[ Addiction ]

Aide au sevrage free base

Salut Elhan. C'est pas cool ce qu'il t'arrive.

Depuis un ans j'ai arrêter le canna (car j'ai trouver un bon boulot) pour laisser place à une sévère addiction au free base j'ai été accroc à tout et jamais de difficulté trop importante à m'en séparer mais la c bcp plus fort que moi

Si tu n'a pas eu de difficulté à te séparer en ayant été accroc a tout c'est qu'a chaque arrêt tu as fait un transfert d'une substance vers une autres. Et maintenant tu es sur une drogue qui est un peu en haut en terme d'addiction. Y'a pu grand chose sur quoi transférer.

Je n'ai jamais développer d'addiction avec le crack, j'ai même jamais essayé le crack (je pense pas que ça enlève de la pertinence à mon propos). Mais déjà j'ai une ou deux pistes :

En premier lieu renseigne toi a fond sur les drogues avant de les consommer. Ou a postériori... mieux vaut tard que jamais.
Baser la coke sur le psychowiki

Prend bien connaissance des mécanismes qui entrent en jeu dans les addictions, un bon début  :
Comment le cerveau motive le comportement : du circuit de la récompense au système des valeurs

Prend contact avec un CSAPA, ils pourront t'aider en toute connaissance de cause.

Ensuite le mode de consommation :
A ta place déjà je ferait un gros break sur tout absolument tout, hormis UNE drogue
sur laquelle transférer mes addictions pour compenser (pour toi la coke en snif me parait judicieuse pour le moment). Comme ça tu pourra déjà voir ou tu en est. Ce qui est urgent c'est que tu arrête de baser.
Quand tu auras réussis a stabiliser ta conso et retrouver un peu de liberté face a elle tu pourra déjà souffler un peu.
Y'a des gens addict comme moi qui en ont conscience et qui s'en accommode bien et je suis sûr que c'est le cas pour toutes les drogues, bon des trucs comme le crack ça parait compliqué mais qui sait et déjà si tu passe à un mode de conso moins addictif ça devrait aider. Le tout est d'en avoir conscience. De ne pas croire qu'on est libre alors qu'on est dépendant.
Après c'est une question de choix à savoir quelle dose de liberté es-tu prêts à sacrifier au produit. Pour ce qui dépasse il y a un travail a faire.

Courage et tiens nous au courant.

************************************************************************


NB :


Les transferts :

Je voudrais préciser un truc sur les addictions. Le transfert d'addiction dont je parle est très dangereux dans le sens ou certains pense que parce qu'ils ont arrêté facilement une drogue il n'y étaient pas dépendant et n'ont pas conscience du phénomène de transfert qui peut s’opérer. Ça les rends inconscient quand on leur parle du danger des addictions. Il trainent une addictions dans une polytoxicomanie mais c'est bien l'addiction elle même qui est le problème. Enfin si problème il y a, parce que certain voit jamais de problème dans leur conso. 


Crack VS Free Base :

C'est beau de remplacer un mot par un autre (c'est pas contre toi) mais la cocaïne en poudre c'est en réalité du chlorhydrate de cocaïne. Quand elle est débarrassé du chlorhydrate grâce a l'ammoniac ou au bicarbonate de soude, là ça devient du crack ou de la free base. Mais c'est bien de la cocaïne débarrassée de son chlorhydrate pour la rendre fumable dont on parle. La même drogue dont on a dénoncé les ravages sur la communauté noir aux états unis. Le jolie sobriqué de free base la rend plus attractive car il ne fait pas référence à l'image qu'a le crack dans l'inconscient collectif. Mais ça n’enlève pas son côté hyper addictif.
Free base c'est une base libre, le chlorhydrate étant l'acide dans les sels de cocaïne et la cocaïne la base. Un bon amis me soutenait mordicus que la free base ça permettait d’éliminer la coupe et était fier de m’annoncer un taux de pureté de sa dope de 80%. parce que quand il basait 1g il récupérait  0.8.
Moi qui la snifais et qui connais un peu la coke, j'avais un gros doute et il s’avère après lecture de quelques article (notemment le wiki) que de tout les produits de coupes, seul ceux qui sont soluble dans l'eau sont un peu éliminé par le basage.
Basage à l'amo

Dernière modification par Drim (19 juin 2018 à  16:27)

Salut, pas de soucis c'est fait mour ça PA.
Pour le csapa, fait une recherche google, csapa + tondepartement tu devrais trouvé celui qui est proche de chez toi.
Ce sont des centre de soin, d'accompagnement et de prevention des addictions.
Cest gratuit, ya des medecins, des adictologues et des psy qui peu ent t'aider. Cest la reponse bateau parce queen terme d'accolpagnement d'un sevrage ce sont de loin les mieux placés pour taider.

Tas pas fumé mais est ce que tu tape de la C quand même? Ça peut aider en attendant d'obtenir un rdv au csapa.

Courage, hesite pas au besoin.

mon avis est qu'il sera très difficile, voire quasi impossible, d'arrêter ta consommation d'un coup de baguette magique: il faut que tu te fasses aider par des gens compétents pour commencer la démarche plutôt que d'essayer de t'y coller tout seul, ça va te désespérer

renseigne toi sur les CSAPA, ils sauront te soutenir

Dernière modification par pazok (21 juin 2018 à  20:12)

Mais grave mec courage appel un csapa. Tes vers ou? Tu veux que je te trouve un numéro? Hésite pas c'est super dur ce que tu traverse.

Merci beaucoup mes Amis !!! je suis tellement mieux grâce au réconfort de vos messages j'ai réussi à passer le cap au la main merci mille fois
C dingue je vais bien et j'ai plus envie d'y toucher je suis tellement fière de moi
Jesper un jour pouvoir vous rendre le bien que vous m avez tous procuré

Elhan

salut elhan

Un petit message de soutient ... Prend soin de toi ... donne des nouvelles !

Elhan donne des nouvelles, je suis dans la même situation que toi au premier post ! J'aimerais arrêter je suis au bout de ma vie!!! Comment t'as fait ? Donne moi des conseils. Merci

Bonsoir mes amis merci sky merci pour le soutien pour mes nouvelle je vais bien j'ai tjr une envie folle de fumer j'ai tjr l'odeur du crack dans la tête qui me rend malade j'en ai repris à 3 reprise depuis
mais plus de cam le sevrage a été trop difficile pour songer à retoucher
Comme dis psycoleptique
premier chose tout jeter paille,alu,bouteille d ammoniaque, cuillère, change de numéro ça limite les dealer
Si tu sent que t près d'arrêter de souffrir fait toi aider.. s'en sortir sans aide n'a aucun honneur vue que tu replongera comme je l'ai fait et ça te décevra on est pas des drogué on est  juste pas bien dans nos vie chaque un  avec  son  problem et on se rabat sur la drogue parce qu'on se crois faible
Et c'est ce problem la qu'il faut soigner pas la drogue qui n'est qun prétexte qu'on s'est inventer parce quon S'aime pas sinon jamais on toucherais de pareil merde
En tout cas pour ma part j'ai compris ça et ça m'aide à tenir jsuis pas une merde et toi non plus grisou on est fort on peu battre l'envie ça n'est rien en faite c'est dans notre tête
Je sais pas combien de temps je Vai tenir et ne pas craqué mais pour l'instant jsuis de la partie je lâche rien ! Peace merci pour tout

Salut à tous,

Préparez vous pour un pavé, et peut être aussi quelque incohérences de grammaire car je suis en début de descente, d'avance : mes excuses. J'ai lu beaucoup  de topic ici depuis plusieurs jours, et le votre m'a interpellé.  Je vous ai tous lu et comprends votre combat, qui est le même que je mène depuis deux mois contre Caroline... Moi c'est Leo, 29ans. Je vais essayer de résumer mon histoire, vos témoignages m'ont touché, alors secrètement,  le peu de fierté que j'ai encore en moi espère faire de même . Je suis seul, triste, alors autant sortir mes corones pour une fois... Et si ça peut aider quelqu'un, au moins tout ceci n'aura pas servi à rien.

Oui... "Seulement"  deux mois au crack(déjà trop pour les un, un rêve pour d'autres bien plus au fond). Cependant depuis 3 semaines, en plus de mon 10e de shit quotidien, je fumes 1 à 4 caillou à 10e par jour (en poids aucune idée, prix staligrad pour les connaisseurs, des galletes carré d'1mm de diamètre en moyenne ). Ce dont je suis sûr, c'est que mes craving sont assez intense. En même temps je travaille, je m'occupe des handicapés, et la fatigue est l'effet secondaire qui m'accable le plus. Les autres ? Disons que je connais... Vous allez comprendre pourquoi.

16 ans. 16 années  d'addition sévère aux douilles* de shit (*bang, pipe à eau) on précédé le  crack .  j'ai développé une sévère dépendance aux "flash" que peuvent produire ces dernières. Certains ne l'ont pas ce flash car il faut oser et surtout aimer, puis pour péter une grosse douille en une fois il faut du souffle. Heureusement, je suis chanteur depuis le même âge où j'ai commencé (ce détail m'a énormément aidé dans la consommation, puis dans ma capacité à encaisser, j'en suis sûr. J'ai croisé plus d'un rasta qui restait me regarder mâchoire pendue quand je remplissais la pièce de fumée).
Il y a beaucoup de détracteurs, qui dirons que le cannabis est une drogue douce. Mais comme tout, le pousser à l'excès jusqu'à en perdre le contrôle le transforme en quelque chose de dangereux (sexe, macdo, tv réalité ne seront que des exemples classiques). Je reste cependant pour la législation, car sans lui, je ne sais pas ce que je serais devenu. Un temps. Ça m'a aidé. Je n'ai pas été raisonnable. Le problème c'est moi, c'est moi qui fume, pas la drogue qui viens toute  seule dans ma bouche.

Comme tout le monde ou la majorité, les débuts furent classiques : petit pétard pour faire comme les copains . Puis on apprend la guitare, on travaille, on fumes tout les soirs avec le groupe pour être cool . On rencontre la fille. Et ce jeu continue. On continue la guitare, on travaille pour du fric qu'on voit pas , on fume en permanence. Teuf, tekos, on essaie la MDMA les champignons l'ecxta, les expériences. Le temps passe. On perd la fille... Puis un soir, on se vois percer un trou dans la bouteille pour fumer une douille clope d'un coup, on secoue le tapis pour trouver les boulettes tombées, on fait les fond de cendar en teuf pour les caler en rentrant, on vole ses amis, ses parents. On ajoute à cela les insomnies, les migraines , les constipations, la toux, les glaires noire, l'haleine de bang, les dents qui verdissent et s'effritent, des pannes sexuelles et surtout cette solitude, ce sentiment de ne rien valoir, j'ai pu passer des nuits en ville à chercher un dealer ou me retrouver à acheter 2 douilles (un pétard) 20 euros à un passant un peu peace. Cela ne vous rappelle il pas quelque chose ?... Des divergences, l'un endors l'autre stimule, mais mon addiction aux douille et celle au crack qui se développe à une vitesse incroyable, mentalement, sont strictement les mêmes. Bien sur le prix du produit également pèse dans la balance et la rapidité d'écoulement du stock, aussi. 

Pourtant je vous l'assure, je me suis ruiné au cannabis, je n'en avais jamais assez . Ho oui... J'ai essayé de tout fumer...

J'ai essayé de TOUT fumer.

Je mettais beaucoup de tabac, ou juste de la weed, conservait la fumée jusqu'à suffoquer. Au fil du temps, il m'en à fallu de plus en plus. Après presque 8ans je me souviens caler 3 douilles d'affilees au whisky puis enfin m'endormir. Après un vomi libérateur et un planage semblable à celui d'un bon champi ou d'une trace avec Hélène. Une transe, le plaisir de ne plus être moi.

Depuis environ deux ans, le shit me defonce plus autant. Plus de flash et l'envie de réguler un peu la console. Et il y a deux mois, soirée sur les quai. Je viens de perdre mon appartement, j'erre dans Paris. Je joue De la guitare avec une sans abri Ielena. Elle est jolie... le hasard à fait qu'elle me dépanne un kiff. Je n'ai pas voulu le faire en pipe, je l'ai gardé comme un crevard, ai regardé la nana se defoncer seule puis je suis rentré chez l'ami que je squatte. Je me souviens avoir longuement réfléchi. Oui ? Non ? Rrragghh je me connais... Pour test ? Non.

Puis merde.

Allez, foutu pour foutu. Je prends le bang, une demi clope, une grosse pincée de shit, et voilà que je fais fondre le caillou par dessus. Et là, une claque intersidérale. Je devenais aussi confiant que Leonardo Dicaprio en train de dessiner Kate Winslet nue. Le truc unique, le pied d'une vie. Une vie, sans cette saleté de solitude.

Ensuite 3 douilles normales, on se couche. Lendemain fatigué mais ça va. Pas de problème particulier. Pfff c'est que ça ? Les crackhead sont aussi stupide que je le pensais... 
Et,  en reprenant le travail 5 jour plus tard (je bosse à riquet sur Paris) je me surprend, presque inconsciemment, à rentrer en passant par staligrad." Je cherche Ielena, elle est jolie" , que je me répète dans la tête. Se mentir comme ça à soi même est l'un pires sentiments que j'ai connu. Un maudou, un clin d'œil. Et la boîte de pandore est ouverte. C'est presque comme si je ne m'étais pas vu le faire.

J'ai tout de suite fumé tous les jours. Le soir. Pendant les 5 premières semaines j'ai continué à faire fondre le crack dans mon bang. Au début tabac shit, puis ensuite seulement tabac. Pour tester la montée pure. La galette ne durait plus assez longtemps du coup.

Puis il y a 3 semaines, un mal de nez horrible, la sensation qu'on fait pression avec du gaz genre coca dans mes sinus. Saignements de nez et quinte de toux interminable. J'ai pris la décision de m'orienter vers un caarud. Ils m'ont tout de suite tiré la sonnette d'alarme quand à mon mode de consommation, qui est loiiiin de tout ce qui est rdr. L'infirmière m'a avisé de jeter mon bang, et d'arrêter les douilles shit/crack même shit si possible. Elle m'a donné une pipe et m'a conseillé de fumer le crack ainsi, faire ma cession, puis quand la descente seulement se fait sentir, fumer des pétard ou même manger quelques spaces cakes. Seulement voilà, le crack comme je le craignais à pris une place super importante. Je ne jure que par ma pipe, je sens l'effet de mes joins et n'ai même pas envie de caler. Cependant, le crack me terrorise, j'y prends tellement goût, et mes descentes sont de plus en plus violentes, j'ai peur de perdre mon boulot, ma voix et mon envie de chanter, seules choses qui me reste. Je dois retourner mercredi au caarud , pour prendre rendez-vous avec un toubib et mettre en place déjà un check up, puis certainement un sevrage. Enfin je l'espère. J'ai hâte, et je sais que la descente demain au boulot sera un véritable enfer...

Je ne sais pas si j'ai peur ou si je me fais peur. Je me demande encore si je ne veux pas juste que tout s'arrête en fin de compte. J'ai essayé de me tuer deux fois. A 17 et 20 ans. Et aussi noire soit ma vie, solitaire et triste, je n'ai plus eu ce genre d'idées.

Je me laisse mourir doucement, je suis le simple spectateur de mon existence. Et bien que je sois conscient de ça, de mon problème... 

... Encore maîtenant j'entends cette voix dans ma tête, qui n'arrête pas de les appeler
...

Mary-Jane ? Caroline ? Mary-Jane ? Caroline ?

Grisou tu veux savoir ce qui m'a vraiment aider et c la seul véritable chose que j'ai fait pour m'en sortir  j'en ai parler à mes proche je me suis mis de bâton dans les roue
On peu pas tt seul c très dur  va chez de la famille parle leur dis leurs que tu soufre..