[ Arrêt & Sevrage ]

Difficile de voir le bout

Coucou,

Je me permet de répondre, mais j'ai plusieurs questions, en fait.
De quoi veut tu te sevrer? Metha? Came? Tu n'est toi meme pas meme sur. Pour cela il faut que l'on sache ton mode de conso, fin je veut dire par la, que consomme tu le plus, et a quel rythme?
Question bete, tu la prends comment? parce que il y as aussi le sevrage du geste...

Tu dis que tu est a 200 de metha par semaine, divisé par 7, ca fait du 30 a peut près par jour.
Comment te sens tu suite  a cet arret? Parce que tu explique que entre tes prises de metha, tu tourne aussi a la zoub.
T'en est ou par rapport a ca?

Ah et, je ne sais pas si ca changera quelque chose mais avant ce week end ca faisait un mois et demi que je n'avais pas pris d'héro.
Voilà . :)

Allez, on va pas te laisser dans un silence numérique pesant mais signifiant. Tu exposes ton cas en vrac tout comme ta consommation et tes envies de sevrage. Tout paraît etre en vrac. Et là , c'est difficile.

Déjà , ton rythme de consommation, méthadone la semaine et héro le W.E. se résument en un seul = dépendance opiacée.
Le tussipax entre bien sûr dans la même catégorie, la codéine étant aussi un opiacé rendant dépendant. De tous ces opiacés, un seul peut te permettre d'oublier les deux autres (héroine et Tussipas®) car il est utilisé à  cet effet, c'est la méthadone.

Avec la méthadone, pas des masses de soucis à  ne plus prendre d'héroïne ou de tussipax à  la condition d'être correctement dosé(e). Ensuite, la méthadone faisant son boulot, tu peux te rééquilibrer sur pas mal de points avant d'envisager de diminuer ou de te sevrer (ce qui n'a rien d'obligatoire). La règle d'or dans le domaine du sevrage de la méthadone est d'y aller très lentement (par paliers de -10% par 15 jours) jusqu'à  finir en douceur par un tour de passe passe que l'on appelle la technique de la bouteille chinoise.

Pour réussir tout ce que je viens de t'écrire, il te faut être soutenue et aidée par un spécialiste qui te fera tes ordonances de méthadone. C'esy devenu assez facile à  trouver dnas ce que l'on appelle les "CARUD".

C'est le meilelur conseil que je puisse te donner, trouvant dommage d'avoir une utilisation de la méthadone tant en dessous de son potentiel.

Amicalement

Fil

Merci pour vos réponses, un problème posé en vrac ce doit pas être le meilleur moyen d'être aidée mais je ne savais pas comment faire...
Je le sais que je n'agis pas de la meilleure manière qu'il soit qu'un sevrage à  la dure comme ça, c'est difficile mais je ne vois pas comment faire autrement.
Je me dis que si je pars dans la substitution j'en ai pour un moment avec cela, meme s'il est vrai que ça me permettrai d'arrêter le reste en douceur.
Effectivement je n'ai eu de problèmes pour arrêter de prendre mon gramme le week end, ca ne me manque pas plus que ça finalement, ça m'a juste parmi d'adoucir ma peine le temps d'un week end.
J'ai du mal m'exprimer mais le tussipax je ne l'ai pris que 3/4 fois puisque je suis tombée malade la semaine passée. Et le fait qu'il y ait des opiacés dedans je me demandais justement si ça aurait des répercutions sur mon sevrage...

Ah oui pardon j'étais dans une salle d'attente j'ai du etre distrait (pas parlé du tussipac) ca aussi du coup il a raison Noibé c'est quoi ta prise de tussipac?

@Filousky tu as raison tout est posé en vrac c'est pour ca que je posais ces questions, on sens que le sevrage fait son travail et que c'est un peut le bordel dans sa tete... (enfin j'imagine que c'est pas la grande forme la @Pupaboo?)
Et Filouski a raison, tu peut n'avoir aucun problème de sevrage si tu reste que a la metha mais que tu arette le reste. Ca c'est une bequille qu'il faut utiliser, si en chier te fais peur.

Après le sevrage de la metha, tu as aussi raison, c'est par petit palier, mais quand tu arrives a descendre en dessous de allé on va dire 5 (...) aretter d'en prendre ne pose techniquement pas de soucis, pour moi (attention ce n'est que mon avis) c'est surtout dans la tete que ca va jouer.

Bon allé j'arette de pourrir ton post ca doit pas te servir a grand chose ce que je te dis, mais au moins tu as de la lecture et du soutient (Moi j'aurais bien aimé etre entouré toutes ces fois ou je me suis retrouvé seul dans ce foutu canapé en boule a croire qu'on vas mourir^^.

Dernière modification par mimi30 (26 mars 2015 à  01:25)

Bonjour à  tous,
Après une nuit un agitée, je me motive à  écrire.
Effectivement c'est le gros bordel dans ma tête d'où ces récits confus...
Après vous avoir lu, je pense effectivement que je devrais l'orienter vers une substitution, qui me permettrai d'arrêter en douceur et de reprendre ma vie en mains. Je sens en plus que mes études m'échappent à  cause de mes problèmes d'addiction et ca ne me plait pas du tout.
Pourriez-vous me dire vers quel genre de centre ou bien où je pourrai m'orienter ?
Je n'y connais absolument rien à  la substitution (légale) je ne sais même pas comment ça marche au niveau des frais, des remboursements etc...
En tout cas je vous remercie d'avoir pris la peine de me répondre, ça me permet d'avoir un avis global qui confirme que mon idée est mauvaise.
Je me laisse une petite semaine de réflexion tout de même pour réfléchir a tout ca et à  me préparer psychologiquement.
Bonne journée à  vous !

@Pupaboo : les centres de soins sont anonymes, gratuits et délivrent la méthadone gratuitement pendant la période d'induction du traitement (ça peut aller à  des mois, même des années).

Ensuite, si le prescripteur du TSO te revoie vers ton médecin de ville, la pharmacodépendance entrant dans la catégorie des affectiond de longue durée (A.L.D.), et le Subutex® et la Méthadone® ayant une A.M.M  pour la  substitution, c'est pris en charge à  100% par la sécurité sociale.

Même sans sécurité sociale, tu peux te faire suivre sans débourser.

Quand je lis ton désarroi vis à  vis de ton problème, il n'y a pas de question à  se poser. Profites des structures qui existent, nous n'en avions pas dans les années 70/80 et crois-moi, c'était bien plus galère sans conseils ni TSO.

L'arrivée des TSO à  transformé la vie des dépendants aux opiacés de façon radicale. On est passé de l'enfer au purgatoire du jour au lendemain, après quelques années de batailles pour faire accepter l'idée.

Amicalement

Fil