Sevrage speed, des conseils ?

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Bigoudi
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Bonjour à tous, j'ouvre une nouvelle discussion car j'aimerai avoir des témoignages de personnes qui ont arrêté le speed après avoir été addict.

Etiez vous dans le déni quand quelqu'un de votre entourage essayait de vous parler de votre dépendance ?

Qu'est ce qui vous a fait prendre conscience de votre dépendance ?

Est ce que cette prise de conscience a été progressive ou brutale ?

Comment ça s'est passé pour vous le sevrage ?

Avez vous arrêté tout seul ou avec l'aide d'un médecin ?

Vaut il mieux arrêter net ou progressivement ?

Y a t-il des traitements qui peuvent aider à ce que le sevrage soit + facile ?

Et enfin, depuis votre sevrage, arrivez vous à reconsommer de temps en temps sans retomber dans l'addiction, ou au contraire vous a t-il fallu arrêter totalement de consommer ?

Avez vous été obligé d'arrêter les sorties pour arrêter de consommer ?

Continuez vous à consommer d'autres produits (licite ou illicites) ?

D'avance merci de vos réponses à cette avalanche de questions

Dernière modification par Bigoudi (30 novembre 2017 à  14:49)

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sud 2 france homme
problème traitement
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Bonjour pour la dépression liée à l'arrêt d'amphétes le 5 Http est assez efficace, et de la mélatonine pour un endormissement sans benzos -Ne pas prendre de la mélatonine et rester devant un écran de télé, ordinateur ou téléphone, la lumière générée par ceux ci reproduisent la lumière du jour qui inhibera l'effet de la mélatonine.-  Manger bien vitaminé, avec un petit apport supplémentaire de calcium....

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sud 2 france homme
problème traitement
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2032 messages
Tu n'es pas obligé d'arrêter avec l'aide d'un médecin néanmoins attention à ne pas compenser avec un (ou des) autre produit (comme l'alcool). Si la conso est importante et que ça fait longtemps qu'elle a commencé (et ce de manière quotidienne) je conseille un arrêt progressif sur 3,voire 4 jours maximum (car sinon ben....on baisse les doses mais on peut pas dire qu'on arrête). Pour une conso qui n'est pas quotidienne on peut arrêter direct

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Bigoudi
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17 messages
Merci de ta réponse, j'ai regardé ce qu'était le 5http, et sur le net ils disent que c'est tiré de la plante Griffonia simplicifolia, mais j'imagine que la plante seule est moins concentrée que le 5http ?

J'avais également pensé au Millepertuis.

Cependant en faisant des recherches j'ai vu qu'il existait un risque de syndrome sérotoninergique si on couplait plusieurs produits qui agissent sur la sérotonine (ils citent différentes drogues, mais aussi médocs et produits naturels comme le millepertuis et 5http).

https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … ninergique
https://books.google.fr/books?id=W3xXAa … mp;f=false

Pour ce qui est de l'alimentation, je veille au grain.

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thegreatoutsiders homme
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Je pense que le sujet de la dépendance aux amphétamines est vraiment complexe et qu'une expérience est vraiment unique et demande à connaître beaucoup de données sur le consommateur. J'avais commencé à écrire ma vie en expliquant par étapes parce que la chronologie avait son importance mais je pense que ça mérite un topic beaucoup plus étaillé. Trouver des réponses pour l'arrêt des amphétamines est très difficile je trouve, mal connu ou déni médical. Enfin je pense que il faudrait beaucoup plus d'informations parce que déjà comme j'évoquais dans ma première réponse rien que la localisation, quand on parle de speed, on parle tous d'un prod différent, on a accès ou non médical, accès facile dans la rue, accès accepté pour la réussite et le dopage intellectuel. A détailler dans un topic. Je m'y collerai je pense que je le mérite ahahah. Bref, je vais répondre d'après mon vécu.

Etiez vous dans le déni quand quelqu'un de votre entourage essayait de vous parler de votre dépendance ?

Oui parce que je me sentais coupable de me mettre dans des états où ma santé était en jeu et d'inquiéter mon entourage. Après une poly-toxicomanie aggravée suite à un accident, fracture, isolement et une période noire, pour me remettre en rail vu que j'étais immobile et que j'étais incapable de trouver le courage de bouger du divan, j'ai pris quotidiennement des XTC qui me rendaient "plus gentil" et du speed après pour l'efficacité, j'ai signé des contrats grâce à ces coups de pouce... Maintenant il faudrait arrêter avant mon cœur ou mes reins ou n'importe. Mélange avec actuellement Effexor/xanax 7mg ->en baisse 5,5mg /tramadol 300mg.


Qu'est ce qui vous a fait prendre conscience de votre dépendance ?

En janvier j'ai décidé de stopper l'alcool, après avoir perdu plusieurs fois ma personnalité avec le mélange alcool/médocs et avoir frôlé la mort plusieurs fois perdu les nombreux amis, beaucoup d'adeptes de ma musique choqué par les états scandaleux dont je ne me rappelais pas, donc apres une arrestation le nouvel an pour finir en isolement, c'etait assez symbolique comme moment pour arrêter de mélanger. Donc alcool out.

J'ai été sans SPEED, j'ai été beaucoup moins efficace et cohérent dans mon boulot. Je bossais pour dix aussi. Sans ça, peur d'ouvrir mes mails envie de me renfermer de m'isoler. Avec aussi. Peur de crises de faim en arrêt. Je le rends compte de l'impact sanitaire du Speed et les risques à long terme m'obligent à prendre une décision quand même aussi. Et donc c'est ça qui me fait prendre confiance de la dépendance.

Est ce que cette prise de conscience a été progressive ou brutale ?

Pour mix avec l'alcool plein de carnages brutaux et progressif en même temps parce que l'affinité avec l'alcool j'y tenais. Auparavant grande distinction, alcool à gogo tout le temps mais très bon élève, puis plein d'amis plein de potes, plein de filles, saoulons nous tant qu'on peut puis accident avec une voiture en délit de fuite qui m'a cassé une jambe, j'étais sportif aussi, un bon type bourré déf mais qui mangeait sain et faisait du sport et plein de choses qui fonctionnaient. Mais les accidents grave de comas éthyliques ont jalonnés ma jeunesse avec des pics après l'accident et le kot étudiant quitté et le campus aussi.

Oh pour les stimulants par coup de problèmes sanitaires qui risquent d'arriver et les problèmes cutanés qui sont arrivés déjà, il faut se rendre à l'évidence aussi.

Comment ça s'est passé pour vous le sevrage ?

Premier sevrage de deux mois. Apres consommation quotidienne de 3 mois 2 semaines de cauchemars horribles, booste des xanax, impression négative sur tout, désespérance, reprise du boulot presque impossible. Perte de repères. Envie de rien à part bouffer puis culpabiliser puis des crises de colère dures à exprimer, pleurs, idées fixes, penser à en finir tout le temps, essayer de se rappeler que c'est dû à la différence de perception mais presque impossible. Rester pour les autres, mal-être inssuportable, même immobile impossible de se sentir un tout petit peu sans être un être en train de dépérir lentement. Peur de tout, troubles obsessionnels compulsifs de gosse qui reviennent, allez je repleure, allez je m'en veux d'avoir pèté un plomb, impression de ne plus savoir s'exprimer la petite descente de deux semaine se transforme en cauchemar interminable. On peut oublier ses ambitions, les rechigner, vivre frustré et être dans un cercle infernal qui se répète. Baisse des états extrêmes mais tristesse et isolement reste et est empiré. Parano extrême.

Avez vous arrêté tout seul ou avec l'aide d'un médecin ?

Je fais confiance à peu de médecins et j'ai quelques spécialistes qui m'amènent des réponses supplémentaires à ce que je sais déjà... Donc très ambivalent, ça dépend du médecin, je dirais que si on a la chance d'avoir les connaissances en psychiatrie, ça évite de devoir raconter sa vie tout le temps à des gens.

Vaut il mieux arrêter net ou progressivement ?

Les risques sont différents pour une personne comme moi qui est sous Effexor et Xanax et Trazolan et Tramadol. Disons que là questions est psychologique et physique.

Moi je conseille d'arrêter progressivement, en fonction de ce qu'on prend en quelle quantité. Augmenter la longueur des périodes des jours d'épuisement qu'on s'offre.

Évitez de consommer des benzodiazepines et des opiacés, si vous prennez l'habitude d'atténuer les descentes et de reprendre vous vous ajoutez des poids. Mais en avoir genre un bon diazepam (valium) à prendre si une crise d'angoisse se produit dans les premiers temps de l'arrêt, pour le premier sommeil, enfin en fonction de si vous êtes dans une grosses consommations et de milles autres paramètres.

Savoir à l'avance qu'on verra les choses biaisée par rapport à notre vision habituelle, si "vision habituelle" existe. Après une ou plusieurs semaine de repos, ça commence à baisser cet état de persécution... Sauf que on lit toujours en prévention "Attention ne pas reprendre des amphétamines pour faire passer une descente où l'état de lassitude qui suit la consommation", pour les consommateurs quotidiens, c'est comme la bière du matin après une soirée on a passé le pas. Personnellement, je me laisse m'effondrer quelques jours quand j'en ai l'occasion.

Y a t-il des traitements qui peuvent aider à ce que le sevrage soit + facile ?
___________________________________________________
Xanax, Lorazepam, Diazepam : Angoisse (rendent accrocs aussi)
Tramadol (opiacé même principe) : Antidouleur
Methyl-phenidate (amphet légale, la substitution : pour ou contre ?)
Modafinil, Cafeine (pour la concentration et le réveil)

Crème hydratante pour la peau
Divans, bons films, ...

Recommencer à manger mais peu pour le moral et pour la reprise de la machine tout doucement.

Si vous avez abusé longtemps rien ne vous protégera vraiment de l'obligation de supporter des jours très durs.

Courage si jamais
_________________





Et enfin, depuis votre sevrage, arrivez vous à reconsommer de temps en temps sans retomber dans l'addiction, ou au contraire vous a t-il fallu arrêter totalement de consommer ?

Ma consommation me semble particulière et je suppose que la solution est assez évidente. Dans le passé des mini consommations quand on m'offrait de la C, une pillule tout ça, ça rappelle, ça redonne envie, si on a consommé intensément, on se met en danger de "reprendre épisodiquement".

Enfin c'est mon cas.

Avez vous été obligé d'arrêter les sorties pour arrêter de consommer ?

Oui pour l'alcool, momentanément, je sers en partie dans des bars après 1 mois je tenais. Mais j'évite les soirées bourrage de gueule parce que j'en tirerai rien, pour les soirées d'été le fait d'être musicien aide, mais gèrer le stress autrement et éviter les situations de risque. Genre obligé de dormir chez des inconnus si vous aviez pas l'habitude sobre, j'ai eu le coup une fois.

Pour les amphets un peu pareil, mais c'est différents, j'avais plus la force de sortir surtout ! Et je n'ai pas encore été à bout.

Continuez vous à consommer d'autres produits (licite ou illicites) ?
Traitement ::
Effexor
Tramadol (on m'en avait prescrit pour mes douleur de spondyl-arthrite ankylosante mais l'effet moi je trouve que ça pourrait m'aider à ma prochaine tentative ! )
Xanax
Trazolan

Temps en temps un joint même si je suis pas fan j'aime pas être dans la légalité complètement, c'est sur-fait ! big_smile

Un autre topic suivra probablement, mais je me permets de répondre aux questions parce que je n'ai pas l'impression que quelqu'un avec un usage quotidien de mon genre n'a vraiment répondu que c'était monstre difficile et j'imagine que ceux qui ne le racontent pas sont léthargiques et n'ont pas replongé ou ne souhaite pas en parler. Alors pour le savoir universel, mon petit témoignage.

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thegreatoutsiders homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 05 Aug 2017
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Pour répondre aux autres questions, parce que j'ai été un peu excessif dans mon premier message.

Expérience de sevrage
_______
Au niveau du sevrage en fait, y a une descente très violente qui fait avoir des cauchemars horribles, rend excessivement agressifs et nerveux, compte à peut près 5 jours ainsi, là tu n'as même pas envie de dormir, tu as des douleurs partout tu supportes que dalle, tout ce que tu pensais gèrer se rebombardes dans ta tête comme des problèmes insurmontables et injustes.

Apres tu as une période hyper dodo-manger, la faim revient fort et j'ai dormi 24/24 je suis encore là dedans, comme un mollusque et tout. Celà dit j'ai des amies qui ont tapé à ma fenêtre ce qui est bien cool car elles ont réussi à ce que je sorte de chez moi hier, alors que je n'aurais pas trop osé à priori. Mais pareil je rentre je dors, et je me suis arrangé pour avoir aucune autres activités prévues, mon portable est éteint et je suis dans une sorte de veille, hibernation.

Sans ces possibilités là de pauses, la premiere étape agressive comme la deuxième plus d'hibernation sont ingérable. La premiere pour une raison évidente et la deuxième parce que même sur une mini sortie de chez moi je sentais j'étais mou et lent à crever.

Là, nouvelle étape où j'ai envie d'en reprendre, mais bon je m'y attendais !
____________

Voilà pour le sevrage à court terme ! L'envie de ré consommer augmente puisque tu oublies tout doucement le manque atroce des premiers jours et les cauchemars à la trainspotting, d'où le cercle vicieux.

Je finis un contrat de boulot, je prends deux semaines où je veux rien faire et tout. Tout le monde n'est pas en possibilité de faire ça.

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Speedmicha homme
Psycho junior
Inscrit le 04 Aug 2017
233 messages
thegreatoutsiders@: Bonjour à toi merci pour ton retour,

Moi je suis passé par tout les stades mais le déni à été le plus long suivi d'une phase dépressive ou je culpabilisé à mort,

Aujourd'hui je suis dans l'acceptation, mais j'ai atteint le point de non retour.

Quand je break c'est pas que je veut rien faire, c'est que je ne peux rien faire,

Et lorsque je tourne j'ai l''impression d'avoir des super pouvoir qui agisse sur ma concentration et l'éveil et c'est assez jouissif.

Pour être passé par tout les stades j'arrive à gérer les phases dépressives mais j'en ai chié.

Je pleuré je savais même pas pourquoi.

Pour l'instant je vie avec le produit c'est une décision que j'ai beaucoup réfléchi et approuvé.

Pour la simple raison que je suis toujours au top de ma forme.

Et contrairement à l'héroïne même si j'ai pété ma tolérance j'arrive à avoir des flash et du plaisir avec les Amphets.

J'ai choisi la facilité peut-être,

De plus on vie dans une société qui est de plus en plus exigente.

Après si on se référe à l'histoire les allemands ont consommé des stimulant, énormément, ce qui leur permit d'avoir le dessus un certain temps.

Mais ce fut une bombe à retardement, devenu accroc dépendant ils finir en HP pour les survivants et peuplé ces derniers à hauteur de 10%.

Alors c'est sur qu'à court terme c'est vraiment nickel mais à long terme sa se complique.

Ce morceau de l'histoire en dit long sur les stimulant,

Moi je suis tombé dans les Amphets je ne connaissais pas du tout ce produit, j'ai appris à mes dépend au fil de ma conso.

Ont m'avait dit qu'il n'y avait pas de dépendance physique.

Erreur, il ne faut pas dire sa au jeune parce-que c'est pas vrai,

La dépendance elle est la et bien réel.

Je m'intéresse et je li chacun de vos sujet et je vous en remercie parce-que j'apprend quand même pas mal de choses qui viennent compléter mon expérience.

J'espère ne pas avoir trop dévié le sujet.
Excusez-moi, merci.
Reputation de ce post
 
Merci pour ton témoignage - groovie

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thegreatoutsiders homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 05 Aug 2017
52 messages
Merci @speedmicha

Oui c'est un peu les avions de là Royal Air Force sous Benzedrine jusqu'à la chute des kamikazes japonais sous pervitine on pourrait dire trompette

Et je voudrais dire pour la société sous forme de compétition, et boulot sous pression, angoisses de survie, contrats instables, rendements...

( Niveau référence docus : sur Netflix vient de sortir "Take your pills" - Donc de la pression des pedopsychiatre et/ou parents à influer sur la vie de leur enfant avec le Trouble de L'Attention retenu chaque fois et la prescription de l'adderall. Genre vers 6 ans tu découvres et tu fais un peu trop le fanfaron, tu es considèré comme malade, et dans les écoles privées dès profs ont convoqués des parents pour leur dire que leur enfant devrait prendre des médicaments comme les autres. Bonne présentation du nouveau gros morceau moralité médicaments. )

Mais ouais, pareil pour le moment, pour ce qui est du pleur, il revient fort après l'arrêt mais j'ai à noter dans mon cas que vu que je suis bloqué à prendre l'AD venlafaxine/Effexor, ma serotonine est plus coincée, j'ai fait plein de tests pour arrêter de prendre l'antidepresseur/calmants/alcool/stimulants/opïodes type 2 et y a de quoi en dire. (arrêt de tout sauf l'alcool en dose massive, mais c'est pas le lieu pour raconter comment ça a tourné xD ) C'est vraiment la dopamine et la déconcentration confiance par rapport aux tâches. Pas tant qu'on est plus intelligent, c'est vraiment concentration/pouvoir/éveil. Genre mon cas je suis assez pro actif pour les arts, bah quand je suis dedans en éveil comme tu dis je vais au fond de mes maquettes en précision et pour l'écriture et tout.

Mais c'est la tolérance qui m'inquiète aussi... Et les coupes franchement, je ne suis jamais sûr...

Un cadre dans la nature pour essayer de faire sans, je tiendrai au courant des effets à long terme, ou bien de l'arrêt et j'essayerai d'être complet parce que la panoplie que je me traîne comme interaction.

Merci de dé-diaboliser le fait de parler un peu de l'utilisation des amphétamines quotidienne, prescrites ou non..

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Apriorioui homme
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10 messages
Speedmicha tout à fait d’accord avec toi
Je consomme du speed régulièrement depuis 3 ans
J’ai du en payer le prix au début
Insomnies , perte d’appétit
Aujourd’hui j’arrive a mieux gérer , en contrôlant mes prise
Je trouve que ça reste moins addictif que la coke ou la meth
Mais aussi moins de side effect

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babaji
international freak
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1003 messages
Salut les psychos ,
J ai. Été speed freak a la méth en Asie durant 3ans j alternais méth et hero blanche pour mes phases descentes résultat j étais accro aux deux
J ai consommé et aime la méth directement car le délire est meilleur  et l rsceffets secondaires sont plus light que le speed classique,contrairement a l idée reçue  (je parle de vraie méth pas celle pas terrible d Europe de l Est )
J en fumais sous forme de yaba
Si j  étais sans j étais bloqué ds ma piaule j étais vraiment dépendant de ce prod je bossais faisais  la teuf tous les jours
Je bossais pour payer la méth j étais bloqué là-bas (Laos) par ma dépendance (j étais ds le déni complet qd ma copine m a rejoint elle m a fait percuté ......)
Je décide d arrêter je pars en Thaï ou la législation est plus sévère je décroche plutôt facilement super fatigue deux semaines mais l appétit revient je reprends le moral puis marre de la thaï trop touristique
Je repars au Cambodge ou j avais déjà été et aime  ou c était plus l Ice que le yaba au Laos qui tournait j en ai fume un peu et découvert l injection d Ice que j ai adore(je préfère a la coke sans photo)
J ai stoppé brutalement je suis tombe en taule chopé avec qq grs  de md double sevrage hero méth sans  une aspirine rien de rien le pire sevrage de ma vie depuis ça m a bien calme sur les dopes
Je sors de taule 6mois a être plus clean (juste des benzos et de la code ) file le soir même me racheter une dose et retape le TPS de faire les papiers d overstay a cause de  la taule pas de visa pour rentrer en France
Il n y a qu a mon retour ou j  ai arrête car il non y a pas de méth en France
et je ne commande pas sur le net
Je prends de la metha pour l hero et pour la méth j ai pris des benzos en nombre pendant des années j étais déprime,j en sors ....
pas mal de dents en moins ces 3anneesxm ont pas mal abime
Pour les teufs j étais un bon fêtard, je ne sors plus car je me connais j arrive en teuf y aura tjrs qq qui me fera tourner qq chose
Ce qui m a vraiment fait percuté c est d être père cs m a fait un électrochoc je devais choisir impossible d être père comme je vivais avant
Depuis ce retour je me limite aux joints et la metha
encore maintenant je rêve de méth je sais que si je retourne la bas j aurai énormément de mal a ne pas en prendre alors que j ai eu de la came d ici sous le nez j n en ai pas pris sans pb
Le speed rend bien dépendant la méth aussi
J ai mis du TPS a l admettre
Amicalement
Babaji merci-1

La dope fait mieux passer les moments sans argent que l argent les moments sans dope

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Apriorioui homme
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Inscrit le 22 May 2018
10 messages
Le speed est une amphétamine et son pouvoir addictogene est moins important que d’autres drogues , néanmoins l’utilisation régulière entraine une libération de sérotonine dans le cerveau , et c’est la diminution de cette hormone consécutive à l’arrêt du speed qui provoque des symptômes de sevrage.
Je suis consommateur régulier de speed , je trouve que contrairement à d’autres prod c’est le seul qui me donne cette lucidité
J’ai pris conscience de mon addiction après 1 an et demi de consommation quotidienne . J’ai remarqué que le fait de ne pas en prendre me rendait nerveux , irritable mais ... j’en naime pas perdre le contrôle
Du coup j’ai décidé de réduire mes prise de façon progressive , aujourd’hui je n’ai pas arrêté mais je me limite dans ma consommation
Je décide quand et combien et je m’accorde des petite récompenses quand j’arrive à atteindre mon objectif.
La sérotonine peut être libérée de diverses façons dans le cerveau
Chocolat , clope , musique , sexe ...
Une bonne viande rouge par semaine permet aussi de recharger le cerveau en sérotonine
Sinon 5htp de solgar est particulièrement efficace
Bonne journée à tous

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Bigoudi2 femme
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Inscrit le 01 Aug 2018
7 messages
Je prends connaissance de certaines de vos réponses plusieurs mois après mon 1er post, j'en suis désolée, ces derniers mois ont été bien mouvementés...

À l'époque, mon chéri était encore dans le déni, il reconnaissait qu'il sortait "un peu trop", mais ne faisait pas du tout le lien entre sa consommation et nos soucis de couple, son irritabilité avec moi et nos enfants, le fait qu'il n'arrivait pas à aller se coucher avant 2/3h du mat, et le fait qu'il n'arrivait pas à se lever le matin, ou passait 15h à dormir après pour récupérer...

Après plusieurs grosses crises entre nous, plusieurs mois à devenir de plus en plus parano, irritable, à me mentir, à découcher pendant plusieurs jours, j'ai pris la décision de le quitter il y a 1 mois, pas que je ne l'aime plus mais ça devenait invivable pour les petits et pour moi.

Et puis la semaine dernière, j'étais en vacances avec nos loulous et il me téléphone un soir, complétement flippé, persuadé d'avoir des micros morceaux de verre partout sur le corps. Je précise que ça fait déjà plusieurs mois qu'il a développé des espèces de Toc, qu'il se charcuter le visage, persuadé d'avoir des poils sous peau, au point de mettre du sang partout dans la salle de bain, à pas pouvoir s'arrêter d'y gratouiller avec la pince à épiler, et à en pleurer après, mais jusque là je n'arrivais pas à lui faire entendre que c'était lié à sa conso, et que les pils sous peau, ils étaient avant tout dans sa tête.

La semaine dernière, quand il m'a appelé, il était vraiment pas bien, du coup je suis monté. Sur le coup il était furax que je ne vois aucun morceaux de verre, m'a reproché de vouloir le faire passer pour fou, était  persuadé  que quelqu'un  lui  en  voulait  et lui avait  exprès balancé  du  verre,  il  m'a  bien fait flippé. J'ai fini par  le  persuader d'aller aux urgences, pour le rassurer et le faire percuter qu'il y avait rien.

Le lendemain, j'ai réussi à lui faire entendre raison, mais il était très mal de voir jusqu'où ça avait été, je pense que ça l'a déjà fait pas mal percuté.

Nous avons également eu une discussion sur sa consommation, au début il était mauvais, m'a reproché de vouloir le faire passer pour un "tox", mais à quand même fini par enfin admettre que sa conso était quotidienne, qu'il en avait perdu la maîtrise, et que c'était pas du tout impossible que ses coups de parano et ses crises de Toc de ces derniers mois viennent de là.

Je lui ai proposé, même si officiellement on est séparé, de revenir à la maison pour l'aider à décrocher, vu qu'il m'a dit que c'était ce qu'il voulait mais que ça allait être compliqué, et il a accepté.

Donc là ça fait 3 jours qu'il est en sevrage, c'est dur dur, il a passe 2 jours super énervé avec moi et les petits, de mon côté j'ai eu beaucoup de mal à laisser couler, même si je sais que c'est normal, je lui en veux beaucoup pour le cauchemar de ces 2 dernières années.

Depuis hier, il dort, j'ai quand même réussi à le faire lever pour manger et prendre une douche car il fait chaud, peur qu'il se déshydrate.

Enfin voilà, je me dis qu'il faut prendre son mal en patience, j'espère juste qu'on va finir par y arriver, et même si c'est pas sûr que ça sauve notre couple, au moins pour nos enfants qui ont besoin de retrouver leur papa comme il était avant tout ça...

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Eliaja femme
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Inscrit le 23 Aug 2019
2 messages

thegreatoutsiders a écrit

Je pense que le sujet de la dépendance aux amphétamines est vraiment complexe et qu'une expérience est vraiment unique et demande à connaître beaucoup de données sur le consommateur. J'avais commencé à écrire ma vie en expliquant par étapes parce que la chronologie avait son importance mais je pense que ça mérite un topic beaucoup plus étaillé. Trouver des réponses pour l'arrêt des amphétamines est très difficile je trouve, mal connu ou déni médical. Enfin je pense que il faudrait beaucoup plus d'informations parce que déjà comme j'évoquais dans ma première réponse rien que la localisation, quand on parle de speed, on parle tous d'un prod différent, on a accès ou non médical, accès facile dans la rue, accès accepté pour la réussite et le dopage intellectuel. A détailler dans un topic. Je m'y collerai je pense que je le mérite ahahah. Bref, je vais répondre d'après mon vécu.

Etiez vous dans le déni quand quelqu'un de votre entourage essayait de vous parler de votre dépendance ?

Oui parce que je me sentais coupable de me mettre dans des états où ma santé était en jeu et d'inquiéter mon entourage. Après une poly-toxicomanie aggravée suite à un accident, fracture, isolement et une période noire, pour me remettre en rail vu que j'étais immobile et que j'étais incapable de trouver le courage de bouger du divan, j'ai pris quotidiennement des XTC qui me rendaient "plus gentil" et du speed après pour l'efficacité, j'ai signé des contrats grâce à ces coups de pouce... Maintenant il faudrait arrêter avant mon cœur ou mes reins ou n'importe. Mélange avec actuellement Effexor/xanax 7mg ->en baisse 5,5mg /tramadol 300mg.


Qu'est ce qui vous a fait prendre conscience de votre dépendance ?

En janvier j'ai décidé de stopper l'alcool, après avoir perdu plusieurs fois ma personnalité avec le mélange alcool/médocs et avoir frôlé la mort plusieurs fois perdu les nombreux amis, beaucoup d'adeptes de ma musique choqué par les états scandaleux dont je ne me rappelais pas, donc apres une arrestation le nouvel an pour finir en isolement, c'etait assez symbolique comme moment pour arrêter de mélanger. Donc alcool out.

J'ai été sans SPEED, j'ai été beaucoup moins efficace et cohérent dans mon boulot. Je bossais pour dix aussi. Sans ça, peur d'ouvrir mes mails envie de me renfermer de m'isoler. Avec aussi. Peur de crises de faim en arrêt. Je le rends compte de l'impact sanitaire du Speed et les risques à long terme m'obligent à prendre une décision quand même aussi. Et donc c'est ça qui me fait prendre confiance de la dépendance.

Est ce que cette prise de conscience a été progressive ou brutale ?

Pour mix avec l'alcool plein de carnages brutaux et progressif en même temps parce que l'affinité avec l'alcool j'y tenais. Auparavant grande distinction, alcool à gogo tout le temps mais très bon élève, puis plein d'amis plein de potes, plein de filles, saoulons nous tant qu'on peut puis accident avec une voiture en délit de fuite qui m'a cassé une jambe, j'étais sportif aussi, un bon type bourré déf mais qui mangeait sain et faisait du sport et plein de choses qui fonctionnaient. Mais les accidents grave de comas éthyliques ont jalonnés ma jeunesse avec des pics après l'accident et le kot étudiant quitté et le campus aussi.

Oh pour les stimulants par coup de problèmes sanitaires qui risquent d'arriver et les problèmes cutanés qui sont arrivés déjà, il faut se rendre à l'évidence aussi.

Comment ça s'est passé pour vous le sevrage ?

Premier sevrage de deux mois. Apres consommation quotidienne de 3 mois 2 semaines de cauchemars horribles, booste des xanax, impression négative sur tout, désespérance, reprise du boulot presque impossible. Perte de repères. Envie de rien à part bouffer puis culpabiliser puis des crises de colère dures à exprimer, pleurs, idées fixes, penser à en finir tout le temps, essayer de se rappeler que c'est dû à la différence de perception mais presque impossible. Rester pour les autres, mal-être inssuportable, même immobile impossible de se sentir un tout petit peu sans être un être en train de dépérir lentement. Peur de tout, troubles obsessionnels compulsifs de gosse qui reviennent, allez je repleure, allez je m'en veux d'avoir pèté un plomb, impression de ne plus savoir s'exprimer la petite descente de deux semaine se transforme en cauchemar interminable. On peut oublier ses ambitions, les rechigner, vivre frustré et être dans un cercle infernal qui se répète. Baisse des états extrêmes mais tristesse et isolement reste et est empiré. Parano extrême.

Avez vous arrêté tout seul ou avec l'aide d'un médecin ?

Je fais confiance à peu de médecins et j'ai quelques spécialistes qui m'amènent des réponses supplémentaires à ce que je sais déjà... Donc très ambivalent, ça dépend du médecin, je dirais que si on a la chance d'avoir les connaissances en psychiatrie, ça évite de devoir raconter sa vie tout le temps à des gens.

Vaut il mieux arrêter net ou progressivement ?

Les risques sont différents pour une personne comme moi qui est sous Effexor et Xanax et Trazolan et Tramadol. Disons que là questions est psychologique et physique.

Moi je conseille d'arrêter progressivement, en fonction de ce qu'on prend en quelle quantité. Augmenter la longueur des périodes des jours d'épuisement qu'on s'offre.

Évitez de consommer des benzodiazepines et des opiacés, si vous prennez l'habitude d'atténuer les descentes et de reprendre vous vous ajoutez des poids. Mais en avoir genre un bon diazepam (valium) à prendre si une crise d'angoisse se produit dans les premiers temps de l'arrêt, pour le premier sommeil, enfin en fonction de si vous êtes dans une grosses consommations et de milles autres paramètres.

Savoir à l'avance qu'on verra les choses biaisée par rapport à notre vision habituelle, si "vision habituelle" existe. Après une ou plusieurs semaine de repos, ça commence à baisser cet état de persécution... Sauf que on lit toujours en prévention "Attention ne pas reprendre des amphétamines pour faire passer une descente où l'état de lassitude qui suit la consommation", pour les consommateurs quotidiens, c'est comme la bière du matin après une soirée on a passé le pas. Personnellement, je me laisse m'effondrer quelques jours quand j'en ai l'occasion.

Y a t-il des traitements qui peuvent aider à ce que le sevrage soit + facile ?
___________________________________________________
Xanax, Lorazepam, Diazepam : Angoisse (rendent accrocs aussi)
Tramadol (opiacé même principe) : Antidouleur
Methyl-phenidate (amphet légale, la substitution : pour ou contre ?)
Modafinil, Cafeine (pour la concentration et le réveil)

Crème hydratante pour la peau
Divans, bons films, ...

Recommencer à manger mais peu pour le moral et pour la reprise de la machine tout doucement.

Si vous avez abusé longtemps rien ne vous protégera vraiment de l'obligation de supporter des jours très durs.

Courage si jamais
_________________





Et enfin, depuis votre sevrage, arrivez vous à reconsommer de temps en temps sans retomber dans l'addiction, ou au contraire vous a t-il fallu arrêter totalement de consommer ?

Ma consommation me semble particulière et je suppose que la solution est assez évidente. Dans le passé des mini consommations quand on m'offrait de la C, une pillule tout ça, ça rappelle, ça redonne envie, si on a consommé intensément, on se met en danger de "reprendre épisodiquement".

Enfin c'est mon cas.

Avez vous été obligé d'arrêter les sorties pour arrêter de consommer ?

Oui pour l'alcool, momentanément, je sers en partie dans des bars après 1 mois je tenais. Mais j'évite les soirées bourrage de gueule parce que j'en tirerai rien, pour les soirées d'été le fait d'être musicien aide, mais gèrer le stress autrement et éviter les situations de risque. Genre obligé de dormir chez des inconnus si vous aviez pas l'habitude sobre, j'ai eu le coup une fois.

Pour les amphets un peu pareil, mais c'est différents, j'avais plus la force de sortir surtout ! Et je n'ai pas encore été à bout.

Continuez vous à consommer d'autres produits (licite ou illicites) ?
Traitement ::
Effexor
Tramadol (on m'en avait prescrit pour mes douleur de spondyl-arthrite ankylosante mais l'effet moi je trouve que ça pourrait m'aider à ma prochaine tentative ! )
Xanax
Trazolan

Temps en temps un joint même si je suis pas fan j'aime pas être dans la légalité complètement, c'est sur-fait ! big_smile

Un autre topic suivra probablement, mais je me permets de répondre aux questions parce que je n'ai pas l'impression que quelqu'un avec un usage quotidien de mon genre n'a vraiment répondu que c'était monstre difficile et j'imagine que ceux qui ne le racontent pas sont léthargiques et n'ont pas replongé ou ne souhaite pas en parler. Alors pour le savoir universel, mon petit témoignage.

Merci pour ton témoignage je suis à deux doigts de peter une durite,
Conso exessive de speed de janvier à juillet (de mai à juillet 1g par jour quasi), je part en vacances pour un sevrage 2 semaine, au début nickel, mais une première crise d’angoisse arrive (j’en avais déjà fait auparavant) mais celle là m’a paralysee les membres puis 3.4.5 .. depuis que je suis rentrée crise sur crise, impossible de réfléchir, des symptômes digne d’une skyzophrenie, idées suicidaire alors que je suis quelqun qui adore la vie, j’ai vraiment besoin d’aide !!

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