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Une fois que le patient comprend que l'alcool a un impact trop négatif et important, il peut arrêter voir consommer autre chose sans être violent à nouveau.
Il a été démontré qu'au fond du trou le patient alcoolique n'a pas le pouvoir de le faire d'autant que l'alcool entraîne un déficit cognitif, qui met parfois des mois à se normaliser. Je pense que pour le crack à haute dose il y a aussi une imprégnation du même genre.
Donc la question est «comment peut il accepter les soins ?» C'est bien la question que pose Courgette (jusqu' à évoquer des soins sous contrainte) ! Donc tes conseils de soin sont pertinents mais il faut trouver comment lui faire accepter.
Amicalement
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prescripteur a écrit
Donc tes conseils de soin sont pertinents mais il faut trouver comment lui faire accepter.
Amicalement
Sans avoir de rapport avec lui, ça me semble difficile qu'on puisse aider courgette sur ce point. N'est ce pas?
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Fixez des limites. Votre attitude vis?à?vis de votre ami peut avoir des conséquences diamétralement opposées. En effet, elle peut l'aider à lutter ou renforcer son addiction. Certains comportements sont en réalité de mauvaises solutions qui peuvent aggraver le problème de votre ami [13] : ignorer ses comportements agressifs, lui prêter de l'argent pour éviter le vol, sacrifier vos propres besoins et désirs pour l'aider, éviter les sujets conflictuels, mentir pour le couvrir, l'aider contre son gré…
Vous devez fixer des limites claires dès le départ. En proposant votre aide et votre soutien à votre ami, vous devez aussi lui indiquer que vous ne ferez rien qui serait susceptible de le conforter dans son addiction. Cela est évidemment plus facile à dire qu'à faire, d'autant qu'il est émotionnellement difficile de voir une personne proche souffrir. Évitez les menaces sans conséquence qui risquent de conforter votre ami. Vous devez rester aussi ferme et crédible que possible.
Amicalement
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Rick a écrit
...
Pour réagir en une fois à tes dernières interventions.
Daene-El et Prescripteur ont abordé, chacun à sa façon, le point important des limites que (se) fixe l'entourage (familial ici) à l'aide qu'il accepte d'apporter à l'UD en détresse.
Les limites ont deux raisons d'être, d'une part préserver en partie l'entourage, d'autre part assurer que l'aide apportée à l'UD sera productive.
On ignore les détails de la situation exposée par Courgette mais on comprend que les membres de la famille ont déterminé des limites que le frère n'a pas respectées.
Peut-être les limites n'ont-elles pas été idéalement fixées, peut-être la famille a-t-elle commis des erreurs en voulant aider l'UD, et peut-être Courgette souhaite-t-elle en discuter au-delà de sa question de départ : l'hospitalisation sous contrainte en Belgique d'un addict au crack au comportement violent et menaçant avec son entourage?
D'accord, comme du contenu d'un contrat, on peut discuter du périmètre d'intervention familial, de ce qu'on met à l'intérieur, pourquoi et comment, de la façon la plus pertinente d'associer le reste de la société, etc.
Mais à partir du moment où les limites sont outrepassées, que le contrat de départ est rompu, et pas n'importe comment, et avec les conséquences que l'on sait, que fait-on?
C'est la question à laquelle j'ai répondu - pas que ce soit la question la plus agréable puisque je n'avais pas de réponse réconfortante à apporter.
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Courgette a écrit
Sinon, hors sujet, Mais vous lire m'appeler "Courgette" à tout bout de champ m'aura fait sourire quelque fois en vous lisant, malgré la gravité des textes...Je me dis que j'aurais quand même pu choisir un surnom un peu moins ridicule...Enfin bon il aura eu le mérite de m'avoir fait sourire!
Si au moins on a pu te faire sourire.
Je crois qu on a été nombreux à être touché/alerte/inquiète par ton message hier. Je suis soulagée que tu ais pu prendre un peu de recul.
C est bien que tu ais pu prendre la mesure des bienfaits qu apportent les forums/ groupes de paroles. On est là aussi pour écouter, réfléchir et essayer d apporter des éléments de réflexion.
Tiens nous au courant de l avancée des évènements.
Bises
Janis
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Dernière modification par Anonyme 218797 (16 septembre 2019 à 23:03)
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Courgette a écrit
Sinon, hors sujet, Mais vous lire m'appeler "Courgette" à tout bout de champ m'aura fait sourire quelque fois en vous lisant, malgré la gravité des textes...Je me dis que j'aurais quand même pu choisir un surnom un peu moins ridicule...Enfin bon il aura eu le mérite de m'avoir fait sourire!
Moi aussi cela m'a fait sourire :)
Merci de ton long post.
J'ai l'impression que la situation est finalement moins grave que ce que certains d'entre nous avions compris, du moins moins menaçante, ce qui est rassurant, et ce qui vous laisse davantage de marge de manœuvre pour effectivement aider votre frère/fils en redéfinissant vos relations sur des bases plus saines.
Bon courage pour la suite des évènements, et n'hésite pas à repasser ici autant que tu en ressens le besoin et pour donner des nouvelles!
Hilde
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Courgette a écrit
Sinon, hors sujet, Mais vous lire m'appeler "Courgette" à tout bout de champ m'aura fait sourire quelque fois en vous lisant, malgré la gravité des textes...Je me dis que j'aurais quand même pu choisir un surnom un peu moins ridicule...Enfin bon il aura eu le mérite de m'avoir fait sourire!
Les pseudos c'est comme les tatouages.
Des fois on regrette, mais ça reste ....
Fallait réfléchir avant ....
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Courgette a écrit
Je me suis renseignée, ici en Belgique, l'hospitalisation contre son gré ne se fait que pour les maladies mentales, et où le patient représente un danger pour lui ou pour les autres. L'addiction de mon frère ne relève pas de ce cadre là, il ne souffre pas - pour l'instant - de maladies mentales.
Oui mais en France aussi, tu peux très bien avoir un proche qui du jour au lendemain petit à petit se renferme, va mal, ne communique pas.
Hormis je suis pas forme, je veux rester a la maison, ok on laisse, alors qu'en fait la personne ne dit pas tout (c'est assez rare et souvent on ne se rend même pas compte)
Jusqu'au jour ou quelqu'un appelle le samu pensant qu'une visite d'un jour ou deux a l'hodto lui ferrai du bien, la personne passe devant un psychiatre et lui va voir que ça cloche. Et manque de chance la personne a une pathologie et on a rien vu (ça arrive souvent mine de rien)
Desfois c'est pas toujours évident a voir.
Du coup le service medical va appeler les parents si ils pensent qu'une hospitalisation s'impose et si la famille l'accorde (voir le demande a peine parti), il est hospitalisé avec contraintes que seul la personne (père ou mère ou juge peuvent lever).
Courgette a écrit
(d'ailleurs j'avais une petite question pour les anciens consommateurs de crack, mon frère me disait que maintenant quand il fumait il voyait des "choses", ça peut être des personnes dans la pièce alors qu'elle est vide, ou bien des voitures qui le suivent. Ces hallucinations stoppent quand il n'a plus les effets du crack; Son médecin lui avait dit que c'était normal, avec cette drogue, au bout d'un certain temps de consommation. Est-ce vrai? Les hallucinations sont systématiques après un certain temps de consommation?)
J'ai était consommateur de crack un assez bon moment, oui ça peut faire partie du truc, mais c'est pas forcément sous l'effet.
Pendant le "craving" (la période ou on a plus rien et irristible envie d'en reprendre), souvent on a pas dormi ni mangés etc depuis 1, 2 , 3 jours, et on se chope de grosse paranoïa a attendre la police partout. La parano viens aussi pendant qu'on fume.
Donc certaines hallu sont pendant les prises et d'autres viennent après (des gens croient voir des insectes, mais la j'ai ma théorie ^^
Après parler a quelqu'un d'imaginaire sous methamphetamine oui ça m'arrive, ça dure plus longtemps que le crack, donc en général c'est parti pour 35h mini sans sommeil.
Et entre les effets psycho-stimulant et le manque de sommeil, le cerveau commence a un peu faire qqes bizarrerie, ne pas fermer les yeux aide aussi je pense a voir toutqui fourmille (au bout de 48h les yeux pique bien), et pareil après 48h quand je coupe toute musique, me retrouver dans le silence total, avec derrière la psycho-stimulation résiduelle fait que ça doit aider a tromper le cerveau et entendre pleins de choses (genre t'es au toilette et tu entend des gens parler doucement dans ton salon, tu répond, ca te répond, bref la en général c'est l'heure d'aller se coucher ^^
Le sommeil a besoin de repos, peu importe la drogue et si il en est privé ça développe ce genre de choses (je vais m'abstenir de vous mettre le lien sur une expérience de l'urss sur la privation de sommeil )
Ps: après ton frère a peut-être pu développer une pathologie, la schizophrénie (600 000 en France) ou autre.
Ça peut se déclarer (le pic entre 16 et 25an) mais les symptômes chez certains sont plus lent et progressif.
Et en plus souvent les gens préfèrent se taire, pensant ensuite être jugé, etc...
C'est qu'une hypothèse hein, toute façon si il rejou du couteau, ça sera police, il verra sûrement un médecin qui pourra percevoir qu'une visite a un psy s'avererai importante, et la vous serait fixé.
La a mon avis il risque de mal prendre ce changement, ca va pas être simple au début mais c'est le mieux à faire pour tous vous aider.
Dernière modification par LLoigor (17 septembre 2019 à 08:08)
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Dernière modification par sud 2 france (17 septembre 2019 à 18:31)
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