Une machine distributrice de
crack vient d'être inaugurée dans les espaces publics canadiens de la ville de
Vancouver. Son fonctionnement est tout aussi identique à celui des machines distributrices de boissons gazeuses ou friandises utilisant de la monnaie. Ainsi, la nouvelle distributrice
crack vend spécialement des pipes à
crack.
Un centre de traitement de la toxicomanie les a faites installer dans un effort d'atteindre des objectifs visant à encadrer, à réduire les dommages causés par la propagation des maladies et IST et à garder hors de la rue les toxicomanes inconditionnels.
Selon le directeur du groupe, en achetant des tuyaux à travers des machines de distribution de pipes à
crack, les utilisateurs " ne courent pas le risque de se partager les tuyaux. Ou les tuyaux ébréchés ou cassés. Aucun risque couru de grippe, de rhume, de boutons de fièvre, de VIH ...".
Les tubes Pyrex de pipes à
crack sont vendus pour 25 cents chacun et c'est une société canadienne à but non lucratif appelée Portland Hôtel Société qui en assure la gestion.
Le gouvernement canadien qui continue pourtant de percevoir la possession et la consommation de la drogue comme des délits avait tenté par le passé d'arrêter de pareilles initiatives. Seulement avec l'ampleur des contagions au VIH/Sida et l'addiction croissante à la drogue des personnes, il est toutefois contraint de constater qu'aux USA la politique de distribution de seringues gratuites dans l'État de Washington Dc a entraîné une forte diminution de 80% des nouveaux cas de VIH diagnostiques.
Comme le rapporte New York Daily Nouvelles, « Une étude publiée l'an dernier par la Colombie-Britannique Centre d'excellence en VIH / SIDA a trouvé que l'usage de drogues à
Vancouver globalement a diminué dans les années puisque les groupes ont commencé à distribuer des tuyaux libres. ».
Selon ce groupe, il est question d'étendre les machines à distribution de pipes à
crack dans d'autres villes canadiennes en raison du succès que connaissent les mêmes machines à
Vancouver.
En 2013, un rapport publié par le Centre d’Excellence dur le VIH/Sida en Colombie Britannique a révélé que de 1996 jusqu’à 2011, le taux de personnes consommant et s’injectant la drogue avait baissé. Le rapport attribuait la baisse de nuire à des méthodes de réduction de consommation.
Selon ledit rapport, en dépit des efforts de la police, les drogues illicites restent facilement accessibles dans la ville de
Vancouver[small]Source :
MBOAConnect[/small]