Salut,
C'est tout à fait normal de ne penser qu'à un produit qui etait consommé de façon quotidienne pendant un laps de temps certain...
Surtout si ce produit est consommé pour ses effets psychotropes !!!
Quand je stoppe une cession de
Noid, c'est l'horreur par moment...
Surtout lorsque les effets physique du
sevrage sont terminés, ou ont été supprimés par une suppression progressive.
Je trouve que le
craving est amplifié suivant le produit concerné, la fréquence ( et le mode ) d consommation ainsi que de la durée de la cession.
Lorsque ma cession de
Noid a duré plus de 18 mois, l'arrêt fut encore plus compliqué que par l'habitude.
Pareil en ce moment, je viens de raccrocher de la clope que j'avais repris depuis presque 6 mois ( et les 3 derniers mois à une consommation d'autant, c'est à dire environ 25/30 industrielles par jour )... Et c'est dur par moment ( malgré la
cigarette électronique ).
Le
craving est ainsi fait et il sera inutile de culpabiliser si je venais à " craquer " et à ne pas respecter la règle que je m'étais fixée.
Sans que se soit une invitation à ne plus " résister à la tentation " ( ouais, l'inspiration et moi, ce matin, ça fait deux ).
Dans mon cas, je n'ai pas réussi à mettre en place un rituel en ças de
craving prononcé... J'aurais aimé pouvoir par exemple faire une série de 10/15 pompes ( renouvelables si besoin ) si le produit m'appelle... Histoire de faire passer le désir ardent de consommer.
Du coup, j'ai l'impression de subir un peu plus les
craving lorsqu'ils portent le bout de leur nez.
Le nombre de fois où je me suis mis à faire une commande et a buggé devant mon écran pour savoir si j'allais valider ma commande. Et quelquefois, si je dois aller faire le virement bancaire ( je me suis grillé sur quelques sites d'ailleurs, à force de commander et de ne pas virer les sous ) suite à la validation de la commande de
RC.
Dans ton cas, c'est plutôt le fait d'aller chercher l'ivresse en te tournant vers un autre produit qui pourrait poser soucis dans la gestion du quotidien.
Dans ces cas de figure, la solution est quelquefois plus préjudiciable que le mal en lui même.
Je te conseille de te mettre des barrières afin d'encadrer ta consommation de piave car l'
alcool possède également un pouvoir de dépendance psychologique extrêmement fort.
Et le switch de molécules n'aura que l'avantage unique de te faire basculer du côté de la consommation légale ( ce qui n'est pas rien non plus ) mais à moyen terme, cette consommation pourrait s'avérer plus rude sur le plan sanitaire.
Je te conseille de prendre rendez vous dans un
CSAPA ou avec un professionnel de santé spécialisé dans les addictions dans le privé pour discuter de tout celà.
Un accompagnement ne pourra être que bénéfique pour ce qui est d'atteindre tes objectifs.
Pour le moment, il n'y a " que " 3 jours que tu t'abstiens de consommer... Les
craving seront moins présent ( mais surement plus intense lorsqu'ils se manifesteront, d'où le principe de chercher un rituel de remplacement comme faire une série de pompes ) au fur et à mesure que le temps va passer.
Si j'ose une comparaison avec mon arrêt de la clope, au bout de 10 jours, je commence à moins y penser tout au long de la journée. Si j'analyse ces 10 jours, seul le premier jour ( celui où la motivation devait être à son apogée ) fut " facile ". Le pire fut surement... Le 3ème/4ème jour, j'y ai pensé littéralement du levé au couché, je me demande encore comment j'ai réussi à ne pas en fumer, vu le nombre de fois où je me suis vu décider d'en prendre " juste une " et renoncer avec le briquet dans les mains !!!
Je n'ai pas fumé et le
craving commence doucement à baisser, au fur et à mesure que le temps passe.
Ecrire ces mots par exemple, créé un début de
craving et l'envie de fumer se fait sentir ( alors que j'ai ma dose de
nicotine avec un apport via une clope électronique )...
Le cerveau est parti en bug et a associé " fumer " avec " plaisir " ( qu'est ce qu'il est con, ce cerveau quand même )... Mais j'ai l'impression qu'il a mis en veille l'ensemble des autres choses qui me procurent du plaisir pour se concentrer sur celui-là.
À moi de chercher des solutions pour qu'il se remémore mes anciennes plaisirs, ou d'en créé de nouveaux, qui ne sont pas reliés à la consommation de clopes.
Le temps et la durée sont mes amis. Plus ils vont passer, et plus la facilité de ne pas consommer ce que j'ai décidé de ne plus consommer sera prèsente.
Courage Ben... Et gaffe avec le Bar
Les shoots d'
alcool sont à consommer avec modération ( facile, c'est le slogan qui passe sur chaque pub où l'
alcool est mis en valeur, Pfff )
La marche quotidienne est une bonne habitude à mettre en place car elle sera productrice d'endorphines naturelles, qui te seront utiles pour contre balancer le manque d'apport de
dopamine que procurait la consommation de
cocaïne.
Si tu n'es pas sédentaire et que tu pratiques déjà du sport, l'option de pratiquer celui de son choix, à quelques niveaux que se soit, est évidemment un choix tout à fait possible.
L'important est de créé cet apport d'endorphines de façon quotidienne.
Tu peux également réfléchir à comment occuper ta journee du levé au couché. Ne pas avoir de temps libre pour procrastiner ne laisse que peu de temps à penser au deuil de la co,sommation d'un
psychotrope !!!
Prends soin de toi, et bon courage pour atteindre tes objectifs ( n'hésite vraiment pas à chercher un soutien extérieur ),
Reck.