Une proposition d'argumentaire pour la dépénalisation des drogues.

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Bonjour,
Je pense que le débat sur la dépénalisation des drogues manque un peu d'argumentaire (dans le débat public pas chez les spécialistes). Je vous propose donc un texte pour savoir ce que vous en pensez et si cela peut etre utilisé pour défendre nos points de vue. Evidemment il faudra compléter , modifier etc.. mais il me semble que cette présentation peut toucher des personnes de bonne foi.
Amicalement

Argumentaire pour la dépénalisation des drogues


Bonjour,
Je pense qu'il est important de faire un argumentaire pour defendre la dépénalisation. Voici ci dessous un début de proposition, à  critiquer, corriger ou remplacer mais je poense que beaucoup de personnes de bonne foi sont contre la dépénalisation et qu'il est important de pouvoir leur opposer des arguments.


Justice Pénale

la plupart des articles du Code Pénal punissent l'atteinte à  des tiers, à  leurs  personnes  ou à  leurs biens, vol, violences, violence routière par exemple. Si la personne se vole ou se violente elle même elle sera traitée, éventuellement contre sa volonté, mais pas condamnée pénalement.

Peu d'articles punissent le tort fait à  soi même ou la complicité de violence faite à  soi même et la législation sur les drogues constitue la majeure partie de cette exception.
On peut citer par ailleurs la repression de la complicité , de l'encouragement ou de la facilitation du suicide mais en notant que le suicidé lui même n'encourt pas de sanction pénale.
Pour la prostitution, seul le délit de racolage est sanctionné chez la prostituée non la prostitution elle même, alors que les profits qui peuvent en être tirés par des tiers (maquereaux) sont sanctionnés.
On pourrait citer l'obligation de soins psychiatriques qui n'est pas une sanction pénale mais une obligation judiciaire  de se soigner (domaine des soins), qui est en fait relativement peu utilisée. Le refus de se soigner, même s'il est reconnu comme à  l'origine de problèmes graves du comportement, n'est pas sanctionné en tant que tel.
Enfin l'alcoolisme n'est pratiquement pas réprimé en tant que tel mais à  l'occasion d'atteintes à  autrui sous l'emprise d'un état alcoolique, violence routière notamment.

On pourrait répondre que la drogue est le seul exemple d'atteinte à  soi même qui exige l'intervention de l'Etat. Il faut bien reconnaitre qu'il ne s'agit là  que d'une construction purement juridique qui n'a pas de base médicale.
En effet, les atteintes que la personne peut s'infliger à  elle même sont en fait très nombreuses et entrainent tous les ans des milliers de morts , tabac (plus de 70 000 morts par an), alcoolisme (plus de 30 000 morts par an) , obésité et troubles de l'alimentation (probablement plus de 80 000 morts par an), refus de traitement notamment psychiatrique, addiction au jeu ou aux achats, suicide (12 000 morts par an), lésions autoinfligées, sexualité pervertie, prostitution etc...
La justice ne traite en l'espèce que les atteintes aux tiers (et à  l'ordre public) mais pratiquement jamais le comportement auto-destructeur lui même. D'ailleurs l'idée "fumeuse" de condamner les fumeurs,les suicidants ou les masochistes  entrainerait à  tout coup une levée de boucliers.
Remarquons d'ailleurs que dans un passé proche ou lointain plusieurs de ces comportements ont fait l'objet de sanctions pénales mais que ces dispositifs ont été supprimés au cours de la modernisation de nos sociétés et par une mobilisation d'acteurs soucieux de justice et de progrès social= homosexualité, masochisme, alcoolisme, suicide par exemple.

Mais alors pourquoi la drogue ?
La drogue entraine généralement beaucoup moins de morts que ces autres comportements.
En dehors du trafic elle entraine moins d'atteintes à  autrui (de la part des usagers) que l'alcool par exemple.
A ce propos on remarquera que la consommation est condamnée en tant que telle sans se demander si l'usage est abusif et/ou avec dépendance ou au contraire raisonnablement contrôlée, comme l'est la consommation d'alcool de la majorité des buveurs.

Alors comment peut on expliquer cette exception ?
Le rapprochement de la pénalisation de l'aide au suicide ou à  la prostitution et de l'aide à  l'usage de substances illicites laisse penser que ce qui est condamné est essentiellement l'abus de faiblesse sur des personnes déprimées, dépendantes ou incapables pour d'autres raisons de resister à  la proposition de vente de subtances illégales.
On peut en rapprocher la condamnation de personnes incitant des mineurs à  commettre même "volontairement" des atteintes à  eux même.
Il est donc tout à  fait dans la dynamique pénale ordinaire de condamner l'incitation ou l'aide à  la consommation de substances illégales sur des personnes vulnérables de par leur âge ou leur état psychique ou social.

Mais s'agissant de personnes majeures et non vulnérables, pourquoi vouloir judiciariser la seule consommation de drogue quand la réponse de la société pour toutes les autres atteintes à  soi même n'utilise pas les  sanctions pénales mais  des mesures médicales, psychologiques et sociales ?

En disant cela je ne me prononce pas POUR les drogues mais CONTRE les drogues. Mais, et c'est essentiel par les méthodes les plus appropriées à  traiter efficacement le problème, comme cela a été montré pour toutes les autres atteintes à  soi même. Et ces méthodes ne font appel au judiciaire que pour les atteintes à  autrui et de façon exceptionnelle pour celles à  soi même (soins sous contrainte) , et dans ce cas presque jamais à  la justice pénale.

Et en n'oubliant pas que, comme pour l'alcool, toute consommation n'est pas obligatoirement une atteinte à  soi même.

L'argument selon lequel une personne ayant consommé des substances illégales est de ce fait en état de vulnérabilité psychique ne tient pas puisque la quasi totalité des usagers traverse des moments de non imprégnation et pourrait donc à  ce moment exercer librement son libre arbitre.

D'ailleurs la pratique des TSO pour les opiacés a montré que la prise en charge médicale permet à  la plupart des usagers de retrouver une consommation non nocive et une meilleure intégration dans la société.
Par ailleurs plusieurs études dont une, ancienne, de la RAND corporation et une plus moderne de la London School of Economics ont montré que la prise en charge médicale de la "toxicomanie "était non seulement la plus efficace médicalement mais encore celle qui optimise les résultats par dollar , livre ou euro dépensé.

Il me parait donc important que, progressivement, l'exception pénale de la drogue disparaisse au profit d'une réponse sociétale alignée sur celle aux autres atteintes commises sur eux mêmes par des personnes majeures.
Et qu'elle se limite à  la repression des atteintes à  autrui (biens et personnes) entrainées par la consommation abusive.

Le problème du deal de drogue est plus complexe. Il est certain qu'il est difficile de s'assurer que celui ci ne concerne pas des personnes vulnérables (mineur, handicapé, malade psychiatrique, personne en grande souffrance sociale).  Encore que cela a été fait en Hollande dans les coffee shops.
Il serait donc probablement préférable que l'Etat organise, contrôle et rende moins dangereuse si possible.  la vente de substance actuellement illicites, qui serait donc strictement réservée aux personnes majeures non vulnérables. La revente illégale à  des mineurs pourrait etre controlée notamment par des tests de detection et sévérement sanctionnée. Cette différenciation pourrait rendre la protection des mineurs, absolument indispensable, plus efficace et mieux acceptée. D'ailleurs plusieurs témoignages sur ce forum montrent que la plupart des usagers est très attachée à  la prévention des consommations chez les mineurs, surtout dans le début de l'adolescence, qui est un enjeu majeur de Santé Publique.

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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aynala femme
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Bonjour,
Je pense que le débat sur la dépénalisation des drogues manque un peu d'argumentaire (dans le débat public pas chez les spécialistes). Je vous propose donc un texte pour savoir ce que vous en pensez et si cela peut etre utilisé pour défendre nos points de vue. Evidemment il faudra compléter , modifier etc.. mais il me semble que cette présentation peut toucher des personnes de bonne foi.
Amicalement

Argumentaire pour la dépénalisation des drogues


Bonjour,
Je pense qu'il est important de faire un argumentaire pour defendre la dépénalisation. Voici ci dessous un début de proposition, à  critiquer, corriger ou remplacer mais je poense que beaucoup de personnes de bonne foi sont contre la dépénalisation et qu'il est important de pouvoir leur opposer des arguments.


Justice Pénale

la plupart des articles du Code Pénal punissent l'atteinte à  des tiers, à  leurs  personnes  ou à  leurs biens, vol, violences, violence routière par exemple. Si la personne se vole ou se violente elle même elle sera traitée, éventuellement contre sa volonté, mais pas condamnée pénalement.

Peu d'articles punissent le tort fait à  soi même ou la complicité de violence faite à  soi même et la législation sur les drogues constitue la majeure partie de cette exception.
On peut citer par ailleurs la repression de la complicité , de l'encouragement ou de la facilitation du suicide mais en notant que le suicidé lui même n'encourt pas de sanction pénale.
Pour la prostitution, seul le délit de racolage est sanctionné chez la prostituée non la prostitution elle même, alors que les profits qui peuvent en être tirés par des tiers (maquereaux) sont sanctionnés.
On pourrait citer l'obligation de soins psychiatriques qui n'est pas une sanction pénale mais une obligation judiciaire  de se soigner (domaine des soins), qui est en fait relativement peu utilisée. Le refus de se soigner, même s'il est reconnu comme à  l'origine de problèmes graves du comportement, n'est pas sanctionné en tant que tel.
Enfin l'alcoolisme n'est pratiquement pas réprimé en tant que tel mais à  l'occasion d'atteintes à  autrui sous l'emprise d'un état alcoolique, violence routière notamment.

On pourrait répondre que la drogue est le seul exemple d'atteinte à  soi même qui exige l'intervention de l'Etat. Il faut bien reconnaitre qu'il ne s'agit là  que d'une construction purement juridique qui n'a pas de base médicale.
En effet, les atteintes que la personne peut s'infliger à  elle même sont en fait très nombreuses et entrainent tous les ans des milliers de morts , tabac (plus de 70 000 morts par an), alcoolisme (plus de 30 000 morts par an) , obésité et troubles de l'alimentation (probablement plus de 80 000 morts par an), refus de traitement notamment psychiatrique, addiction au jeu ou aux achats, suicide (12 000 morts par an), lésions autoinfligées, sexualité pervertie, prostitution etc...
La justice ne traite en l'espèce que les atteintes aux tiers (et à  l'ordre public) mais pratiquement jamais le comportement auto-destructeur lui même. D'ailleurs l'idée "fumeuse" de condamner les fumeurs,les suicidants ou les masochistes  entrainerait à  tout coup une levée de boucliers.
Remarquons d'ailleurs que dans un passé proche ou lointain plusieurs de ces comportements ont fait l'objet de sanctions pénales mais que ces dispositifs ont été supprimés au cours de la modernisation de nos sociétés et par une mobilisation d'acteurs soucieux de justice et de progrès social= homosexualité, masochisme, alcoolisme, suicide par exemple.

Mais alors pourquoi la drogue ?
La drogue entraine généralement beaucoup moins de morts que ces autres comportements.
En dehors du trafic elle entraine moins d'atteintes à  autrui (de la part des usagers) que l'alcool par exemple.
A ce propos on remarquera que la consommation est condamnée en tant que telle sans se demander si l'usage est abusif et/ou avec dépendance ou au contraire raisonnablement contrôlée, comme l'est la consommation d'alcool de la majorité des buveurs.

Alors comment peut on expliquer cette exception ?
Le rapprochement de la pénalisation de l'aide au suicide ou à  la prostitution et de l'aide à  l'usage de substances illicites laisse penser que ce qui est condamné est essentiellement l'abus de faiblesse sur des personnes déprimées, dépendantes ou incapables pour d'autres raisons de resister à  la proposition de vente de subtances illégales.
On peut en rapprocher la condamnation de personnes incitant des mineurs à  commettre même "volontairement" des atteintes à  eux même.
Il est donc tout à  fait dans la dynamique pénale ordinaire de condamner l'incitation ou l'aide à  la consommation de substances illégales sur des personnes vulnérables de par leur âge ou leur état psychique ou social.

Mais s'agissant de personnes majeures et non vulnérables, pourquoi vouloir judiciariser la seule consommation de drogue quand la réponse de la société pour toutes les autres atteintes à  soi même n'utilise pas les  sanctions pénales mais  des mesures médicales, psychologiques et sociales ?

En disant cela je ne me prononce pas POUR les drogues mais CONTRE les drogues. Mais, et c'est essentiel par les méthodes les plus appropriées à  traiter efficacement le problème, comme cela a été montré pour toutes les autres atteintes à  soi même. Et ces méthodes ne font appel au judiciaire que pour les atteintes à  autrui et de façon exceptionnelle pour celles à  soi même (soins sous contrainte) , et dans ce cas presque jamais à  la justice pénale.

Et en n'oubliant pas que, comme pour l'alcool, toute consommation n'est pas obligatoirement une atteinte à  soi même.

L'argument selon lequel une personne ayant consommé des substances illégales est de ce fait en état de vulnérabilité psychique ne tient pas puisque la quasi totalité des usagers traverse des moments de non imprégnation et pourrait donc à  ce moment exercer librement son libre arbitre.

D'ailleurs la pratique des TSO pour les opiacés a montré que la prise en charge médicale permet à  la plupart des usagers de retrouver une consommation non nocive et une meilleure intégration dans la société.
Par ailleurs plusieurs études dont une, ancienne, de la RAND corporation et une plus moderne de la London School of Economics ont montré que la prise en charge médicale de la "toxicomanie "était non seulement la plus efficace médicalement mais encore celle qui optimise les résultats par dollar , livre ou euro dépensé.

Il me parait donc important que, progressivement, l'exception pénale de la drogue disparaisse au profit d'une réponse sociétale alignée sur celle aux autres atteintes commises sur eux mêmes par des personnes majeures.
Et qu'elle se limite à  la repression des atteintes à  autrui (biens et personnes) entrainées par la consommation abusive.

Le problème du deal de drogue est plus complexe. Il est certain qu'il est difficile de s'assurer que celui ci ne concerne pas des personnes vulnérables (mineur, handicapé, malade psychiatrique, personne en grande souffrance sociale).  Encore que cela a été fait en Hollande dans les coffee shops.
Il serait donc probablement préférable que l'Etat organise, contrôle et rende moins dangereuse si possible.  la vente de substance actuellement illicites, qui serait donc strictement réservée aux personnes majeures non vulnérables. La revente illégale à  des mineurs pourrait etre controlée notamment par des tests de detection et sévérement sanctionnée. Cette différenciation pourrait rendre la protection des mineurs, absolument indispensable, plus efficace et mieux acceptée. D'ailleurs plusieurs témoignages sur ce forum montrent que la plupart des usagers est très attachée à  la prévention des consommations chez les mineurs, surtout dans le début de l'adolescence, qui est un enjeu majeur de Santé Publique.

Je suis vraiment désolée si ça peut faire mal aux autres mais regardez si l'état organise le contrôle des drogues,je pense qu'il y aura plus de personnes qui d'habitude ne consommerai pas se mettrai à  consommer

Faut il autoriser les drogues réellement dangereuse pour la santé(qui font devenir fou)?

Moi mon homme et pardon de remettre mes histoires personnels sur le tapis m'a dit que si il habitait en uraguay (qui ont autoriser le cannabis ) ben qu'il fumerait,que si il habitait au perou il macherait des feuilles de coca toute la journée,dailleurs l'aspect illégal des drogues ben le freine dans ces consommations,si on irait en hollande demain je suis sur qu'il consommerait plus de cannabis.

Il est pour l'autorisation de toutes les drogues comme beaucoup ici.

Mais est ce réellement bien?

Je sais pas certaines drogues sont pas connus ,en les présentant(meme moi je connaissais rien aux drogues avant de le rencontrer) ben je sais pas en le disant ,en en parlant les gens ils vont dire ben si je testais,ça fait tel effet...

pardon si je fais du mal c'est pas mon but.Je sais que beaucup souffre de ça ici.Pardon,pardon

Je répète je veux pas faire du mal et je pense qu'il y a des trucs à  arranger c'est sûr.

bonne soirée

Dernière modification par aynala (01 avril 2015 à  21:50)

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sphax
modérateur à la retraite
Inscrit le 07 Nov 2011
3806 messages
aynala: tout le monde ne fume pas , tous le monde ne bois pas d’alcool , tout le monde ne se met pas en état d'ivresse ...

oui si il y a une légalisation certaine personnes consommeront peut être un peut plus, mais une légalisation ne va pas, pour moi, sans une réel prévention et une réel éducation/RDR sur les produit et non les stéréotype que l'on nous sort a tous les coins de rue.

Après sans attendre cela il n'y a qu'a aller faire un tour sur le net pour trouvé des prods "légale" à  la pelle et pourtant tout le monde ne se jette pas dessus ...

je comprend pas comment on peut interdire à  des personnes de se faire un petit plaisir en prenant un prod et d'un autre coté gaver la population d'AD ...  Je trouve cela plutôt hypocrite dans le sens où pour les medoc , l'alcool, le tabac c est légale donc pas grave et du coup les autres c'est mal

Alors que la majorité des "effets secondaire" socialement , médicalement et économiquement parlant viennent du fait de l'illégalité de la chose.

;p sphax

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Amarnath homme
Ni ceci Ni cela
Inscrit le 26 Jan 2014
1041 messages
Bonsoir,

A l'avance, désolé du HS...

L'histoire de la drogue Aynala, n'est pas celle que tu vie avec ton mari, qui est qu'une histoire isolée et qui ne peut faire une généralité, c'est ce que j'essaye de te dire dans chacun de mes messages.

Il y a certes des drogues plus dangereuses que d'autres,mais la libéralisation des produits ne donne aucune preuve (au contraire) pour que cela crée une intensification des consommations.

Relis mon dernier MP d'hier soir, sur le Portugal, la Hollande et j'en passe, les exemples sont nombreux et les chiffres vraiment parlant. L'interdiction à  priori, pousse d'une certaine façon à  la consommation et ne cause qu'une faible problématique pour se fournir. Le seul gros soucis est la qualité et le prix.

Si de la très bonne herbe était en vente libre, peut-être qu'une grande partie d'autres drogues puissantes, n'auraient pas vraiment vue le jour. C'est possible.

La première fois que je me suis tourné vers l'héroïne, c'est parce que je ne trouvais pas de cannabis de qualité. Je revenais d'une année de vie en Hollande, où je côtoyais chaque jour l'héroïne et la cocaïne, mais je n'étais pas tentais car j'avais tout le cannabis que je voulais. Une fois rentré en France, j'ai retrouvé le haschich infumable et j'en ai souffert. Quelques semaines plus tard, une personne est arrivée chez moi, avec de l'héroïne et m'a fait goûter. J'ai accepté après plus de 10 ans de non tentation et de refus, mais j'avais tellement envie de ressentir vraiment les effets apaisant d'une bonne herbe, que j'ai craqué.
Voilà  juste un petit exemple, d'un témoignage qu'est le mien, aussi isolé que celui de ton mari, mais qui existe.

La prohibition n'a rien de bon, cela ne fait que pervertir les choses et enrichir les mafias, tout comme les terroristes qui s'arment avec l'argent de la drogue. De plus notre pays et économiquement à  la dérive, les prisons sont trop pleines et nous manquons d'emplois. Si tu savez l'argent que cela pourrait faire entrer dans les caisses de l'état, les places en prison libérées pour de "vrais criminels" et les emplois créés, tu serais sacrément surprise.

Je t'ai demandez de faire des recherches plutôt que de réciter le conditionnement obsolète auquel tu as était soumise, comme nous tous, pendant des dizaines d'années. Fais un effort pour rendre intelligible des arguments et ne pas nous faire perdre encore du temps à  répéter les mêmes choses. Cela fais déjà  quatre fois que je t'écris les même arguments...

S'il te plais. Merci

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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prescripteur homme
Modérateur
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12147 messages
Aynala,
regarde les références suivantes (les deux premieres sont des BD et la troisieme est un avis de l'ONU avec des auteurs dont tu reconnaitra les noms comme des hommes de pouvoir très importants

http://www.stuartmcmillen.com/comics_fr/parc-aux-rats/
http://www.stuartmcmillen.com/comics_fr … x-drogues/
http://www.infos-psychotropes.fr/pdf/Global.pdf

et en général
http://www.infos-psychotropes.fr/  (c'est un site que j'ai fait pour lutter contre la désinformation)

Il faut que tu comprennes que le plus souvent les problèmes psychiques sont la cause et non la conséquence des consommations et que parfois même la consommation a permis à  des personnes en grande souffrance psychique de survivre.
Mais, surtout, il semble que ton ami n'ait pas eu trop de problemes judiciaires mais que dirais tu s'il était jugé, condamné à  des amendes ou à  de la prison pour ses consommations et que tu ne puisse le voir que dans un parloir de prison Crois tu vraiment que cela l'aiderait ?. C'est arrivé à  beaucoup et cela ne les a pas aidé !
C'est simplement cela qui est dit. Peut etre cela faciliterait il la consommation de certains (et encore la drogue n'est pas difficile à  trouver) mais dans un contexte de non poursuite judiciaire, de réduction des risques, notamment par le contrôle des produits qui serait le meilleur point de départ vers une guérison.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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aynala femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Mar 2015
50 messages
Je souhaitais pas réagir car je supporte pas réagir sur le coup de l'émotion mais bon je vais dire quand même ce que je ressens
j'ai lue tout tes liens et sache que je me sens extrèmement triste et mal surtout ,la bd sur les expérimentations de souris m'a bouleversée et le reste aussi

ouais ça fait byzarre mais je crois que j'ai réellement changer d'avis(ouais mais bon il y a que les c.. qui change pas d'avis) sur les drogues,je dis je crois car je parle sur le coup de l'émotion et je suis pas forcément rationnel,j'ai pas un regard clair.Je me sens juste dégoutée et surtout triste de voir tout ça
C'est l'émotion et demain ça sera passée

J'ai encore oubliée que l'important et on arrive toujours à  la même chose c'est l'amour,j'ai eu la chance d'avoir une famille heureuse,tout allait bien,sentie aimer et j'ai rien chercher si tout le monde s'aimait et s'acceptait avec beaucoup d'amour on irait pas jusqu'à  l'addiction.

puis là  je vois bien que ça fait plus de mal que de bien,je suis un peu dégoutée de moi même en faite,un peu troublée par tout ces liens et mon erreur.

De toute façon ça aurait pas était moi qui me serait battu contre la légalisation parce que je memele pas de la politique maintenant je vois
que ça éviterai de pas stigmatiser et d'aller dans des drogues dures,
je m'interesse à  ça j'ai vu ce sujet  et j'ai réagis parce que l'occasion  se présenter et je me sens impliquer autrement ben ça m'aurait laisser indifférente(peut etre) et j'aurai continuer ma vie
Je sais pas si un jour les gens vont s'impliquer et que ça change les choses.

L'important c'est de faire de son mieu pour les autres au quotidien et on en reviens toujours là  finalement enfin c'est ma conclusion à  tout ça.

Bref je suis bien consciente que je parle sous le coup de l'émotion j'aurai passé mon temps à  lire et je vais essayer de penser à  autres choses avant de dormir je trouve ça tellement triste...
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L'amour pure est le médicament de l'âme tu as raison. Amarnath

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turlubudu homme
Psycho militant
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106 messages
Salut à  tous ! Très bonne idée de topic Prescripteur, qui plus est peut donné débat et soulevé quelques questions intéressantes.

Je me permets de rajouté un (long) avis personnel sur la question d'un sujet qui me tient vraiment à  coeur.

Pour qu'une légalisation soit envisageable il y à  une éducation certaine à  faire vis à  vis des mœurs qui ont trop étaient nourris à  la propagande prohibitionniste. Les gens oublient que le lsd, les amphétamines, et d'autres substances (le cannabis en tête) ont était des médicaments avant d'être classé comme stupéfiant suite à  leur détournement pour usage récréatif, n'est-ce pas Sandoz qui fabriquait et commercialisait le lsd avant tout?

Des cultures se sont crées autour de certains produits et ce depuis des milliers d'années, toujours dans un but thérapeutique ou comme rite de passage dans la vie (passage de l'enfant à  l'adulte, etc.)
Je ne pense pas que les jeunes d'une tribu s'amusaient à  allé s'explosé la tête à  coup de potion magique dans le dos du chaman après lui avoir subtilisé, au contraire ils attendaient patiemment le jour où leur tour viendra...

Ce que j'essaye de faire comprendre par rapport à  cet exemple est que le problème n'est pas le produit, mais l'image que l'on véhicule vis à  vis de ce dernier. Il y à  un réel danger à  la désinformation qui à  toujours était voulu d'ailleurs par des personnes ne connaissant rien au sujet et qui n'ont que des intérêts économiques et politiques, malheureusement eux ils gagnent sur le court terme, et nous on perd sur le long terme.

Connaissez-vous l'expression du réalisateur alejandro jodorowski qui dit qu'un oiseau en cage pense que voler est une maladie? C'est un peu le même principe pour la politique envers les drogues. À force de stigmates on arrive à  embrigadé les gens dans un mal être qui n'existe alors que dans leur tête.

Quand je parle d'éducation c'est que les gens doivent savoir que des "drogues" ils en consomment chaque jour, ou encore mieux: ils en pratiquent chaque jour.
Je vais prendre un exemple, le sport. La pratique du sport est une drogue pour beaucoup de personnes, et sa se comprend puisqu'il permet de faire sortir un trop plein d'énergie, de faire face à  l'anxiété, de gardé la forme, etc.
Pourtant s'il est mal pratiqué (matériel adéquat, échauffement, etc.) il peut devenir néfaste à  la personne le pratiquant en causant des blessures légères ou plus lourdes.

Alors on tâche de s'équiper un minimum, pour le footing il y à  les chaussures adéquates afin d'éviter une entorse ou autre douleurs qui peuvent devenir préoccupante, dans ce cas on rentre dans une démarche de réduction des risques: on met à  disposition du matériel afin de réduire un maximum des risques dont on à  conscience, à  cela s'ajoute qu'on peut avoir des conseils d'amateurs et de professionnels pour nous aidé au mieux.

Qu'elle est donc le rapport entre une drogue comme le sport et une drogue tel qu'une substance si bien qu'alors il y à  des risques dans les deux cas? En un mot encore: l'éducation
Et c'est la le plus gros du travail je pense puisque comme je disais plus haut la société en général à  était embrigadé trop longtemps dans la propagande prohibitionniste.

Éduquer c'est prendre le temps de parlé, et surtout d'expliqué pourquoi. Quand je suis confronté à  un individu prohibitionniste et que je vois qu'il refuse d'admettre ces erreurs face à  un argumentaire solide alors je laisse tombé, mais au moins j'aurais essayé. En revanche je suis heureux de pouvoir vous affirmé aujourd'hui que ce genre d'individus ne représenterait je dirais qu'1/4 des personnes à  qui je tient ce débat lors de diverses discutions (tout milieux confondus).

Les 3/4 restant deviennent toujours curieux envers ce sujet et voient les choses avec un avis différent, comme s'ils avaient tout simplement reçu un "kit de connaissance de base" leur permettant de se faire leur propre opinion.

Je suis pour une légalisation du cannabis permettant ainsi sa cultivation personnel, sont usage et sa vente sous certaines conditions tel qu'aux pays-bas. Il doit aussi y avoir reconnaissance officiel des cannabis club comme étant des associations à  but non lucratif de loi 1901 regroupant divers individus autour d'une même passion.

Je suis pour une dépénalisation de produits psychoactifs laissant ainsi libre la possession de faibles quantités et la consommation tant qu'elle est faite dans un cadre de réduction des risques c'est à  dire pareil que l'alcool au volant mais avec des seuils plus réaliste vis à  vis des tests salivaires (ce n'est pas normal d'être condamné pour être positif au volant alors que l'on est plus sous emprise). Toujours dans un but de rdr il faudrait alors arrêté de brandir l'interdit et justement éduquer réellement la population.

Je suis pour l'usage de produits psychoactifs dans un but thérapeutique et clinique (bravo à  cette victoire de la MAPS aux USA d'ailleurs, la DEA vient de les autorisé officiellement à  reprendre la recherche sur le lsd et la mdma, première fois depuis le classement de ces molécules au rang de stupéfiant il y à  de sa plusieurs dizaines d'années).

Finalement comme certains l'auront compris ce que j'entend par "légalisation" c'est "éducation", le produit est déja accessible clandestinement, rien ne nous empêche de le consommé. Une légalisation c'est simplement une reconnaissance officiel par le gouvernement et la société, donnant ainsi la possibilité d'un développement plus viable à  une bonne pratique.

Attention juste à  ne pas laissé tout sa aux mains de n'importe qui...

Je n'exprime bien sur que des idées et des opinions qui me sont propres, ces derniers sont fondés uniquement sur mon vécu et bien sur je reste ouvert à  tout débat.


Turlu

Dernière modification par turlubudu (02 avril 2015 à  04:22)

Reputation de ce post
 
Vision clair de l'histoire, approche judicieuse et positive. Amarnath

Adepte du libre.

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majama femme
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635 messages
J'ai adorée les BD prescripteur,c'est simple et clair,idéale pour comprendre..
"Le parc aux rats " ça fait echo dans ma tête !!  Le piège serai aussi de ne pas trouver sa place dans notre société telle qu'elle est et de se créer sa propre prison..Mais c'est si évident et j'adore la façon dont c'est exposé concis même si je cautionne pas spécialement les tests sur les animaux  !! J'ai eu une discutions aux sujet de légalisation avec une amie et je pense que je lui ferai lire la 2 Bd ..
J'aime aussi ton avis Turlu que de bon sens..
Y a du boulot pour que le système soit aussi posé et clairvoyant sur le sujet ..
Le côté obscure c'est que l'état contrôlerai le marché et tous les produit serai surtaxés surement comme le reste!Cela empêcherai a mon avis pas une parallèle du marché noir,mais nous aurions c'est vrai accès a des produits de qualités...
L'éducation c'est bien la ou ça pêche malheureusement après ça devient de la politique et l'éducation et la santé comme on peut le constater n'est pas une de leur priorité le budget de l'armement en comparaison ça fait froid dans le dos,y a tellement à  dire sur le sujet et malheureusement la poignée de gens qui nous gouvernent,se fout bien du bien être de la population et sont malheureusement bien trop occupé à  gérer l’économie et alimenter le capitalisme et ça n'irai pas dans leur sens ou alors a quel prix ..
A chacun de nous de mettre une pierre à  l'édifice ça rassure tout de même parce que même si les politiques n'évolue pas et défendent les même causes et creusent les inégalité depuis la nuit des temps,(le terrorisme c'est à  mon avis plutôt ça qui l'alimente plus que la drogue)..Les mentalités évolues PA en est une preuve..

Dernière modification par majama (02 avril 2015 à  10:02)


Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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aynala femme
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En effet la bd avec les souris(je suis végétarienne donc je supporte pas les expériences sur les annimux aussi) mais c'est surtout le fait que même en les ayant conditionner à  la morphine quand ils sont dans un environnement stable et qu'on leur donne le choix ils choisissent volontairement de se sevrer ça veut tout dire...néamoins je vous souhaite du courage car j'ai peu d'espoir à  la politique et la France n'est pas la championne des changements sociaux.

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Mister No homme
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Il faut garder espoir. J'ai connu une période où on te filait de la morphine pour éviter que tu hurles au point d'agacer le boucher et où les traitements de substitution n'existaient pas. Le sativex à  base de cannabis est disponible pour les personnes souffrant se SEP, encore inimaginable il y a de cela quelques années. Traitement de la douleur, traitement des dépendances, ça a évolué tout de même au sein de notre société.
Cela évolue, le soucis, c'est qu'il faut beaucoup attendre pour que ça avance un chouilla.

Dernière modification par Mister No (02 avril 2015 à  19:22)


Just say no prohibition !

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prescripteur homme
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Excusez moi de vous embeter encore mais j'ai complété mon texte initial, notamment avec quelques citations
Amicalement

Argumentaire pour la dépénalisation des drogues


Bonjour,
Je pense qu'il est important de faire un argumentaire pour defendre la dépénalisation. Voici ci dessous un début de proposition, à  critiquer, corriger ou remplacer mais je poense que beaucoup de personnes de bonne foi sont contre la dépénalisation et qu'il est important de pouvoir leur opposer des arguments.


Justice Pénale

la plupart des articles du Code Pénal punissent l'atteinte aux personnes et aux biens de tiers, vol, violences, violence routière par exemple, dont les victimes sont d'autres personnes que l'auteur des faits. Si la personne se vole ou se violente elle même elle sera traitée, éventuellement contre sa volonté, mais pas condamnée.

Peu d'articles punissent le tort fait à  soi même ou la complicité de violence faite à  soi même et la législation sur les drogues constitue la majeure partie de cette exception.
On peut citer par ailleurs la repression de la complicité , de l'encouragement ou de la facilitation du suicide mais en notant que le suicidé lui même n'encourt pas de sanction pénale.
Pour la prostitution, seul le délit de racolage est sanctionné chez la prostituée non la prostitution elle même, alors que les profits qui peuvent en être tirés par des tiers (proxénétisme) sont sanctionnés.
On pourrait citer l'obligation de soins psychiatriques qui n'est pas une sanction pénale mais une obligation judiciaire  de se soigner (domaine des soins), qui est en fait relativement peu utilisée. Le refus de se soigner, même s'il est reconnu comme à  l'origine de problèmes graves du comportement, n'est pas sanctionné en tant que tel.
Enfin l'alcoolisme n'est pratiquement pas réprimé en tant que tel mais à  l'occasion d'atteintes à  autrui sous l'emprise d'un état alcoolique, violence routière notamment.
Mais une nouvelle Loi pourrait réprimer l'incitation à  l'anorexie. Voici ce que pense de la judiciarisation un acteur de la prévention.

http://tempsreel.nouvelobs.com/les-inte … tor=EPR-1-[Actu8h]-20150404

Que pensez-vous de cet amendement ?

- On va jeter en prison des personnes qui souffrent de troubles alimentaires (anorexie, boulimie, hyperphagie, etc.) simplement parce qu’elles en ont parlé sur internet. Au prétexte de lutter contre la maladie, on lutte contre les malades. Cet amendement relève d’une grande méconnaissance du terrain. Le texte n’évoque qu’un seul article scientifique, datant de 2006. C’est peu dire qu’il est suranné, mais en plus il est pompé de la version anglaise de la page Wikipédia "pro-ana". Le sujet a beaucoup évolué. Les chercheurs qui ont travaillé sur Anamia sont les premiers au monde à  avoir étudié les interactions sur ce type de sites. Nos conclusions sont à  l’opposé de cette loi liberticide et mal renseignée.

Vos recherches ont démontré que parler d’anorexie ne revient pas à  en faire son apologie...

- Les personnes qui souffrent de troubles alimentaires ont besoin d’un espace de parole où elles rencontrent des gens avec le même type d’expérience. Ces maladies sont bouleversantes et le fait de s’exprimer sur le sujet ne constitue pas une apologie, mais le symptôme même qui se manifeste. Dans certains cas, des personnes vont tenir des propos provocateurs, qui sont en fait le signe d’une grande détresse. Au lieu de les aider, on annule le problème en les mettant en prison. Ces personnes n’ont pourtant pas d’espace pour en parler dans le cadre du système de santé actuel, qui manque de ressources, de moyens et de personnel. Cette loi est démagogique, elle s’en prend à  la mauvaise cible.

Les sites sur l’anorexie peuvent aussi être des espaces d’entraide ?

- Oui, certains sites proposent un soutien émotionnel ou pratique, en orientant vers les soins, par exemple en recommandant des médecins spécialisés. Dans plusieurs cas, les personnes que nous avons interrogées pour notre étude habitaient dans des déserts médicaux. Pour elles, faire des recherches sur internet intervient en tant que complément des soins médicaux ou à  défaut d’y avoir accès.

Quelles peuvent être les conséquences de cette loi pour les personnes qui souffrent de troubles alimentaires ?

- Probablement un effet de déplacement des blogs et des sites vers des lieux encore plus cachés. Nous allons rentrer dans une phase encore plus extrême de clandestinité, qui s’est déjà  aggravée depuis 2010 avec ce climat de censure généralisée. Le risque, c’est que les familles, les spécialistes ou les associations n’aient plus accès à  ces sites web. Or, il n’existe pas de patient idéal, qui arrive "pur" chez le médecin. En général, ils sont allés chercher des infos sur internet, sont entrés en contact avec des forums qui parlent de ça. Pour pouvoir continuer à  faire ça, il faut que ces espaces restent libres. Il faut créer des passerelles entre le corps médical et ces lieux d’expression.

Le rapporteur, Olivier Véran, explique que la loi fera le distingo entre les sites qui relèvent d’une détresse et ceux qui promeuvent l’anorexie. Vous y croyez ?

- C’est non seulement impossible, mais en plus c’est faux. Les députés se déresponsabilisent en disant qu’ils vont en parler lors du décret d’application, en prétendant pouvoir faire la différence entre les "bons" et les "mauvais" anorexiques, et que seuls les "mauvais" anorexiques iront en prison. En réalité, la parole des malades est complexe, imbriquée, il y a une ambivalence impossible à  décrypter.

Cette loi est une atteinte grave à  la liberté d’expression sur internet qui s’inscrit dans une longue série (loi Santé, loi renseignement, loi anti-terrorisme, loi de programmation militaire). On note un "pattern" qui consiste à  réprimer d’entrée internet de façon bête et méchante.

On pourrait répondre que la drogue est le seul exemple d'atteinte à  soi même qui exige l'intervention de l'Etat. Il faut bien reconnaitre qu'il ne s'agit là  que d'une construction purement juridique qui n'a pas de base médicale.
En effet, les atteintes que la personne peut s'infliger à  elle même sont en fait très nombreuses et entrainent tous les ans des milliers de morts = tabac (plus de 70 000 morts par an, alcoolisme (plus de 30 000 morts par an) , obésité et troubles de l'alimentation (probablement plus de 80 000 morts par an), refus de traitement notamment psychiatrique, addiction au jeu ou aux achats, suicide (12 000 morts par an), lésions autoinfligées, sexualité pervertie, prostitution etc...
La justice ne traite en l'espèce que les atteintes aux tiers (et à  l'ordre public) mais pratiquement jamais le comportement auto-destructeur lui même. D'ailleurs l'idée "fumeuse" de condamner les fumeurs,les suicidants, les buveurs ou les masochistes  entrainerait à  tout coup une levée de boucliers.
Remarquons d'ailleurs que dans un passé proche ou lointain plusieurs de ces comportements ont fait l'objet de sanctions pénales mais que ces dispositifs ont été supprimés au cours de la modernisation de nos sociétés et par une mobilisation d'acteurs soucieux de justice et de progrès social= homosexualité, masochisme, alcoolisme, suicide par exemple.
Mais surtout parce que la judiciarisation n'est pas une réponse efficace. Elle peut parfois amener une réduction temporaire du problème mais avec des effets secondaires inacceptables (atteintes aux libertés, promotion du crime organisé).
Voir par exemple http://www.stuartmcmillen.com/comics_fr … x-drogues/
Comme l'a prévu Milton Friedman (qui est un économiste très conservateur) la réponse à  la drogue n'a amené aucune solution au problème mais elle a enrichi la criminalité organisée.


Mais alors pourquoi la drogue ?
La drogue entraine généralement beaucoup moins de morts que ces autres comportements.
En dehors du trafic elle entraine moins d'atteintes à  autrui (de la part des usagers) que l'alcool par exemple.
A ce propos on remarquera que la consommation est condamnée en tant que telle sans se demander si l'usage est abusif, avec dépendance ou au contraire raisonnablement contrôlée, comme l'est la consommation d'alcool de la majorité des buveurs.

Alors comment peut on expliquer cette exception ?
Le rapprochement de la pénalisation de l'aide au suicide ou à  la prostitution et de l'aide à  l'usage de substances illicites laisse penser que ce qui est condamné est essentiellement l'abus de faiblesse sur des personnes déprimées, dépendantes ou incapables pour d'autres raisons de resister à  la proposition de vente de subtances illégales.
On peut en rapprocher la condamnation de personnes incitant des mineurs à  commettre même "volontairement" des atteintes à  eux même.
Il est donc tout à  fait dans la dynamique pénale ordinaire de condamner l'incitation ou l'aide à  la consommation de substances illégales sur des personnes vulnérables de par leur âge ou leur état psychique ou social.

Mais s'agissant de personnes majeures et non vulnérables, pourquoi vouloir judiciariser la seule consommation de drogue quand la réponse de la société pour toutes les autres atteintes à  soi même ne sont pas passibles de sanctions pénales et sont traitées par des mesures médicales, psychologiques et sociales ?

En disant cela je ne me prononce pas POUR mais CONTRE la consommation des drogues. Mais, et c'est essentiel par les méthodes les plus appropriées à  traiter efficacement le problème, comme cela a été montré pour toutes les autres atteintes à  soi même.
Et ces méthodes ne font appel au judiciaire que pour les atteintes à  autrui et de façon exceptionnelle pour celles à  soi même (soins sous contrainte) , et dans ce cas presque jamais à  la justice pénale.
Et en n'oubliant pas que, comme pour l'alcool, toute consommation n'est pas obligatoirement une atteinte à  soi même.
L'argument selon lequel une personne ayant consommé des substances illégales est de ce fait en état de vulnérabilité psychique ne tient pas puisque la quasi totalité des usagers traverse des moments de non imprégnation et pourrait donc à  ce moment exercer librement son libre arbitre.

D'ailleurs la pratique des TSO pour les opiacés a montré que la prise en charge médicale permet à  la plupart des usagers de retrouver une consommation non nocive et une reintégration dans la société.
Par ailleurs plusieurs études dont une, ancienne, de la RAND corporation et une plus moderne de la London School of Economics ont montré que la prise en charge médicale de la "toxicomanie "était non seulement la plus efficace mais encore celle qui optimise les résultats par dollar , livre ou euro dépensé.
http://www.lepoint.fr/monde/pourquoi-la … 639_24.php



Il me parait donc important que, progressivement, l'exception pénale de la drogue disparaisse au profit d'une réponse sociétale alignée sur celle aux autres atteintes commises sur eux mêmes par des personnes majeures.
Et qu'elle se limite à  la repression des atteintes à  autrui (biens et personnes) entrainées par la consommation abusive.
voir par exemple  pour la conduite automobile http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eftxiotc.pdf


Le problème du deal de drogue est plus complexe. Il est certain qu'il est difficile de s'assurer que celui ci ne concerne pas des personnes vulnérables (mineur, handicapé, malade psychiatrique, personne en grande souffrance sociale).  Encore que cela a été fait en Hollande dans les coffee shops.
Il serait donc probablement préférable que l'Etat organise, contrôle et rende moins dangereuse si possible, la vente de substance actuellement illicites, qui serait donc strictement réservée aux personnes majeures et qui s'accompagnerait d'actions de sensibilisation et de mise à  disposition d'outils de sevrage et/ou de RdR (Réduction des Risques).
La revente illégale à  des mineurs pourrait etre controlée notamment par des tests de detection et sévérement sanctionnée. Cette différenciation pourrait rendre la protection des mineurs, absolument indispensable, plus efficace et mieux acceptée. D'ailleurs plusieurs témoignages sur ce forum montrent que la plupart des usagers est très attachée à  la prévention des consommations chez les mineurs, surtout dans le début de l'adolescence, qui est un enjeu majeur de Santé Publique.

Historique

Pour ceux que cela interresse le parlement canadien a dressé un historique de la repression des drogues

http://www.parl.gc.ca/content/sen/commi … tory-f.htm

Voila notamment ce qu'il en dit en préambule

Dresser un historique du contrôle international des stupéfiants permet de constater les fondements philosophiques et pratiques qui sous-tendent les conventions. Amorcé à  une époque marquée par le racisme et des guerres commerciales coloniales, le contrôle des stupéfiants axé sur la prohibition s’est étendu à  l’échelle internationale à  l’insistance des États-Unis. L’Amérique et les puissances coloniales devaient faire face aux effets de la toxicomanie à  l’intérieur de leurs frontières, mais au lieu de s’attaquer à  la fois à  la « demande » – le caractère sociomédical du problème – et à  l’« offre », elles ont ciblé uniquement l’offre et tenté de bloquer l’entrée des stupéfiants dans leurs territoires. Ce faisant, elles ont acquis du capital politique à  l’intérieur de leurs frontières tout en déplaçant le fardeau et les coûts du contrôle des stupéfiants, principalement vers les pays en voie de développement asiatiques et latino-américains, qui n’avaient ni la disposition culturelle ni les ressources requises pour procéder à  une telle ingérence – ni la puissance économique ou militaire qui leur aurait permis de refuser ce qu’on leur imposait. L’attention accordée par les pays occidentaux à  la prohibition a aussi eu pour effet de stimuler la croissance et le développement du commerce mondial des drogues illicites. Ironiquement, le système s’est avéré peu efficace pour ce qui est de contenir l’approvisionnement en stupéfiants à  la source. Néanmoins, les activistes qui mettaient l’accent sur l’éradication de l’offre ont dans une large mesure atteint leur objectif de créer un système international de contrôle des stupéfiants axé sur la prohibition.

Les trois conventions accordent aux pays membres une certaine marge de manœuvre pour formuler des stratégies de contrôle des stupéfiants adaptées à  leurs propres réalités socioculturelles, politiques et économiques. Pourtant, cette flexibilité est clairement restreinte par une structure générale axée sur la prohibition et la criminalisation. McAllister s’est demandé pourquoi il s’est avéré si difficile de régler le problème mondial de la drogue. Voici sa réponse :



[ Traduction]   McAllister, William B. Drug Diplomacy in the Twentieth Century, Londres et New York, Routledge, 2000.

[ …] l’objectif principal du régime de contrôle international des stupéfiants n’a jamais été de supprimer l’usage illicite de drogues. L’objectif le plus important des délégués aux conférences de 1961 et de 1971 était de protéger des intérêts économiques, sociaux, culturels, religieux et/ou géopolitiques. Le temps véritablement consacré, au cours des conférences, à  discuter des problèmes des toxicomanes, des moyens de les aider et des moyens de prévenir que d’autres sombrent dans la toxicomanie était minime. Jusqu’à  ce que ces priorités changent, les problèmes liés à  l’abus généralisé des drogues, de même que les coûts connexes en capital humain et matériel, demeureront().

Le passé est souvent garant de l’avenir : en ce qui concerne le contrôle international des stupéfiants, il se peut que l’histoire soit en train de se répéter.

Dernière modification par prescripteur (04 avril 2015 à  11:25)

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S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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aynala femme
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questions du jour sur yahoo que je viens de voir donc je vous le passe :  https://fr.news.yahoo.com/m6info/la-question-du-jour/ j'étais assez étonnée du résultats,il y a quand meme la majorité qui sont pour sa dépenalisation

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prescripteur homme
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Malheureusement c'etait la question du jour ... d'hier et je n'arrive pas à  la trouver.
Mais j'insiste qu'on soit pour ou contre le cannabis le problème de la judiciarisation est qu'elle est inefficace. Cela a été montré pour la prohibition de l'alcool aux USA et pour bien d'autres problèmes.
Donc si on veut lutter efficacement contre le cannabis et bien d'autres drogues illégales le plus efficace n'est pas de condamner à  l'amende ou à  la prison mais de fournir des éléments de prévention, de RdR et de soins qui permettent aux personnes concernées d'avoir les meilleures chances de minimiser les complications puis de se sevrer. C'est ce que le monde entier (ou presque) fait pour l'alcool, le jeu excessif etc.., ce que certains pays (mais pas tellement la France) font pour le tabac etc...
Avec des fortunes diverses certes mais qui sont probablement les moins mauvais résultats.
Comme le dit le parlement canadien les lois actuelles sur "la" drogue (deja "la" drogue c'est tout un programme, c'est réduire un problème complexe à  une "solution" simple = il faut éradiquer) ne sont pas faites pour la protection des personnes mais pour des interêts  politiques, économiques, dans lesquels le racisme, la repression des "classes dangereuses", la complicité avec le crime organisé, la corruption peuvent souvent être décelés.
Amicalement

PS J'en profite pour proposer de rajouter à  mont texte (à  la fin) la mise au point suivante

Bien entendu il ne s'agit pas de passer brutalement d'une répression abusive à  une absence totale d'action et de contrôle.
Il faut d'abord vouloir faire une politique qui soit entièrement dirigée au bénéfice des usagers actuels ou potentiels  et de leur environnement, et non plus au bénéfice de pré-supposés idéologiques dont les motivations sont souvent plus que troubles et en tous cas, comme le souligne le Parlement Canadien (voir ci dessous) très peu inspirées par l'interêt même des personnes.
C'est certainement une responsabilité beaucoup plus lourde, car là  il faut être intelligents, connaitre à  fond le problème et réfléchir avec un grand sens de la responsabilité individuelle et collective.
Il est probable que l'introduction progressive de mesures qui combinent, de façon équilibrée,
à  la fois le respect des personnes (usagers ou non)dans toutes leurs dimensions et la promotion de leur santé et de leur bien être soit la meilleure voie. C'est à  dire que toute mesure de libéralisation présentant des risques soit compensée par des mesures de contrôle de ces risques, ne faisant pas appel à  la coercition mais à  la participation des usagers. D'ailleurs leur participation aux décisions me parait un élément essentiel.
C'est d'ailleurs en substance ce que demande la Commission Globale sur les drogues de l'ONU.

http://www.infos-psychotropes.fr/pdf/Global.pdf

Nos principes et recommandations peuvent être résumés comme suit :

Mettre un terme à  la criminalisation, à  la marginalisation et à  la stigmatisation des consommateurs de drogues qui ne causent pas de préjudice à  autrui.

Rejeter les idées préconçues sur le trafic, la consommation et la dépendance au lieu de les renforcer.

Encourager l’expérimentation par les gouvernements de modèles de régulation légale des drogues, de manière à  réduire le pouvoir du crime organisé et à  protéger la santé et la sécurité de leurs citoyens.

Si cette recommandation s’applique particulièrement au cannabis, pour d’autres drogues nous encourageons
également d’autres expériences en matière de dépénalisation et de réglementation capables d'atteindre les mêmes objectifs.

Offrir des prestations de santé et des traitements aux personnes qui en ont besoin.
Garantir la mise à  disposition de traitements variés, notamment la méthadone et la buprénorphine, mais aussi
des programmes de prescription médicalisée d’héroïne comme ceux qui ont été couronnés de succès dans bon
nombre de pays européens et au canada.

Mettre en œuvre l’échange de seringues et les autres mesures de réduction des risquesqui se sont révélées efficaces sur la transmission du ViH et des autres infections véhiculéespar le sang, ainsi que la baisse des overdoses.

Respecter les droits des personnes qui font usage de drogues.
Mettre un terme aux pratiques abusives menées au nom du traitement (par exemple, l’enfermement, le travail forcé,les violences physiques ou psychologiques) allant à  l’encontre des droits de l’Homme ou confisquant le droit à  l’autodétermination.

Appliquer graduellement ces principes aux personnes impliquées aux niveaux inférieurs du trafic de drogues illicites telles que les fermiers, les passeurs et les petits revendeurs.
Bon nombre d’entre eux sont eux-mêmes victimes de violence et d’intimidation, ou sont toxicomanes.
L’arrestation et l’incarcération de dizaines de millions de ces personnes au cours des récentes décennies ont détruit leur vie et celle de leur famille et ont rempli les prisons sans pour autant réduire la disponibilité des drogues illicites ou la puissance des organisations criminelles.
Le nombre de personnes susceptibles de s’impliquer dans des trafics pour améliorer leurs conditions de vie, subvenir aux besoins de leur famille ou échapper à  la pauvreté semble illimité.
Il est donc plus utile de concentrer les ressources en matière de contrôle des stupéfiants sur d’autres aspects du problème.

Investir dans des activités qui peuvent à  la fois empêcher les jeunes de commencer à  prendre de la drogue et empêcher ceux qui
en prennent de développer des problèmes plus graves.

Éviter les messages simplistes, tels que « dites non à  la drogue », et les politiques de « tolérance zéro ».
Privilégier plutôt les efforts éducatifs fondés sur des programmes d’information et de prévention crédibles qui se concentrent sur les capacités des individus et l’influence des pairs.

Il se peut que les efforts de prévention les plus efficaces soient ceux qui ciblent précisément les groupes les plus vulnérables.

Concentrer les mesures de répression sur les organisations criminelles violentes, de sorte que cela affaiblisse leur puissance tout en donnant la priorité à  la diminution de la violence et de l’intimidation. Les efforts des forces de l’ordre ne doivent pas se concentrer sur la réduction de l’offre elle-même, mais plutôt sur la réduction des préjudices pour les personnes, les collectivités et la sécurité nationale.

Amorcer la transformation du régime de prohibition mondiale des drogues.

Remplacer les politiques et les stratégies en matière de drogue, motivées par l’idéologie et l’intérêt politique, par des politiques et des stratégies fiscalement responsables, fondées sur la science, la santé, la sécurité et les droits de l’homme ;
adopter des critères appropriés pour cette évaluation.
Le contrôle des drogues doit être revu car il a mené à  des aberrations évidentes, comme la mauvaise classification du cannabis, de la feuille de coca et de la mdma (ecstasy).

S’assurer que les conventions internationales sont interprétées ou révisées afin de fournir une base légale solide
permettant d’expérimenter la réduction des risques, la dépénalisation et la régulation légale.

Briser le tabou qui pèse sur le débat et la réforme.
C’est maintenant qu’il faut agir

Dernière modification par prescripteur (06 avril 2015 à  18:19)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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aynala femme
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salut si tu supportes les pubs, http://www.6play.fr/m6/le-1945#/m6/le-1 … e-05-avril vas à  la minute 11
49% de oui et 48% de non , en gros

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prescripteur homme
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Merci   Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Bonjour,
J'ai mis l'argumentaire en Lettre d'Info N°1 de mon site infos-psychotropes.
http://www.infos-psychotropes.fr/
Je pense qu'il est important de parler du caractère "exceptionnel" de la Loi sur l'usage de stupéfiants qui est reconnu par la Commission de l'ONU et par beaucoup d'experts.
Il n'ya pas si longtemps que l'homosexualité était la même "exception" dans certains pays.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Vernon Subutex homme
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Inscrit le 14 Aug 2015
32 messages
N'oublions pas que ceux qui feront parti du processus décisionnel étudieront a la loupe chaque argument et y opposeront un contre argument pour voir ce qui ressort et dans quel sens aller.
N'oublions pas plus prosaïquement le contexte global qui impose des réductions de couts.

Ne l'oublions pas car c'est peut etre la clé !

Les aspects médicaux sociaux, des aspects éthiques indispensables actualisés et complets,
sont déjà  prêts et connus. Par contre si nous chiffrons précisément chaque proposition de réformes
Nos arguments bétonnés deviennent de l'acier grâce à  l'aspect budgétaire qui vera
les dépenses baisser nettement de XXX
les bénéfices en terme de réduction de couts seront forts et visibles


Exemple 1 :
il y aura tant de gardes à  vues en moins, tant de procédures en moins
mécaniquement nous feront donc une économie globale de XX

Exemple 2 :
Les tensions seront moins fortes dans les zones à  forte consommation
il y aura forcement moins d'incident avec les policiers de terrains
moins de surcharges moins de stress et une diminution des arrêts maladies
estimée à  x % Nous feront donc une économie de XX
La CPAM par la même occasion fera des économies, depuis le temps
qu'elle attend ça elle va etre ravie.

Bon voila l'idée pour gagner il faut parler un langage
qui est entendu et attendu par ceux qui aideront
ou non le projet. Celui du fric, celui qu'ils maitrisent
tous tres bien à  la perfection.

Apres moi je sais pas comment concrètement faire tout ça

Mais partir sur un plan de ce type, c'est avoir
déja un full aux rois par les vallets au minimum !

Dernière modification par Vernon Subutex (31 août 2015 à  05:19)


Quand le sage désigne la lune
L'idiot regarde le doigt

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