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Dernière modification par Townes (14 octobre 2014 à 09:06)
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Do-p a écrit
"Tu écris depuis longtemps?"
2 semaines environ :3
Enfin à mon époque héro j'avais pondu quelques textes, mais au style assez différent. J'pense que les prods consommés et leurs différents effets influent beaucoup sur la forme des textes qu'ils inspirent. D'ailleurs j'ai trouvé bien cool que vous voyiez dans celui-ci "l'âme du crack" (ou plutôt son absence )
C'est surtout ça que je voulais savoir en postant ce texteici.
Jl'ai aussi balancé sur un forum littéraire, et au milieu de pas mal d'éloges tout de même t'as toujours le connard adepte de poésie rétro-avant-gardiste qui te balance un "rien de bien nouveau dans le sujet comme dans sa forme" bien arrogant. K, donc on peut plus écrire sur la came, quant à la forme me semble que la drogue est presque toujours abordée sur un mode trash, pas lyrique.
Enfin je m'égare, ce qui m'importe c'est que le texte sonne juste, et vos avis me confortent :)
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Dernière modification par Townes (21 octobre 2014 à 12:02)
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Donc allons-y, soyez francs, j'encaisse ;>
OK c'est toi qui le demande !!!!
M'en veux pas mais sur les textes j'ai tendance à etre tres reulou et tres critiques... donc c'est un simple avis personnel qui a comme limite mes gouts qui sont assez spécifiques en matiere de prose... donc je te dirais ce que j'en pense exactement comme je pourrais me le dire à moi-meme ou à un ami...
Pour dissiper toute ambiguité laisse moi te dire d'abord que si je te répond c'est parce que j'ai beaucoup apprécié comme les autres ton texte et ton talent....
Alors bien sur c'est un peu court quelques lignes pour parler de la prose de quelqu'un mais sur ce que tu as livré la j'ai quelques remarques... Pour de la prose, le coté cool c'est l'ambiance, c'est les analogies et ta sensibilité - qui offre pas mal de possibilités. Pour autant - c'est plus sur le style que y a deux ou trois trucs qui m'ont direct tilté et qui ont un peu bloqué ma lecture et ne l'ont pas rendu fluide ... je ne sais pas trop ce qui a bloqué mais je dirais certainement c'est le dosage et l'utilisation un peu systématique de métaphores poétisantes - un procédé qui peut être extrêmement efficace quand il est utilisé avec parcimonie mais qui peut s’avérer vite un poil pompeux quand le texte en abuse... Et également les rimes - si c'est faire une rime pour de la rime en chansons ca passe mais en prose, ca peut alourdir le texte et le rendre artificiel; Comme tout procédé d'écriture et toute figure de style, je crois qu'elle aura tout son intérêt à marquer un contraste pour souligner un temps fort du récit mais en mettre trop, ca donne ce que les critiques littérarires appellent souvent l'hyperstylisation outrancière. Apres dernier truc mais ca m'est plus personnel qu'autre chose, c'est l'absence de sujet dans ton texte - la narration est écrite d'un point de vue "omniscient" - je cite en ex : les bouches du métro sont des allers sans retours - et perso, je trouve que ça gagne en poigne et en vitalité quand la narration se place dans l'intérieur d'une personne (quelque soit le procédé) et ça évite le style péremptoire et affirmateur. c'est juste un avis à froid qui ne doit pas occulter le fait que ce texte respire bien l'ambiance glauque des matins de galette et pour ca bravo;
ma seule critique c'est que l'emploi systématique de métaphore poétisante peut rendre le style un poil pompeux
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Dernière modification par Townes (20 octobre 2014 à 13:39)
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Dernière modification par ziggy (20 octobre 2014 à 18:40)
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ziggy a écrit
tu dois etre d'accord je pense, tout est toujours perfectible
Je suis bien d'accord, d'ailleurs le texte a été pas mal retouché depuis que je l'ai posté ici.
Cela dit, je dirais qu'autant certains textes (la plupart) demandent à être réécrits dix fois, autant d'autres, rares, gagnent je pense à être laissés tels qu'au premier jet, même si perfectibles. Pour ne pas "violer" l'instant. Le deuxième que j'ai posté je le retoucherai pas par exemple, malgré ses maladresses flagrantes. Parce que je l'aime tel quel, un peu comme on aime une personne avec ses défauts.
C'est une question de parti-pris de départ.
Je vois qu'on a en commun la vénération de Céline (enfin, de son œuvre) et de Dosto o/
Dernière modification par Townes (21 octobre 2014 à 11:51)
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Dernière modification par Townes (31 octobre 2014 à 13:32)
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Dernière modification par Townes (30 octobre 2014 à 10:22)
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Dernière modification par Townes (19 novembre 2014 à 08:41)
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Dernière modification par Townes (06 juin 2015 à 08:16)
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Dernière modification par Townes (06 juin 2015 à 11:00)
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Dernière modification par Townes (08 juin 2015 à 05:12)
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Dernière modification par Syam (06 juin 2015 à 11:18)
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"Voir le monde comme un amas d'atomes ".
La comparaison n'a aucun sens.
Ce n'est pas une comparaison, puisque le monde, normalement vu par l'homme, n'est pas juste un amas d'atomes. C'est en cela que c'est.. glauque, inhabituel, pur.. ?
Et il ne s'agit pas d'insulter, mais si l'on critique mon texte, je me permets de critiquer la critique, à fortiori si, comme je l'ai dit elle est stérile. Sry.
Dernière modification par Townes (08 juin 2015 à 06:59)
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Townes a écrit
Eloge de la folie
Sans une dose de démence, ni initiative ni entreprise. La raison n'est que rouille de notre vitalité. C’est le fou en nous qui nous intime l’aventure ; qu’il nous abandonne et nous sommes perdus : tout dépend de lui, même notre vie végétative ; c’est lui qui nous invite à respirer, qui nous y contraint, et c’est encore lui qui force mon sang à se promener dans mes veines sclérosées. Qu’il se retire, et me voilà seul ! à l'abandon – je ne peux être normal et vivant à la fois. Si je conçois le futur, un heureux détraquement de mon esprit en est la cause. Je subsiste et j’agis dans la mesure où je déraisonne, où je mène à bien mes divagations. Que je devienne sensé, et tout m’intimide : je me dissolve dans une infinité d'esprits, je glisse vers l’absence, vers des sources qui ne daignent pas couler, vers cette prostration que la vie dut connaître avant de concevoir la démence ; j’accède à force de lâcheté au fond des choses, tout acculé à un abîme dont je n’ai que faire puisqu’il m’isole de l'avenir.
Townes a écrit
j'ai, euh.. beaucoup travaillé ce texte
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