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Dernière modification par Bulb (13 octobre 2018 à 18:30)
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Dernière modification par Bulb (16 octobre 2018 à 20:22)
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Le Monde, extrait a écrit
Autant de recettes que de provinces
Trois ans après son élection, le gouvernement libéral de Justin Trudeau réalise l’un de ses engagements de campagne les plus symboliques : le Canada est seulement le deuxième Etat de la planète à autoriser la marijuana récréative, après l’Uruguay en 2013. La mise en œuvre de cette mesure sera donc scrutée et disséquée tant par les Canadiens, appelés aux urnes dans un an pour des législatives incertaines, que par les pays alliés d’Ottawa, dont certains ont déjà autorisé le cannabis thérapeutique.
Au Québec, les boutiques d’Etat de la Société québécoise du cannabis (SQDC) ouvriront leurs portes à 10 heures (16 heures à Paris). La SQDC démarre avec douze magasins mais en vise jusqu’à cent cinquante d’ici à trois ans. A l’inverse, le Manitoba (Centre) et l’Alberta (Ouest) ont décidé de libéraliser cette industrie et une poignée de points de vente privés seront inaugurés mercredi.
Le gouvernement a voulu permettre à chaque province d’organiser le commerce de l’herbe, et de Montréal à Vancouver en passant par Toronto et Winnipeg, chaque région a retenu sa propre recette pour organiser ce marché juteux, évalué à environ 6 milliards de dollars canadiens (4 milliards d’euros) par an.
Deux ans de travail sur la législation
L’opposition conservatrice au Parlement d’Ottawa a multiplié les attaques ces derniers jours contre cette mesure qui, selon les adversaires de M. Trudeau mais aussi selon des médecins, a été précipitée et a occulté plusieurs dangers pour la santé et la sécurité publiques.
« Ça fait au moins deux ans qu’on travaille avec les différents gouvernements », a répondu mardi Justin Trudeau, répétant que la légalisation doit permettre de restreindre l’accès de cette drogue douce aux mineurs et « enlever l’argent des poches des organisations criminelles ».
En campagne en 2015, M. Trudeau avait reconnu avoir lui-même fumé quelques joints par le passé, y compris lorsqu’il était député d’opposition. Mais désormais premier ministre, il affirme avoir renoncé aux pétards : « Il ne prévoit pas d’acheter ou de consommer du cannabis une fois que ce sera légalisé », a dit mardi son cabinet.
Reste que pour nombre de Canadiens, le 17 octobre 2018 restera une journée historique et du Pacifique à l’Atlantique, des dizaines de fêtes ont été spécialement prévues mercredi, en particulier à Toronto et à Montréal.
Objectif : diminuer la part du marché noir
Cette légalisation est également célébrée à la Bourse de Toronto, où des milliards de dollars ont été investis dans cette nouvelle industrie au cours des derniers mois. Le leadeur du marché, Canopy Growth, a par exemple gagné 448 % en un an et valait mardi soir 13,88 milliards de dollars.
Selon les statistiques officielles, 16 % de la population canadienne a fumé du cannabis en 2017, ce qui représente 773 tonnes de drogue douce.
Il semble inévitable que les cent vingt producteurs autorisés actuellement ne soient pas en mesure de satisfaire toute la demande dans l’immédiat. Mais pour Bill Blair, ministre chargé de la réduction du crime organisé, il est envisageable de ravir 25 % du marché noir d’ici à la fin 2018 et environ la moitié d’ici à un an.
« De nombreuses personnes pensent que la légalisation est un événement, mais c’est un processus », dit M. Blair. « Pendant près d’un siècle, les groupes criminels contrôlaient entièrement le marché, 100 % de sa production et de sa distribution et ils en ont tiré des bénéfices de plusieurs milliards de dollars chaque année, rappelle-t-il. Ils ne vont pas disparaître tranquillement du jour au lendemain. » Selon le ministère de la justice, éradiquer le marché noir prendra ainsi au moins quatre ans.
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Dernière modification par Zeph (23 octobre 2018 à 05:06)
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Ça fait partie du processus de la légalisation ces événements imprévisibles il faut croire.
heu non, comment dire, ça fait partie du business de crapules mis en route chez vous et partout où ailleurs ou grands groupes ou monopoles comptent utiliser les méthodes des industriels du tabac pour nous la mettre bien profond.
Les industriels du tabac produisent déjà eux-même la plus grande partie de la contrebande, d'un point de vue économique, c'est un tour de force.
Si les CSC et l'autoculture était permise, pas besoin de se ruiner pour acheter un produit ou de recourir au marché noir en cas de rupture de stock.
A noter que certaines tribus du Québec se sont attribuées le droit à l'auto prode, 4 pieds, chez d'autres c'est 51 % de parts dans la prode, les même règles que pour l'alcool ou l'interdit total au sein du territoire.
Micmacs powa !
La communauté micmaque de Listuguj a adopté ses propres règles, mardi soir, pour encadrer, la production, la possession et la consommation de cannabis.
Les Micmacs de Listuguj estimaient que la loi fédérale devait être adaptée pour, entre autres, permettre aux policiers de la communauté d’effectuer leur travail.
Listuguj est la seconde communauté autochtone du Québec après les Mohawks de Kahnawake à se doter de règlements spécifiques.
Le chef de Listuguj, Darcy Gray, explique qu’entre la loi fédérale et la loi provinciale, les Micmacs ont choisi la voie autochtone. " On voulait être sûrs et certains que c'est quelque chose pour nous autres, qui s'applique à nous. "
Il sera désormais possible pour les membres de la communauté de faire pousser jusqu’à quatre plants de cannabis à la maison, ce qui demeure interdit au Québec. Les Micmacs ont aussi fixé l’âge légal pour consommer du cannabis à 18 ans.
Nous sommes tous des indiens micmacs !
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/11 … n-cannabis
Dernière modification par Mister No (23 octobre 2018 à 09:18)
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heu non, comment dire, ça fait partie du business de crapules mis en route chez vous et partout où ailleurs ou grands groupes ou monopoles comptent utiliser les méthodes des industriels du tabac pour nous la mettre bien profond.
Les industriels du tabac produisent déjà eux-même la plus grande partie de la contrebande, d'un point de vue économique, c'est un tour de force. demon1
Si les CSC et l'autoculture était permise, pas besoin de se ruiner pour acheter un produit ou de recourir au marché noir en cas de rupture de stock. mur
Ils ont aussi les mains aussi peu propres que les compagnies de tabac?
J'ose à peine le croire
Dernière modification par Zeph (24 octobre 2018 à 08:29)
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Dernière modification par Zeph (24 octobre 2018 à 09:04)
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Dernière modification par Zeph (24 octobre 2018 à 09:25)
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jason13thh a écrit
Moi à la place des autorités canadiennes, je me rendrais aux Pays-Bas pour voir comment ils gèrent la vente légale de beu.
La culture, la vente et la commercialisation du cannabis est de compétence provinciale. Ottawa n'as pas son mot à dire. C'est à Québec que ça se passe.
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Nos amis Européens ne pourront pas y faire d'achats. Mais il pourons constaté les produits offert et le prix de vente légal.
j'y metrait jamais les pieds du coup, haha!!!
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jason13thh a écrit
Moi à la place des autorités canadiennes, je me rendrais aux Pays-Bas pour voir comment ils gèrent la vente légale de beu.
Les pays bas n’ont pas légalisé le cannabis ! La vente de petites quantité de cannabis est toléré mais pas la production ou la vente de grande quantité. Total : les coffee shop engraissent les mafias !
Il ne faut surtout pas faire comme aux Pays-Bas !
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