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Science/Homme: La consommation de cannabis est associée à une réduction des infections due à une maladie bactérienne fréquemment attrapée dans les hôpitaux
Lors d’une étude portant sur 59 824 patients, la consommation de cannabis était associée à une prévalence réduite d'infections à Clostridium difficile (ICD). Les scientifiques du Département de Médecine de l'Université du Massachusetts, aux États-Unis, ont utilisé les données de Nationwide Inpatient Sample 2014. Ils ont sélectionné un échantillon et comparé les consommateurs de cannabis aux non-consommateurs dans un rapport de 1 pour 1 (29 912: 29 912).
Le risque d'infection à Clostridium difficile (ICD) par les utilisateurs de cannabis a été réduit de 28% par rapport aux non-utilisateurs. La réduction pour les consommateurs de cannabis dépendants était encore plus élevée (80%), tandis que le risque pour les consommateurs non dépendants n'était réduit que de 20%. Les auteurs ont conclu que les troubles liés à l'usage de cannabis "étaient associés à une diminution du risque d'ICD chez les patients hospitalisés".
Adejumo AC, Bukong TN. Cannabis use and risk of Clostridioides difficile infection: Analysis of 59,824 hospitalizations. Anaerobe. 2019 Sep 4:102095.
Dernier point, les CBD augmente l'efficacité de certains antibiotiques.
Science: Le CBD peut augmenter l'efficacité des ANTIBIOTIQUES contre certaines bactéries
Selon des recherches fondamentales effectuées à l’Ecole des Sciences Humaine de l’Université London Metropolitan, au Royaume-Uni, le CBD pourrait augmenter l'efficacité d'une thérapie aux ANTIBIOTIQUES standards. Les vésicules membranaires (MV) libérées par les bactéries participent à la communication cellulaire et aux interactions homme-pathogène. Les scientifiques ont découvert que les effets antibactériens du CBD pourraient en partie être attribués aux effets sur les vésicules de la membrane bactérienne.
Ils ont découvert que le CBD était un puissant inhibiteur de la libération des vésicules membranaires par les bactéries à Gram négatif (E. coli VCS257), tandis que l'effet inhibiteur sur la libération de la MV par les bactéries à Gram positif (S. aureus, sous-espèce aureus Rosenbach) était négligeable. Ils ont conclu que "le CBD peut constituer un adjuvant putatif pour une application sur mesure avec des ANTIBIOTIQUES sélectionnés, en fonction des espèces bactériennes, afin d'accroître l'activité des ANTIBIOTIQUES, notamment via l'inhibition de la MV, et de contribuer à réduire la résistance aux ANTIBIOTIQUES".
Kosgodage US, Matewele P, Awamaria B, Kraev I, Warde P, Mastroianni G, Nunn AV, Guy GW, Bell JD, Inal JM, Lange S. Cannabidiol Is a Novel Modulator of Bacterial Membrane Vesicles. Front Cell Infect Microbiol. 2019;9:324.
Au sujet du SIDA /
Science/Homme: L’utilisation intensive de cannabis chez les patients infectés par le VIH est associée à une amélioration de la fonction IMMUNITAIRE
Dans une étude portant sur 198 patients infectés par le VIH et traités par des médicaments antirétroviraux (ARV), l’utilisation intensive de cannabis a été associée à une réduction de l’inflammation systémique et de l’activation IMMUNITAIRE. C’est le résultat de recherches menées par des scientifiques de l’Université de Washington et d’autres universités à travers les États-Unis. L’étude a étudié l’impact de la consommation de cannabis sur la fréquence des cellules IMMUNITAIREs dans le sang, leur activation et leur fonction.
Les auteurs ont rapporté qu’ils avaient «constaté que l’usage intensif de cannabis [...] chez les individus infectés par le VIH et traités par ARV était associé à des fréquences plus faibles de lymphocytes T CD4 et CD8 activés par rapport aux fréquences de ces cellules chez les non-consommateurs de cannabis. Cette nouvelle découverte est importante étant donné que des niveaux élevés d’activation des lymphocytes T ont été associés à des gains plus faibles de lymphocytes T CD4 après ARV (traitement antirétroviral) et à la mortalité dans cette population.» Ils ont conclu de leur travail que« tandis que les implications cliniques ne sont pas claires, nos résultats suggèrent que l’utilisation de cannabis est associée à une réduction potentiellement bénéfique de l’inflammation systémique et de l’activation IMMUNITAIRE dans le contexte de l’infection par le VIH traité par antirétroviraux.»
Manuzak JA, Gott TM, Kirkwood JS, Coronado E, Hensley-McBain T, Miller C, Cheu RK, Collier AC, Funderburg NT, Martin JN, Wu MC, Isoherranen N, Hunt PW, Klatt NR. Heavy Cannabis Use Associated With Reduction in Activated and Inflammatory Immune Cell Frequencies in Antiretroviral Therapy-Treated Human Immunodeficiency Virus-Infected Individuals. Clin Infect Dis. 17 Fév 2018. [in press]
Maladies inflammatoires et cancer
Science/Homme: L'utilisation du cannabis modifie les cellules IMMUNITAIREs d'une certaine manière, ce qui favorise les effets bénéfiques contre les maladies inflammatoires et le cancer
Les chercheurs ont étudié les cellules mononucléaires du sang périphérique des utilisateurs de cannabis et ont trouvé une réduction des voies de signalisation, qui sont pertinentes pour l'inflammation et pour la division cellulaire. Toutefois, l'exposition à long terme de cannabis chez deux patients a entraîné une inversion de cet effet. Les auteurs ont écrit que «bien que ces données fournissent une logique mécanistique puissante pour l'utilisation clinique de la marijuana médicale dans les maladies inflammatoires et oncologiques, la prudence peut être conseillée avec l'utilisation soutenue de telles préparations.»
Département de Gastroentérologie et Hépatologie, Université Erasmus de Rotterdam, Pays-Bas.
Utomo WK, et al. Front Mol Neurosci. 2017;10:14.
Dernière modification par Mister No (03 octobre 2019 à 11:27)
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Dernière modification par Heashka (03 octobre 2019 à 13:43)
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Comme le tabac, le cannabis est majoritairement fumé, ce qui ne concerne pas le volet thérapeutique qui propose de la fumée sans feu.
"D’après une revue systématique de la littérature de 34 publications, les fumeurs réguliers de cannabis seraient plus fréquemment atteints que les non-fumeurs, de symptômes de bronchite chronique
Bah oui, l'eau mouille. Merci l'INSERM.
Ceux qui fument sont plus atteints de bronchite chronique, logique, non ?
Encore une fois, cela ne concerne pas le volet thérapeutique.
- "Plusieurs études récentes ont montré que la consommation de cannabis pouvait favoriser la survenue d’infarctus du myocarde (Mittleman et coll., 2001renvoi vers ; Nawrot et coll., 2011renvoi vers).
Elle peut aussi favoriser les accidents vasculaires cérébraux (AVC) par angiopathie cérébrale, qui était la première cause d’infarctus cérébral du sujet jeune dans une série de 48 patients atteints d’accidents ischémiques cérébraux (Wolff et coll., 2011renvoi vers)."
Là encore, il n'y a pas matière à s'inquiéter outre mesure.
Pousser sur le pot, ça peut provoquer un AVC, comme un exercice physique intense, pourtant, on n'interdit pas aux gens de chier, ni de faire du sport.
Depuis 2011 et 2014, d'autres études contredisent les résultats.
D'autres études poussées dans le passé n'ont rien trouvé de phénoménal en plus.
Science: la consommation de cannabis n'est pas associée aux facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires.
Conformément à des recherches publiés dans le magazine américain « Journal of Cardiology », la consommation de cannabis n’est pas corrélée avec les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires, telles que l'infarctus du myocarde et l’accident vasculaire cérébral (AVC). Et, bien qu’une forte consommation de cannabis soit associée à une augmentation de l’appétit et à une modification de la tension artérielle, une étude à long terme (l’étude CARDIA), menée aux Etats-Unis avec 3617 participants, n'a révélé aucun effet sur la tension artérielle et les lipides imputable à la consommation régulière de cannabis.
Chez les participants à cette étude, qui, au cours des 15 dernières années, ont consommé du cannabis pendant plus de 1800 jours, on a observé une augmentation quotidienne de l’absorption de calories, une consommation d’alcool plus importante, une tension artérielle et un taux sanguin de triglycérides légèrement plus élevé. En revanche, leur taux de lipides et la glycémie sont restés identiques à ceux des autres participants. Une analyse plus approfondie a montré que la consommation d’alcool était responsable de l'augmentation de la tension artérielle et du taux de triglycérides. La conclusion des chercheurs stipule que la consommation de cannabis « n’était pas seulement associée aux facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires mais qu’elle a pu être biaisée par d’autres comportements nocifs tels qu’une augmentation incontrôlée de l’ingestion calorique, la consommation de tabac et d'autres drogues illicites ».
L’étude CARDIA fait le point sur le développement des maladies cardiaques chez l’adulte. Elle a démarré en 1986, incluant un groupe de 5115 hommes et femmes, blancs et de couleur, âgés entre 18 et 30 ans. Les participants issus de 4 villes des Etats-Unis ont été sélectionnés de manière à constituer des sous-groupes identiques en nombre d’individus selon des critères raciaux, de genre (sexe) et d’éducation. Ces mêmes participants ont été sollicités de nouveau pour les suites de l’étude, de 1987 – 1988 (2ème année), 1990 - 1991 (5ème année), 1992 - 1993 (7ème année), 1995 - 1996 (10ème année), 2000 - 2001 (15ème année).
(Source : Rodondi N, Pletcher MJ, Liu K, Hulley SB, Sidney S. Marijuana Use, Diet, Body Mass Index, and Cardiovascular Risk Factors (from the CARDIA Study). Am J Cardiol 2006;98(4):478-484.)
Science/Homme: L'usage de cannabis n'augmente pas le risque d'AVC chez les jeunes contrairement au tabac
Dans une étude menée auprès de 49 321 hommes suédois, nés entre 1949 et 1951, qui ont fait leur service militaire obligatoire entre 18 et 20 ans, il n'y avait pas de risque accru d'accident vasculaire cérébral pour les consommateurs de cannabis, mais une augmentation quintuple de l'AVC chez ceux qui fumaient plus de 20 cigarettes de tabac par jour.
Karolinska Institutet, Stockholm, Sweden.
Falkstedt D, et al. Stroke. 2016 Dec 27. [in press]
Science/Homme: Il n’y a pas suffisamment de preuves des effets de l’usage du cannabis sur le risque d’AVC ni sur celui de crise cardiaque
Les auteurs d’une revue des études examinant les effets de l’usage du cannabis sur le cœur et la circulation ont conclu que «les preuves examinant l’effet de la marijuana sur les facteurs de risque cardiovasculaire et les résultats y compris l’accident vasculaire cérébral et l’infarctus du myocarde sont insuffisantes».
Le Centre d’Études médicales supérieures de Wright, Scranton, États-Unis.
Ravi D, et al. Ann Intern Med. 23 Jan 2018. [in press]
Mon but n'est pas de te contredire pour le plaisir d'ailleurs ma parenthèse ne parle pas principalement du système imunitaire mais tout comme les drogues dite socialement dure, le cannabis souffre de stéréotype. Mais pour ce dernier c'est d'être "relativement inoffensif".
Je te remercie David de nous faire remonter ces peurs archaïques, mais dans le cadre thérapeutique, en comparaison à la plupart des traitements prescrits, l'usage des cannabinoides est relativement inoffensif.
Le cannabis est plus dangereux que le fentanyl, donc, il sera prescrit avec beaucoup moins de facilté en France... logique !
N'importe quel généraliste peut vous prescrire du fentanyl, ils n'auront pas le droit de prescrire du cannabis dans le cadre expérimental mis en place en 2020. Tu parles d'espérance de vie, il y a moins d'OD mortelles aux opis quand le cannabis est légal et dispo au passage.
Après, je te rejoins totalement, fumer du cannabis est nocif, et le cannabis n'est pas un produit anodin.
Dernier point, l'INSERM a rédigé un max de bouses, en particulier en matière de cannabis.
Un peu d'histoire hépatante pour prendre du recul si nécessaire :
Des études sur la cirrhose ont confirmé qu’il y avait une sorte de sur-activation des récepteurs CB1. L’équipe de recherche de l’INSERM d’Henri Mondor, travaillant avec le Dr Hézode, venait de démontrer que l’activation des récepteurs CB2 dans le foie pouvait minimiser la production de fibrose. C’est donc ce qui les a poussés au départ à organiser cette étude afin de pouvoir évaluer quel était l’impact réel de cet effet antifibrosant des CB2 dans le foie.
Seulement très rapidement, la même équipe de l’INSERM a aussi démontré que l’activation des récepteurs CB1 avait le rôle inverse c’est-à-dire de favoriser la fibrose du foie. Nous voyons bien qu’il devenait alors crucial de pouvoir étudier de plus près ce qu’il en était dans la vraie vie et non plus sur des éprouvettes de laboratoire, afin de départager l’incidence des CB1 et CB2 dans un contexte d’épidémie d’hépatite C.
Certes si la volonté du Dr Hézode et de son équipe semble tout à fait compréhensible, il fallait par contre mettre au point un protocole d’étude assez complexe afin de pouvoir isoler réellement l’impact du cannabis uniquement. C’est bien là que se situaient nos désaccords.
Ils ont donc recruté 270 malades porteurs chroniques d’hépatite C dans leur service, en ayant défini trois groupes. C’est-à-dire :
– un groupe de 143 personnes déclarant n’avoir jamais fumé de cannabis (53%), et c’est bien vrai ce mensonge ? hein et pourquoi t’as les yeux rouges ?
– un groupe de 41 fumeurs occasionnels (15%) n’ayant jamais consommé quotidiennement de cannabis, avec une consommation moyenne d’environ huit pétard par mois, tiens ça me rappelle quelqu’un !
– un groupe de 89 fumeurs quotidiens (33%) avec une consommation moyenne d’environ 60 pétards par mois,
– et que le dernier ferme la porte, s’il tient encore debout et qu’il voit quelque chose au milieu du nuage ! Ouvrez la fenêtre, les oiseaux vous ferons un joli sourire bête !
Foie et cannabis Non Fumeur Fumeurs occasionels Quotidiens
Tous patients confondus 53% 15% 33%
143 41 89
Contamination VHC par injection de drogue 16% 86% 93%
23 35 83
Les malades avaient été sélectionnés car ils avaient fait plusieurs biopsie du foie qui permettaient de déterminer l’évolution de leur fibrose dans le temps et donc d’examiner une possible accélération de cette fibrose potentiellement due au cannabis. Il a donc fallu étudier aussi d’autres causes possibles d’accélération de la fibrose afin de ne pas fausser cette étude. Donc bien sûr, les facteurs étudiés sont la consommation d’alcool supérieure à trois verre par jour, la consommation de plus d’un paquet de cigarettes par jour, l’âge à la contamination, le fait d’avoir plus de 40 ans, une stéatose (graisse dans le foie), etc…
Donc le mercredi 11 janvier 2006, je fait cette interview téléphonique. Je lui demande : “ Avez-vous détaillez dans votre étude, les consommations antérieures et régulières des 54% d’usagers participants et déclarant avoir été contaminés par injection ? En effet, il nous semble évident que si ces usagers ont eu recours pendant de nombreuses années à des injections de cocaïne, de sniff d’amphétamines, avec en prime des surdosages de benzodiazépines, il y aurait de quoi avoir un foie particulièrement fibrosé non ? ”
Le Dr Hézode me répond que : “ Il faut rappeler tout d’abord quels sont les types de lésions sur le foie que provoque ces produits. À savoir, la cocaïne ne provoque que des hépatites aiguës. Il n’y a jamais eu de forme d’hépatotoxicité chronique de décrite chez des usagers de cocaïne. Il m’est déjà arrivé de faire prendre en charge un usager ayant fait une hépatite aiguë à la cocaïne particulièrement sévère puisqu’il a dû être greffé du foie.
Sinon, concernant les benzodiazépines, il en est de même pour ainsi dire, il s’agit d’hépatite médicamenteuse de type aiguë et d’évènements plutôt rares qui surviennent surtout chez des personnes ayant déjà un foie fragilisé par une hépatite virale ou alcoolique, le plus souvent. Il me semble évident que plutôt que les produits eux-mêmes, il faudrait aussi améliorer nos connaissances sur les produits de coupes.
Aussi nous n’écartons absolument pas que toutes ces autres consommations aient pu biaiser nos conclusions, toutefois nous ne pensons pas qu’elles aient pu avoir une incidence importante ”.
Face à autant d’humilité, ce qui est toujours appréciable chez un médecin, mais aussi afin de faciliter la lecture de cette retranscription, je ne saurais résister d’avantage à l’envie de baptiser le Dr Hézode, le Dr H.
G-Laën : “ Nous avons un problème avec vos conclusions puisqu’elles ont été reprises par bon nombre de vos collègues hépatologues qui les appliquent sans forcément les comprendre. Aussi nous craignons que cet argument concernant le cannabis ne serve de contrainte supplémentaire qui vienne compliquer encore l’accès aux soins des hépatites pour les usagers de drogues. Aujourd’hui nous savons que bon nombre d’hépatologues ne sont pas motivés pour prendre en charge les usagers et donc il ne faudrait pas qu’ils interprètent à tort cette étude. Qu’en dites-vous ? ”
En effet, dans le numéro 24, de la revue THS de décembre 2004, le Pr Couziguou, hépatologue de “ débordé ” dans la région Bordelaise propose un suivi hépato pour le cannabis.
Dr H. “ Nous devons rappeler très clairement, que notre conclusion est qu’un malade atteint d’hépatite C chronique doit s’abstenir, s’il le peut, de fumer tous les jours du cannabis. Et ce message s’adresse surtout à des patients non-répondeurs aux traitements par interféron, chez qui on voudrait minimiser toutes les causes d’aggravation de la fibrose en attendant la possibilité de pouvoir retraiter et guérir son hépatite C.
À mes patients qui viennent me consulter pour initier un traitement et qui me demandent est-ce que le cannabis pose un problème, vu que ça les aide ? Je leur dis très clairement qu’il y a des malades pour qui le cannabis semble être une aide face aux nombreux effets secondaires d’un traitement à base d’interféron. Aussi je leur dit qu’il n’y a pas de contre-indications majeures puisque ce qu’il faut absolument favoriser à ce moment là, c’est l’observance à ce traitement et arriver à ce que la malade tienne jusqu’au bout. ”
En effet, dans leur première étude nationale sur les hépatites virales en 2002, SOS-hépatites avait déjà rapporté que sur les 2 226 personnes ayant participé dont la moyenne d’âge était plutôt de 55 ans (36 % 18-44 ans, 48 % 45-64 ans et 16 % plus de 65 ans), il y avait 20 % de contamination par la seringue. De plus, 13% des malades ont reconnu utiliser régulièrement du cannabis pour faire face aux effets secondaires des hépatites et de leurs traitements.
Dr H.“ Donc même si notre étude démontre une possible toxicité hépatique du cannabis, il faut rappeler que nous ne pouvons toujours pas en expliquer les mécanismes et de plus, que cette étude est une première qui doit être complété par d’autres travaux.
Nous avons remarqué dans notre groupe de malades consommant quotidiennement du cannabis qu’il y en a qui n’ont pas du tout de fibrose. Et puis notre étude concerne uniquement des malades d’hépatite C chronique. Il ne faut donc pas faire l’erreur de penser qu’on aurait démontré que le cannabis est hépatotoxique chez une personne en bonne santé. C’est faux ! On a clairement démontré qu’on ne voyait pas de différence entre le groupe de non-fumeurs et celui des fumeurs occasionnels (8 pétards par mois en moyenne), ce qui fait que dans l’analyse finale de notre étude, on a groupé ces deux sous-groupes pour les comparer aux fumeurs quotidiens. En usage occasionnel, le cannabis fumé ne semble avoir aucune incidence sur la progression de fibrose dans l’hépatite C ”.
Et bien, voilà des conclusions qui me semblent très clair non. Et vous ?
[1] Hézode C. et al. “ Daily cannabis smoking as a risk factor for progression of fibrosis in chronic hepatitis C ”. Hepatology 2005 ; 42 : 63-71.
http://www.asud.org/2013/01/23/foie-fibrose/
Dernière modification par Mister No (03 octobre 2019 à 15:25)
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Dernière modification par blastfunk (06 octobre 2019 à 10:46)
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La prise de cannabis n'a rien d'inoffensif
Personne ne le prétend, tu combats des moulins à vent.
l'occurrence d'effets secondaires délétères semble toujours plus importante que celle des avantages pour la santé.
Tous les points de vue s'entendent même ceux du 20 éme siècles, derniers soubresauts d'une prohibition naze et de la privation de soins, mais il faut te rendre à l'évidence, 2 spécialités ont l'AMM et les médecins y compris en France prescrivent depuis de décennies sans tenir compte de ton avis qui balaie la réalité.
Ce point de vue désormais marginal n'est plus le fait que de certains lobbyistes dont les conflits d'intérêts apparaissent à travers leur carte de visite.
A l'heure actuelle, en France, les médecins sont à l'opposé de ton avis.
«Parce qu'il y a des malades qui en ont besoin et parce que la France est l'un des derniers pays de l'Union européenne à ne pas l'avoir autorisé», a justifié mercredi sur RTL ce médecin neurologue, évoquant la situation de «milliers de malades» souffrant de «maladies graves», pour lesquels «les dérivés du cannabis peuvent constituer un apport thérapeutique supplémentaire»
Pris dans l'actualité d"aujourdhui, une déclaration d'un neurologue et député LREM...
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 2 heures
Il suffit d'ouvrir un peu les yeux autour de toi...
En outre, il n'y a aucune raison de penser que les informations sont biaisées parce qu'elles ne valident pas nos idéaux ou nos pratiques.
Ce n'est ni une question d'idéal, ni une question de pratique. C'est juste une question d'accès aux soin, et dans sa large majorité, le corps médical ne réclame plus que la possibilité de prescrire des produits contrôlés.
Certains médecins sont plus en avance que d'autres, car ils se sont formés seuls et avec l'aide des patients.
La plupart de temps, les médecins que je rencontrent constatent pour de nombreux patients la diminution d'effets secondaires ou l'arrêt de certains traitements au long cours ayant des effets secondaires bien plus importants que le cannabis, y compris parfois à court terme.
Tu devrais aller à ces conférences scientifiques où médecins chercheurs et malades démontrent que ton point de vue est obsolète. La parole y est libre et le ridicule ne tue pas.
Désormais, les grands labos investissent en masse, déposent des brevets, je ne parle pas simplement de la filière agroalim, on change de code APE.
Dernier point, ce topic traite de l'usage médical des cannabinoides, pas des joints et pas forcément des ados, mais puisque tu pointes encore ces peur archaïques, même si cela ne prouve pas que la consommation de cannabis est anodine, quand des études sont autorisées, on se rend compte que les effets délétères ont souvent été instrumentalisés.
Science/Homme: La consommation de cannabis n'augmente pas les problèmes de conduite/comportement chez les jeunes
Selon une étude longitudinale menée auprès de 364 adolescents âgés de 13,5 ans en moyenne au début de l’étude, la consommation de cannabis n’a pas entraîné de problèmes de comportement plus graves que les non-utilisateurs, à part les problèmes de comportement préexistants. Les adolescents, qui "ont de plus en plus de problèmes de conduite, sont plus susceptibles de consommer du cannabis, et cette chaîne d'événements en cascade semble prédire un trouble de l'utilisation du cannabis à l’émergence de l'âge adulte".
Centre de Politique Publique d’Annenberg, Université de Pennsylvanie, Philadelphie, États-Unis.
Defoe IN, et al. ADDICTION. 2018 Nov 20. [in press]
Dernière modification par Mister No (09 octobre 2019 à 16:07)
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