[ Arrêt & Sevrage ]

Aujourd'hui j'arrête

Salut,

Merci pour ton témoignage, 1 mois de conso ça va encore, dans les prochains jours tu vas beaucoup dormir et avoir faim, le combat va surtout être contre le craving, qui va aller et venir et c'est la qu'il faudra pas craquer.
Ton compte en banque et ta situation vis à vis à de ta copine doit te convaincre de te dire que tu es sur le bon chemin.

Retiens nous au jus,

Tu as pris la bonne décision.
Ton combat est le même qu'un deuil. C'est éprouvant mais n'oublies pas que le temps joue en ta faveur : plus tu auras de jours clean, moins tu auras de craving.

Effectivement ce site peut aider, pour moi c'est d'écrire dans mon blog qui m'a permis de passer des moments difficiles de nostalgie des produits.

Courage!

Dextro

Tu auras nos félicitations si tu tiens bon, mais surtout tu auras gravis une marche pour toi!
C'est pour toi que tu arrêtes avant tout.

Mais évidemment tu recevras une médaille si tu tiens bon
Pour ça fixe toi un planning d'avance d'activités pour ce week-end. C'est dans l'ennui qu'on est le plus vulnérable. Invite des potes, prend des rdv, vas au ciné (évites seul), fait plein de trucs que t'aimes, ou même du taf.
Faut que tu charges ta tête de nouveaux stimulis, et que tu adoptes de nouvelles habitudes. Facile à dire mais c'est hyper important.

Courage, je penserai à si tu tiens bon : samedi je taf et dimanche suis de repos. Je viendrai aux nouvelles!

Dextro

EasyAddict a écrit

Jour 2.

Une journée passée à marcher à côté de mes pompes, irrité par un rien de et torturé par le craving.

Je me rends compte que ça va être dur et même si mes démons intérieurs me chuchotent en permanence que je devrais céder, que ça serait plus simple et bien meilleur, je reste tout de même fermement décidé à ne pas y retoucher.

Hate d'aller me coucher pour en finir avec cette journée, et avec l'espoir que demain sera peut être un peu plus doux, et nécessairement une victoire supplémentaire dans ma démarche.

Encore merci pour vos encouragements.

Salut EasyAddict!
Comment ça va?

Salut à tous et à l'auteur de ce post !

Je suis également dans une situation identique, il me reste un rail et après c'est fini la coke pour moi... :'(

Je dois l'avoué je suis un peu triste car même si je tappais de la coke de merde elle avait sur moi et peut être en parlant au présent un contrôle total sur moi et mes pulsions liés au craving.

Essaye de t'occuper l''esprit, joue au jeu d'échecs sur ton PC, fais de l'écriture sur un wordpad ou tu peux te faire un journal intime et voir les progressions que tu fais. Le sport, surfé sur internet, marche, activité manuelle si tu aime ou lis des livres, va dans des parcs emplit de fleurs, d'arbres, contact avec la nature, voici quelques conseils qui je l'espère t'aideront dans l'arrêt de la coke.

Je sais facile à dire mais plus dur à faire. N'y penses plus, ne lis pas sur les drogues et occupe ton esprit sur des activités que tu aimes ! Plus le temps sans que tu consommes passe plus le moral et l'humeur, le bien être vont arriver. C'est surtout psychologique la coke plutôt que physique, du moins pour moi.

Courage et que la force de la Vie soit avec Toi !

++ n'hésite pa à venir libéré ton esprit par le manque, je vais suveiller ton post avce attention pour voir les progressions que tu fais, a+ l'ami

Disso

Dernière modification par Dissociaman (27 septembre 2019 à  00:36)

Bonjour,

Ce ne sont pas des paroles à deux balles, tu es en train de mettre tout en œuvre pour réussir la prochaine fois, c est tout à ton honneur!!

Copine qui soutient, du temps devant soi, la motive pour aller voir un addicto... c est bon mec ça va le faire.

Je t’envoie plein de courage !!!

Ocram

Merci à tous et toutes pour votre bienveillance.

Je vais peaufiner mes plans pour arrêter, et je pense que j'aurai une vision plus claire après avoir rencontré l’addictologue. Je viendrai vous en faire part.

@lena tu exprimes totalement le ressenti que j'ai. D'ailleurs je pense que la prochaine fois, je ferai comme lorsque j'ai arrêté la cigarette... Dites-moi si c'est une bonne idée ?
Je n’arrêterai pas après avoir fini tout mon produit et cela pourrait avoir un côté rassurant de ne pas stresser à se dire que si je rechute je n'ai plus rien.

Il ne s'agit certes pas du même produit. Pour les clopes ça a marché mais j'avais en plus la vapoteuse c'est surtout elle qui m'a aidé à arrêter et je n'ai d'ailleurs toujours pas, après près de deux ans, fini totalement mon sevrage en nicotine (les 3 derniers mg/l sont durs à éradiquer !)

D'ailleurs pour continuer le parallèle avec ces deux drogues qui sont bien différentes il est vrai, le craving de la cigarette n'est pas fort et passe très vite, cet été j'ai fumé 1 paquet jour pendant deux mois et à la rentrée j'ai arr?té net sans aucun soucis, comme si mon arrêt du tabac n'avait pas été interrompu.

J'aimerais savoir utiliser ce savoir-faire, cette maîtrise avec la C. Mais je ne pense pas que cela soit vraiment possible, vu ma tendance à abuser des choses que j'aime. Bref à méditer.

Post-scriptum. (Comme je suis sous l'influence du produit, j'ai le besoin de déblatérer des mots. Lecture optionnelle non indipensable  au suivi du sujet).

Pour finir de vous dessiner tout le tableau je vais vous expliquer comment j'ai obtenu le support de ma copine.

Dimanche soir j'ai provoqué une discussion pour lui expliquer que je lui avais menti, que je n'avais jamais arrêté la C, qu'au contraire j'étais tombé dans une addiction sérieuse, du moins suffisamment pour que j'en souffre.
Elle est tombée des nues de ne s'être rendue compte de rien. (Alors que, côté paranoIde de la C, j'étais persuadé qu'elle s'en doutait... comme quoi !)
Je lui ai alors expliqué tous mes comportements différents des derniers temps et celà a mis de la lumière sur des choses qui ne la torturait pas, mais qui lui faisait se poser question de temps à autre.
Sur ce je lui ai expliqué ce que je vous ai dit ici. Que le médecin voulait m'envoyer en cure, que ça me semblait un peu exagéré, que j'avais fini tout mon produit, que les jours à suivre allaient être durs, que ma libido en prendrait certainement un coup etc etc... Puis j'ai répondu avec sincérité à toutes ses questions. Elle, m'a formulé tout son soutien, son envie de m'aider, ne m'a pas jugé, n'est pas sortie blessée de mon mensonge. Nous en sommes restés là, ça l'a travaillée pendant la nuit et puis le lendemain elle a été plus que d'habitude présente pour m'apporter son soutien.

Lundi, mardi, mercredi passent. Ce fameux message promotionnel, une rentrée d'argent frais inattendue... En moins d'une demie heure me voilà avec ma C dans la main. Dès que je rentre je m'isole dans la salle de bain et me tape une pas trop grosse trace, un peu frileux a l'idée de me prendre un vilain retour de bâton et ne connaissant pas la qualité de cette poudre.

On reçoit du monde pour l'apéro. J'essaie de paraître "normal". Puis je retape, une fois, deux fois 3 fois. Ma libido revient, ma fantasmatique aussi que je lui expose avec une logorrhée verbale au moins aussi développée que la logorrhée écrite que je vous fais subir à cet instant.

Le soir elle prétexte mal de crâne et fatigue pour aller se coucher tôt. Je sens qu'elle ne va pas bien, je me doute qu'elle a capté que j'ai craqué. Je me sens merdeux, j'ai honte de moi, et encore plus honte de constater que je la met dans des états peu agréables à vivre. Evidement je me garde bien d'aborder ma rechute avec elle.

Le lendemain soir quand nous nous retrouvons après le travail, évidemment je me sens mieux juste après m'être rué dans la salle de bain pour me poudrer le nez. Qui plus est j'ai touché un produit de très bonne qualité qui me fait saliver, etc... Elle n'est pas bien,et finit par mettre les pieds dans le plat en me disant qu'elle sait que j'ai rechuté. Je ne lui ment pas, j'avoue ma déchéance, je fonds en larmes, je me sens comme la pire merde du monde, elle, m'en veut beaucoup plus de lui avoir menti que d'avoir rechuté d'avoir rechuté, et même elle ne m'en veut pas d'avoir rechuté. Elle me demande de cesser cette hypocrisie et de ne plus me cacher pour consommer, et d'entreprendre les démarches pour avancer si tant est que j'ai vraiment envie d’arrêter, ce qui est bien le cas, et je ne pense pas me mentir à moi même sur ce coup.
A nouveau elle réitère me donner le bénéfice de sa bienveillance, de son amour, de son soutien.

Voilà donc pourquoi aujourd'hui encore plus que la semaine dernière je me sens en mesure de prendre le taureau par les cornes pour mettre la C derrière moi.

Les hommes n'ont pas idée de ce que l'honnêteté peut être payante avec les femmes (à condition d'être vraiment sincère), et inversement de ce qu'elles détestent le mensonge interprété/vécu comme un manque de confiance en elles, une trahison... Je dis ça, je dis rien.

"Ce qui me peine, ce qui m'énerve le plus, c'est que tu ne me l'aies pas dit..." : ça ne vous rappelle rien, cette phrase, les mecs ?

Dernière modification par Anonyme Acculée (29 septembre 2019 à  08:11)

Toutes les vérités en sont pas bonnes à dire non plus, en effet, ou alors en temps et en heure. Et il existe aussi de "pieux mensonges", dans la situation inverse où l'on tient à préserver la personne qu'on aime...

Albatros a écrit

Salut Lena, je vois pas trop l'intérêt de genrer ta phrase comme tu l'as fait ... ce n'est pas dépourvu de sens, bien au contraire, mais pourquoi cette distinction H/F ?

Peace
Alba

Salut Alba,

Peut-être que Lena parle simplement de ce qu'elle connaît : seule Lena pourra le dire.. mais ça ne me choque pas sachant qu'il est ici sujet des dires d'un homme consommateur envers sa petite amie...

Bonne soirée