Cannabis et schizophrénie

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Fluche femme
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masakwaaa?! : procrastinatrice perfectionniste : je repousse mes réponses parce que je n'en suis pas satisfaite. Je trouve très dur d'exprimer mon point de vue, surtout sur des choses subtiles, par écrit. Du coup j'ai la flemme ! :p

Il faut bien comprendre un truc avec la psychiatrie : pour établir un diagnostic, on ne bénéficie pas de la "chance" des autres branches de la médecine, à savoir les marqueurs biométriques et l'observation directe. Par exemple, au dessus d'un certain seuil de sucre dans le sang, on considère que tu as du diabète. il suffit de faire une prise de sang et pof ! on peut nommer ta maladie. On doit donc se baser sur les symptômes pour tenter de classer un peu le bordel que représente les troubles mentaux.

Les manuels psychiatriques sont donc symptomatiques : on cherche les symptômes, on regarde ce qui correspond et on obtient un diagnostic comme ça. C'est un peu comme si tu allais chez le médecin et qu'il te regardait droit dans les yeux en te disant "Je sais ce que vous avez : vous avez de la fièvre !". Ça craint hein ?

On est obligés de faire comme ça pour une raison simple : on a un retard sur la psychiatrie qui es absolument faramineux par rapport aux autres branches de la médecine. Dans la plupart des cas, on ne SAIT PAS d'où vient la maladie, ni la décrire globalement, ni comprendre ses mécanismes d'action. On effleure à peine le fonctionnement du cerveau. Ouvrez par curiosité un manuel de neurologie de 20 ans d'âge, et vous comprendrez le problème.

Cet état de fait a des conséquences négatives : par exemple il n'est pas rare de se retrouver avec 3 ou 4 diagnostics pour une seule personne (mon mari se trimbale un trouble anxieux en plus de sa schizophrénie, officiellement), parfois contradictoires. Imaginez, pour reprendre l'exemple de la fièvre : si j'ai la crève, je pourrais me retrouver avec un diagnostic de fièvre, yeux qui coulent, douleurs musculaires et extinction de voix.

De plus, les symptômes des maladies mentales sont durs à observer : il est dur de voir ce qui est normal de ce qui est pathologique sur la seule base de ce que raconte le patient. C'est encore plus dur quand le patient n'est pas conscient de ses troubles, ce qui est assez commun. Les erreurs de diagnostic sont donc très fréquentes.

On tente bien des diagnostics un peu plus globaux depuis quelques années, à mesure de l'avancée de notre compréhension du cerveau (les différentes formes d'autismes qui se retrouvent sous le nom de TSA par exemple), mais on n'est qu'au début de ce mouvement.

Du coup pour soigner les gens, on n'a qu'une manière de faire, c'est de soigner les symptômes, car on est infoutus de soigner la maladie qu'on ne sait même pas décrire correctement. C'est là qu'on reboucle avec ce que je disais sur la souffrance : on écoute les plaintes des patients et on essaye de les soulager au mieux. De toute façon, on ne sait pas guérir leur maladie car on ne la comprend pas.

On sait améliorer l'équilibre chimique du cerveau, parfois de manière très efficace, ce qui permet à la personne de "raccrocher les wagons" et de repartir sur de bons rails. C'est le cas pour certaines formes de dépression par exemple. On peut donner des régulateurs d'humeur aux bipolaires qui vont retrouver une certaine stabilité émotionnelle, ce qui chez certains permet encore une fois de raccrocher le wagon. Ou pas, parfois le traitement c'est à vie sinon le train redéraille directement.

On est loin des "modèles de santé d'esprit", de la "doxa de la santé mentale" hein ? La psychiatrie a dû devenir très pragmatique pour être un minimum efficace. Son habitude d'essayer de coller des diagnostics à tout le monde (sans le dire au patient, mais on ne va pas revenir là-dessus) vient de là d'ailleurs : oui, il est extrêmement difficile de distinguer les troubles mentaux les uns des autres, il y a une continuité entre eux et avec le non pathologique, on case les gens dans des cases et tout ça. Mais c'est nécessaire pour :
1) pouvoir en parler entre humains
2) pouvoir tester des médicaments, entre autres
3) pouvoir aider les patients, ce qui est le but de la psychiatrie.

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masakwaaa?! homme
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C'est quand même bien dommage de devoir passer par une médicalisation générale de l'esprit, je dis pas non plus qu'il faudrait une intégration civique en fonction des aptitudes et des envies, autre qu'une où on apprend à se servir d'un flingue par exemple, mais ce serait pas mal, de bâtir la société en fonction aussi de ceux et celles qui n'arrivent pas à s'y intégrer (parce qu'ils ne la trouvent peut-être pas correcte), plutôt que de la faire évoluer en dépit d'une frange de la population qui vois pas le game se jouer comme ça.

Sans tomber dans le conspirationnisme, on sait bien que plus l'univers s'explique au cours de l'histoire, moins le savoir réel et empirique sur l'esprit ne progresse, seules les spéculations s'agglutinent. On peut noter que le savoir, ne serais-ce que sur le cerveau, est quand même particulièrement avancé, même si très limité et si n'apprenant pas grand chose sur la nature de l'esprit, sans vouloir faire mon mystique bien sûr ^^

Sinon : procrastinatrice perfectionniste ?roll
C'est ce que dirait une actrice !!! tongue

Ps: le problème dans une approche symptomatique de quelque chose qu'on ne comprend pas, c'est pas que ça peut bien sûr permettre de trouver la solution, mais que pour se faire on associe tous les stimuli d'un temps donné T à des symptômes. Alors ça a pu se révéler efficace pour certaine maladies physique, mais j'ai du mal à considérer qu'on puisse isoler de manière général les "mauvaises pensés" des "bonnes" ou "normal", parce qu'on a beau dire c'est quand même de ça qu'il s'agit aussi quand on parle de psychanalyse ou de psychiatrie, or comment vérifier une ou plusieurs théories uniquement par le biais de la subjectivité ? Je pense que ces tentatives ne sont rien d'autre qu'un prétexte de plus, voulus ou pas, pour avoir une cartographie approximative de la vie sous tous les angles possibles, à des fins déterminées ou non, sinon, c'est très probablement beaucoup de moyens et d'influences de déployés pour un quasi-bon-gros-flop pour l'instant.

Ps 2 : pour ton analogie avec le docteur et la fièvre, je serais d'accord si la fièvre n'était pas une des réactions physiologiques les plus courantes, donc même si ça peut te permettre de déterminer ce qui en est la cause grâce à un travail de recherche sur le contexte et sur d'autres symptômes, un symptôme à la base te dit pas plus que ce que c'est, et qui plus est pour la fièvre il y a une normale de température à comparer avec le résultat obtenu avec un thermomètre après utilisation, je pense pas qu'il y en est de très crédibles pour mesurer la psyché, les émotions, ou comment on les manifeste. Sans oublier qu'on peut interprété une réaction physiologique comme un symptôme, donc comme annonciateur d'un mal, alors que ça peut très bien s'agir d'un trait caractéristique et commun à un individu et au contexte dans lequel il évolue, exemple : est-ce que les être humains avaient une température interne moyenne différente de celle de la moyenne relevée à notre jour quand ils vivaient en pleine ère glacière ?

En gros pour te donner un autre exemple, c'est comme si on était en pleine forêt avec pas grand chose pour survivre, quelqu'un est retrouvé inconscient, personne ne semble savoir quoique ce soit à ce sujet, mais direct on suspecte le serpent que tout le monde à mangé d'être une source d'intoxication, alors presque tout le monde cherche, dans le venin du serpent et dans les graphes de l'inconscient, à l'aide de tous les savoirs et appareils à disposition, sans trouver ce mal, verdict : ce n'est ni la faute du serpent, ni de personne(facultatif : mais qui pense vraiment ça ?).

Alors l'homme inconscient reprend conscience, presque tout le monde se rassemble autour de lui, l'homme émerge lentement et dit à l'assemblée que quelque chose l'a mordu, ou piqué, au bras, et qu'il s'est évanoui juste après, sans avoir eu le temps de voir d'où ça venait, verdict : ce n'est ni la faute du serpent, ni de personne(facultatif : mais qui pense vraiment ça ?).

Dernière modification par masakwaaa?! (13 juillet 2018 à  04:17)


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Drim homme
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Salut, j'ai bien connu les BDA entre mes 21 et 25 ans, j'ai été diag bipolaire car j'ai toujours bien réussi a reconstruir mon système de valeur et de croyances. Mais j'suis passé pas loin de la schizophrénie, entre 2008 et 2009 ma psy me pensait schizophrène, puis les crises sont devenues des crises de manies.
Aujourd'hui je suis stabilisé sans traitement, ca a été un enorme travail a faire sur moi car je ne veut pas suivre de traitement a vie.
Retrospectivement je pense que j'étais prédisposé a la bipolarité/schizophrénie avant de commencer le cannabis. Celui ci "bouche" la soupape de la cocotte minute quand je le consomme quotidiennement. Ce qui fait que ca explose quand j'arrête. Mais c'est sûr quil la bouche pas chez tout le monde.
D'alleur en ce moment je fait très gaffe car je diminue ma conso, j'ai moins envie de conso depuis le vaporisateur, et je me force presque a fumer en semaine sinon je suis trop en hypomanie. Mais cest cool car j'arrive a diminuer progressivement, ca demande de la constence et de la patience mais je fais plus deffort pour vaporiser que pour pas vaporiser.

J'ai du affronter mon inconscient, et aujourd'hui c'est mon plus grand allié, je pense que la schizophrénie est due a un inconscient puissant qui n'est pas en accord avec l'inconscient de la personne. Il faut reussir a reequilibrer les pouvoirs entre concient et inconscient.
Ce n'est pas contre les schizophrènes mais je ne comprend pas qu'on n'arrive pas a se passer de certaine croyances. Enfin ma chance c'est que j'ai des facilités a me remettre en question et a reprogrammer ma personnalité. C'est ce qui m'a permis de pas rester dans mes délires en 2009. Le problème c'est que dans le monde que je metais construit j'avais une bien meilleur place et tout été expliqué j'étais pas depressif dans mon monde et je l'étais dans le monde réel. A l'époque j'avais rien dans le monde réel, j'ai quand même choisit d'y retourner pour me battre et me construir dedans (je men rappel bien c'était dans le couloir de l'HP en allant a ma visite hebdo avec le psy). C'est une histoire d'ego, d'assumer le fait qu'on est pas des super héros, qu'on est pas magique, tout peu s'éxpliquer par des complots ou le surnaturel mais la réalité est plus complexe. Ce qui n'enlève pas la spiritualité ou un peu de mysticisme que j'ai gardé.
Aujourd'hui je me rappel bien mes délires, je les ais tous expliqués, des fois j'ai de petites réminiscences (notamment une bonne decompensation sous lsd) mais je me connais, je connais le monde et ce sera toujours ici que je veux évoluer.

Dernière modification par Drim (13 juillet 2018 à  07:03)


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Mister No homme
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Salut,

Retrospectivement je pense que j'étais prédisposé a la bipolarité/schizophrénie avant de commencer le cannabis. Celui ci "bouche" la soupape de la cocotte minute quand je le consomme quotidiennement. Ce qui fait que ca explose quand j'arrête. Mais c'est sûr quil la bouche pas chez tout le monde.

J'ai l'impression plutôt que le cannabis agit comme une soupape qui te permet de te stabiliser et qu'en cas d'arrêt, la soupape se bouche. D'où l'importance de la régularité des traitements par ailleurs.
Je crois que de nos jours, les psy évaluent l'impact de la conso sur l'équilibre de vie et celui d'un pote lui déconseille totalement de tenter une hospitalisation pour sevrage. Ce qui prend le plus la tête à mon pote dans le cannabis, c'est son cout qui lui engendre parfois des difficultés d'appro. Son psy ne lui demande pas d'arrêter, le déculpabilise de cette conso qui lui apporte aussi du plaisir dans la vie.
Il prend du zyprexa, de l'haldol et du seresta je crois. Le fait de consommer du cannabis l'aide à se sentir bien mieux au quotidien. D'instinct, il préfère plutôt du hasch peut-être plus équilibré en cannabinoides que de la weed du marché noir. Il se sent bien avec le hasch, pas vraiment mal avec la weed, mais sa préférence est nette.
En cas de pénurie de matos, il ne va pas bien, rien de gravissime, mais c'est pas top. Sinon, le fait de fumer au quotidien ne l’empêche pas d'avoir récupéré une forme d'indépendance et d'autonomie, il a à nouveau un logement et commence à envisager une forma pro pour essayer de pouvoir reprendre une activité pro. Il avance à son rythme, prends nettement moins de médicaments qu'avant (plus de benzos ni somnifères et le dosage d'haldol a été nettement abaissé).
Je suis certain qu'avec une prescription de son psy, une formulation qui régalerait peu en coffeeshop mais qu'il préfère pourrait lui être prescrit et lui éviter de claquer 200 euros par mois ou plus.
Avec l'aval de son psy, il pourrait encore gagner en confort de vie.
C'est déjà bien qu'il ne subisse pas de pression pour sa conso et qu'en lisant entre les lignes, on imagine certains psy favorables à une conso du moment qu'elle réussit plutôt.
J'imagine que tout le monde ne supporte pas forcément de consommer, tout le monde ne ressent pas les mêmes effets.

Dernière modification par Mister No (13 juillet 2018 à  07:56)


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Drim homme
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Ouais mais en fait c'est une question de stress et d'équilibre chimique dans le cerveau.
Moi c'est pareil, quand on est bipolaire ou schizophrène il faut faire d'autant plus attention avec ses habitudes, et surtout quand on veut en changer.

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Tu sais dans les faits les psychiatres ne passent pas dans les classes d'école et dans les entreprises pour scanner les cerveaux des gens et décider qui est fou de qui est sain d'esprit. Soit c'est la famille du patient qui se rend compte qu'il y a un problème (notamment pour les psychoses), et c'est souvent le parcours du combattant pour que le monde médical s'intéresse à la personne (oui c'est du vécu), soit c'est le malade lui-même qui franchit la porte du psychiatre parce qu'il se sent en souffrance.

Il n'y a pas de médicalisation générale de l'esprit, juste des gens qui souffrent et des gens qui essayent de les aider. Parfois (souvent ?) les médecins se plantent, n'expliquent pas ce qu'ils font, prennent de mauvaises décisions tant au niveau du traitement que de la communication avec le patient. La psychiatre n'est pas parfaite, je pourrais tenir des heures sur ce que j'ai à lui reprocher !

Pour l'impact du cannabis sur la schizophrénie, pour les gens de mon entourage, je vois deux types de consommations :
- les consommations comme un traitement, souvent sous la forme d'un bédodo pour éviter les somnifères ou d'un anxiolytique quand ça va pas tip top
- les consommations qui sont dans l'addiction, compulsives, qui ont souvent l'effet inverse (augmentation de l'anxiété et des symptômes en général)

Les frontières fluctuent, les gens ont des périodes dans l'un ou l'autre, mais globalement c'est ça que j'observe dans mon entourage.

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Massa femme
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Massakwa: l'alternative de l'équilibre au naturel reste la meilleur démarche oui. Dans mon cas, je devrais arrêter de fumer et faire du sport sans arrêter le neuroleptique. Mais je suis tellement fusionnel avec la weed… Je sens que pour moi, elle représente un danger. Sans oublier que j'ai abusé des autres drogues tout au long de ma vie, j'aurai l'occasion d'en parler.

Quand tu ne contrôle plus rien, que le suicide devient une réalité et que tous tes proches sont devenus des démons hostiles, rien a part un traitement féroce aux neuroleptiques ne peut te faire redescendre. On a du me cacher des gouttes d'haldol dans mes boissons, un vrai combat pour mes parents qui refusaient de me colloquer.

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masakwaaa?! homme
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Kuche a écrit

Tu sais dans les faits les psychiatres ne passent pas dans les classes d'école et dans les entreprises pour scanner les cerveaux des gens et décider qui est fou de qui est sain d'esprit. Soit c'est la famille du patient qui se rend compte qu'il y a un problème (notamment pour les psychoses), et c'est souvent le parcours du combattant pour que le monde médical s'intéresse à la personne (oui c'est du vécu), soit c'est le malade lui-même qui franchit la porte du psychiatre parce qu'il se sent en souffrance.

Je pense que tu sais très bien que je caricature pas ma perception de la réalité à ce point. Si la psychanalyse devait trouver une source d'expérimentations massives, ça se ferait par la technologie, les réseaux sociaux, la numérisation de l'administration, la collecte de données. Mais bon c'est pas vraiment le cas hein ? Rien à gauche, rien à droite, rien en bas, non pas de complot ? Tout va bien alors, comme ça il y a pas de complotisme…

Bref, j'espère que tu m'en voudra pas trop de me lasser de ce mode, je "caricature" le système psychiatrique, alors tu "caricature" mes propos… c'est marrant 5min mais on échange pas vraiment à jouer sur 2 niveaux différents, donc comme t'as pas l'air à l'aise, ou juste que tu n'as pas d'opinion sur le sujet, et que là j'ai pas spécialement envie d'étaler ma vie privée sur un forum public, plutôt de voir où les gens se situent sur la question, concluant... On va dire que toi t'es attaché au cœur du sujet, et que moi je virevolte sans émotion comme une bande de vautour autour de la future charogne d'un monstre dogmatique et institutionnel probable comme si je pouvait y avoir le moindre impact… Comme ça il y a pas vraiment de torts. Je suis ouvert à la critique, j'en conclut donc naïvement que tu n'est pas vraiment en désaccord avec moi, mais que tu essaie de me tempérer en reflétant une dimension grotesque de mes propos, ou juste de d'éviter de créer un débat là où il n'y en a pas lieu d'être. Ouais on a capter que la psychanalyse c'était aussi du solide merciii, on a aussi capté que ça fait beaucoup de vent pour pas beaucoup d'aaair… hmm

Massa a écrit

Massakwa: l'alternative de l'équilibre au naturel reste la meilleur démarche oui. Dans mon cas, je devrais arrêter de fumer et faire du sport sans arrêter le neuroleptique. Mais je suis tellement fusionnel avec la weed… Je sens que pour moi, elle représente un danger. Sans oublier que j'ai abusé des autres drogues tout au long de ma vie, j'aurai l'occasion d'en parler.

Je sais pas trop quoi te dire… Si tu as déjà un suivit psy et que tu te sens à l'aise dans ce processus, je pense déjà que tu peut parler à ton psy de la consommation de beuh qui te pose problème. Il te réorientera peut-être vers un CSAPPA, normalement tu peux t'y présenté anonymement si tu veux pas être fichée par exemple, dans le pire des cas…

Sinon yep pour ta démarche, arrêter la clope ouais c'est une bonne initiative, le sport honnêtement je sais pas j'en fait pas, j'essaie de me réguler par ma consommation pas par mes efforts, mais c'est souvent conseillé, de plus en plus, et bon il y a aussi les endorphines, et ça c'est aussi un réconfort plutôt catchy ! big_smile Les neuroleptiques, si tu sens que ça te fais du bien t'as sûrement raison de vouloir les continuer. Perso je m'en passe très bien de ces traitements, et ils marchent pas sur moi je trouve de toute façon, en fait je suis la personnification de la toute première maladie mentale qu'on peut mettre dans les seringues, sortie toute fraîche et tangible de l'usine, promo non mensongère tous frais payés par les sponsors de l'industrie énergétique et pharmaceutique, mais bon ils sont chouettes et ils nous veulent du bien, c'est câlin, du coup j'ai jamais l'impression de collaborer activement avec le VRAI MAL, c'est cool super

Tout ce que j'ai à faire c'est de poster un message pas trop chelou de temps en temps dans lequel on voit pas d'horizon. Now is Now, Good is Good... merci-1


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Massa femme
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Massakwa: Le neuro contient mes démons et je me sens plus " adulte "

Je sais que maintenant je dois être très prudente avec quoique ce soit. Je n'ai pas envie de revivre une psychose. Mais j'aime trop me défoncer, alors prudente veut dire: qui va piano va sano

Dernière modification par Massa (14 juillet 2018 à  16:59)


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masakwaaa?! homme
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qui va piano va sano

Ouais, et toujours debout… roll


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