Bien le bonsoir à toi.
J'avais pris l'habitude de parcourir régulièrement ce forum et cette fois je franchis le pas et je m'inscris, avec le secret espoir que des retours d'expériences pourraient m'aider.
Tout d'abord je me présente : un gars de 30 ans, plutôt pas méchant, un peu soli/solo, une petite tendance à la mélancolie, toujours en vadrouille et une vie plutôt bien remplie et intéressante sur Terre et sur la mer.
J'ai toujours aimé boire depuis mes 16/17 ans, c'est même devenu un art de vivre à certaines périodes. Et j'ai rarement refusé de la drogue (à part le pétard que j'ai définitivement arrêté il y a 10 ans, c'est trop fort pour moi ^^).
Je suis pas vraiment un consommateur régulier, je peux passer 3 ou 6 mois sans rien, tout comme je peux taper quotidiennement pendant 3 / 4 mois (en saison par exemple).
En général ça tourne autour des amphét',
MD,
LSD et
opium, plus quelques expériences isolées.
Depuis un an à peu près, il m'arrive d'avoir des espèces de 'vertiges' qui n'en sont pas exactement, mais je ne trouve pas de mots plus précis. La sensation que mon corps ne m'appartient plus, ou que l'esprit s'en évade, surtout quand je regarde mes mains et quand j'ai bu la veille.
Ça s'est récemment accentué après une fin d'histoire compliquée et assez anxiogène avec mon ex. J'ai passé 2 mois bien vnr. Dépression et défonce systématique et lucide dès qu'un prod' trainait, en mode colère noire contre moi et le monde. Le tout avec de l'
opium et du rhum à volonté. Il y a un mois, j'ai tout arrêté (du moins la drogue) et suite à quelques discussions libératrices avec mon ex, la tension est retombée, la colère aussi.
Mais les 'vertiges' sont quasi-omniprésents, sauf après quelques bières. Ils sont désormais accompagnés d'une espèce d'angoisse indéfinissable, comme si tout est foutu d'avance. Vous imaginez bien que ça n'aide pas vraiment à aller de l'avant. Tout à l'heure j'ai marché pendant longtemps et c'était très difficile de fixer mon regard sur quoi que ce soit sans que la sensation n'apparaisse. Sensation qui ressemble légèrement à une
descente de
MD. Je sais que je suis encore fragile psychologiquement de par mes derniers épisodes sentimentaux mais j'ai la ferme conviction qu'il y a 'autre chose' comme si une partie du cerveau était restait collée quelque part.
J'ai pris la décision d'aller voir une hypnothérapeute histoire de voir si tout se passe à l'échelle mentale ou si peut être, un autre facteur entre en jeu.
En me relisant je réalise que je n'arrive toujours pas être clair sur ce que je cherche à exprimer mais peut être que quelqu'un se reconnaîtra dans ce que je raconte.
Ha, et si je me suis trompé de rubrique, et bien j'en suis navré.
Cordialement, bisou