Combien de temps avant d'avoir les premiers symptômes de manque ?

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Anonyme6408
Invité
Salut à toutes et tous,

Voilà, ces derniers temps j'ai tendance à surconsommer ma bupré pour pallier à un moment de déprime assez sévère.

Ça marche pas trop mal ma foi, mais le souci bien entendu est que je vais devoir retourner au CSAPA bien plus tôt que prévu afin d'avoir une nouvelle ordo, et que même si je suis un patient relativement "sans histoire" (avec quelques chevauchements tout de même mais rien de grave) le médecin risque de se demander si je revends pas mes boîtes dans la rue...

Du coup j'aimerais avoir des témoignages : vous tenez combien de temps avec une prise normale avant de ressentir les premiers symptômes de manque ?

Je sais que chez certains faut une prise toutes les 24h - et pas une minute de plus - sinon c'est le drame ; pour ma part en sniff j'arrive à tenir 36h sans symptômes, mais j'ai jamais essayé plus parce que je tiens à ma prise quotidienne.

Je sais que vous n'êtes pas dans mon corps, mais j'aimerais savoir si une prise toutes les 48h ça peut le faire, afin de retarder un maximum le rdv anticipé chez le médecin du CSAPA ?

Par ailleurs, je ne sais pas quels sont les critères pour mettre quelqu'un sous AD (vu que ma déprime est assez récente) mais j'aimerais éviter d'ajouter un médoc de plus à chaque ordo, donc pensez-vous qu'il soit possible pour le médecin d'augmenter ponctuellement le dosage de bupré histoire d'attendre que mes vilains coups de blues et idées noires se tassent ?

D'avance merci
 

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Recklinghausen homme
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6185 messages
Salut,

Pour ce qui est du manque, j'aurais tendance à penser que si tu tiens sans soucis 36 heures, ça devrait le faire pour 48.

Essaie et tu pourras t'apercevoir de ce que ce délai d'attente entre deux prises a comme conséquence sur ton organisme.

Le soucis, à mon sens, serait plutôt les montagnes russes que cela risque de provoquer dans le cerveau et elles ne seront pas les bienvenues pour la déprime que tu te trimballes actuellement.

Pour ce qui est de l'augmentation du dosage en lieu et place de rajouter un AD ( plus une benzodiazepine les deux premières semaines d'installation )... Tout dépend du mode de fonctionnement du toubib qui te suit.

Certains auront la préférence de tenter une petite augmentation et d'autres opteront pour la prescription d'un AD.

Mais à combien es tu donc au niveau du dosage quotidien de buprenorphine ?

Car s'il y a des chevauchements, c'est peut-être simplement dû au fait que tu sois sous dosé ?

Ceci pourrait expliquer également la déprime actuelle ( qui doit être amplifié par la saison ).

@ +


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Sufenta
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6267 messages
Reck a bien répondu pas grand chose à rajouter ..

Juste que si ça va pas explique la vérité tu dis je ne suis pas bien, il me fallait un peu plus c’est ça ou je consomme autre chose du coup j’ai préféré monter un peu le sub ..

Normalement tu auras ton chevauchement sans pb.

Évite de trop attendre et de faire du yoyo ça va accentuer ta déprime / morose et après c’est encore plus galère ..

Appelle le csapa et demande à voir ton doc, explique lui la situation et que tu es à court de ttt.

Amicalement

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Caïn homme
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Peux-tu préciser ton dosage ? Par exemple si tu es à 4 mg, tu morfleras moins si tu fais 2 mg pour 24 h puis 2mg pour la même durée, plutôt que 4 mg pour 48 h...
Evidemment si tu es à 2 mg, c'est plus compliqué de tenir avec 1 mg/24 h. Ceci dit je l'ai fait avec aucun soucis. En revanche si j'étais parti pour 2 mg/48 h, je pense que ça aurait été plus dur.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Anonyme6408
Invité
Salut à tous et merci pour vos réponses,

Je suis à 5mg/jour mais en fait c'est assez aisément adaptable. Du style en début de prescription j'ai toutes mes boîtes c'est la teuf je surconsomme et je termine le mois à 2mg. Donc niveau plasticité et écart de traitement je me plains pas.

Le médecin me faisant confiance car peu de chevauchements en 6 mois (une fois pour une boîte égarée et un autre je sais plus pourquoi), la pharma me délivre le mois - enfin les 28 jours - d'un seul coup.

Donc voilà, à chaque fois 4/5 jours durant lesquels c'est la fête à se plugger 10mg d'un coup et à sniffer des rails longs comme le majeur, puis baisse rapide pour arriver à 2mg/jour (raison pour laquelle sur un autre topic je marquais que j'étais à 2mg/jour d'ailleurs...).

Bref, jusque là pas de souci particulier hormis un petit coup de mou quand je baisse rapidement. Sauf ce mois-ci où j'ai encaissé pas mal de merdes dans la gueule et j'ai salement utilisé la bupré comme béquille, pour pas déprimer, pour avoir la pêche lorsque je l'avais pas et j'en passe.

Et que mardi prochain j'aurai consommé la totalité de mes 28 jours de traitement alors que je suis allé voir le toubib il y a... 14 jours. Grosso modo je fais 10mg/jour en deux prises de 5mg pour limiter la casse niveau moral, et il va bien falloir que je lui dise au médecin que ça va pas.

Mais j'ai peur
1/ qu'il n'accepte pas une telle hausse, même pour une durée limitée
2/ qu'il veuille me mettre sous AD, mais j'ai pas hyper-envie de me retrouver avec un autre médoc (alors qu'à la base j'aspire à une vie saine hein : la nature, les piou-piou.... bref paie ta dissonance cognitive de malade qui ne fait qu'amplifier le mal-être) qui mettra plusieurs semaines à agir alors que le gros de la tempête sera - peut-être, j'espère, j'allume des cierges - déjà passé. AD que madame Noyer risque de ne pas apprécier qui plus est.

Bref voilà c'est la merde, en attendant mon prochain rdv (anticipé du coup) je vais essayer d'espacer les prises et d'encaisser la déprime du mieux que je peux. Mais bon, pas évident quand on a sans cesse un nœud au ventre, l'envie de chialer (et qu'on n'y arrive pas, alors que ce serait sacrément libérateur !), qu'on se lève et qu'on se couche avec des idées noires, qu'on répond à tout par un "bof" marmonné dans la barbe, qu'on flippe en voiture d'avoir des idées comme "tiens, et si je faisais un virage à 90° en pleine ligne droite....
 

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Sufenta
Adhérent PsychoACTIF
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6267 messages
Oui 14j t’as pas fait semblant après je me suis pointé plus d’une fois avec 14j de chevauchement chez mon doc ..

Maintenant toute façon tu veux faire quoi ? T’es bien obligé de soit demander un chevauchement soit trouver un géneraliste et de payer en non remboursable..

Tu vas pas rester 14j sans ttt .. et ça je pense que ton doc peu l’entendre, après il se peut qu’il fractionne ta délivrance à la semaine ou la quinzaine .. je sais que c’est ce qu’ils aiment faire qd le mois est trop vite pété ..

Après tu dis tu as peur d’avoir des AD mais noyer dit toi un truc un médecin ne peu pas t’obliger à prendre un ttt, c’est un accord entre les deux partie patient / soignant, il va pas venir tous Les matin te faire prendre ton AD ^^ mais si tu as régulièrement des idées noirs il y a peu être qlq chose à faire ..?

Amicalement

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Caïn homme
PsychoAddict
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2027 messages
Tu peux toujours sortir une excuse bidon, genre je suis parti en w.e. avec deux semaines de traitement que j'avais mis dans mon sac, et putain comme c'est ballot, je me suis fait chourer le bagage.
Si tu n'es pas catalogué comme menteur, ça peut le faire, sauf que tu pourras pas le faire une seconde fois.
Si tu es dans une grande ville, tu peux assez facilement aller pécho 3/4 B8 in the street. C'est un peu reuch mais bon. Pour te donner une indication, j'avais pécho 3 B8 pour 10 euros mais c'était il y a 5 ans, les tarots ont dû augmenter, surtout avec l'arrivée sur le marché des codéinomanes.
Là où je te comprends, c'est de vouloir éviter les AD et benzos. Je suis comme toi, je suis persuadé que le sub n'a pas d'incidence sur la santé même à long terme. Il en va pas de même pour les benzos... Mais bon.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Anonyme6408
Invité
Comme tu dis Sufenta, en 14j j'ai pas fait semblant... Mais bizarrement quelques heures après ma prise habituelle j'ai un retour d'idées noires, donc 2mg et ça va mieux. Et ainsi de suite, je compte même plus le nombre de mg pris par jour, je fais en fonction de mon humeur. Me semble que l'effet AD de la bupré est attesté non ?

Après je flippe pas tellement par rapport au médecin, il est en général assez compréhensif, j'ai pas l'intention de lui mentir, j'ai pris rdv avec le psy du CSAPA dans la foulée (chose que je me suis refusé à faire depuis que je suis suivi là-bas), donc il devrait reconnaître ma bonne foi.

Mais là il ne s'agit même pas de chevauchement. Il s'agirait de quasiment doubler le dosage parce que ponctuellement ça va très mal. Donc à moins que quelqu'un connaisse un AD assez souple d'action rapide qu'on peut arrêter assez vite, je ne vois que l'augmentation de dosage comme solution. Bien sûr il va pas me jeter comme un malpropre mais j'ai quand même un peu peur de sa réaction devant la putain d'explosion de dosage alors que j'étais depuis quelques mois stabilisé (sur le papier du moins) à 5mg.

après il se peut qu’il fractionne ta délivrance à la semaine ou la quinzaine .. je sais que c’est ce qu’ils aiment faire qd le mois est trop vite pété ..

Dans l'absolu ça ne me gêne pas, tant que j'ai un dosage supérieur à la normale me laissant de la marge pour surconsommer comme AD au besoin.

mais si tu as régulièrement des idées noirs il y a peu être qlq chose à faire ..?

Sauf que c'est assez récent, donc j'ai peur d'avoir droit au discours "c'est les jours qui raccourcissent, une cure de vitamines et ça ira mieux". Mais c'est pas ça et je le sais (ce qui ne m'empêche pas de faire une cure de vitamines, ça fait jamais de mal). C'est dommage, j'ai pas réussi à avoir le rdv avec le psy avant celui avec le toubib, ça aurait pu donner quelques indications thérapeutiques.

Si tu es dans une grande ville, tu peux assez facilement aller pécho 3/4 B8 in the street.

J'y ai pensé, puis je me suis rappelé que j'habitais en Ariège et que les grandes villes là-bas c'est 10 000 habitants grand max. Département roi pour choper de la weed, mais pour le reste, nada.

Merci en tout cas pour vos messages, ça me réconforte un peu.

 

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thecheshirecat homme
Psycho sénior
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Dans le pire du pire des cas, tu peux monter sur Toulouse pour toper ton sub' dans la rue.
Après, je pense qu'un toubib pas trop con comprendra la situation. Ce sont des choses qui arrivent, non ?
C'est sans doute le bon moment pour avancer avec le psy en tout cas...

Foutu citron.

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Anonyme6408
Invité
J'ai craqué aujourd'hui, déprime de fou, je suis allé voir mon pharmacien habituel - qui a au passage apprécié que je joue carte sur table et que je ne lui sorte pas le coup des deux semaines de traitement oubliées dans un sac lui même oublié dans un train en direction de Vladivostok - et m'a avancé une boîte de 4mg. En attendant mon rdv demain.... enfin, aujourd'hui avec le médecin du CSAPA.

Désolé au passage de transformer ce thread au titre assez généraliste en 3615mylife mais faut que ça sorte.

Dans le pire du pire des cas, tu peux monter sur Toulouse pour toper ton sub' dans la rue.

Sale idée, j'ai pas un kopeck en poche et le simple fait d'aller dans une grande ville suffit à faire bondir ma conso d'anxiolytiques.

Après, je pense qu'un toubib pas trop con comprendra la situation. Ce sont des choses qui arrivent, non ?

Il risque surtout de se marrer parce qu'il m'avait dit qu'en X années de carrière il avait jamais vu un patient baisser un dosage de TSO/anxio/AD en période hivernale parce que c'est trop éprouvant pour les nerfs et que du coup il croyait pas du tout à ma tentative de baisse réelle à 4mg. Et là je vais me pointer en disant "coucou, j'ai consommé 28j de traitement en 13 parce que ça va pas. Et faut remonter le dosage en sus, parce que je veux pas d'AD".

Mais non, il est pas con, il sera compréhensif je le sais, mais ça risque d'être chaud pour lui de gérer un patient jusque là sans histoire capable de monter à 20mg/j pour calmer des pulsions dépressives mais qui ne veut pas d'AD.

 

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Caïn homme
PsychoAddict
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2027 messages
Disons que ça peut bien l'emmerder. Je crois que le maximum autorisé (ou simplement conseillé ?) est à 16 mg/jour. A 20 mg, il peut flipper sur de possibles contrôles, c'est un seuil où l'on peut soupçonner les personnes de revendre ou céder une partie de leur traitement...
Et sa remarque sur l'hiver est juste, être en keum c'est dur mais être en keum en plein hiver c'est pire !

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Anonyme6408
Invité
Le maximum autorisé est il me semble fixé à 16mg/jour. Ou alors il s'agit d'un seuil au-delà duquel la toute augmentation de dosage de bupré ne sert à rien. Quand t'as besoin de 20mg par jour je pense qu'on passe direct à la métha (sauf si t'es suicidaire, doit y avoir moyen d'avoir des dérogations). Bref, tout ça pour dire que j'en sais rien en fait...

Bon, du coup il m'a refilé une boîte de 8mg (dommage, j'aurais aimé qu'il fractionne en 4+2+2 histoire que je puisse faire plusieurs prises par jour, quand ça va pas... parce que fractionner des 8mg génériques pour avoir des doses à peu près égales faut avoir le compas dans l’œil.... mais là je crois qu'il a flippé que je puisse aller revendre des boîtes dans cette grande-ville de 10 000 habitants où tout le monde se connait), en attendant le diag du psy du CSAPA vendredi, et on se revoit mardi prochain pour voir s'il un AD pourrait être un ajout judicieux à mes belles ordos déjà bien remplies.

En attendant je vais sans doute pas m'amuser à surconsommer pour calmer la déprime un jour sans et reprendre 48h après , trop peur des montagnes russes émotionnelles comme le soulignait avec justesse Reck.

Du coup, votre avis sur les AD en général ?

Je pense que si le psy disait au médecin de me mettre sous AD, ce serait pour une durée assez courte, le temps que tout se remette en place dans ma tête (genre apprendre à extérioriser les émotions autres que l'abattement et la colère, savoir faire preuve de bien.. bienvei... putain je vais pas réussir à l'écrire [...] bienveillance), que j'arrive à voir où je vais dans ma putain de vie de mec de 27 ans qui carbure aux prods légaux ou illégaux depuis 3 ans, tout en ayant une vie parfaitement normale à côté.

Vu qu'il faut une phase "d'installation" de 2/3 semaines et qu'il faut se taper un petit sevrage à la sortie, je me demande si ça en vaudrait le coup. Et du coup, quels ADs pourraient éventuellement être envisagés, parce que manifestement tous ne s'accordent pas avec la bupré ?

Désolé, ça fait beaucoup de blabla et beaucoup de questions mais ça fait du bien de coucher tout ça sur pixels et j'appréhende pas mal ces prochains rdv.
 

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Recklinghausen homme
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Salut,

Officiellement, la dose quotidienne maximum de buprenorphine est de 16 mg par jour.

Mais des connaissances montent bien plus haut sans que cela ne pose réellement de problèmes.

Cela dépend des toubibs...

Par contre, si le tien fantasme sur le fait que tu puisses revendre une partie de ton traitement, sur qu'il va être retissant à augmenter le dosage.

Pour le fractionnement, suivant la ROA choisie, il est possible de réduire le comprimé en poudre et de peser la dose désirée.

D'après ma pharmacienne, les médicaments serait homogènes ( principes actifs + excipients ) et il est tout à fait possible de peser pour ne prendre qu'une partie du comprimé.

Cela a été confirmé par le vétérinaire car pour soigner un lapin nain, je me suis servi de médicaments pour humain et il a fallu diviser le comprimé par 5 ( et cela a fonctionné ).

En ce qui concerne l'antidépresseur, si c'est dans une optique de traitement court, j'ai tendance à penser que ce n'est pas forcément une bonnes idée.

C'est un grand minimum de 6 mois de traitement et plus généralement, 1 an avant d'envisager de te séparer du médicament.

Le taux de réussite de ces substances est d'environ 50%.

Et il est quelquefois nécessaires d'en tester plusieurs pour arriver à trouver celui qui convient à l'usager.

Cela reste néanmoins un choix personnel que de tenter sa chance avec ce genre de médicaments.

Demande à ton psychiatre ce qu'il pense d'une mise sous AD. Plusieurs avis t'aideront à faire un choix éclairé !!!

Sinon, tu pourrais consulter un phytothérapeute afin qu'il puisse concocter un mélange de plantes qui pourrait être utilisé sur un laps de temps assez court.

En fait, cela dépend de ce que tu as.

Est ce une déprime ( qui n'est souvent que passagère et le manque de soleil actuel n'arrange pas la situation ) où est ce une dépression ( qui est une maladie et qu'il est important de soigner, souvent avec un traitement médicamenteux en plus d'un suivi psy ) ?

Dans un premier,temps, il me parait important que tu réussisses à trouver ta dose de confort pour la buprenorphine .

JE pense qu'une fois stabilisé, tu devrais y voir un peu plus clair.

Ce qui ne semble pas être encore le cas à l'heure actuelle.

La règle est : 3 médicaments diffèrents maximum afin d'éviter les interactions éventuelles.

Quand cela est possible, bien entendu car en ce qui me concerne, j'en ai déjà 5 que je prends quotidiennement. Pour survivre.

Un pour le diabète, un pour les reflux gastro œsophagien, du Kardegic pour le palpitant, un cachou pour les triglycérides et... Mon oxycodone pour la douleur.

Heureusement que je me suis mis à la vape, ça évite les médicaments pour les infections ORL wink

Tout ça pour dire que c'est bien entendu lorsque c'est possible que la règle des 3 est appliquée.

Par contre, pour ce qui est du stress et de la colère, un moyen qui fonctionne pour faire baisser ces sentiments négatifs est d'investir dans un sac de frappe ( des couvertures font l'affaire QI tu n'as pas les moyens financiers ).
Quand tu sens que tu montes en pression, quelques minutes à frapper te permettront de la faire redescendre et d'extérioriser au lieu de les renfermer et de jouer à la cocotte minute.

Pour ce qui est de la bienveillance, je préfère parler d'empathie et ta participation à ce forum montre que tu n'en est pas dénué, loin de là.

C'est plutôt une mauvaise appréciation de ce que tu es qui serait en cause dans ce cas précis.

Je te conseille d'en discuter à l'occasion avec ton psy.

Si tu as les moyens financiers, tu as egalement la.possibilite de consulter un sophrologue ou un psychologue/hypnotiseur. Ces personnes ne sont pas remboursés et il faut compter en moyenne 50 euros de l'heure ( minimum ).
Cependant, ils peuvent donner de bons résultats sur un laps de temps assez courts.

Prends soin de toi,


Reck.
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Merci pour ton témoignage ! Noyer

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Anonyme9404
Invité
Salut,

Moi qui suis normalement à 5mg de buprénorphine prescription , mais a qui il lui arrive de prendre quasiment le double tous les mois, et tous les jours, j'ai des symptômes grippaux au bout du 3ème jours, et c'est au 5ème jours que là, les choses commencent à se corser...

C'est plutôt sympa et rassurant de savoir cela, parce qu'à chaque fois, ça me laisse du temps pour trouver des solutions.

Ceci étant dit, les 3 premiers jours, c'est long psychologiquement (le temps), je reste au calme, et si je travaillerais physiquement, je pourrais continuer d'aller travailler les 3ers jours, et jusqu'au 5ème, c'est encore plus long, l'attente est souvent très longue, c'est épuisant à vivre cela.

Comme je vais de manière générale (chaque mois), chercher mon traitement en deux fois, ça me fait quasiment à chaque fois, 2 fois 5 jours par mois, a attendre mon traitement... mais des fois, 6 jours d'attente.

C'est pour cela que je sais un peu près le temps que ça met à arriver, le 5ème jours, les vagues de frissons commencent à se succéder, les sueurs froides aussi, les vagues de frissons restent; permanence,  je peux aussi, commencer à ressentir les vagues de chauds, ceci étant dit, ça reste encore gérable... (faible intensité comparé aux jours d'après)

Mais le 5ème jour, est vraiment le dernier où c'est encore gérable. (selon moi)

Par contre au 6ème jour, là, ça devient vraiment chaud et froid en même temps, instable, et la souffrance physique en plus de la souffrance psychologique de ne pas avoir son traitement s'ajoutent, et s'installent de manière intense, et de plus en plus intensément... mais surtout durablement ! (tout au long de la journée)

Ensuite, c'est l'intensité du manque qui va augmenter, s'intensifier jusqu'au 12 jours...

La diarrhée aussi s'installe, et elle s'installera au moins jusqu'au 21 jours, voire même, beaucoup plus longtemps que ça. Mais chez moi, elle arrive pas avant le 6ème jour.

Chaque seconde les frissons tirent sur le corde de mes nerfs.
Les moments de calmes et de paix, ne sont plus présents.

Mais le pire n'est pas encore arrivé.

Non, le pire arrive environ entre le 7ème et le 12 ème jours, là, ça devient très critique, cet état va durer quasiment 5 jours, 5 jours monstrueux. Puis même une fois le 12ème jour terminé, s'en suit de longues souffrances.

C'est vers le 21 ème jour que là, ça commence à aller mieux...

En tout cas Noyer, en te lisant ça me fait moins me sentir seule...
Je vis quelque chose de similaire en ce moment.

Alors je te souhaite de y arriver.

Grosses Bises,
Baiala.

Voilà pourquoi je trouve vraiment déguelasse que de laisser des gens sous traitements sans rien du tout... le refus des médecins, ou des pharmaciens de dépanner est pire que tout, alors que la souffrance issue du manque, commence à apparaître !
Je te souhaite de trouver.

Dernière modification par Anonyme9404 (06 décembre 2017 à  10:31)

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Merci pour les conseils ! Noyer
 

Anonyme6408
Invité
Salut,

Merci Baiala pour ton témoignage qui m'est assez précieux, ça donne de bonnes indications sur les durées, quand les douleurs commencent à arriver... Mais à tout prendre, je préfère me garder un demi-comprimé de 1mg en réserve afin de me dire que j'ai eu une partie de ma dose du jour. Parce que comme tu dis, l'attente est longue...

Quand je suis retourné à la pharmacie pour être dépanné comme indiqué dans un post précédent, je pense que mon corps aurait pu tenir jusqu'au rdv avec mon médecin le lendemain, mais psychologiquement c'était dur de ne plus rien avoir, et je pense que je commençais à psycho-somatiser sévère (nausées, douleurs...).

Quand tu dis que c'est gérable jusqu'au 5ème jour, ça va le sommeil ? Je veux dire, j'imagine que tu dois avoir l'esprit pas mal occupé par la bupré, que tu dois craindre (quoique maintenant tu sembles habitué) l'arrivée du manque, que du coup ça doit détourner ton attention de pas mal de choses...

Voilà pourquoi je trouve vraiment déguelasse que de laisser des gens sous traitements sans rien du tout... le refus des médecins, ou des pharmaciens de dépanner est pire que tout, alors que la souffrance issue du manque, commence à apparaître !

Ta pharmacie te laisse dans la dèche tant que tu n'as pas de nouvelle ordo ? Change alors.

De ma période de consommation de codéine, j'ai forcément mon avis sur les pharmacies "drogués-friendly" et celles qui te refusent la délivrance d'une boîte tout en te lançant un regard noir.

Au final j'ai trouvé une pharmacie compréhensive (et toute l'équipe, des amours je vous jure) qui me vendait 2/3 boîtes de Tussipax à chaque fois parce qu'ils savaient que de toute façon j'irais m'en procurer ailleurs, et m'évitaient du coup la tournée de toutes les pharmas du coin (et j'habite pas Paris hein, donc parfois c'était 20 bornes pour aller chercher une boîte). Ce sont eux qui petit à petit m'ont parlé des TSO, m'ont orienté vers un médecin généraliste qui me ferait la prescription sans faire tests urinaires et compagnie, et depuis c'est chez eux que je viens au moindre souci.

Pas de jugement, on est dans une relation de confiance, ils m'ont dit eux-même que jamais ils ne me laisseraient dans la merde et ils ne m'ont jamais fait faux bond. Donc franchement, si t'as un souci avec ta pharmacie actuelle, cherche dans ta mémoire d'ex-codéinomane celle dans laquelle t'étais le mieux accueilli, où tu te mangeais le moins de remarques désobligeantes... et oriente toi vers celle-là.

Ce que je dis est assez redondant avec ce que j'avais rédigé sur un autre post, mais j'insiste vraiment là-dessus. Une bonne pharmacie, de bons pharmaciens (et préparateurs of course) avec une bonne mentalité, ça aide énormément du point de vue psychologique (soutien moral, t'es considéré comme un patient malade et non comme un sale junkie) et matériel (dépannage, suggestions sur les dosages).

Par contre, si le tien fantasme sur le fait que tu puisses revendre une partie de ton traitement, sur qu'il va être retissant à augmenter le dosage.

Je suis pas dans sa tête, mais je doute qu'il m'imagine dealant des boîtes de bupré dans mon bled de 900 habitants. Mais avec mon passé à problèmes (sevrage de cathinones, de benzos, puis de tabac, puis re-benzos et maintenant opiacés) il craint le détournement. Et il me l'a dit : l'utilisation actuelle que je fais de la bupré est effectivement un détournement, c'est pas fait pour ça. Mais si c'est une béquille à tenir durant quelques semaines il est okay, même s'il nie l'effet antidépresseur de la BHD (alors que pas mal d'études vont dans ce sens).

D'après ma pharmacienne, les médicaments serait homogènes ( principes actifs + excipients ) et il est tout à fait possible de peser pour ne prendre qu'une partie du comprimé.

Alors là tout le monde m'a sorti l'inverse : que les comprimés étaient certes sécables mais que le dosage n'était pas homogène.

J'aurais tendance à croire ta pharmacienne parce que je trouverais étrange que des labos clandestins de RC parviennent à sortir des comprimés de machin-bidule-azépam homogènes et que des labos tout ce qu'il y a de plus officiels n'y arrivent pas.

En ce qui concerne la réduction en poudre, je t'avoue que ça m'ennuie de ressortir ma balance "spéciale RC" - un peu peur de la madeleine de Proust pourrie - et que j'ai un peu peur des pertes (quand tu écrases le comprimés, quand il en reste sur la coupelle de pesée)... 

Quant à la question déprime passagère ou dépression, je réponds joker. J'aurais tendance à penser à une déprime saisonnière méchamment assaisonnée de graves remises en question.

On verra de toutes façons demain ce que le psy en pense. L'option AD ne me plaît pas, à cause de la durée de traitement justement, et le fait que mes problèmes ne sont pas gérables que par des médocs.

C'est un mélange de questionnements existentiels, de mésestime de soi et de choix à faire qui me pète à la figure ; donc un peu de réflexion et de travail sur ma personnalité devrait normalement suffire.

Mais d'un autre côté il y a des moments où je flippe vraiment. Hier par exemple vers midi j'ai un gros coup de déprime qui m'est tombé sur le coin de la gueule sans raison aucune, à avoir envie de se jeter sous un bus scolaire et tout le tintouin. Ça a duré toute l'aprèm et aucune réflexion interne ne m'a permise de relativiser et reprendre le dessus. C'est ce qui me fait peur. Faudrait pas que ce genre de situation m'arrive au volant ou en affûtant un objet tranchant.

Par contre, pour ce qui est du stress et de la colère, un moyen qui fonctionne pour faire baisser ces sentiments négatifs est d'investir dans un sac de frappe ( des couvertures font l'affaire QI tu n'as pas les moyens financiers ).
Quand tu sens que tu montes en pression, quelques minutes à frapper te permettront de la faire redescendre et d'extérioriser au lieu de les renfermer et de jouer à la cocotte minute.

Pour ça j'ai une hache et quelques hectares d'arbres à couper donc inutile de faire l'investissement. :) Il est normal que la colère s'exprime (et elle le fait très bien chez moi), le souci c'est plus de laisser la place à l'expression de sentiments joyeux, chose que je n'arrive actuellement pas à faire.

C'est plutôt une mauvaise appréciation de ce que tu es qui serait en cause dans ce cas précis.

Je te conseille d'en discuter à l'occasion avec ton psy.

Oui, c'est le gros souci et je pense que ça va occuper une bonne partie de mon entretien demain.

En ce qui concerne l'hypnose et compagnie, j'ai clairement pas les moyens, mais j'ai la chance d'avoir un rdv gratuit dans quelques jours avec quelqu'un qui s'exerce à la fasciathérapie, ça devrait déjà à détendre le corps, et par là l'esprit.

Merci beaucoup à tout les deux pour vos réponses, franchement ça m'aide.

PS : j'ai cafouillé dans les champignons verts, je voulais remercier Baiala pour son témoignage et Reck pour ses conseils, toujours utiles. Vous les méritez amplement à mes yeux.

 

Anonyme9404
Invité

Anonyme6408 a écrit

Quand tu dis que c'est gérable jusqu'au 5ème jour, ça va le sommeil ? Je veux dire, j'imagine que tu dois avoir l'esprit pas mal occupé par la bupré, que tu dois craindre (quoique maintenant tu sembles habitué) l'arrivée du manque, que du coup ça doit détourner ton attention de pas mal de choses...

Salut Noyer, :)

Bien contrairement à beaucoup d'autres personnes, au niveau du sommeil, ça se passe plutôt bien les 4 premières nuits, je m'endors bien, et je me réveille bien...

Sauf qu'au 4ème matin, je sens que tout de même je serai comme en surchauffe, mais c'est pas encore physique, dans le sens que cette surchauffe ne me met pas en suée.

Je sens que le manque arrive le 4ème jour, au petit matin.

Les nuits peuvent en revanche se raccourcirent, par exemple si habituellement je dors 9 heures, là, je dormirais 8 heures (au 1er jour), puis 7 heures ( 2 et 3ème jour), puis 6 heures (4 et 5ème jour), ensuite, il devient quasiment impossible de fermer l'œil les jours d'après...

Seulement quelques heures par çi et là, et ce, durant plus d'une semaine.

Ce que je dis est assez redondant avec ce que j'avais rédigé sur un autre post, mais j'insiste vraiment là-dessus. Une bonne pharmacie, de bons pharmaciens (et préparateurs of course) avec une bonne mentalité, ça aide énormément du point de vue psychologique (soutien moral, t'es considéré comme un patient malade et non comme un sale junkie) et matériel (dépannage, suggestions sur les dosages).

Bien tu expliques clairement ce que j'expliquais dernièrement sur mon blog....
Donc je suis tout à fait d'accord, et en ce moment et plus que jamais, j'en prends conscience qu'une bonne relation avec le personnel de la santé est OBLIGATOIRE pour s'en sortir.

J'en suis même à me demander si tout ces problèmes que je vis actuellement, ne serait pas issue de ces cristallisations (blocages, refus systématique etc.) du personnel de la santé, rencontrés. M'enlisant dans cette situation répétitive, où n'importe quel pervers s'en nourrirait.

Je ne suis pas le genre de personnes qui accusent autrui, j'en ai vraiment pas cette habitude, je me remets toujours en question, mais là, force est de constater en effet, qu'il y a un blème quelque part, et comme je le dis aussi, il y a jamais de fumée sans feu..

Je pense en effet qu'il était temps pour moi de changer tout ça, changer de pharmacie, puisqu'en effet, elles ne me voyaient pas du tout comme une personne malade,  mais simplement comme une JUNKIE, elles ne m'ont jamais fais confiance, malgré toutes ces années.

Partant de ça, elles ne pouvaient pas être objectives dans leurs décisions.
N'importe quelle autre pharmacie m'aurait dépanné, mais pas la mienne.
C'est dire à quel point je pouvais pas compter sur elle.

Dans tous les cas, tu as l'air d'avoir trouvé du bon personnel, et ça me dit qu'il y a quand même des personnes compétentes, que j'espère je trouverais moi aussi.

Puisqu'en plus si je retire le mépris, et les refus systématiques, j'ai eu le droit à bien d'autres erreurs de leur part, comme celui de n'avoir aucun stock, mais vraiment rien...

(Alors que je venais tous les mois aux alentours des mêmes dates, avec le même dosage ... c'est dire l'intérêt qu'elle me portait, même 6 ans plus tard...)

Une bonne pharmacienne, n'oublie pas ces patients de longues dates; avec un dosage similaire, chaque mois, c'est juste pas possible, elle n'est donc pas attentionnée, parce qu'elle s'en fout totalement.

Ou bien alors n'avoir que des 0.4, et devoir donner le bon dosage n'était même pas possible (selon elle) en certaines circonstances, et qui était la perdante ? Moi, bien évidemment...

J'ai toujours excusé ses erreurs, sans jamais broncher, mais là, je suis dégoutée, puisqu'elle en revanche n'a pas eu ce reflexe vis à vis de moi, alors que moi aussi, je fais des mauvais pas. Moi, on me les pardonne pas.... 

C'est bête de ma part d'avoir attendu quelques choses d'elles, comme quelque chose de naturelles.
Tout comme moi, je l'ai été envers et avec elles.

Bref.

Sinon, oui durant les 4 ers jours, je pense qu'à ça, qu'à la buprénorphine, mais surtout au RDV, et la peur permanente qui m'angoisse, me stress que mon médecin me refuse. Cette angoisse, cette peur est systématique lorsque j'ai plus rien...

Peur par exemple qu'il ne soit pas là, peur qu'il en est marre etc.
Ce qui fait qu'outre le manque qui s'installe, je panique, je stress et j'angoisse.
Durant plusieurs jours, je vais ruminer cela.

J'essaie de me rassurer, mais j'y arrive pas, c'est plus fort que moi, cette angoisse est toujours là, et pourtant, il ne m'a jamais envoyé chier, et il ne m'a jamais refusé, c'est complètement injustifié de ma part, je comprends pas trop pourquoi cette crainte, angoisse et stress intenses.

Pis dés que je réussis à avoir mon traitement, là je ressens une joie très intense, un relâchement de toute la tension accumulée de ces 5 derniers jours, par contre, c'est l'inverse une fois les boites en main, c'est juste incroyable ce que je ressens de "bon" et d'agréable....

Voilà, merci beaucoup Noyer pour ton témoignage, et tout et tout. heart

Bises à tous,
Baiala.

L'irréprochabilité doit s'appliquer aussi, pour Personnel de la Santé.
Ainsi que la Transparence....

Dernière modification par Anonyme9404 (07 décembre 2017 à  09:31)

 

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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
Inscrit le 19 Sep 2015
4222 messages

Anonyme9404 a écrit

Sinon, oui durant les 4 ers jours, je pense qu'à ça, qu'à la buprénorphine, mais surtout au RDV, et la peur permanente qui m'angoisse, me stress que mon médecin me refuse. Cette angoisse, cette peur est systématique lorsque j'ai plus rien...

Peur par exemple qu'il ne soit pas là, peur qu'il en est marre etc.
Ce qui fait qu'outre le manque qui s'installe, je panique, je stress et j'angoisse.
Durant plusieurs jours, je vais ruminer cela.

J'essaie de me rassurer, mais j'y arrive pas, c'est plus fort que moi, cette angoisse est toujours là, et pourtant, il ne m'a jamais envoyé chier, et il ne m'a jamais refusé, c'est complètement injustifié de ma part, je comprends pas trop pourquoi cette crainte, angoisse et stress intenses.

Pis dés que je réussis à avoir mon traitement, là je ressens une joie très intense, un relâchement de toute la tension accumulée de ces 5 derniers jours, par contre, c'est l'inverse une fois les boites en main, c'est juste incroyable ce que je ressens de "bon" et d'agréable....

Si ça peut te rassurer (un peu wink ) J'ai toujours été comme ça quand j'étais accro...Comme quoi, il est évident que le mental joue pour une énorme part dans la résistance au manque physique...Ce que tu décris là, c'est exactement ce que j'ai toujours vécu avec les opis quand j'étais addict...Ne serait ce que quand je bouffais des néo tous les jours, en général j'étais trés prévoyant, mais il est , bien sûr, arrivé des fois où je me levais le matin en rade...Et là, je m'imaginais les pires scénarios possibles pour que je n'obtienne pas ma dose (ce qui, bien sûr, n'arrivait jamais...) C'est aussi pourquoi, j'ai toujours préféré avoir de la came en réserve dans un tiroir, plutôt que dépendre du bon vouloir ou autre d'un dealer, ou de risquer la possibilité d'une pénurie ou d'une descente de keufs et ce, même quand je n'étais plus vraiment accro, rien que pour ma tranquillité d'esprit...C'est aussi la raison pour laquelle j'ai toujours défendu la légalisation et le libre arbitre des usagers plutôt que la prohibition et le gendarme de la loi derrière mon cul...Même des années après, je me sens toujours "fiévreux" quand un gramme (par ex) se termine et qu'après je n'en aurait plus si jamais (même dans 6 mois) me prenait l'envie d'un extra...surpris Ne plus en avoir, suffit à me donner, parfois, une envie irrépressible de taper alors que je n'y penserait plus durant des mois si il me suffisait d'ouvrir un tiroir pour m'en enfiler...

Et comme tu dis, combien d'entre nous pourraient témoigner que dès le produit dans la poche, 50% du manque se volatilise comme par magie et on se sentirait presque près à attendre 2 heures de plus wink

Dernière modification par Mascarpone (07 décembre 2017 à  15:00)


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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ElSabio homme
Antifa...narchiste
Inscrit le 02 Dec 2016
1288 messages
Bonjour,


Je plussoie Mas, quand je savais que j'allais pêcho, la moitié du queuqueu disparaissait comme par miracle, c'est la puissance du coté psy. :)


Bien amicalement.

« La liberté des autres, étend la mienne à l'infini ».
Mikhaïl Bakounine

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Anonyme9404
Invité

Mas a écrit : Et comme tu dis, combien d'entre nous pourraient témoigner que dès le produit dans la poche, 50% du manque se volatilise comme par magie et on se sentirait presque près à attendre 2 heures de plus

C'est exactement ça ! :)

Il m'arrive qu'une fois les boites en main, et la grosse joie passer de me dire :

- Oué en faites ça va là ! lol
(pas en manque..)


Lorsque je suis dans l'attente du RDV médecin, j'ai également la crainte et l'angoisse aussi de me dire que le jour où celles-ci disparaîtront, c'est là qu'en effet il va se passer quelque chose, c'est là que le médecin va me jeter, t'sé... Au moment où je m'y attendrais le moins, quoi !

Donc c'est comme si ces angoisses, et ces peurs m'arrangeaient bien.
Très étrange...

J'sais pas si vous voyez ce que je veux dire ?
C'est réel.

C'est un peu comme être superstitieuse.

 

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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2027 messages
Le pbème, qui n'en est pas forcément un, Mas c'est que la came est beaucoup plus dur à contrôler. Bien sûr qu'avec la bupré tu es aussi tenté de consommer plus que prévu. Sauf qu'en fait, avec l'effet plafond, ça sert pas à grand-chose. Même si un peu plus de bupré de temps en temps, c''est pas désagréable. Mais à mon avis, ça peut s'équilibrer avec une conso plus modérée les jours suivants. C'est ce que je fais. Ou alors je prévois, je consomme un peu moins 3,4 jours pour me garder un petit cachet en plus pour une soirée où j'ai envie d'être bien.
Bon la came, ça peut se gérer aussi, mais c'est carrément plus dur. En prendre plus, rien de plus facile, mais en prendre moins pour revenir à la conso que tu t'es fixé, c'est carrément autre chose !

Dernière modification par Caïn (07 décembre 2017 à  17:08)


La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Anonyme6408
Invité
Merde Baiala, ton témoignage sur ta pharmacie me fout mal là, et me rendre compte (une nouvelle fois) la chance que j'ai d'avoir la mienne...

Faudrait limite lister les pharmacies "drogué-friendly"*, ça me paraît tellement important dans le suivi d'un TSO (ou d'un sevrage quelconque d'ailleurs). Bonne idée ou pas, j'en sais rien.

D'un côté pas mal de personnes sous TSO vivent mal leur passage à la pharmacie à cause des mentalités pourraves de certains gérants et employés (des fois, c'est la politique de la maison qui veut ça), donc ça pourrait être bien ; d'un autre ça pourrait faire appel d'air pour des UD (ou pas d'ailleurs) opportunistes qui s'amusent à revendre les boîtes et savent que comme "on les laissera jamais dans la merde" ils seront assurés d'avoir de quoi revendre/faire partager aux potes et j'en passe. Suggestion à double-tranchant.

Quelques conseils pour trouver la bonne pharmacie :

1/ Rappelez vous les pharmacies qui vous délivraient plus d'une boîte de codéine à chaque passage, et en fonction de la personne que vous aviez en face de vous (on peut tomber sur une pharmacienne sympa et sa co-gérante qui vous fait passer à table : "toux sèche, toux grasse ? vous connaissez la posologie ? pas d'abus n'est-ce pas ?" pour au final vous délivrer une boîte ou faire carrément un refus de délivrance). A priori ces pharmacies-là connaissent la problématique de l'approvisionnement des codéinomanes et préfèrent faire un arrangement win - win en touchant plus de ronds tout en évitant à l'UD de se taper la tournée bien chronophage des pharmas. Pour ma part dans ma pharmacie bénie j'ai jamais eu droit à des remarques moralisatrices mais plutôt à un dialogue progressif et constructif qui m'a mené vers le TSO.

2/ Dans la plupart des cas les médecins de CSAPA connaissent relativement bien les gérants des pharmacies du coin et la "politique de la maison" ; et donc ceux qui ont eu une formation spécifique en addictologie et sont susceptibles de porter un regard moins "sale drogué" que d'autres. Ne pas hésiter à se renseigner lors d'un éventuel rdv avec un toubib.

3/ Ou alors faire un passage dans les pharmacies du coin (a priori si vous étiez codéinomanes vous devriez les connaître) et poser quelques questions innocentes du style :

"Je prends ma bupré chaque jour à 14h et l'ai oubliée à la maison, vous est-il possible de m'avancer la dose du jour sur présentation de l'ordo ? Je régulariserai ensuite avec le médecin."



Voyez la réponse et si vous sentez qu'on est prêt à vous laisser en chien sur place passez à la suivante, jusqu'à trouver la bonne.

* Mais avec des usagers relativement réglo quand même, parce que le coup de la perte du mois de traitement trois fois dans l'année, même avec la meilleure volonté du monde le pharmacien il va commencer à avoir des doutes et c'est un coup à jeter le discrédit sur toutes les personnes sous TSO.

C'est bien cet afflux de message sur ce thread, ça m'a presque permis d'oublier que mon rdv avec le psy demain (enfin aujourd'hui du coup...) dont j'avais vraiment besoin a été annulé et qu'il n'y aura pas de remplacement avant la fin de l'année. Des fois j'ai vraiment envie de me coller un pruneau...

Sinon, oui durant les 4 ers jours, je pense qu'à ça, qu'à la buprénorphine, mais surtout au RDV, et la peur permanente qui m'angoisse, me stress que mon médecin me refuse. Cette angoisse, cette peur est systématique lorsque j'ai plus rien...

Peur par exemple qu'il ne soit pas là, peur qu'il en est marre etc.
Ce qui fait qu'outre le manque qui s'installe, je panique, je stress et j'angoisse.
Durant plusieurs jours, je vais ruminer cela.

J'essaie de me rassurer, mais j'y arrive pas, c'est plus fort que moi, cette angoisse est toujours là, et pourtant, il ne m'a jamais envoyé chier, et il ne m'a jamais refusé, c'est complètement injustifié de ma part, je comprends pas trop pourquoi cette crainte, angoisse et stress intenses.

Ah ouais quand même... Donc vu mon état actuel je vais pas m'amuser à espacer les prises. Si c'est pour avoir toujours l'idée en tête et arriver à me concentrer sur rien, je vais finir par prendre la voie rapide, monter à 160 jusqu'à enculer un camion chargé d'hydrocarbures.

Déjà que suite à la "petite" contrariété concernant le psy j'ai tapé 16mg de bupré et que je dois tenir jusqu'à mardi à 4mg/j, on va éviter les conneries.

 

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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2027 messages
Pour la pharmacie, je n'ai eu aucun problème. En fait ça s'est réglé avec mon toubib dès la première fois. IL a d'abord téléphoné au pharmacien, bonjour pouvez-vous prendre un nouveau patient pour un tso bupré 2 mg ? Oui OK, il passera après la consultation... Franchement je pensais que c'était toujours comme ça. Et quand la pharma a fermé, il m'a orienté sur une autre pharmacie à côté.
Je pense que c'est un bon système, bien sûr les pharmaciens s'ils ont envie de te considérer comme de la merde le peuvent, mais ils n'iront jamais à l'encontre des prescriptions du médecin qui t'envoie.
Peut-être que c'est gérable comme ça pour toi Baiala ?

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Anonyme6408
Invité
Allez, les news quotidiennes...

Malgré l'annulation de mon rdv avec le psy je suis allé au CSAPA pour parler, à n'importe qui, vider mon sac parce que je commençais à flipper de tout : couteaux laissés dans la cuisine, prendre le volant, tout objet coupant au taf... Idées noires sur idées noires.

J'ai été reçu par l'infirmière qui a "pris la température" (grosso modo je me laissais bouffer par mes émotions et ne parvenais plus à construire un discours et des actes rationnels pouvant arranger ma situation) et m'a réorienté vers le médecin qui, devant l'urgence de la situation m'a mis sous Norset 30mg/j + 12mg de bupré en attendant notre prochain rdv.

Dans la foulée j'ai pris rdv dans un CMP afin de parler à une psy de mes problèmes.

Ça va mieux, je me sens pris en charge, plus à l'abandon (sauf Mme Noyer qui en a marre et ne comprend pas mon mal-être). L'idée d'amorcer un traitement AD et une psychothérapie me fait un peu peur mais il faut parfois déployer l'artillerie lourde.

Cette journée aura quand même été sacrément éprouvante, avec plusieurs envies de me flinguer, une crise d'angoisse au CSAPA (ah le coup du père qui vient consulter et ramène toute la famille, les gamins qui gueulent... bref j'ai attendu dehors sous la pluie avec des boules quies enfoncées jusqu'aux tympans), le fait de m'être mis à pleurer comme un crocodile quand j'ai eu l'ordo en main - ça faisait des semaines que j'essayais de pleurer, d'extérioriser... , la discussion bien relou le soir avec ma compagne alors que j'avais qu'une envie, dormir une quinzaine d'heures pour rattraper la crise d'angoisse...

Putain, un marathon, mais le simple fait de savoir que je vais être pris en charge pour mes problèmes me soulage énormément.
 

Anonyme6408
Invité
Salut,

Pour en revenir à la question initiale, qui était de savoir combien de temps avant d'avoir les premiers symptomes de manque avec le sub, j'ai pas la réponse. Mais je sais que j'ai tenu 48h sans souci (ma dernière prise était en sniff). Ce qui ne répond pas à ma propre question mais me rassure au cas où je me retrouverais en dèche à un jour de mon rdv csapa. Et le tout sans baisse de moral ni rien.

Au passage, la dernière fois le toubib m'avait mis sous Norset (AD), sans déconner j'ai tenu 3 jours, ça a amplifié mes envies de disparaître, j'ai fait une TS et tout le tintouin... C'est sympa les antidépresseurs.
 

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

Chez de nombreux usagers, le manque de buprenorphine survient passées les 48 heures.

Mais les organismes pouvant réagir de façon aléatoire ne permet pas de faire une généralité.

Seul des tests sur ta propre personne pourront te donner une idée précise du temps médisant nécessaire à la survenue du manque.

J'ai envie de dire, pas de chance pour le Norset. C'est apparemment un raptus anxieux que tu as développé ( un des pires, si ce n'est le pire des effets secondaires indésirables puisqu'il pousse au suicide ).

Quand à moi, c'est le Stablon qui en avait été la cause.

Dans de pareil cas, une seule solution... Stopper net le traitement et joindre le toubib pour l'informer de cet effet indésirable.

Par contre, ce n'est pas parce qu'une molécule AD te procure cet effet qu'un autre ne sera pas une réussite. C'est un peu le jeu de la loterie... Les molécules sont nombreuses et sans les tester, impossible de savoir si elles sont adaptées.

Même si après avoir ressenti ce mal être, il est facilement compréhensible que la personne soit réticente à en tester un autre.

Généralement, la benzodiazepine empêche la survenue de ce syndrome... Mais force est de constater que pas toujours.

Pour en revenir au Stablon, il avait été horrible sur ma personne alors que plus tard, le Risperdal fut plutôt une réussite.

Mais c'est juste pour expliquer mes mots précédents car les médicaments,est que je prenais ne sont pas de la même famille, se sont des neuroleptiques...

Je persiste à penser que le mieux serait de trouver le bon dosage, même si celui ci devait être assez haut ( la dose de buprenorphine quotidienne peut être de 16 voir de 24 mg et tu es loin de cette dose ).

L'important dans un premier temps et que tu te sentes bien, peu importe si le dosage doit plus s'approcher des 24 que des 8.

C'est plus tard qu'une baisse dégressive par pallier sera envisagée.

Si le dosage est haut, cela prendra juste un peu plus de temps mais en contrepartie, finis la souffrance physique et celle psychologique de voir son stock partir plus vite que la prescription ne le voudrait ( stress de voir les,boîtes fondèrent, stress du chevauchement et du discours à tenir, stress en imaginant que le toubib refuse,... Que de stress, que de souffrances psychologiques difficiles à supporter ).

Prends soin de toi,


Reck.

PS : Si ton généraliste est réticent à prendre cette décision, n'hésite pas à passer par un CSAPA pour gérer cette augmentation. Le généraliste suivra cette décision par la suite en lui montrant l'ordonnance du médecin du CSAPA.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Anonyme6408
Invité
Salut,

Pour en revenir à la bupré, y a un t'il d'après toi un risque de ne pas pouvoir tenir 48h (ce que j'arrive à faire à l'heure actuelle) si, par exemple, on boit trop de flotte et donc trop d'excrétion urinaire ? Ou un autre bouleversement susceptible de venir avancer l'échéance du manque ?

J'ai envie de dire, pas de chance pour le Norset. C'est apparemment un raptus anxieux que tu as développé ( un des pires, si ce n'est le pire des effets secondaires indésirables puisqu'il pousse au suicide ).

Quand à moi, c'est le Stablon qui en avait été la cause.

Dans de pareil cas, une seule solution... Stopper net le traitement et joindre le toubib pour l'informer de cet effet indésirable.

Ah mais je l'ai fait au rdv suivant, et là il a limite remis mes dires en question, disant que ça ne pouvait pas venir de l'AD parce que ça faisait peu de temps que je le prenais, ou qu'alors ça n'avait fait qu'avancer un acte que j'aurais fait le lendemain (et pense à ramasser le peu d'estime de soi qui traîne au sol en partant)...

Je l'aime bien comme toubib mais là je l'ai trouvé franchement limite, à me dire que "si on lit les notices des AD, on ne prend plus d'AD". Okay, les notices sont garnies mais là on parle pas de démangeaisons...

De toute façon je n'ai aucune envie de retourner vers un AD, la TS et le dialogue qui s'est ensuit avec mes proches m'ont permis de comprendre ce qui ne tournait pas rond chez moi, du coup une psychothérapie me semble plus adaptée qu'un traitement médicamenteux qu'on commence tel jour et dont on ne sait jamais quand il s'arrêtera.

Donc je vais retourner lui casser les couilles à maintenir un dosage de bupré haut le temps de passer en 2018, pour ensuite redescendre assez vite vers mon dosage initial.

 

Anonyme9404
Invité
On ne peut pas répondre avec précision à cette question...

On dit 48 heures de manière générale.

Mais personnellement, pour moi ce n'est pas le cas.

Là, maintenant tout de suite je suis à la 106 ème heures sans sub, et j'ai eu il y a (à peine) deux heures ma 1ère grosse montée, une putain de contraction de malade qui te ronge de l'intérieur, qui pousse de l'intérieur que personne n'aurait envie de vivre (chaud froid, pleure etc.).

Certains pensent que le prendre en sniff accèlère l'arrivé du manque, c'est faux puisque Je le prends pourtant mon sub en sniff.... Et ce mois ci j'étais à 12 mg, mais j'ai sniffé tous les cachets encore plus vite que d'habitude, quel stress quelle angoisse, je vais au médecin aujourd'hui, en sachant que j'ai encore 6 heures d'attente et 4 jours d'avance, surtout... les suées sont là, mais ça se gère encore, et donc pour cette fois ci, contrairement à mon précédent post sur ce thread, les 1ers symptômes de manques sont apparus hier soir heure à laquelle je me suis levée, donc c'était le matin pour moi, maintenant, à partir de cette grosse montée là, je sais que ça va aller crescendo dans la souffrance physique, émotionnelle, et psychologique. Par palier de 2 heures, puis demain si j'ai rien, toutes les heures, puis ensuite, c mort je me languirais de souffrance !

Vu que j'ai eu cette chose monstrueuse il ya à peine 2 heures, je sens que la prochaine ne va pas tarder à arriver ! Je suis à 106 heures...
big_smilebig_smilebig_smile (Je sens que je vais aimer) LOL

Voilà, faut le vivre une fois, pour voir, savoir etc
Mon corps esprit semble avoir trouvé un moyen de conserver ce qu'il faut jusqu'à l'entretien avec le médecin, tout du moins avec un minima de souffrances.

J'ai commencé à m'entrainer à falsifier des ordonnances, mais je suis pas encore passer à l'action!!! (tramadol, codéine etc.)
Je pérvois juste au cas où qu'un me dise un gros non ... pas le choix, j'en ai trop marre de revivre sans cesse ce bordel. Mais je reste malgré tout étonnamment calme... peut-être l'habitude, mais j'suis pas sûre qu'on puisse s'habituer à tout ça et ne plus en souffrir. Le manque physique sera plus fort !

Salut à tous !

Et j'allais oublié de manière générale, les 1ères 48 heures, je mange normal, ensuite, je bouge plus, je reste calme, je bois des chocolats, j'fume plus, ou presque... mais surtout, JE BOUGE PLUS, rien qui pourrait me sortir de ce CALME émotionnel, aucune excitation rien, jusqu'au RDV !

La moindre contrariété accélère l'arrivé du manque et du chaud et des frissons. Faut pas bouger. Hiberner totalement. Sauf si tu te sens bien à faire telle ou telle action...

Dernière modification par Anonyme9404 (10 janvier 2018 à  07:32)

 


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