Présentation :Sexe : homme
à‚ge : 24 ans
Produits déjà testés : mdma, champignons,
lsa,
5-apb,
speed,
coke.
Contexte :Je quitte le sud-ouest pour finir mes études vers le nord. Avant de partir, j'ai décidé d'organiser une dépendaison de crémaillère sur le vendredi, et sur le samedi.
La soirée du vendredi s'est fini perché à la
md comme pas possible (un seul
para de 0,15 m'a mis la tête à l'envers).
Le
trip report se situe le samedi. La soirée ne devait être qu'une bouffe tranquille avec les potos...
Samedi soir, 21h, en discutant autours d'une pizza et d'un peu de son, mes amis et moi commençons à nous chauffer pour bouger en teuf. Des infos arrivent sur nos téléphones, et la soirée qui ne devait être que tranquille se retrouve vite dans la voiture de P. à bouger à 1h45 de route de l'appart.
Dès le départ, je m'étais dit que je ne prendrais pas de
md vu l'état perché dans lequel j'étais la veille, mais que je m'initierais au
lsd, qui me faisait de l'oeil depuis déjà un petit moment. Une teuf serait le moment idéal, surtout que je serais entouré de bons potes et de ma copine, tous digne de confiance.
1h30 : nous arrivons à la teuf après quelques galères pour trouver le fameux "chemin blanc après les hangars".
5-6kilos sont posés, donc petite tawa, bonne ambiance. 5 kilos supplémentaires sont censés arriver d'ici quelques minutes, amenés par un gitan espagnol ne parlant pas français. Une semaine après, nous attendons toujours ces 5kilos.
Le son n'étant pas génial au début (electro de boite en tawa...wtf?),peu alcoolisé, je motive mon pote A. à prendre un carton avec moi. Nous en trouvons un assez vite et le prenons.
Au bout d'une heure trente, je ne sens toujours pas les effets, tout comme A., si ce n'est une légère confusion mentale. Nous avons tapé un peu de
speed, et c'est un peu énervé nous décidons de prendre un
para de
MD en trace pour aller nous amuser devant le son...
Hop, on prépare la trace, hop on se met ça dans le pif...et HOP, v'la la
MD qui monte en flèche et qui fais suivre le
LSD! A partir de là , je n'ai plus trop de notion du temps qui passe, et je vais essayer de relater les effets dans l'ordre chronologique, mais sûrement un peu en vrac...
La
MD me berce dans un doux flottement de bien-être (il faut dire qu'elle était très bonne aussi), et l'acid m'oriente vers un trip assez intérieur en osmose avec le son : dès que je ferme les yeux (en fait, je crois fermer les yeux, mais ils "roulent" en haut, et on ne voit que le blanc des yeux), un nouveau monde s'offre à moi. Un monde guidé au rythme des basses et du son. Il est difficile de mettre des mots là -dessus, mais putain qu'est-ce que je pars loin comme ça... J'ai l'impression d'être sur une plaine et d'être le vent qui parcours cette plaine, j'ai l'impression que le son a un véritable pouvoir, une sorte de vibration apaisante qui me fait découvrir une nouvelle dimension.
J'ai déjà pu avoir la sensation de ne faire qu'un avec le son en étant sous
MD, mais là , une dimension s'ouvre en plus. Même lorsque j'ouvre les yeux, je peux voir le son sous forme d'énergie, de vibes...
Une tribe mélodique me berce bien comme il faut, c'est juste parfait et orgasmique.
Au bout d'un moment, je décide de m'éloigner du son pour aller pisser. Je m'approche d'arbres pour satisfaire mon besoin, et je vois les arbres me tendre leurs branches en voulant me donner quelques choses... J'ai l'impression que ce sont des paquets de drogues (haha)... Je secoue la tête, et les arbres retrouvent leur fixité.
Un peu plus tard dans ma balade m'éloignant du son, je fixe encore cette petite forêt. Je me sens apaisé et bien, et ressens le calme de la nature. Tout d'un coup, je vois à côté de moi G., un ami venu avec nous à la teuf. Je décide de le laisser admirer la beauté de la nature, puis me tourne vers lui pour discuter (G. a pris une goutte de
lsd lui, et avait l'air bien perché quand j'attendais la montée de mon carton)... pour me rendre compte qu'en fait je suis seul et que c'était juste la forme d'un arbre.
Un peu perturbé, je me remet en route vers le son, où le hardcore fait trembler les caissons bien comme il faut.
Ce changement de son, que j'avais quitté au moment de la tribe mélodique pour retrouver du hardcore bien violent, joue sur ma perche de l'acid. Je tape du pieds devant le mur à un rythme effréné. Ces kicks violents me faisant bouger le corps pour bouffer le son me font un bien fou. J'ai l'impression de relâcher toute ma violence intérieure, toutes mes mauvaises vibrations, dans le son.
En même temps, je reste dans ma bulle de bien-être de la
MD (parce-que OUI, j'ai abusé et abandonné toute
RDR, honte à moi!, pour reprendre une trace de
md), et je ressens le mélange
LSD-MD, le fameux "candy-flip".
Je ressens à nouveau les vibes de la musique, qui se mêlent à celle de la nature et de la forêt. Je vibre à ce même rythme, et je sens une énergie venir du sol vers mes pieds pour se noyer dans mon corps. C'est fascinant à vivre. Mon pote A. qui a pris le carton avec moi ressens exactement la même chose! On se dit des choses sur le son et les vibrations, et nous nous comprenons complètement avant même de finir nos phrases. Mais je crois bien que nous sommes les seuls à nous comprendre haha.
Petit à petit la
MD redescend mais le trip est toujours là . Des lumières se baladent dans les feuilles des arbres, que je trouvent magnifique, les couleurs semblent plus vives, et je me sens apaisé.
C'est ainsi que s'achève en douceur mon trip, avant de laisser place à une fatigue, cumulée de la soirée de la veille à la perche vécue.
Conclusion :J'avais un petit peu d'appréhension à l'idée de prendre du
LSD. Cependant, l'idée me trottait dans la tête depuis un petit moment, et je me sentais prêt.
Le set&setting est évidemment une nécessité pour bien triper. Une petite teuf avec des gens en qui je me sens en confiance était donc l'idéal. Ma copine a aussi été là pour moi (notamment pour me "ramener" à réalité quand mes yeux viraient au blanc.
CEPENDANT, ce mélange
md/lsd est loin d'être
RDR, et peut être assez violent par moment. Je réessairai le
LSD, mais sans mélange avec d'autres prod ni
alcool.