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je prends la Methadone à doses appropriées, j'arrête mes consos parallèles immédiatement ou progressivement, je retrouve (ou améliore) du travail, une vie sociale et affective et un jour je m'aperçois que la methadone ne me sert plus à rien et alors je la diminue progressivement et continue avec ma vie , pas parfaite, mais acceptable. C'est un peu la théorie et souvent c'est ça mais dans le désordre comme le tiercé !!
Mais parfois c'est
J'aime la défonce mais malheureusement y a des tas de gens autour de moi qui ne supportent pas (et c'est vrai que c'est la galère) alors je me retrouve sous Methadone et il faut bien admettre que c'est un moindre mal mais c'est vraiment pas ma tasse de thé. Retenez moi, j'y retourne
Où te situes tu ?? Amicalement
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Methahumain a écrit
Effet secondaire ou folie lattente je sais pas mais ça m'arrive assez souvent .
Avis, conseil ,jme dis que si j'en parle a mon toubib il vat me changer de traitement?
A te lire : je crois "savoir" par quoi tu passes. Enfin peut etre... évidemment, ton traitement métha ne se passe pas TOP et je ne sais pas quoi te dire...si ce n'est que j'ai, moi aussi, connu une séquence assez horrible avec les médocs quand je prenais du sub et antidépresseurs (zoloft) et j'étais vraiment down down...
A cette époque, mes seuls moment de répit, j'avais l'impression de les trouver en me mettant une race, parfois a l'alcool et le plus souvent à l'hero - ce qui me mettait encore plus mal à moyen terme... en vérité, j'étais surtout en "dépression" mais je m'en rendais pas compte, c'était venu tellement progressivement année après année, à enchainer des moments de merde, à pas supporter les ruptures amoureuses et à pas réussir à trouver la force de me stabiliser professionnellement, à me défoncer à tout, etc...
bref à pas prendre du tout soin de moi pendant des années (si ce n'est depuis presque toujours), à prendre les mauvaises routes à faire les mauvais choix, au bout du bout, ben c'était la prise de conscience d'une grosse vie de merde. Haine de soi, détestation, pétage de plomb : à un moment j'ai sérieusement été saoulé et j'ai commencé à envisager plus sérieusement l'option exit.J'avais l'impression que c'était juste la vie, que c'était ça quoi, et qu'une bonne bullet pourrait abréger cette mascarade : j'avais pas capté qu'en fait ce n'est pas du tout la vie, mais que c'est la vie quand on est en dépression, nuance !
donc au final - pour moi - il y avait cette dépression de fond qui s'était installé doucement mais surement et qui me rendait tout insupportable... et pendant un long moment j attribuais cet état de fait au subutex d'où la motivation pour faire 6 sevrages consécutifs du sub sur un an et demi, (le truc qui aide pas...), j'en pouvais plus, et ça n'a fait qu'accentuer mon calvaire... et renforçait ma dépression, ma mésestime, mon sentiment d'echec, ma souffrance et mon envie de crever... je me levais chaque matin malade en plus, je courrais sur mon sub, je trouvais ça aliénant, ça me rendait taré... et je reprenais mon bâton de pèlerin pour retenter encore un autre sevrage...
Je me rendais compte que ça allait pas et je me suis forcé à aller voir un psy, et lui rapidement m'a bien confirmé que je n'étais pas dans un état "chimiquement" propice au bien-être mais que j'avais bien là les signes d'une bonne grosse dépression et que selon lui, ça puait la grosse carence en sérotonine ! Pour lui, cet état de maletre elle était la résultante de toutes ces années à me faire plus de mal que de bien avec les produits mais pas seulement... le fait de cultiver un mauvaise estime, de se maltraiter donc de ne se laisser aucune chance au final... bref... puis quand j'ai commencé à redevenir claustro et avoir des crises de panique/angoisse, là j'ai dit STOP et j'ai accepté de me dire " ca va mal" et ça n'a rien à voir avec le sub...
Ca n'aura pas été simple mais ce mec m'a extrêmement aidé : pour lui il fallait absolument que je tente un antidéprsseur. On en a essayé plusieurs comme le deroxat, le zoloft qui me donnait la nausée, le prozac pas super, le seroplex plutôt cool mais c'est surtout l'effexor qui m'a été d'une précieuse aide.
Dés que l'effexor a fonctionné, je me suis senti vraiment mieux et par la meme,j'ai aussi bien mieux accepté mon TSO dont les effets secondaires ont diminués totalement...
bref ... juste un témoignage... sur comment un état dépressif peut se superposer à un TSO et comment on peut croire l'un responsable de l'autre alors qu'il s'agit parfois (souvent) de choses indépendantes... pour moi ca a été une révélation et depuis je vis exxtrememnt bien mon traitement métha... qui me donne l'impression de ne m'offrir que du bien.
Dernière modification par ziggy (08 avril 2014 à 17:17)
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Alors je dirais continue la Methadone sans scrupule quant à son usage et fais confiance à la vie. Le vent finira par tourner vers le mieux.
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Et quand tu poses la question.
je suis actuellement a 65mg je me réveil en manque tout les matins puis il me faut 2heures pour fonctionner bref en ce moment c'est dur peut être faut il que je remonte la metha pour arrêter les benzo et anxio
J'ai tendance a te dire, oui. Quand on est bien dosé en Méthadone, en principe, on a plus besoin de Benzodiazépines ni d'alcool.
Sous dosé, on compense....
Rico.
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Quand on est bien dosé en methadone, il ne faut pas se sentir soulagé par la prise, tu dois être aussi bien avant qu'après. Tu peux même faire une grasse mat' le we !!
Si tu es sous dosé, tu n'arriveras pas à diminuer.
C'est comme le dosage..... on s' en fout.... si ton corps a besoin de 200 mg tu ne mettras pas plus de temps pour arrêter que quelqu'un qui a besoin de 60 mg (enfin peut etre un peu plus !!).
J'aime bien ce dont tu parles sur le soulagement.
JE l'ai toujours ressentis, même pendant les 3 mois avec une pèche d'enfer qui ont été pour moi une renaissance, alors que j'avais vécu jusque la sous dosé trop longtemps, avec des effets de manque marqués au réveil.
Quand je dis soulagement, je ne parle pas d'un manque intense, mais cet été, pendant ma "fureur de vivre", j'attendais quand même avec patiente les 8h00 du matin pour prendre ma gel de 5mg, en sachant très bien que j'avais plein de trucs chouettes a faire et que je serais en forme un peu après 8h00.
Je pianotais sur PA en patientant sur une jolie terrasse, et c'était moins marqué a cette époque.
Sinon, tu as raison, mais c'est fou. Les DOCs ont beau le dire (enfin certain au moins, et ceux que j'ai fréquenté), la plus part d'entre nous ne pensent qu'a baisser dés le début, et ils disent oui avec la tète, et non avec le cœur.
Moi le premier, et deux fois.
En revanche, arrivé a 3mg, je ne ressent plus aucune différence entre avant et après.
mais c'est une autre histoire.
Dernière modification par Ricoson (08 avril 2014 à 23:16)
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Dernière modification par marvin rouge (09 avril 2014 à 06:39)
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Dernière modification par prescripteur (05 septembre 2014 à 17:06)
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Dernière modification par prescripteur (06 septembre 2014 à 07:30)
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