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Laura Zerty a écrit
wealldead a écrit
Est-ce que, pour autant, la parole est vraiment la solution la plus efficace ? Je ne crois pas. En tout cas, les pathologies psychiatriques les plus graves ne peuvent pas être soignées que par la parole car en autre mon anxiété je souffre de nombreux TOC's et obsessions qui me fatiguent et m'inhibent tjrs +.
TU dis que ce n'est pas en me shootant, que je vais ressentir un mieux etre : j'en suis conscient mais justement cela me permettrait si je ressentais la baisse de l'anxiété comme l'alcool le fait, "d'arranger" ma vie sociale.
Je recherche à soulager cette anxiété pour "survivre" et pouvoir ECOUTER les paroles du psy et ne pas simplement les entendre comme ce que je fais actuellement...Ce n'est pas uniquement la parole qui aide à s'en sortir, mais la socialisation au long terme, en gros faut s'exprimer le plus possible quand tu flippes.
Plus tu es seul plus tu penses, et plus tu penses plus tu flippes donc plus tu vas mal. Que tu relâches la pression devant un psy ça fait du bien, mais c'est ponctuel, alors que vivre avec du monde en permanence, ça permet de t'oublier et de ne plus te subir.
Pareil j'ai toujours eu des tics et j'ai toujours été anxieux, et je sais que plus je reste seul et ne me livre pas aux autres, plus je développe des phobies via ma pensée, la logique du pire s'empare de moi, je vois le mal partout et l'émotion gagne le dessus jusqu'à m'empêcher de me sentir bien...en fait c'est comme si je culpabilisais de me sentir bien.
En groupe je pense moins donc je flippe moins, et ça jusqu'à en oublier que j'ai des phobies. C'est vraiment au moment où je me retrouve seul et que je retrouve mon état de fonctionnement mental interne que je me remet à construire des peurs inconscientes puis conscientes qui n'ont pas lieux d'être.
En fait, avant que je ne les connaisse je les subissais malgré moi sans m'en rendre compte, mais maintenant que je connais mes peurs (qui sont récurrentes faut le dire), je ne vois plus de raison de flipper, mon esprit construit des peurs pour s'occuper où chepa quoi d'autre, donc à moi de les déconstruire...et à ce niveau là je n'ai personnellement pas besoin de médicament parce que je sais qu'en prendre me donnerait raison d'avoir peur, ça serait justifier mes angoisses et leur donner libre cours pour infiltrer mes pensées.
donc la socialisation est aussi une sorte de drogue saine qui fait oublier nos "peurs
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TomA a écrit
wealldead a écrit
Elle se contente de repeter le disque avec des on ne prend pas la meme chose que ces petits camarades bla bla...
wealldead a écrit
Enfin, bref de parler à un medecin ne m'apporte pas + d'infos que de lire une notice.
Ce n'est qu'une impression, mais elle ne me semble pas vraiment à ton écoute, c'est la moindre des choses que de se préoccuper de TES préoccupations, en tant que thérapeute !
wealldead a écrit
Je suis désolé mais la parole pour certains ne sert pas à grands choses, je comprends les sources de mon inhibition mais il me faudrait une vie entière pour la résoudre.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, d'une part parce que la psychanalyse n'est pas la seule thérapie (ex "psychologie humaniste") et d'autre part parce que cela fait du bien de parler à quelqu'un.
Qui est à ton écoute, ne te juge pas, t'aide à réfléchir. Tout simplement ! :)wealldead a écrit
Est-ce que, pour autant, la parole est vraiment la solution la plus efficace ? Je ne crois pas. En tout cas, les pathologies psychiatriques les plus graves ne peuvent pas être soignées que par la parole car en autre mon anxiété je souffre de nombreux TOC's et obsessions qui me fatiguent et m'inhibent tjrs +.
Je vais me répéter (mais, c'est pas grave) : la "parole" n'est pas synonyme de "psychanalyse" il existe d'autres approches, comme dit plus haut.
La psychanalyse est en effet remise en question quant à son efficacité dans l'accompagnement des personnes souffrant de pathologies psychotiques comme le trouble bipolaire ou la schizophrénie.
Pour certains (beaucoup), la médication est un passage obligatoire (quand les troubles ne permettent pas à l'individu de vivre en société sans porter atteinte à sa santé mentale).wealldead a écrit
Je recherche à soulager cette anxiété pour "survivre" et pouvoir ECOUTER les paroles du psy et ne pas simplement les entendre comme ce que je fais actuellement.
Je comprends. D'ailleurs cela me fait vraiment pensé à moi ! :)
Je voulais me faire prescrire tel ou tel médicament, en pensant que j'étais le seul capable de comprendre mes fragilités et donc le seul à pouvoir déterminer le traitement optimal.
Mais, on n'a pas voulu me prescrire ce que je voulais.
Ce qui est NORMAL !! Un psychiatre ne se laisse pas balader par ses patients, c'est à lui de faire la prescription par rapport à ses impressions propres.
Du coup, dans l'impasse et face à l'incompréhension de cette p**e, j'ai décidé de me prescrire moi-même mes médicaments, en confectionnant de fausses ordonnances.
En un peu plus de 6 mois, j'avais confectionné 15 ordonnances, visité 17 pharmacies et récupéré 45 boîtes de médicaments.
C'était une sorte d'appel à l'aide, pour dire :
- Je suis vraiment mal et, seul, je suis condamné.
Un appel à l'aide qui fut entendu, parce que j'avais développé une dépendance au Valium. --'
Sevrage de 1 mois en HP + 2 mois supplémentaire.
Ce n'est que 6 mois plus tard que je me retrouve aujourd'hui vraiment écouté !
- Pourquoi ?
J'assume. Et c'est en assumant que j'ai appris à exprimer mon mal-être à la hauteur à laquelle je veux qu'il soit entendu.
Il n'y a pas à réfléchir. Quand on est mal il faut être convaincant, à l'oral.
C'est la seule façon d'être vraiment écouté.
Quitte à faire un peu de "catastrophisme" et à en rajouter !wealldead a écrit
Mais sans indiscretion c'est dans quel indication qu'on te les prescrit ?
Les indications c'est de la théorie. On me le prescrit parce que j'en ai besoin et que cela me soulage !
Si tu veux encore des informations théoriques précises (on sait tous que tu adores ! :p) on peut me mettre dans la case : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_ … eux-graves.
Puis on se questionne aussi sur une éventuelle bipolarité.
En espérant t'avoir apporté de l'aide.
TomA
Moi, aussi l'année passé je suis passé entre les mains de la justice pour des faits incoherents (preuve de.mon acharnement contre l'anxiété d'une maniere folle).
L'anxiete me rendait fou, je me persuadais d'aggresser pour me prouver qu'en commetant des actes de delinquance, je pouvais surmonter la timidité face à des situations sans aucuns dangers pour les gens mais qui chez moi me paraissent pleins de craintes...
Enfin bref, je n'en re peux plus remplis de TOC's qui me pourissent l'existence et m'empechent de m'inserer(jamais travaillé simple niveau bac)...
Ce qui m'empeche aujourd'hui d'aller en hp, c'est ma mere, ma copine que j'ai rencontré dans ma phase de folie(en "aggressant" les gens dans le bus sous medocs qui marchaient)...
Enfin dsl là je ne suis pas bien pour ecrire...
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wealldead a écrit
donc la socialisation est aussi une sorte de drogue saine qui fait oublier nos "peurs
Pour moi oui.
Je vois chez moi, quand je suis en groupe et que je suis vraiment social, donc que je participe à la conversation, je me prend beaucoup moins la tête voir pas du tout que lorsque je suis tout seul et que je me met à penser avec un sentiment de peur.
D'un côté converser me fait m'oublier parce que je m'exprime et d'un côté penser tout seul me fait me prendre la tête quand je flippe, parce que j’intériorise.
Et quand je suis tout seul à flipper comme un con et que je me décide à sortir de mon état d'esprit en socialisant, ba au début je suis encore un peu flipper, mais dès qu'un sujet m'intéresse, là j'arrête de tout analyser intérieurement, et j'exprime ce que je pense au lieu de le garder pour moi et de tourner en rond dans ma tête.
Enfin pour moi avoir une phobie, c'est se répéter le même scénario parce qu'on est pas capable de passer à autre chose dans sa tête, alors que lorsque tu parles avec des personnes, normalement la discussion avance, change de sujet, bref ça rebondit et je ne me prend plus la tête.
En fait c'est ça, plus je m'exprime en conversant et qu'il y a du répondant, moins je tourne en rond dans ma tête. Alors que moins je m'exprime, plus je ressasse les mêmes idées du moment et plus je boucle dessus.
Par rapport au fait de boucler, plus je suis flipper, plus les boucles sont courtes. En gros plus les boucles sont courtes, plus je pense à la même chose, et dans une phase de paranoïa je ne pense qu'à un truc et j'en fais le centre du monde, et j'ai du mal à en sortir.
Un bon remède pour s'en sortir c'est de socialiser, donc de s'exprimer.
Bon après ya plein de cas particulier et de contexte, mais globalement plus je suis seul, plus je boucle, et plus j'ai de chance de flipper (surtout si je me drogue), alors que plus je vois du monde, plus je me change les idées, moins j'ai de chance de flipper (à condition de ne pas être flipper de base, sinon là par contre c'est hard core, la parano en public c'est vraiment un enfer à vivre).
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Dernière modification par TomA (05 août 2014 à 14:10)
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