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Chêne a écrit
Merci pour ton avis Psychic (avis d'un professionnel, en plus )
Bon, de toutes façons je n'ai pas trop le choix, j'ai largement surconsommé à cause de violentes douleurs que ni le paracétamol, ni le kétoprofène, ni l'acupan, ni la palette de solutions alternatives (application de froid, arnica...) ne parviennent à calmer. Les pharmaciens me connaissent bien, on trouvera une solution, qu'il s'agisse d'une délivrance du restant des boîtes d'un coup, ou d'une délivrance fractionnée sur le restant.
Mais du coup ma question initiale porte également sur la légalité d'une délivrance avec plusieurs jours d'avance, à savoir, si le pharmacien risque quelque chose en cas de contrôle inopiné de la CPAM, ou si la formule vague "délivrance en 2 fois" le couvre ("ben oui, j'ai délivré X boîtes une fois, puis X boîtes une autre fois, peu importe s'il y a un écart"). Si tu as une idée à ce sujet...
Putain, l'hyperalgésie induite par les opiacées couplée à "l'habitude" de se faire mal
c'est vraiment invivable par moments, et ça plombe vraiment le moral.
salut Chêne
qu'est ce que ça veux dire
l'hyperalgésie induite par les opiacées couplée à "l'habitude" de se faire mal
merci Hyrda
Dernière modification par hyrda (15 mai 2019 à 20:46)
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en ce qui concerne une surconsommation, il m'est arriver de délivrer avec x jours d'avance et dans ce cas , je facture x jours après à la sécu sans la carte vitale et il n'y a aucun risque de controle, par contre s'il n'y a pas rattrapage de la surconsommation, l'ordonnance suivante qui sera anticipée de x jours devra comporter la mention "en chevauchement de l'ordonnance précédente", bref il faudra déballer le truc au médecin
Alors il ne devrait pas y avoir de problème : la pharmacie me facture la totalité lorsque j'arrive avec l'ordonnance et se contente de mettre les boîtes à délivrer ultérieurement dans un casier, pour la prochaine délivrance.
Après, mon médecin est au courant, je suis fréquemment en chevauchement - la bupré c'est parfois mon antidépresseur, parfois mon régulateur d'humeur... maintenant je cherche des pistes pour me passer de cette "panacée" - et je joue franc-jeu avec lui.
Voilà qui me rassure en tout cas, merci Psychic.
l'hyperalgésie induite par les opiacées couplée à "l'habitude" de se faire mal
L'hyperalgésie induite par les opiacés/opioïdes, c'est une accoutumance aux antalgiques qui fait que lorsque tu te fais mal, tu as tendance à souffrir plus qu'une personne qui n'aurait pas de tolérance aux opiacés. Je le vois au quotidien : auparavant je me cognais quelque part, j'avais mal quelques jours mais c'était pas dramatique. Depuis que je suis sous opiacés puis buprénorphine, le même choc qu'avant produit une douleur plus vive, plus lancinante et plus longue. Et comme je ne peux pas prendre d'agonistes purs (codéine, tramadol, morphine...) pour calmer la douleur, je me retrouve à jongler avec divers médicaments de palier 1, l'application de froid, l'arnica etc etc, au bout d'un moment j'en peux plus et j'augmente mon dosage de bupré pour bénéficier d'un effet antalgique supplémentaire.
Quant à l'habitude de me faire mal, c'est que je vis pas mal au grand air, ça sollicite pas mal le corps, je me cogne pas mal, suffit parfois d'une erreur minime lors de bûcheronnage pour se prendre une branche quelque part sur le corps. Bref, je ne mène pas une vie de bureau où le plus grand danger consiste à se brûler avec la machine à café :)
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