Bonjour à tous,
Je me permets de poster parce que je n'ai pas trouver de topic équivalent ou en tt cas je ne trouve pas la réponse que je cherche.
Je vais poser ma question, mais avant je vous fais un rapide topo de la situation.
Je connais bien la
MD, c'est un produit que j'ai consommé dans plein de contextes différents, à des périodes différentes. Mais surtout à mes débuts, pendant plusieurs mois, j'en consommais plus que de raison, et ce chaque jour (eh oui j'étais au chômage et je ne savais pas vraiment m'entourer de bonnes fréquentations
)
Quand j'ai arrêté mes soirées sans fin, afters et compagnie, je me suis casée avec un chéri, j'ai fini par trouver du boulot, etc, ça m'a tout fait arreter d'un coup : plus d'
alcool, plus de
MDMA à outrance (je dealais ce qui faisais que j'en avais à foison sans trop d'effort).
Et là , la redescente s'est fait sacrément sentir. Pas la déprime de 24h deux jours après la prise, pas la faim coupée, non LA VRAIE
DESCENTE, celle qui te fait te rendre compte que t'as puisé dans tes réserves de
sérotonine, qui te fait croire que tu seras plus jamais heureux de ta vie, etc etc.
Je suis peut etre un poil trop sensible aux drogues (j'vous explique pas les effets de la
Cc quand j'en consommais bcp aussi
) mais je saiis que ça m'a profondément affectée. Quand je reprends de la
MD maintenant je me fais PLAIZ (3 à 5
para minimum parce que ça me fait moins d'effet). Mais la
descente est juste atroce la semaine qui suit (dépression profonde pdt 2 jours, dur)
Personnellement j'ai tjs pris mon mal en patience, quit à faire des bétises, plutot que de prendre des anti dépresseurs (pour moi ces médicaments c'est le diable....
)
Voilà , j'arrive, j'en viens à ma question. Ma meilleure amie elle vit le meme schéma que moi mais à retardement. Elle n'a pas écouté mes mises en garde quand je lui disais de + espacer ses prises, et là , après la rentrée à la fac, plus de sortie, plus de deal, redescente de fous et elle comprend sa douleur.
Elle veut prendre des antidépresseurs pour s'aider à faire passer ça. Je me demande si c'est une bonne idée. Ca me fait peur pour elle, qu'elle retombe dans un autre truc qui pourrait lui faire peut etre plus de mal.
J'essaie de lui proposer des alternatives pour ne pas avoir à prendre de traitement, mais elle s'impatiente
Donc j'aimerais savoir ce que vous en pensez ? pour une déprime "chimique" et sur le long terme, est il possible de prendre des anti dépresseurs ? N'est ce pas encore pire ? Et si cela crée une accoutumance ?
J'ai besoin de votre lanterne (en particulier de Prescripteur...)
Merci d'avance pour votre aide