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Surprenant quand même
La Source est-elle fiable?
Oui, c'est réel, j'ai d'ailleurs posté moi-aussi un article sur le sujet il y a une dizaine de jours :
Coupe du monde...
Bien amicalement.
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PLATINI NE VOIT PAS
« Il y a peut-être quelques cas isolés. Mais je ne vois plus les clubs de football organiser leur dopage. » Le président de l’UEFA sait que son ancien club, la Juventus, a été convaincue de dopage organisé pour ses pratiques des années 1994-1998, ses dirigeants n’échappant en appel à leur condamnation que par un biais juridique (lire « La Vieille dame tapait dans la pharmacie« ). Mais il ne nous explique pas ce qui ferait qu’aujourd’hui, les clubs auraient renoncé à cette tentation alors que le rythme des compétitions s’est accru en même temps que l’intensité physique des matches et la pression des enjeux économiques.
En réalité, les clubs n’ont jamais eu autant de raisons d’organiser le dopage de leurs effectifs, et l’une des meilleures d’entre elles est que la lutte antidopage n’est pas de la plus grande virulence dans ce sport. Probablement parce que tout le monde s’applique à « ne pas y croire », et ne craint pas, comme Platini pour expliquer des « différences de rythme flagrantes entre certaines équipes ou certains championnats » (c’est la question du journaliste), de recourir à des fables: « Ce sont les angles des caméras de télévision, les façons de filmer qui ne sont pas les mêmes partout, qui donnent cette impression », nous dit Platini, qui n’a pas tout à fait tort de préciser: « Je dis cela de façon tout à fait sérieuse ». [1]
BLATTER MINIMISE
Platini a progressé : il ne dit plus comme jadis que le dopage ne sert à rien dans le football puisqu’il n’aide pas à réussir une passe – occultant aussi bien la variété des « bénéfices » des produits dopants que la nécessité, même pour le meilleur technicien du monde, d’être en pleine possession de ses moyens au moment de réussir sa passe. Sepp Blatter, son homologue de la FIFA auquel on dit qu’il pourrait succéder en 2015, a progressé lui aussi. Il ne dit plus qu’il n’y a pas de dopage dans le football. Mais dimanche soir dans une séquence diffusée lors du Canal Football Club, lui aussi a avancé l’extrême rareté des cas positifs: « On a un ou deux cas, 0,0 je ne sais pas combien de pour-cent de cas”, balaye-t-il d’un revers de main.
Invoquer les contrôles négatifs est un argument dont la minceur a été démontré dans le cyclisme, comme récemment au travers de l’annulation de tous les titres de Lance Armstrong (lui n’ayant même jamais été contrôlé officiellement positif [2]). Et encore parle-t-on d’une discipline significativement plus contrôlée que le football: Joey Barton faisait récemment remarquer à quel point il trouvait aberrant de n’avoir jamais subi le moindre contrôle sanguin durant dix ans de carrière au plus haut niveau… Selon l’Anglais de l’OM, du dopage dans le football, « Il y en a, il suffit de regarder ». Mais on ne trouve que ce que l’on cherche, et l’on cherche mollement.
DES GOUTTES DANS LE NEZ (ET DE LA SCHNOUF)
Virtuose des stratégies de diversion, tant il a eu souvent à éloigner les remugles soulevés par toutes les enquêtes sur son régime, Blatter nous épate encore avec la manœuvre suivante. Selon lui, la plupart des cas détectés maintenant concernent “la drogue, la marijuana ou un peu de schnouf”. En définitive, il n’y aurait que des écarts de conduite individuels, de nature sociale et non sportive, concernant des substances récréatives et non dopantes… Et Blatter d’affirmer qu’il est… “certain qu’il n’y a pas de dopage organisé dans un sport collectif”. La FIFA et l’UEFA s’accordent, en un bel ensemble, sur les conclusions du débat.
Christophe Dugarry, qui a été concerné par la question mais ne le rappelle pas [3], a réagi en plateau à l’interview de Sepp Blatter: « Dans le football, on ne parle pas de dopage, on parle de joueurs positifs, parce qu’il y a des produits interdits mais qui ne sont pas une volonté de se doper, je pense à des gouttes pour le nez, à des médicaments pour le rhume. On a plus souvent affaire à des joueurs pas très sérieux, pas très appliqués sur les médicaments qu’il faut prendre ou ne pas prendre, plutôt qu’une vraie volonté de se doper pour améliorer ses performances comme il y a dans d’autres sports. » Pour le consultant de Canal+, même les contrôles positifs ne constituent pas des cas de dopage: il n’y a là que des erreurs individuelles, pas même intentionnelles.
http://latta.blog.lemonde.fr/2012/12/04 … de-dopage/
Moi la question que je me pose c est plutôt quel est l usage médical de la cocaine et éventuellement dans quel pays ?
C'est surtout de la grosse com qui dit que ça va vendre un max et que le touriste sera pas emmerdé.
C'est aussi un signe pour annoncer que les TTT de substitution perfides étrangers seront autorisés avec une ordo et un doc FIFA^^
Pendant ce temps là, on oublie que les plus défoncés sont peut être aussi sur le terrain et que la Russie tarde en termes de RDR et TTT de substitution.
Dernière modification par Mister No (13 mars 2018 à 22:49)
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