Lyrica

Tout comme YourLatestTrick, j'aurais plutôt tendance à  trouver que la prégabaline dézingue n'importe quel benzo. Il faut espacer les prises pour garder l'effet euphorisant et éviter l'accoutumance, mais après s'être essayé à  la substance avec des doses de 200-300mg, une petite balle à  800mg - 1G de temps en temps est tout ce qu'il y a de plus agréable. Effet désinhibant avec un côté étrangement créatif, body buzz étrange qui emprunterait un petit peu de ce qui fait le charme de l'alcool, de la MDMA et des opiacés, avec tout de même une forte tendance à  marcher pas droit du tout et à  énormément ouvrir sa gueule.

Pas la panacée, mais une sorte d'hybride sympathique. :)

Il m'est arrivé, ce mois de Février, de monter à  des doses de près de 3.5g - 4g. Lors d'une prise en particulier, je suis même monté a 5.2 grammes, ce qui est parfaitement irresponsable.

Résultat : Je suis aujourd'hui parfaitement dégouté d'une molécule que j'aimais à  l'origine beaucoup, les deux derniers mois de ma vie font office de trou noir total dans ma mémoire, et il me faut des heures pour réussir à  me rappeller les grandes lignes de ce que j'ai fait ces trois dernières années.

Le Lyrica, c'est super, jusqu'à  ce qu'on vrille avec. Ensuite, c'est juste un enfer d'effets secondaires à  la con et d'accoutumance qui grimpe en fleche (et on en arrive à  des doses qui, comme dans mon cas, flinguent le cerveau).

Soyez moins cons que je ne l'ai été : gardez le plaisir...

Dernière modification par NotToTouchTheEarth (20 mars 2016 à  13:06)