Merci du soutien, je pensais recevoir une ribambelle d'étoiles jaunes et rouges, mais je me suis dis tant pis, ça vaut le coup quand même de lui dire.
Horrorshow à mille fois raisons, c'est qu'au bout de peu de temps, le produit ne fera plus d'effet. C'est difficile à croire ou à imaginer, quand on ressent une défonce si forte avec si peu de produit, mais c'est pourtant la vérité.
Encore une nuit de merde vient de se passer, impossible de bien dormir, sans ce stress physique énorme dans tout le corps, corps qui a besoin de sa dose du matin, pour être juste normal. Putain c'est lourd ça, juste être "normal". Je le mets avec des guillemets car ce n'est même pas normal, mais plutôt, pas trop mal.
C'est vraiment un truc de fou, j'ai l'impression d'être dans un rêve parfois, j'ai du mal à croire que j'ai pu devenir addict à ce point à une substance. Je n'en reviens pas chaque jour et comme le dit Horrorshow, même faire une machine à laver, (ou faire son cartable) ça devient l'enfer. Un autre exemple, j'ai toujours fais ma toilette au gant chaque matin, avec brossage des dents, mais depuis quelques mois, je ne me lave pas. Dès fois pendant trois jours. Je ne te raconte pas l'état de mes dents, belles en apparences, mais toutes reconstruites.
Hier je suis aller bosser, couper des troncs d'arbres très lourds, j'en ai chiez grave de chez grave, épuisé au bout d'une heure. Alors qu'il y a trois ans j'étais sportif de haut niveau, pas dans la compétition, mais dans la fréquence et cadence de pratique. J'avais une bonne musculature, une puissance non négligeable, malgré des problèmes de dos et autres, mais cela ne m'empêché pas de me bouger le cul. Aujourd'hui, je me lève pour vite prendre une dose, insuffisante pour revenir à un état à peu près potable et je n'ai qu'une envie, c'est d'aller me recoucher, car je sens mon corps qui s'apaise, mais qui transpire l'épuisement de la répétition 365 jours par 365 de consommation. Pas un seul jour sans.
Maintenant je reste vigilant pour ne pas sombrer dans l'angoisse du lendemain, je vie au jour le jour en gardant conscience qu'il va bien falloir que je prenne un
TSO, pour me sortir du cercle répétitif, mais j'ai toujours peur de ça, car je sais que je vais exploser ma tolérance, sans les bons effets des
opiacés. Car la question n'est pas de réussir à se sevrer physiquement, mais plutôt moralement. J'aime prendre des produits depuis le plus jeune âge (10 ans).
Au début, pour continuer à kiffer, j'augmenter les doses et ça aller bien, c'était le paradis, jusqu'au jour ou je ne sais pas pourquoi, mais mon organisme à commencer à produire un effet contraire. A chaque prise c'était le mal être.
Imagines toi de devoir prendre une drogue, car tu n'as plus le choix, ou sinon tu es plus que malade et surtout très déprimé avec des angoisses bien comme il faut. De ce fait, tu ne peux faire autrement que de prendre ta dose.... Putain mais ce n'est même pas imaginable !
J'ai enchainé des dizaines et des dizaines de rendez-vous chez les addictos, les algologues, les médecins en tout genres, pour trouver une solution de porte de sortie. Mais ce n'est pas simple du tout et le
TSO est loin de régler toutes choses.
Là j'extrapole, mais si une guerre civile ou un crash financier ce produit (nous sommes tout de même un peu au bord de cela) nous n'obtiendront plus rien de quiconque. La
substitution sera aux oubliettes.
je sais bien que je suis un peu extrême, mais qui sait ?
Vraiment vraiment vraiment j'insiste encore et encore, passe ton chemin, ce n'est tout simplement pas possible de consommer, sans tout les à côtés qui te plomberont fortement.
Evidement, comme il existe des gens très riches, il y a des personnes, qui ne tomberont jamais dans l'addiction aux drogues et pourront se faire plaisir de temps à autres, mais combien pour 1000 consommateurs ?
Fais un essai, arrêtes d'en prendre et trouves toi de la
weed, je te parie que tu vas consommer plus de
joints qu'à l'habitude. L'organisme se transforme très très rapidement sous l'influence du mental et de ses désirs, c'est pour cela que nous sommes plusieurs à te parler de la dépendance psychique, qui est plus que redoutable, plutôt que de la dépendance physique.
Le discours que j'adopte là , n'est pas le plus apprécié et je le sais, car la mise en garde n'excite personne d'autre, que celui ou celle qui a décider de commencer à parcourir le chemin vers la sortie.
Maintenant pour finir, si tu as commencé à apprécier la consommation des
opiacés, c'est que tu en as besoin, non pas de la molécule mais du bien-être que cela apporte. Alors c'est là que le conseil prend sa valeur, trouver des occupations qui n'ont pas de retour de bâton comme celle-là .
Je sais bien que le kif est tellement génial et facile, que de devoir faire des efforts, comme faire du sport, ne donne pas envie. En fait c'est ça le gros problème avec tout ça, c'est que l'envie est si puissante, que peut d'arguments prennent de valeur pour ne pas le faire.
On s'en bas les couilles de tout. Même des couilles parfois, car le sex peut devenir très secondaire.
Je me disais avec tout ça, que je verrai plus tard pour arrêter, que ce n'étais pas important, que ce serait facile d'arrêter, le moment venu. Epicurien jusqu'au bout des doigts, mais aujourd'hui, l'épis je l'ai dans le cul Lulu !
Parfois je reste plusieurs minutes devant mes chiottes pour réussir à pisser, par contre pendant a nuit, je dois me lever plusieurs fois, car ça ne tiens plus.
Si tu décides malgré tout de continuer ta consommation, sois vigilant avec les doses, avec les différents produits, renseignes toi bien sans te voiler la face, car par exemple, le
paracétamol qui accompagne certains médocs codéïnés, peut te flinguer le foie en peu de temps, en cas de dépassement des doses recommandées. L'overdose n'est pas un mythe, elle existe encore aujourd'hui, alors gaffe à toi.
Si tu snifes, nettois bien la fosse nasale et si tu
plug, la fosse anal.
Bon voyage dans une période de ta vie, qui je te souhaite, ne soit pas une galère, pour quelques plaisirs éphémères.
Amarnath