Avant-hier j’ai fait une OD de
coke, une sacrée od qui m’a bien ébranlé.
c’était le 2 ème jour d’affilé que je recevais de la
coke achetée via un market du deepweb.
Les produits étaient d’excellente qualité et déjà le 1 er jour j’étais pas passé loin, un flash surpuissant qui m’avais laissé tétanisé à écouter mes oreilles siffler en transpirant à grosses gouttes. Le genre de flash qui te fait approcher de la limite, mais ouf sans la franchir, le genre de flash que j’apprécie mais qui est délicat à doser. Pour que ça soit bon il me faut aussi avoir le frisson du danger. Mais juste le frisson. Le flash m’a sembler durer bien plus longtemps que d’habitude, un truc jouissif qui n’arrête pas, le pied quoi. Du coup moi qui consomme mon gramme de
coke à la vitesse de l’éclair j’ai senti qu’il fallait que je lève le pied et je pense avoir attendu 3/4 d’ heure avant de refixer à nouveau, 3/4 d’heure de senssssations exquises. Du coup j’ai eu la main plus légère pour les fixs suivants ce qui m’a laissé terminer cette journée presque sur ma faim.
Bref la
coke était bonne donc
descente cool et gros dodo, me voilà frais et dispo le lendemain pour réceptionner une nouvelle enveloppe.
J’ouvre le képa et je découvre un joli rock brillant et hyper compact, presque aussi dur qu’un vrai
caillou. Les éclats de
coke se dissolvent remarquablement bien dans la cuillère laissant échapper au contact de l’eau un entêtant fumet aux relents bien chimiques. Je sens que cette
coke doit être puissante so j’y vais prudemment et je me mange un bon petit flash des familles. Second shoot je monte la dose avec en plus un fond du cuillère du précédent (l’erreur!), j’injecte et là j’ai à peine le temps de retirer la pompe de mon bras que le flash survient. BAOUM. Bestial le flash, tout mes sens sont en surmultipliés, je sens que ça va monter haut, beaucoup trop haut.
Je suis pris de vertiges et je chute sur le parquet. Et ça continue de monter, je reste très lucide sur mon état, mais pas le temps de m’inquiéter je suis concentré sur les réactions de mon corps et soudain c’est les convulsions. Allongé sur le dos sur le sol je ne contrôle plus mes membres: mes bras et mes jambes ne cessent de se lever pour aller frapper le sol. Je suis parfaitement conscient de ce qui m’arrive, je suis spectateur de mon overdose. Ma vue s’est brouillée, j’hallucine, entend des voix et je réalise que la porte de chez moi n’est pas fermée et avec le barouf de ma chute et de mes convulsions je redoute que des voisins ne viennent voir ce qu’il se passe.
J’ai les yeux fermés et les oreilles grandes ouvertes et du coup je me persuade que mes voisins sont là , je les entend me parler un peu en panique, je voudrais leur dire que ça va aller c’est juste une question de temps, non n’appelles surtout pas les pompiers, SURTOUT PAS. Mais aucun son n’arrive à sortir de ma bouche, je suis désormais aveugle et muet et je continue de convulser comme un dératé. Le plus surprenant est que je reste parfaitement lucide sur la situation, j’ai pas spécialement peur pour moi, ça va passer: la preuve je suis conscient, y’a juste que j’arrive toujours pas à contrôler les mouvements de mon corps et c’est un peu flippant.
J’ai la sensation que des gens tentent de maintenir immobile au sol, je voudrais leur dire que c’est pas grave, que le pire est passé (ce qui n’est pas forcément évident) mais je peux toujours pas. J’imagine les secours et les flics déboulant chez moi, me ficeler sur un brancard pour m’emmener à l’hosto et je ne veux surtout pas ça.
D’ailleurs je ne pense plus qu’à ça, pitié pas de scandale et ne préoccupe même pas d’éventuels dommages sur ma santé. Je pense être resté une vingtaine de minutes comme ça sur mon parquet avant que j’arrive à ouvrir les yeux et fixer mon regard sur quelque chose sans qu’il parte en sucette, puis les convulsions ont baissées en intensité et peu à peu, tranquillement j’ai repris possession de mon corps.
C’est avec un immense soulagement que j’ai pu constaté que mes voisins n’étaient jamais venu et qu’encore une fois je m’en sortais sans trop de casse (apparente en tout cas). J’ai encore patienté sans doute une demi-heure … avant d’aller me préparer mon 3ème fix. Pour les autres fixe restant je peux vous dire que j’y suis allé piano mais je les ai fait sans appréhension. Etonnement c’est aujourd’hui que je mesure la violence de ce que je me suis infligé, je me sens ébranlé cette fois.
A tel point que je refuserais un fix si miraculeusement ont m’en proposait un, je me sens comme écoeuré de la substance
cocaïne.
Est-ce que cet écoeurement tiendra dans le temps, je n’en ai aucune idée. Renoncer au plaisir que me donne les shoots de
cocaïne m’a souvent paru hors de portée.
Et cette fois?
Bon, pour faire passer l’envie d’y retourner trop vite j’ai quelques cp de captagon, biens utiles comme «
substitution » à la
coke.