai que pour l'instant vu mon entourage, les seules fois où j'ai tapé c'est lorsqu'on m'en a filé, je n'ai pas mis un rond dedans pour l'instant, tant que cela reste comme ça, ça peut (peut-être) le faire.

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