un mois de mdma + lsd, beaucoup trop, envie de me flinguer
Publié par Citra34,
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Au secours !!! J'ai pris de la mdma et du lsd presque quotidiennement pendant un mois, là j'ai arrêté depuis une semaine (j'en ai plus...), et c'est horrible, je suis d'un naturel dépressif mais là j'ai carrément envie de mourir. Je vis seule et j'ai fait ça seule. Je ne sais pas où et à qui m'adresser. Je sais que je me suis peut-être flingué le cerveau. Paniiique !!! Est-ce que je vais rester comme ça ? Parlez-moi !!!
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- zozo17
- Nouveau Psycho
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- Inscrit le 17 Apr 2018
- 87 messages
hello, pas de panique, tes réserves en sérotonine sont complètement vides ce qui explique cet état dépresssif. Tu vas avoir besoin de quelques jours, voir même quelques semaines pour les restaurer. Essaie de bien de reposer, bien t'hydrater, faire un peu de sport, bien t'alimenter (fruits+ légumes BIO). Kiwis et agrumes pour la vitamine C , bananes pour les tryptophanes (d'autres aliments en contiennent, fais une recherche, c' est important) qui vont permettre la production de sérotonine. Et quand tu te sentiras mieux, garde bien en tête qu il faut espacer les prises d'au moins 6 semaines sinon tu vas droit dans le mur. Sois patiente et ne te prends pas la tête, ça va rentrer dans l'ordre 
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Citra34 a écrit
Au secours !!! J'ai pris de la mdma et du lsd presque quotidiennement pendant un mois, là j'ai arrêté depuis une semaine (j'en ai plus...), et c'est horrible, je suis d'un naturel dépressif mais là j'ai carrément envie de mourir. Je vis seule et j'ai fait ça seule. Je ne sais pas où et à qui m'adresser. Je sais que je me suis peut-être flingué le cerveau. Paniiique !!! Est-ce que je vais rester comme ça ? Parlez-moi !!!
Coucou citra34,
MDMA et LSD quotidiennement ? Tu n y es pas allée de main morte...
Tiens bon, tu va récupérer mais peut être pas sans aide.
Plusieurs personnes pourront te répondre ici et te donner des conseils judicieux.
Déjà, ne panique pas. Je sais facile à dire.
Puis tu peux envisager plusieurs options :
- aller aux urgences et expliquer franchement ce qui t arrive.
- aller en CSAPA sans rdv pour voir un psy et avoir une prise en charge psychologique.
- prendre rdv avec un psychiatre
-aller sans rdv voir ton généraliste
-appelle un ami ou un membre proche de ta famille, ne reste pas seule
En attendant, bois beaucoup d eau, ne prends plus aucun produit, mange des fruits, detaille nous ton expérience si ça peut te faire du bien.
Fais bien attention a toi et n hésite pas à engager une prise en charge directe
Prends bien soin de toi
Janis
J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même
A. Artaud
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Salut !
Tout d'abord : je peux te dire d'expérience qu'on ne se "flingue pas le cerveau" aussi facilement, même si en terme d'abus c'est vrai que tu as fait fort. Le contrecoup, c'est une grosse descente...Du coup ton cerveau a besoin de temps pour retrouver son fonctionnement normal. Combien de temps, difficile à dire, ça dépend de ton métabolisme, de ton psychisme, ce qui est sûr c'est que ça ne va pas se faire en deux jours, et pour le moment, je te recommande vraiment de ne plus consommer de produits (même si tu parviens à refaire ton stock ^^ ).
C'est également important de ne pas rester seule face à cette situation. Je te conseille vraiment de prendre contact avec des professionnels qui pourront t'aider pendant cette phase un peu délicate, et peut-être aussi, si tu le souhaites, à réfléchir à la raison pour laquelle tu éprouves le besoin de consommer quotidiennement comme tu dis l'avoir fait pendant un mois. Peut-être devrais-tu essayer de voir s'il existe un CAARUD à proximité de là où tu vis, pour te faire accompagner au moins le temps de retrouver ton équilibre, et aussi à plus long terme si tu en ressens le besoin.
Est-ce que tu as des personnes de confiances autour de toi, des amis à qui tu pourrais confier ce que tu traverses actuellement ? C'est super important de ne pas rester isolée, quand on est seul dans ce genre de situation on a tendance à ruminer, à ressasser la souffrance qu'on éprouve, à dramatiser, ce qui ne fait qu'empirer les choses. Un regard bienveillant et objectif, ça aide énormément à reprendre pied.
Courage, ça va aller mieux, donne-toi le temps.
Tout d'abord : je peux te dire d'expérience qu'on ne se "flingue pas le cerveau" aussi facilement, même si en terme d'abus c'est vrai que tu as fait fort. Le contrecoup, c'est une grosse descente...Du coup ton cerveau a besoin de temps pour retrouver son fonctionnement normal. Combien de temps, difficile à dire, ça dépend de ton métabolisme, de ton psychisme, ce qui est sûr c'est que ça ne va pas se faire en deux jours, et pour le moment, je te recommande vraiment de ne plus consommer de produits (même si tu parviens à refaire ton stock ^^ ).
C'est également important de ne pas rester seule face à cette situation. Je te conseille vraiment de prendre contact avec des professionnels qui pourront t'aider pendant cette phase un peu délicate, et peut-être aussi, si tu le souhaites, à réfléchir à la raison pour laquelle tu éprouves le besoin de consommer quotidiennement comme tu dis l'avoir fait pendant un mois. Peut-être devrais-tu essayer de voir s'il existe un CAARUD à proximité de là où tu vis, pour te faire accompagner au moins le temps de retrouver ton équilibre, et aussi à plus long terme si tu en ressens le besoin.
Est-ce que tu as des personnes de confiances autour de toi, des amis à qui tu pourrais confier ce que tu traverses actuellement ? C'est super important de ne pas rester isolée, quand on est seul dans ce genre de situation on a tendance à ruminer, à ressasser la souffrance qu'on éprouve, à dramatiser, ce qui ne fait qu'empirer les choses. Un regard bienveillant et objectif, ça aide énormément à reprendre pied.
Courage, ça va aller mieux, donne-toi le temps.
Dernière modification par Assoactis (18 octobre 2018 à 09:19)
Remember what the doormouse said : feed your head...
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je te comprend un peu car j ai fais une soirée md samedi puis une autre lundi bah depuis mardi je suis chez moi j ai du me mettre en arrêt maladie jus qu a samedi car je peut pas aller au travail , le cœur qui va vite , dans la nuit des rêves tellement reel,
je le savais que il falais surtout pas prendre 2 fois de suite , comme un con je l'ai fais bah j assume mes bêtise , et la c est 7 mois sans en reprendre de la md , perso en ce moment j'en ai même plus envie d en reprendre
essaye de bien mangée et patience ,
on fais tous des erreur dans la vie mais c'est grâce a celle ci que on les refera pus :)
courage a toi
je le savais que il falais surtout pas prendre 2 fois de suite , comme un con je l'ai fais bah j assume mes bêtise , et la c est 7 mois sans en reprendre de la md , perso en ce moment j'en ai même plus envie d en reprendre
essaye de bien mangée et patience ,
on fais tous des erreur dans la vie mais c'est grâce a celle ci que on les refera pus :)
courage a toi
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- Sociophrenic
- Nihilo-dissocié
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- Inscrit le 22 Oct 2017
- 339 messages
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Salut Citra34 !
Je t'avoue ne pouvoir que m'identifier dans de ce que tu ressens (et dans ton profil), mon expérience se rapprochant de la tienne, non pas à taper de la MD quotidiennement comme tu l'as fais, mais chaque semaines, et, non pas sur un mois, mais sur huit. Autant te dire que j'ai pu me mettre des doses à en faire pâlir les fervents défenseurs de la RdR, et j'ai du en assumer les conséquences une fois un arrêt plus ou moins forcé par mon corps et mon cerveau imposé.
J'ai passé 4 mois vraiment horrible, d'une douleur que seuls ceux ayant été dans un cas similaire suite à la relation si intense vécue avec une substance telle que celle-ci, et tu sembles en faire parti.
Alors, les conseils de mes camarades de PA ci-dessus sont bons à prendre, repose toi, évite tant que tu peux de retoucher à une des ces deux molécules, voir les autres également si tu le peux, en somme, ménages toi, et laisse le temps à ton cerveau de se remettre de ses émotions, tu lui as fais vivre des moments si beaux, si puissants, auxquels il n'était pas préparés, et il demande maintenant une pause, pour retrouver son souffle.
Prends soin de toi, et tiens nous au courant de ton état, si tu en ressens l'envie,
Repenses à ces moments magiques que tu as pu vivre ces derniers temps, peut-être t'aideront-ils à chasser les idées noires, au moins l'espace de d'un court instant :)
Courage, tout va rentrer dans l'ordre
Sociop.
Je t'avoue ne pouvoir que m'identifier dans de ce que tu ressens (et dans ton profil), mon expérience se rapprochant de la tienne, non pas à taper de la MD quotidiennement comme tu l'as fais, mais chaque semaines, et, non pas sur un mois, mais sur huit. Autant te dire que j'ai pu me mettre des doses à en faire pâlir les fervents défenseurs de la RdR, et j'ai du en assumer les conséquences une fois un arrêt plus ou moins forcé par mon corps et mon cerveau imposé.
J'ai passé 4 mois vraiment horrible, d'une douleur que seuls ceux ayant été dans un cas similaire suite à la relation si intense vécue avec une substance telle que celle-ci, et tu sembles en faire parti.
Alors, les conseils de mes camarades de PA ci-dessus sont bons à prendre, repose toi, évite tant que tu peux de retoucher à une des ces deux molécules, voir les autres également si tu le peux, en somme, ménages toi, et laisse le temps à ton cerveau de se remettre de ses émotions, tu lui as fais vivre des moments si beaux, si puissants, auxquels il n'était pas préparés, et il demande maintenant une pause, pour retrouver son souffle.
Prends soin de toi, et tiens nous au courant de ton état, si tu en ressens l'envie,
Repenses à ces moments magiques que tu as pu vivre ces derniers temps, peut-être t'aideront-ils à chasser les idées noires, au moins l'espace de d'un court instant :)
Courage, tout va rentrer dans l'ordre
Sociop.
Nietzsche parlait du Cercle Vicieux, Hofmann m'a montré La Boucle.
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Merci pour toutes vos réponses, ça m'a vraiment aidée !!! Je me sentais extrêmement seule avec mon problème, j'en avais parlé à personne, sauf à mon médecin, mardi, qui a eu l'air consternée et m'a filé un AD et du zopiclone pour dormir. J'avais aussi essayé le kratom, les benzos, la weed, mais ça a pas changé grand chose. Quand je vous ai écrit j'étais pas loin de planifier mon suicide... J'étais beaucoup trop en vrac pour arriver à décider quoi que ce soit.
Le facteur a enfin amené ma commande en début d'aprem, et je me suis sentie tout de suite soulagée, avant même de consommer. C'est donc ça le craving ? Je me suis pas jetée dessus, le voisin est passé et je lui ai tout raconté, et là j'ai décidé de demander de l'aide au service addicto de l'hosto de Montpellier. Visiblement c'est impossible et dangereux pour moi d'arrêter toute seule ici, si je suis dans un tel état de panique et de dépression au bout d'une semaine... Même en prenant des vitamines et du 5-HTP.
Donc le soir j'ai pris mon cacheton, pas d'euphorie mais enfin la paix dans ma tête, pouvoir réfléchir calmement à ce que j'ai à faire sans que ça me paraisse des montagnes à déplacer.
Ce matin j'ai téléphoné à l'hosto, pas de RV avant le 1er février, je l'ai pris quand même. J'ai aussi pu avoir un RV avec une addicto que je connais (c'était pour l'alcool il y a 4 ans...), le 26 novembre. Je vais essayer de ralentir au maximum jusque là, j'ai pris ce matin du Mucomyst contre le craving (je l'avais lu quelque part sur le site, merci d'exister ! ) Des conseils ?
Je suis loin d'être jeune et je suis toujours addictive à quelque chose depuis mon adolescence, ça été longtemps l'alcool, j'ai fini par arrêter. Il y a 2 ans j'ai basculé dans la cod, mais là aussi j'ai perdu le contrôle. J'ai fini par arriver à me sevrer à la maison avec l'aide de mon frère, et puis je suis allée en post-cure à la Canourgue et là ça a été la cata, je suis repartie au bout de 3 semaines, écœurée et déçue, et en rentrant j'ai goûté à un cachet de mdma qui traînait à la maison depuis des mois, et ça recommence, impossible de me contrôler moi-même. J'ai presque l'impression que c'est génétique ! J'ai rien contre les addictions, mais moi ça finit toujours par envahir ma vie. Est-ce que d'autres parmi vous ont ce problème ?
Pardon pour le pavé. Merci pour votre aide !!!
Le facteur a enfin amené ma commande en début d'aprem, et je me suis sentie tout de suite soulagée, avant même de consommer. C'est donc ça le craving ? Je me suis pas jetée dessus, le voisin est passé et je lui ai tout raconté, et là j'ai décidé de demander de l'aide au service addicto de l'hosto de Montpellier. Visiblement c'est impossible et dangereux pour moi d'arrêter toute seule ici, si je suis dans un tel état de panique et de dépression au bout d'une semaine... Même en prenant des vitamines et du 5-HTP.
Donc le soir j'ai pris mon cacheton, pas d'euphorie mais enfin la paix dans ma tête, pouvoir réfléchir calmement à ce que j'ai à faire sans que ça me paraisse des montagnes à déplacer.
Ce matin j'ai téléphoné à l'hosto, pas de RV avant le 1er février, je l'ai pris quand même. J'ai aussi pu avoir un RV avec une addicto que je connais (c'était pour l'alcool il y a 4 ans...), le 26 novembre. Je vais essayer de ralentir au maximum jusque là, j'ai pris ce matin du Mucomyst contre le craving (je l'avais lu quelque part sur le site, merci d'exister ! ) Des conseils ?
Je suis loin d'être jeune et je suis toujours addictive à quelque chose depuis mon adolescence, ça été longtemps l'alcool, j'ai fini par arrêter. Il y a 2 ans j'ai basculé dans la cod, mais là aussi j'ai perdu le contrôle. J'ai fini par arriver à me sevrer à la maison avec l'aide de mon frère, et puis je suis allée en post-cure à la Canourgue et là ça a été la cata, je suis repartie au bout de 3 semaines, écœurée et déçue, et en rentrant j'ai goûté à un cachet de mdma qui traînait à la maison depuis des mois, et ça recommence, impossible de me contrôler moi-même. J'ai presque l'impression que c'est génétique ! J'ai rien contre les addictions, mais moi ça finit toujours par envahir ma vie. Est-ce que d'autres parmi vous ont ce problème ?
Pardon pour le pavé. Merci pour votre aide !!!
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- Zarathoustra
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Étonnant de donner un AD dans ces conditions, j'aurai tendance à penser à tort peut-être qu'il faut laisser le cerveau se refaire une santé plutôt que tritouiller encore sur les inhibiteurs de recaptures de sérotonine ou dopamine.
Peu de solution mais des bonnes ce qui est plutôt positif. Repose-toi n'angoisse pas sur la fait d'avoir fumer ton cerveau (il faut y aller pour le détruire). Si tu en as le courage le sport est pas mal parce qu'il stimule dans le bon sens, tu auras le cerveau qui baignera dans les endorphines et souvent ça requinque pas mal. c'est une drogue naturelle très valorisant.
Joue-là healthy, soit mange des fruits, des laitages, dirige ton budget défonce vers des oméga 3 de bonnes qualités par exemple, assure sur tes heures de sommeil, endors toi pas trop tard.
Pour relativiser tes descentes qui vont vite être alpaguées par ton mental qui va les gaver de ruminations et d'états d'âme aussi, et bien dis-toi que c'est de la chimie et non une conséquence d'un esprit pessimiste (ou qui ne serait que ça).
Passer du monde bienveillant de la md, avec celui fantastique du lsd vers ton quotidien va te demander quelques efforts et adaptation. Sois patient ça va le faire.
Pour la MDMA afin de te rassurer, j'ai eu du mal à dompter la demoiselle, et pourtant rien ne présageait qu'elle me domine à ce point car j'ai une vie facile, pas de problème ou peu, je suis plutôt de nature optimiste. Mais voilà, comme toi je commençais à me dire que j'allais en bouffer toute ma vie, que mon cerveau aime trop ces décharges de serotonime, bref...
Puis il faut avoir confiance en soi, ne pas culpabiliser sur ses échecs, on retombe, on se reprends, on retombe. Comme tu le dis, un morceau qui traîne dans le coin et c'est reparti.
Mais en fait non car tu as la conscience qui elle sait que tu es dedans et tes replongeons qui font finalement partie de cette construction comme piquant culpabilisant.
Les "échecs" n'en sont pas, ils sont des étapes peut-être nécessaires, ce qui compte c'est bien cette conscience qui dit "je déconne". C'est quand elle sonne le "j'adore ça et je maîtrise malgré l'absence de RDR" que les choses deviennent plus compliquées.
Peu de solution mais des bonnes ce qui est plutôt positif. Repose-toi n'angoisse pas sur la fait d'avoir fumer ton cerveau (il faut y aller pour le détruire). Si tu en as le courage le sport est pas mal parce qu'il stimule dans le bon sens, tu auras le cerveau qui baignera dans les endorphines et souvent ça requinque pas mal. c'est une drogue naturelle très valorisant.
Joue-là healthy, soit mange des fruits, des laitages, dirige ton budget défonce vers des oméga 3 de bonnes qualités par exemple, assure sur tes heures de sommeil, endors toi pas trop tard.
Pour relativiser tes descentes qui vont vite être alpaguées par ton mental qui va les gaver de ruminations et d'états d'âme aussi, et bien dis-toi que c'est de la chimie et non une conséquence d'un esprit pessimiste (ou qui ne serait que ça).
Passer du monde bienveillant de la md, avec celui fantastique du lsd vers ton quotidien va te demander quelques efforts et adaptation. Sois patient ça va le faire.
Pour la MDMA afin de te rassurer, j'ai eu du mal à dompter la demoiselle, et pourtant rien ne présageait qu'elle me domine à ce point car j'ai une vie facile, pas de problème ou peu, je suis plutôt de nature optimiste. Mais voilà, comme toi je commençais à me dire que j'allais en bouffer toute ma vie, que mon cerveau aime trop ces décharges de serotonime, bref...
Puis il faut avoir confiance en soi, ne pas culpabiliser sur ses échecs, on retombe, on se reprends, on retombe. Comme tu le dis, un morceau qui traîne dans le coin et c'est reparti.
Mais en fait non car tu as la conscience qui elle sait que tu es dedans et tes replongeons qui font finalement partie de cette construction comme piquant culpabilisant.
Les "échecs" n'en sont pas, ils sont des étapes peut-être nécessaires, ce qui compte c'est bien cette conscience qui dit "je déconne". C'est quand elle sonne le "j'adore ça et je maîtrise malgré l'absence de RDR" que les choses deviennent plus compliquées.
Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.
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