Tu pourrais peut-être l'expliquer que c'est un peu comme manger un gros gâteau au chocolat plein de crème en sachant que l'on va être mal les heures qui suivent. 5 mns de plaisir pour 2,3,4 h00 de mal être et le manger quand même.
Ou comme entretenir une relation amoureuse semée de fréquentes engueulades, voir même de violence et de rester quand même. Dépendance affective, beaucoup de gens le vivent. On sait que la relation n'est pas bonne pour nous, mais on reste, car dans cette relation il y'a, il y'a toujours un truc qui nous fait du bien, on la perçoit peut-être pas, mais elle est là , elle existe, c'est pour ça qu'on reste, car on est accro à ce truc.
N'est ce pas un "peu" similaire, en tout cas je pense que cela peut rendre l'addiction plus compréhensible car ce sont des vécus partagés par énormément de monde.
D'ailleurs on peut parler aussi des sports à risques et des accidents plus ou moins grave lié à la pratique du dit sport. combien y retournent à leur sport de prédilection malgré un accident plus ou moins grave ?
Pour ma part je ne suis pas addict à quel drogues qui soit mais je suis en couple avec un accro à la c.
Je suis passée par plusieurs phases quant à sa consommation pour penser que finalement c'était curieux et paradoxal de ma part de lui reprocher sa conso, si moi je reste avec lui. car lui est un peu pour moi, ce que sa
coke est pour lui, sinon je partirai vu tous les côtés négatifs que sa conso entraine.... Ce n'est pas tout à fait pareil, certes, mais il y'a qq chose...
Désolée si mes exemples sont complètement à côtés de la plaque, je peux pas très bien me rendre compte, vu que je n'ai jamais pris d'
opiacés(je connais "un peu", ma soeur ayant eu été accro dans ses jeunes années).