C'était pas
méthadone, mais
buprénorphine, et franchement des symptômes lourds ça à duré 1 mois et demi, même si à chaque palier (palier, une semaine, deux semaines etc.) ça allait mieux. J'ai pas trouvé la force de tout arrêter d'un coup, et je pense que de toute façon, au vu de mes précédents essais, ce n'était pas une bonne idée, alors je prenais un peu de
codéine, pas beaucoup, juste histoire de trouver un bon côté à la vie.
Tout comme Mascarpone, ce sont les circonstances de la vie qui m'ont amené à me sevrer, c'est comme si, quelques mois auparavant, je commençais à m'y préparer doucement. Je n'ai pas fais grand chose durant ce
sevrage, me promener et m'occuper du mieux que je pouvais était ma seule issue, c'est à dire, la Patience.
Mais j'ai tellement eu des phases difficiles (psychologique, morale etc.), que même la
codéine je l'a rejetait, et pourtant, je savais qu'elle était un soutien en cette période.
Aujourd'hui ça fait plus de 3 mois, et ayé, cette fois ci il ne reste plus rien au niveau physique, la température de la peau est redevenu normale, oui, parce que même 2 mois après j'avais toujours la sensation de cocotte minute tellement parfois je bouillonnais, j'étais en manque, c'était des crises. Mais elles durent de moins en moins longtemps, et elles arrivent de plus en plus rarement.
Ensuite durant les 3 mois, je pouvais avoir des fatigues inexpliquées, et soudaines, des douleurs partout, c'est comme si, chaque centimètre de mon corps se réveillait, c'était fort, c'était intense, c'est une période aussi pour faire la paix avec son propre corps, pour passer outre nos vielles querelles.
Depuis j'ai aussi revu un ami possédant de la
Rabla, j'en ai pas repris, mais je me sais malgré tout pas invulnérable, parfois j'y pense, parfois j'aimerais, mais si tel serait le cas, si ça devait arriver, j'espère que cette période troublante de 3 mois me permettra d'avoir la sagesse de me limiter à une soirée.
Franchement un
sevrage lorsque ça fait plus de 10 ans que tu est dans le délire opiacé, ce n'est pas rien, c'est à la fois violent, et en même temps sage, un temps de calme malgré tout, un
sevrage est de toute façon très paradoxale, durant cette période on rencontre tout et son contraire à une vitesse rapide.
Ne s'appesantir sur rien, avancer doucement, mais surement. :)
AJOUT : Désolée, je parle du
sevrage bupré, mais il me semble qu'en définitif, c'est un peu près pareil que la
Méthadone, Non? Lol
Dernière modification par Anonyme9404 (14 mai 2017 à 16:55)