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Dernière modification par Rick (16 septembre 2019 à 18:41)
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Abracabrantesque a écrit
Salut,
je te fais une petite réponse pour que la bouteille a la mer soit lue.
Tu n'éprouves donc plus de plaisir durant tes rapports si je comprends bien et la 3mmc a fini par être consommée en grande quantité hors contexte chemsex.
Comment c'était avant que tu fasses du chemsex? J'imagine que ce sont ces sensations que tu recherches à nouveau?
Peut-être es tu simplement en manque d'amour plus qu'en manque de sexe?
Que es ce que tu voudrais qu'il change pour pouvoir être à nouveau heureux?
Merci pour cette réponse non j'éprouve plus de plaisir avec la 3mmc je suis même plus perché même après 5g, sans je fais rien j’ai du mal à m’ouvrir. Avant ça j’ouvrais mon cœur faisait confiance. Aujourd’hui je me demande si je suis pas juste en manque d’amour mais c’est pas demain la veille que mr charmant se pointera
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Je suis de retour ici à Paris où chez les gays le culte de performance de la beauté est monnaie courante.
Paris, déjà. Ville où les gens sont hyper-individualistes, où c'est du chacun-pour-sa-gueule, où tu finis par te fondre dans le moule parce que c'est comme ça, c'est dur donc à toi de t'endurcir aussi si tu ne veux pas qu'on te piétine (ça m'avait choquée, à l'époque où je suis retournée vivre à Paris, de voir en plein hiver, en plein Paris, des types à peine vêtus dormir sur des cartons, dans la rue, avec les piétons qui passent devant et qui les contournent comme si c'étaient des détritus). Ensuite, le milieu gay parisien, je ne l'ai pas vraiment fréquenté, mais j'imagine que c'est assez proche du milieu des trans : beaucoup d'hypocrisie, de fausses amitiés par intérêt, de discrimination parfois (ce qui peut sembler paradoxal de la part d'une communauté stigmatisée), bref, un milieu assez pourri (pas tout le monde, j'y ai rencontré également de belles personnes). Là aussi, personnellement, j'ai pris de la distance avec ce milieu, j'ai coupé les ponts avec pas mal de personnes, et je ne m'en porte que mieux.
Pour terminer, je te relis et je reviens tout de suite sur cette dangereuse association, "je prends de la 3-mmc pour être capable d'accepter telle pratique sexuelle qui ne m'attire pas quand je suis dans mon état normal" (moi, c'était "avec la 3-mmc, je me sens prête à tout, dans la prostitution"; entre autres...). Ce qui semble être au départ une solution miraculeuse, est en réalité très trompeur, et cela ne peut que te conduire dans une impasse : tu vas passer à côté de toi-même.
Que dire de plus ? "Loulou", c'est comme ça que tu appelles ta queue ? Et bien, "Loulou", c'est ton deuxième cerveau, et si il ne bande pas, c'est qu'il n'est pas d'accord ou pas intéressé par ce que tu lui présentes. Se forcer, pas bon. Pas bon du tout. EDIT : si tu me dis "non, Loulou c'est moi", c'est pareil, en fait, ça le fait aussi.
Le reste, la dépression surtout, un suivi psychologique et psychiatrique t'aidera certainement. Au besoin, on te donnera une béquille (anxiolytique et/ou antidépresseur) pour surmonter plus facilement ces moments difficiles, puis tu réapprendras à marcher seul, sans être dépendant d'un médicament. Mais ça, ça ne peut pas fonctionner si tu n'apportes pas certains changements importants dans ta vie (j'en suis à peu près là, moi aussi, et je ne dis pas que c'est facile; toutefois, quand on a compris les mécanismes des trucs qui te font du mal, ce qui paraît être ton cas, on parvient à les identifier et à les désamorcer).
Dernière modification par Anonyme Acculée (17 septembre 2019 à 00:31)
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Anonyme Acculée a écrit
Bonsoir Metisdrug,
Je ne peux pas passer à côté de ton message sans tenter d'y apporter une réponse, étant trans (milieu marginal ou particulier, disons), consommatrice de 3-mmc dans un but sexuel (enfin, ça c'était avant), et assez isolée et dépressive.
Pour commencer, la 3-mmc, si tu en arrives là, il faut décrocher. Elle ne peut que te faire du mal. Avec un peu de recul, aujourd'hui, je dirais qu'une consommation raisonnable et bien gérée serait de 1 g par mois, ou au maximum 500 mg (mettons deux fois 500 mg par quinzaines); j'avais lu ça je sais plus où, peut-être ici d'ailleurs, et je réalise que c'est vrai, en fait. Donc déjà, problème de tolérance et de gestion des doses, je ne te juge pas, j'ai fait les mêmes conneries. Et puis, je trouve que la 3-mmc désinhibe trop, et souvent dangereusement (dans mon cas perso, ça s'est manifesté par une attirance incontrôlable pour le masochisme le plus ignoble, les pratiques dégradantes etc...). Je suppose que ça agit en amplifiant aussi certains problèmes psychologiques, en élargissant des failles qui sont en toi. Tu m'as comprise, vu ta situation et vu que ça ne te fait plus rien, je ne peux que te conseiller d'arrêter.
Deuxième chose : tu dis...Je suis de retour ici à Paris où chez les gays le culte de performance de la beauté est monnaie courante.
Paris, déjà. Ville où les gens sont hyper-individualistes, où c'est du chacun-pour-sa-gueule, où tu finis par te fondre dans le moule parce que c'est comme ça, c'est dur donc à toi de t'endurcir aussi si tu ne veux pas qu'on te piétine (ça m'avait choquée, à l'époque où je suis retournée vivre à Paris, de voir en plein hiver, en plein Paris, des types à peine vêtus dormir sur des cartons, dans la rue, avec les piétons qui passent devant et qui les contournent comme si c'étaient des détritus). Ensuite, le milieu gay parisien, je ne l'ai pas vraiment fréquenté, mais j'imagine que c'est assez proche du milieu des trans : beaucoup d'hypocrisie, de fausses amitiés par intérêt, de discrimination parfois (ce qui peut sembler paradoxal de la part d'une communauté stigmatisée), bref, un milieu assez pourri (pas tout le monde, j'y ai rencontré également de belles personnes). Là aussi, personnellement, j'ai pris de la distance avec ce milieu, j'ai coupé les ponts avec pas mal de personnes, et je ne m'en porte que mieux.
Pour terminer, je te relis et je reviens tout de suite sur cette dangereuse association, "je prends de la 3-mmc pour être capable d'accepter telle pratique sexuelle qui ne m'attire pas quand je suis dans mon état normal" (moi, c'était "avec la 3-mmc, je me sens prête à tout, dans la prostitution"; entre autres...). Ce qui semble être au départ une solution miraculeuse, est en réalité très trompeur, et cela ne peut que te conduire dans une impasse : tu vas passer à côté de toi-même.
Que dire de plus ? "Loulou", c'est comme ça que tu appelles ta queue ? Et bien, "Loulou", c'est ton deuxième cerveau, et si il ne bande pas, c'est qu'il n'est pas d'accord ou pas intéressé par ce que tu lui présentes. Se forcer, pas bon. Pas bon du tout. EDIT : si tu me dis "non, Loulou c'est moi", c'est pareil, en fait, ça le fait aussi.
Le reste, la dépression surtout, un suivi psychologique et psychiatrique t'aidera certainement. Au besoin, on te donnera une béquille (anxiolytique et/ou antidépresseur) pour surmonter plus facilement ces moments difficiles, puis tu réapprendras à marcher seul, sans être dépendant d'un médicament. Mais ça, ça ne peut pas fonctionner si tu n'apportes pas certains changements importants dans ta vie (j'en suis à peu près là, moi aussi, et je ne dis pas que c'est facile; toutefois, quand on a compris les mécanismes des trucs qui te font du mal, ce qui paraît être ton cas, on parvient à les identifier et à les désamorcer).
Merci pour ce message touchant j’aurais jamais pu croire que cette bouteille jetée à la mer serait revenu avec un si long et touchant message.
Hier soir j’ai eu une nuit de panique j’ai littéralement côtoyé la mort je me suis me défenestré pour rejoindre mes parents encore en vie j’ai senti mon cœur s’arrêter de battre alors que je dormais.
J’ai passé une nuit dans une trans mêle d’hallucinations et de craintes.
Aujourd’hui je ne suis pas allé au boulot j’ai peur de rentré chez moi car je me sens pas en sécurité je ne sais pourquoi mais depuis hier j’ai cette impression qu’on m’espionne.
Mais c’est fini je dis stop à la 3mmc, j’ai besoin d’amour et je me rends compte que c’est difficile pour moi de coucher sans sentiment et meme si je désire est la j’ai peur de ne pas aussi assuré.
J’ai longtemps réfléchi écouter énormément de musique religieuse oui je suis croyant et j’ai foi.
Je lis un livre ce dont je suis certaines d’oprah et ça m’a ouvert les yeux.
Comme dit nelson Mandela je ne perds jamais, soit je gagne soit j’apprends.
Aujourd’hui j’ai vu une offre d’emploi dans le sud je me tente à déménager.
Pour tout ceux qui m’ont écris merci.
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Metisdrug a écrit
Hier soir j’ai eu une nuit de panique j’ai littéralement côtoyé la mort je me suis me défenestré pour rejoindre mes parents encore en vie j’ai senti mon cœur s’arrêter de battre alors que je dormais.
J’ai passé une nuit dans une trans mêle d’hallucinations et de craintes.
je n'arrive pas à comprendre si tu nous parles de pensées/actes defenestration. tu as l'air d'avoir à minima des crises d'angoisses terribles. tu as déjà essayé de déposer cela dans des "mains" médicales?
Metisdrug a écrit
Aujourd’hui je ne suis pas allé au boulot j’ai peur de rentré chez moi car je me sens pas en sécurité je ne sais pourquoi mais depuis hier j’ai cette impression qu’on m’espionne.
es tu à un endroit ou tu te sens en securité à cette heure? les descentes de cathinones/amphétamines provoquent d'apres mon experience parfois des crises de paranoia redoutables (hallu etc).... et le sevrage des effets dépresseurs majeurs. tu as deja traversé cela avant? pour moi, ces moments d'arrêt faisaient aussi remonter des ressentis invisibilisés par les consos, amplifiés par l'aspect boulversement chimique...
(Soignant aussi, je trouve qu'on est pas à des places pro psychiquement pas faciles parfois en plus...)
avec prescripteur et autres membres=> même si il t'est dur de le voir en ce moment , mille autres bonnes choses sont entre tes mains. essaye d'etre indulgent avec toi meme
Pensées de soutien
Dernière modification par Plotchiplocth (17 septembre 2019 à 17:50)
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Plotchiplocth a écrit
Metisdrug a écrit
Hier soir j’ai eu une nuit de panique j’ai littéralement côtoyé la mort je me suis me défenestré pour rejoindre mes parents encore en vie j’ai senti mon cœur s’arrêter de battre alors que je dormais.
J’ai passé une nuit dans une trans mêle d’hallucinations et de craintes.je n'arrive pas à comprendre si tu nous parles de pensées/actes defenestration. tu as l'air d'avoir à minima des crises d'angoisses terribles. tu as déjà essayé de déposer cela dans des "mains" médicales?
Metisdrug a écrit
Aujourd’hui je ne suis pas allé au boulot j’ai peur de rentré chez moi car je me sens pas en sécurité je ne sais pourquoi mais depuis hier j’ai cette impression qu’on m’espionne.
es tu à un endroit ou tu te sens en securité à cette heure? les descentes de cathinones/amphétamines provoquent d'apres mon experience parfois des crises de paranoia redoutables (hallu etc).... et le sevrage des effets dépresseurs majeurs. tu as deja traversé cela avant? pour moi, ces moments d'arrêt faisaient aussi remonter des ressentis invisibilisés par les consos, amplifiés par l'aspect boulversement chimique...
(Soignant aussi, je trouve qu'on est pas à des places pro psychiquement pas faciles parfois en plus...)
avec prescripteur et autres membres=> même si il t'est dur de le voir en ce moment , mille autres bonnes choses sont entre tes mains. essaye d'etre indulgent avec toi meme
Pensées de soutien
Je suis suivi pour un trouble anxieux dépressif lié à une hyperémotivité aujourd’hui j’ai appelé mon ex psychiatre puisque aujourd’hui à l’heure actuelle je me trouve sans psy car il a arrêté mon suivi comme j’etais pas satisfait de la prise en charge il m’a envoyé vers le cmp hors le cmp me dit je ne peux pas vous prendre en charge ce matin je les appelle car j’étais vraiment en crise on me dit rappeler à 11h lol mdr j’imagine la scène moi qui dit a un de mes resisent qui me dit mr je veux me suicidé et je lui dis je repasse attender et je le retrouve défenestré.
La on vient de m’appeler pour un rdv le 2/10 avec une psychologue.
La je suis chez mon meilleur ami
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Metisdrug a écrit
La je suis chez mon meilleur ami
essaie de rester en bonne compagnie, je peux imaginer que ca t apaise. et un psychiatre libéral? délais/possibilités? si t es vraiment tant mal... samu/urgences psy/addictologie?
bien a toi. pensées
Dernière modification par Plotchiplocth (17 septembre 2019 à 20:59)
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Anonyme Acculée a écrit
Ce que je voulais te dire, en résumé, c'est qu'il y a clairement des éléments qui te sont nuisibles, 1- la drogue; et 2- les éventuelles mauvaises relations propres au milieu gay et à sa dureté. En ce qui concerne Paris, pas mal d'inconvénients c'est vrai, mais il ne faut pas nier qu'elle possède aussi de nombreux atouts : l'emploi, l'étendue des services médicaux, l'éventail large de population qui peut te permettre de renouveler tes contacts. J'en ai personnellement un peu marre de Paris, mais comme Philippe Noiret dans Les Ripoux, je te dirais que "j'ai tellement aimé cette ville que j'en ai eu une indigestion" ! Pas certaine que quitter Paris soit une solution. Rien que le fait d'avoir du boulot, c'est une aide précieuse contre la dépression.
Du boulot j’en aurais partout dans le médical c’est pas encore bouché paris a des avantages mais parfois faut arrêter de vouloir être buté.
C’est comme la prise de 3 ça me réussi pas j’ai compris à mes dépends heureusement pas trop tard
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