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aucun représentant des usagers de cannabis n'a été invité à parler à ce colloque
C'est tout à fait norml heu normal... Il faut savoir que derrière ces velléités libertaires se cachent avant tout un soutien économique de la part d'industriels du lobby de l'industrie agro-alimentaire. Outre Atlantique, ils sont en train de rentrer dans le bal de la propriété intellectuelle concernant les semences, bal ouvert par les chanvriers. Le génie génétique et d'autres secteurs diversifiés associés ont déjà pris part à cette frénésie alimentaire. La pétrochimie en premier lieu, très bien représentée dans les grow shops.
A mon avis, ces financiers n'ont pas intérêt à nous voire débarquer en réclamant le droit à l'auto-production non commerciale ou la création de cannabis social clubs basés sur le lien social et non pas le commerce d'une herbe qui finalement ne coute pas grand chose à produire. C'est contraire à leur politique d'investissement par le lobbying...
Profitons de nos années de retard pour prendre du recul sur les initiatives à l'étranger et n'en sélectionner que le meilleur... pour les citoyens et pas seulement pour les gros industriels ou les partis politiques.
d’autres experts internationaux dans le champ de la santé, de l’économie, de la police et justice
L'OFDT sera représentée ?
A la CIA, ils seraient experts pour faire roter les portugais... Ils vont peut-être nous annoncer que la weed, cette nouvelle drogue, peut transmettre aussi la tosserie (avec tout l'amour et l'humour de la communauté lusitanienne)
A retenir également la présence d'experts de la police et de la justice... rien en ce qui concerne les usagers, pire, rien en ce qui concerne la réduction des risques.
Normal, on sent bien que Phillipe et Morris sont dans le secteur.
Un plan national de réduction des risques devrait aboutir dans notre pays qui consume tant de cannabis.
Pour mettre en place un plan de réduction des risques, il faut proscrire la combustion et privilégier la vaporisation ou la vape... Ce serait aller à l'encontre des industriels du tabac qui veulent contrôler tout ce que l'on fume et surtout qu'on le fume bien avec du tabac.
Il existe un précédant historique, ne l'oublions pas :
Entre autres, il a alors été décidé que la « Régie Marocaine des Kifs et Tabacs », une société publique multinationale à capitaux français, aurait le pouvoir de décision concernant toutes affaires en relation avec la vente et l’achat de tabac et de cannabis sur les territoires dépendant du Protectorat Français.
En conséquence, la culture du cannabis et la fabrication de produits dérivant du cannabis fut interdite en dehors du quartier général de la Régie situé à Tanger, qui était responsable de la transformation des produits bruts en tabac à fumer, kif ou hash, destinés à être distribués dans des régions choisies avec soin.
Cependant le gouvernement français s’est montré inquiet de la situation, surtout compte tenu du fait que les montagnes du Rif, dans lesquelles la culture du cannabis a toujours été florissante, se trouvaient sous le Protectorat Espagnol, et échappaient donc au contrôle des autorités françaises. De plus, Tanger, avec le temps, est devenu le rendez-vous de tous les mercenaires, trafiquants d’armes et autres dealers de drogue, ces derniers ayant même expédié les premières cargaisons de hash marocain vers l’Europe.
En 1916, la politique de prohibition du cannabis appliquée en France Métropolitaine fut officiellement mais « mollement » étendue aux départements et territoires d’outre mer ainsi qu’aux colonies françaises, et donc également au Maroc. Ce changement, qui n’était en fait qu’une description de la situation telle qu’elle était depuis bien longtemps, n’a eu qu’un impact relatif, surtout considérant que l’autre moitie du pays bénéficiait d’une politique plus que clémente de la part du gouvernement espagnol.
La ronde des Dahirs
C’est pourquoi le 12 Novembre 1932, un Dahir (décret en provenance des autorités marocaines) fut publié, approuvé par le gouvernement français ainsi que le sultan, afin que la législation en place devienne partie intégrante et officielle du système marocain. Le document couvre non seulement le marché du cannabis, mais aussi celui du tabac, les assimilant d’ailleurs fréquemment en les faisant dépendre des mêmes règles.
https://sensiseeds.com/fr/blog/le-canna … -au-maroc/
Art.43. – La culture du chanvre a kif est prohibée dans toute l’étendue de la zone française de l’Empire Chérifien.
Toutefois, la régie pourra faire cultiver du chanvre à kif pour ses propres besoins, en délivrant, a cet effet, des permis spéciaux à tels agriculteurs qu’il lui plaira de designer.
Concernant la vente de produits contenant du tabac ou du cannabis (tels que le tabac à fumer, le kif ou le hash) :
Art. 46. : Toute licence ou autorisation de vente délivrée par la régie des tabacs est attribuée à une personne nominativement désignée, pour un temps limité, en vue de la vente dans un local déterminé. En dehors de ces trois conditions de personne, de temps et de lieu, la vente du tabac constitue un acte illicite, qui sera poursuivi par tous moyens de droit.
Ils avaient déjà un sacré pouvoir...
Dernière modification par Mister No (21 septembre 2016 à 09:32)
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