Bonjour
Wonderland et
neocomolly,
Pour le bromozepan, j'ai pris ça parce que il y a plusieurs années, on m'en avait donné pour calmer un stress pré opératoire. Je suis quelqu'un de très nerveux, un faux calme, qui a tendance à stresser dès que l'on doit me toucher sur un plan examen médical.
J'en avais très peu pris, mais ça m'avait rendu complètement zen.
Cette fois-ci, je me suis dit que ça allait peut-être produire un effet d’apaisement de ce
craving.
J'en ai pris une demi barrette hier soir, puis 1/4 ce matin et un autre quart à midi.
Résultat, je ne peux pas dire que la
cc a disparue de mes pensées, mais je me trouve dans un état, comme dans du coton, je flotte et je dort beaucoup, moi qui d'ordinaire suis un petit dormeur, ma moyenne est généralement de 5 à 6 heures par jour. Là, je me tape des 10 à 12 heures.
J'ai d'ailleurs déjà beaucoup dormi sur les derniers jours de la semaine passée, sans prendre de bromozepam.
Ce que je redoute maintenant, c'est d'avoir envie de continuer ces cachets pour "masquer" un
craving qui risque de rebondir dès que je les arrêterai.
Etant de nouveau chez moi, sans
cc, j'ai, pendant ces jours d'éloignement, dépensé le liquide que j'avais mis de côté pour un achat de
cc (déjà, comme avant pour la
cigarette, où pour ne pas me sentir stressé par un risque de manquer du produit, j'avais tendance à faire des réserves préventives)
Maintenant, tenir éloigné le plus possible les risques de
craving génératrices de pulsion d'achat et on connait la suite.
Le bromozepam est un emplâtre qui doit rester passager. Il me faut m'occuper l'esprit par des activités sportives ou autres, qui me permettront, non pas de supprimer ces
craving, mais plutôt de les intégrer dans ma vie, en les laissant perdre leur souffle, comme je l'ai fait pour la
cigarette, où je n'ai jamais utilisé de patch ou autres palliatifs, ni consultation.
J'ai toujours, des années après l'arrêt des moments où ce foutu
tabac vient à nouveau me faire du charme, mais c'est une maîtresse que j'ai remplacé par d'autres plaisirs et que, sans me laisser indifférent, je suis à ce jour capable de repousser.
Il me faut arriver au même résultat avec la
cc, tout en sachant que lorsque l'on a goûté à ce genre de produit, il restera toujours une trace en moi, une trace qui pourra, dans un moment de faiblesse, lui permettre de venir se réinstaller dans ses anciens appartements pour en reprendre les commandes.
Je ne peux pas virer le tél de mon dealer, je sais où le trouver, je ne peux pas partir habiter ailleurs, il me faudra faire avec. Là encore, comme pour le
tabac, il y en a en vente de partout et je suis bien arrivé à ne plus en acheter, alors que je faisais toujours des réserves par cartouches entières.
Merci à tous ceux qui me prodiguent leurs façon de voir, leur vécu, c'est une façon pour moi de savoir que je ne suis pas seul dans ce combat.