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Dernière modification par Harfonte (18 mars 2018 à 01:13)
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Dernière modification par Harfonte (18 mars 2018 à 02:35)
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Dernière modification par infirmier anesthesiste (18 mars 2018 à 03:09)
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prescripteur a écrit
Il manque quelque chose dans les documents ci dessus c'est le problème de la surveillance.
Quand on dit "titrer la morphine" ça veut dire qu'on donne des doses croissantes et on surveille les effets pour pallier à une surdose éventuelle. Dans la plupart des cas c'est fait en salle de reveil pour une heure environ après le reveil suivant l'intervention.
Mais, dans de nombreux cas le patient revient en service d'hospitalisation "normale" où il n'est pas plus surveillé que ça. Et c'est là qu'il y a danger !!!
Amicalement
bonjour, quand je te lis j'observe que tu pointes une continuité des soins inefficaces ou carencées, c'est bien ce la ?
la continuité des soins a la responsabilité d’assurer des soins continus et longitudinaux, selon les besoins du patient. Elle utilise un mode de consultation spécifique qui construit dans la durée une relation médecin-patient / infirmier/ extra hospitalier... basée sur la communication est l'observation clinique régulière.
Les soins continus sont donc des soins de santé longitudinaux, pendant une période substantielle de la vie, non-limités à un épisode de maladie.
Dans la réalité cela est pour toi désorganisé .... c'est bien ce la ? car beaucoup de patient ne sont pas suivit car post op 30 min, en salle de réveille, puis ambulatoire ou service post chir et carrence dans le suivi ...
concernant la titration de la morphine, je comprend tes dires, mais en mon sens ce n'est pas que "donnée des doses croissantes et on surveille les effets pour pallier à une surdose éventuelle", je n'ai pas appris les choses ainsi; je te propose une nouvelle conception de la titration en morphine, que j'utilise dans mon travail :
chez l’adulte naïf de morphiniques, il s'agit de l'ajustement de la posologie de la morphine à libération immédiate dans les douleurs médicales aiguës par excès de nociception sur les 24 premières heures chez un patient naïf de dérivés morphiniques; avec adaptation et ajustement qui sont deux choses différentes, puis RELAIS, surdosage ( échelle de sédation; ...), prévention ( vomissement, ..)
en tout cas tu as bien raiosn, cette titration s’effectue sous surveillance clinique, avant chaque prise de Morphine à Action Rapide. La surveillance, qui a pour but de prévenir un surdosage et une dépression respiratoire, et autre
Préalables : l'essentiel
• Après échec antalgique de palier I ou II ou EVA d’emblée > à 6 ou 60
• Précision initiale de la dose initiale et de la dose prévue pour la journée (1mg/kg/j
habituellement, adaptation fonction de l’âge et de l’état clinique)
• Surveillance toutes les heures jusqu’à efficacité antalgique, puis toutes les 4h : EVA,fréquence respiratoire, échelle de sédation et effets indésirables, imprégnationmorphinique (myosis) CONTINUITE DES SOINS
amicalement
Dernière modification par infirmier anesthesiste (18 mars 2018 à 14:09)
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je te propose une nouvelle conception de la titration en morphine, que j'utilise dans mon travail :
chez l’adulte naïf de morphiniques, il s'agit de l'ajustement de la posologie de la morphine à libération immédiate dans les douleurs médicales aiguës par excès de nociception sur les 24 premières heures chez un patient naïf de dérivés morphiniques;
Le problème du consommateur d'opiacés (y compris TSO) est justement qu'il n'est pas naif d'opiacés. Du coup la dose nécessaire de Morphine peut etre plusieurs fois supérieure à celle qui et "raisonnable" chez un patient naif , ou pas. C'est pourquoi si on veut mettre la dose nécessaire il faut une surveillance rapprochée.
Et il faut donc ce genre de service de type salle de réveil 24/24 qui, malheureusement n'existe pas partout.
Dans ce cas, quelle est la "variable d'ajustement" ?, c'est évidemment la douleur du patient qui est donc "tolérée" ie insuffisamment calmée.
Le gros pb est qu’une titration a besoin d’etre effecuée dans un service spécifique type sspi, soins int, réa, avec un personnel formé, monitoring, possibilité d’intubation / ventilation rapide, utilisation de narcan au besoin, gestion des nausées, ect ..
Je redéfinerais en disant
Le gros pb est que la pris en charge optimale d'un patient consommateur d'opiacés a besoin d’etre effecuée dans un service spécifique type sspi, soins int, réa, avec un personnel formé, monitoring, possibilité d’intubation / ventilation rapide, utilisation de narcan au besoin, gestion des nausées, ect ..
Mais c'est vrai aussi de patients ayant bien d'autres pathologies et il faut l'exiger. Je me souviens qu'il y a longtemps j'avais dit à un Directeur qu'il fallait prévoir un cardioscope dans TOUTES les salles d'anesthésie y compris la salle de plâtre (je suis ex médecin anesthésiste). Il m'a clairement exprimé que je disais absolument n'importe quoi.
Depuis il y a un materiel de monitoring dans chaque salle parce que cela a été imposé au niveau national. Mais si ça n'avait pas été imposé je pense qu'il y aurait encore des anesthesistes qui s'en passeraient.
Amicalement
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