Bonjour à tous,
Depuis quelques temps, je rencontre de grosses difficultés.
Je me sens « en danger » (je cherche à comprendre, actuellement si je ne parviens pas à résister, je risque une nouvelle crise et hospitalisation) j’espère que certains d’entre vous pourront m’apporter des réponses.
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Mes débuts dans la prise de 3MMC / 3MEC :
Après avoir réussi à résister de nombreuses années, j’ai accepté « un snif » de 3 MEC / 3 MMC. Bien malheureusement, j’y ai pris goût, et progressivement il devenait impossible d’avoir un rapport sexuel sans ces « snifes ».
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Évolution vers le « slam » :
> De la même façon, j’ai longuement résisté à faire des injections (slam). Lorsque je suis arrivé en province, j’ai rencontré un couple qui pratiquait.
Étant donné qu’ils avaient une vie sociale normale (un travail en autre) et qu’ils n’avaient pas de soucis en particulier (de santé entre autres), j’ai cédé à la tentation.
La sensation (montée entre autres) fut tellement agréable que je ne souhaitais plus pratiquer le « snif ».
> Malheureusement, ce couple a décidé de ne plus avoir de rapports avec moi.
Devenu « addict » à cette pratique, je me suis initié à me les faire moi-même.
> Par manque de connaissance, je me suis fortement abîmé les 2 avant-bras :
En effet, mes injections étaient mal faites, le produit passait principalement « à côté ».
> Du coup mon obsession était de « retirer le produit » en tentant de l’aspirer le par la bouche et cette pratique a engendré des blessures importantes.
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Des bras nécrosés / Intervention du CARRUD :
> Inquiet par ses blessures, j’ai contacté le CARRUD, ils m’ont immédiatement proposé de me rencontrer. Je tiens à souligner la grande écoute de cette équipe, leur soutien, l’absence totale de jugement et la volonté à m’aider et me soutenir.
J’ai vu de la grande inquiétude dans les regards d’Alexandra et de André qui m’ont dit qu’ils n’avaient encore jamais vu ça : toutes les plaies étaient nécrosées.
> Le lendemain, Alexandre m’a raccompagnée à la clinique, des infirmières m’ont fait les premiers soins. Par peur de ne pas ébruiter cette affaire, j’ai refusé les soins par les infirmières, je les faisais moi-même.
> Mais le professeur de la clinique m’a indiqué que pour me soigner, l’intervention d’infirmières était impératif, j’ai accepté. Les premiers jours, elles passaient plus de 1h15 sur mes bras, c’est soins on duré plus de 45 jours…
> Il a fallu ensuite affronter le regard des autres, informer mes proches, mes parents, ma famille, ce fut un enfer…
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Le « snif » devenu inefficace :
> Face à ces problèmes, j’ai tenté les autres modes d’administration : « snif / avaler / anale » mais aussi incroyable que cela puisse paraître, plus aucun effet.
> Dans mon entourage, personne n’avait eut ce style de réaction : quand ils revenaient au « snif » mon entourage avait systématiquement l’effet recherché.
À noter que je suis l’un des plus « petits » consommateurs, ce n’était donc pas la « quantité » qui était en cause.
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QUI CONNAIT A EUT CE PROBLÈMETexte devant être colorisé ?
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QUI ONNAIT LES RAISONSTexte devant être colorisé ?
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Reprise des injections :
Durant les soins, ce sont mes proches qui me faisaient mes injections de temps en temps, puis j’ai appris à le faire sans me mettre en danger.
Au départ j’y passais beaucoup de temps, parfois plus de 2h30 entre deux prises. C’était un problème puisse que le nombre de prises était devenu trop important (puisque je « redescendais » systématiquement, je reprenais...)
> J’ai fini par intégrer la façon de me faire mes injections rapidement et sans m’abîmer.
> Au départ, c’était tellement agréable « s’injecter seul, facilement et sans danger » que j’ai un peu déconné dans le nombre de prises, parfois jusqu’à 8.
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Volonté de modération dans le rythme et le nombre de prise :
> J’ai énormément échangé avec l’équipe du CARRUD. Est née une volonté de réduire le nombre de prises, et d’augmenter le nombre de jours entre 2 prises.
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Alors que j’avais réussi à réduire ma consommation et à ne plus m’endommager, les prises de 3 MMC / 3 MEC m’ont conduit aux urgences hospitalières:
> J’avais finalement réussi à faire moins de 4 prises et seulement 1 fois par semaine. Je me sentais plutôt bien et j’étais assez fier de moi.
> Cependant, et pour des raisons inconnues, à la 2ème ou 3ème injection, j’ai ressenti un effet indésirable induisant la nécessité de faire venir les pompiers pour me conduire à l’hôpital
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Les effets de la 1ère crise :
> Afin d’éviter que mes membres (bras, mains, jam-les, pieds) ne se « tétanisent / raidissent » je suis contraint de boire énormément d’eau quasiment ..
> Puis ayant « trop bu d’eau » je suis contraint de me faire vomir… Et cela pendant plus de 6 heures, un véritable enfer…
> C’est un peu comme ci « j’étais perché à mort », avec une espèce « d’emprisonnement psychologique infernale et intense » duquel il n’était pas possible de ressortir… Je lutte pour en ressortir sans y parvenir, le temps ne passe pas…
D’une façon générale, j’ai beaucoup de mal à m’exprimer, notamment aux aides soignants, je ressens qu’ils « ne veulent rien faire pour moi » dans le style « ce qui t’arrive est normal, tu as pris du produit » certainement par manque de connaissance sur ce style de crises…
En fait, parce que j’avais la contrainte de boire de l’eau pour éviter ces durcissements des membres, j’avais peur de me laisser aller à dormir par peur de « décéder de soif », ça devenait une véritable obsession…
Puis, environ 6/8 heures après (selon les cas), cet effet insoutenable commence à diminuer petit à petit, l’envie de boire s’atténue, ce qui permet de s’endormir enfin…
> Il faudra faire face aux regards de l’équipe hospitalière qui ne « semble pas comprendre » puis endurer l’échange long avec l’adictologue, enfin l’entourage familiale « détruit moralement »…
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Une volonté de comprendre l’origine du soucis :
> Hospitalisation du 26 oct 18 :
1ère CRISE : j'ai pensé que c'était le produit qui n’allait plus
ET que je « touchait un nerf » lors des injections.
> Hospitalisation du 30 oct 18 :
J’utilisais de la 3 MMC, je suis passé à N-Ethyl-Pentedrome
ET j’ai changé de bras.
2ème CRISE : j'ai pensé que c’était le mode d’administration qui n’allait plus.
> Gestion « seul » le 2 oct 18 :
Je suis passé de l’injection au « snif ».
3ème CRISE : j'ai pensé que c’était également le « snif » qui ne convenait pas non plus.
> Gestion « seul » le 10 oct 18 :
J’ai tenté une toute petite prise (environ 0,18g) dilué dans de l’eau que j’ai avalé.
4ème CRISE : que j’ai pu géré plus facilement, l’effet indésirable est passé au bout de 2 heures.
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Des éléments qui ont peut-être un rapport :
Ces effets sont apparus depuis la prise de ces 2 médicaments.
> Depuis plus de 2 mois, je suis suivi par un adictologue.
Dans la grande majorité des cas, je décidais de faire une soirée « injections » quand j’avais une journée difficile, engendrant des difficultés à dormir, c’était « la solution pour décrocher »…
Afin d’avoir un « choix » entre « prendre du produit ou dormir », le médecin m’a prescrit du
ZOPICLONE (7,5 mg), ce qui m’a permis de réduire (car c’est souvent ).
À noter que j’en prends 1/4 chaque soir.
> Parallèlement un kiné m’avait également prescris du VOLTARÈNE (50 mg) suite à un problème musculaire au dos.
À noter que je n’en prends plus depuis 3 semaines.
> Ayant expliqué ces difficultés à l’adictologue, il m’a prescrit du
TERCIAN 25 mg.
Je n’ai pas encore utilisé ce médicament.
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La problématique :
> Maintenant que j'ai réussi à mieux gérer, à limiter le nombre de prises par soirées, à augmenter le nombre de jours entre 2 prises, et que j’arrive à faire ces injections sans me mettre en danger, sans m’abimer, mon cerveau et mon corps n'en peuvent plus…
> J’envisageais fortement d’arrêter ces injections, mais pas de façon aussi brutale et par contraste de rejet. Plutôt par volonté et une fois mes soucis professionnels passés (période difficile), donc plutôt à la fin du printemps 2019.
>>> J’ai donc « besoin d’aide » car actuellement, si je n’arrive pas à résister, que j’utilise ces produits, j’en subirai ce que j’ai décrit avec le risque de l’hospitalisation…
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QUI CONNAIT CE SOUCI ET PEUT M’EXPLIQUER, M’AIDER ?
Merci à tous de m’avoir « lu » et pour vos remarques, conseils, avis.
Texte devant être coloriséLullaby