[ Cannabis médical ]

Selon l’OMS le CBD n’est pas dangereux et a une éfficacité médicale

Selon un rapport préliminaire de l’OMS publié le mois dernier, le CBD naturel est sûr, bien toléré chez les humains et les animaux, il n’est pas associé à un effet négatif sur la santé publique.


L’Organisation mondiale de la santé (OMS) publie un résumé du rapport produit lors d’une réunion avec des représentants de pays du monde entier, en concluant que le CBD n’est pas dangereux à utiliser et a un grand potentiel médical.

Il y a quelques semaines, nous avons d’abord révélé l’intention de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de mener une discussion approfondie sur la question de sa légalité dans le monde du CBD (cannabidiol), composante du cannabis non psychoactif différente du THC.

Avant cette réunion, qui s’est tenue du 6 au 10 novembre à Genève, la FDA a lancé un appel aux organisations intéressées par leurs opinions à présenter des informations sur la légalité du CDB.

La recommandation de l’OMS sur cette question est une étape essentielle du processus de modification de la législation sur le CDB aux États-Unis, puisque tout ajout, retrait ou transfert de substances dans la législation sur les drogues d’un niveau à l’autre devrait être fondé sur les recommandations de l’OMS.

Cette semaine, l’organisation publie un résumé des recommandations de la discussion approfondie sur le sujet, dans lequel il est précisé que le CDB a d’importants avantages pour la santé et cette molécule ne met pas en danger la santé publique.

« Le CBD, la composante non psychoactive du cannabis, ne provoque pas de dépendance physique et aucun effet révélateur d’abus », affirme le document de conclusions (PDF). « Contrairement au THC, les gens ne sont pas  "high" du CBD », ont ajouté les dirigeants de l’organisation.

Les auteurs écrivent: « À l’instar des résultats récents de la recherche, le CBD réduit réellement les effets du THC » (ceux qui provoquent le plaisir et ceux qui causent l’anxiété).

« Le CBD a montré son efficacité dans le traitement de l’épilepsie chez les adultes, les enfants et même les animaux » et il existe des « preuves préliminaires » que le CBD peut être efficace pour traiter la maladie d’Alzheimer, le cancer, la psychose, la maladie de Parkinson.

Comme nous l’avons récemment expliqué dans un DOSSIER CDB plus large, l’organisation mondiales de la santé note qu’il y a déjà quelques pays qui ont autorisé l’utilisation du CDB mais que les Etats-Unis n’en font pas partie car l’ingrédient est considéré comme « une drogue dangereuse de premier degré ». À ce jour, le CBD est considéré comme une drogue dangereuse au plus haut niveau de l’annexe 1 et, à ce titre, la recommandation de l’organisation est requise.

Tandis que les rapports de réactions négatives sur le CBD se font de plus en plus rares, les chercheurs sont capables de dire que le cannabinoïde ne serait pas à blâmer seul.

« Les effets indésirables rapportés peuvent être le résultat d’interactions médicamenteuses entre le CBD et les médicaments existants des patients », ont-ils noté.

La discussion sur la définition juridique du CDB se poursuivra dans les semaines et mois à venir, avec l’espoir d’approuver a un large public la libre utilisation de la molécule et les préoccupations concernant sa définition en tant que composant médical: conduisant à la prise de contrôle par l’industrie pharmaceutique.

Ce rapport a été présenté par le comité OMS d’experts sur la pharmacodépendance et rédigé sous la responsabilité du secrétariat de l’OMS, le département des médicaments et des produits de santé, des équipes d’innovation, d’accès et d’utilisation, de politique, gouvernance et connaissance. Voici le document en ligne.


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Source : blog-cannabis
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